Citations de Jack Campbell (166)
Méfiez-vous des gens persuadés de leur bon droit, amiral. Ils se croient tout permis pour arriver à leur fins.
Une mission impossible pour les forces chargées de la remplir, de sorte qu’une bonne partie serait immolée pour satisfaire les espérances insensées du haut commandement.
Un CECH avait pour philosophie de laisser les travailleurs dans l'ignorance ; c'était préférable. Une fois qu'on commence à leur expliquer, au lieu d'exécuter les ordres ils veulent en connaître les raisons.
Capitaine Mosko, puissent les vivantes étoiles vous accueillir selon votre valeur, vous et vos vaisseaux, puissent vos ancêtres veiller sur vous et s'apprêter à vous étreindre, et le souvenir de vos noms et de vos hauts faits briller à tout jamais dans l'esprit des générations suivantes. Vous ne serez ni perdus ni oubliés, car on se souviendra toujours de vous, de votre honneur et de votre vaillance.
Une arme ne sert à rien si on n’a pas l’occasion de s’en servir.
On affrontera les problèmes à long terme quand ils se poseront, répondit-elle, en y opposant d’autres solutions faciles et peu coûteuses qui les repousseront à plus tard, laissant ainsi à d’autres le soin de les régler. C’est ainsi que raisonnent les politiques. Il me semblait que vous deviez le savoir maintenant.
Nous venons en paix, marmonna ironiquement Desjani. Avec une flotte de vaisseaux de guerre.
Lieutenant : Si tous les hommes étaient animés par leur intérêt personnel alors vous, moi et tous les autres soldats, spatiaux et fusiliers de l’Alliance et du Syndic serions assis sur une plage de notre planète natale à boire une bière. Pour le meilleur ou pour le pire, les gens sont prêts à se battre pour ce en quoi ils croient. Pour le meilleur dans notre cas et pour le pire dans le leur.
L’esprit combatif est une très bonne chose, voire essentielle en fait, mais c’est aussi un bien piètre bouclier contre les armes ennemies.
Voilà ce qui arrive quand on a que des officiers sous la main et pas de sous-offs. Une tripotée de gens capables de donner des ordres, mais personne pour les exécuter.
Alors, quel est votre plan ?
On va feindre l’impuissance.
Nous sommes impuissants.
Ça devrait nous rendre crédibles, non ?
La fin justifie les moyens et, à un moment donné, on en vient à oublier la fin, tandis que les moyens trouvent eux-mêmes leur propre justification. Entre-temps, l’ennemi et vous êtes devenus les deux revers d’une même médaille.
Saviez-vous que les gens appelaient autrefois le directeur des ressources humaines le diable ?
Qu'est-ce qu'un diable ? demanda Kaï ?
Une sorte de DRH j'imagine...
Tu vas mener une existence intéressante Tanya. N’oublie jamais, si elle devenait trop passionnante, que c’est toi qui l’as choisie.
Quand quelqu’un affirme qu’il ne reste qu’une seule option, c’est qu’il en existe une autre à laquelle on n’a pas pensé.
Les gens qui n’ont jamais échoué, jamais eu à se heurter à des problèmes insolubles, ont tendance à s’imaginer que leurs réussites ne sont dues qu’à eux seuls. Ils ne voient pas les facteurs extérieurs qui viennent entraver les meilleurs projets et ne prennent pas conscience des aspects de leur personnalité qui contribuent à créer ces problèmes.
Il y a deux sortes de personnes dans un guerre. Celles qui sont prêtes à donner leur vie pour défendre leurs compatriotes, leur patrie ou leurs valeurs, et celles qui ne sont pas disposées à payer ce prix. Les premières l’emportent toujours sur les secondes.
A ce qu’il savait de l’histoire, les empires n’étaient puissants que dans la mesure où ils étaient capables de mettre au pas leur population ; c’était un truisme. S’ils en perdaient la capacité, ils s’écroulaient très vite.
Le vrai sens de la vie, c'est qu'on se fait toujours baiser à la fin.
Un gâchis. Nous sommes payés pour savoir ce qu'est un gâchis pas vrai ? Vies brisées et bleus à l'âme. Nous sommes tous damnés. Partout où nous combattons, nous laissons une petite partie de nous-mêmes pour la remplacer par un lambeau de l'enfer que nous avons trouvés sur place. Et maintenant nous voilà presque tous éparpillés en une centaine de petits morceaux que nous avons laissés dans chaque champ de bataille où rôdait la mort.