Citations de Jack Ketchum (88)
- "Dis-moi, capitaine courageux
Pourquoi les méchants sont-ils si forts ?
Comment les anges peuvent-ils trouver le sommeil
Quand le diable laisse la lumière du porche allumée ?"
~ Tom Waits ~
- "La trappe finit toujours par s'ouvrir, le nœud coulant par se resserrer et même les innocents ne sont pas épargnés.
Selon un vieux dicton, mourir et payer des impôts sont les deux seules choses certaines d'arriver dans la vie. Mais j'en ajouterai une troisième : Disney Pictures ne tirera jamais un film d'un roman de Jack Ketchum. Dans le monde de Ketchum, les nains sont cannibales, les loups ne manquent jamais de souffle et les princesses se retrouvent enfermés dans un abri antiatomique, ligotées à une poutre pendant qu'une folle leur brûle le clitoris avec un fer à repasser."
~ Introduction à "Une fille comme les autres" par Stephen King. ~
nNe comptez pas sur moi pour vous raconter.Je m'y refuse; plutôt mourir que de décrire certaines choses. En avoir été le témoin peut vous amener à regretter de ne pas être mort avant...
J'ai regardé et j'ai vu.
Marjorie n’aimait pas du tout leur allure. Ils allaient l’ennuyer. Leur présence seule suffisait. Elle n’aimait pas leurs faire disparaître les restes.
Quand les choses deviennent faciles comme maintenant, cela me fait toujours l’effet d’une plaisanterie. On trouve de quoi s’occuper, bien sûr, mais ce n’est pas vraiment sérieux. Et je crois que cette année, quelque chose va se produire. Entre maintenant et le premier juin, quelque chose va m’arriver. Je vais toucher le gros lot à la loterie. Une tante riche dont je n’ai jamais entendu parler qui va mourir. Quelque chose. Et alors, avec cet argent, ma petite femme et moi, nous irons à Paris.
Vous n’aviez jamais la paix. Dans une petite ville, tout le monde était au courant des affaires des autres, et le rôle d’un policier consistait à les protéger et à les surveiller.
Un simple nettoyage ne suffirait pas. L’endroit était dans un triste état. Le plancher témoignait de la présence prospère de véritables colonies de souris. Merdeville. Et elle se posa la question des chauves-souris. Tous ses souvenirs en rapport avec la vie à la campagne s’accordaient sur un point : si vous aviez des souris dans votre grenier, vous aviez aussi des chauves-souris. Peut-être se mettrait-elle à leur recherche à la tombée de la nuit.
Les épines lui auraient donné bien trop de soucis. Un animal finirait bien par venir, qui ne craindrait pas la piqûre des ronces. La nuit, tous les chasseurs étaient de sortie.
Parce que, aujourd'hui, c'est le grand jour, comme dit sa mère.... Elle devrait éprouver une certaine excitation, un sentiment d'urgence, un peu de pression. Mais tout ce qu'elle ressent, c'est l'envie de replonger dans son lit et de se pelotonner contre son cabot puant.
Par contre, elle adore la danse. Ça, c’est le genre d’entraînement qu’elle peut suivre tout du long. Aucun problème. Que ce soit classique ou moderne, ou même un petit détour par le traditionnel à l’occasion, elle adore cette sensation de liberté qui vous gagne après la première demi-heure, cette chaleur qui se répand dans votre corps. Cette impression de rectitude quand tous les mouvements s’enchaînent avec grâce. La danse, c’est cool. Non, la danse, c’est génial.
Par définition, maman et papa sont des chiens dominants – des alpha, comme on dit. Ils sont plus grands, ils parlent plus fort. Ils donnent les ordres.
Ce qui est bien avec Chicken Little, c’est qu’on peut commander de tout, du maïs en épis au burger végétalien, en passant par le sandwich à la viande, le risotto et le fondant au chocolat. Il y en a pour tous les goûts.
Elle étudie des photos de sa fille sur l’écran de l’ordinateur. Du doigt, elle les fait défiler dans un sens, puis dans l’autre. Gros plans sur le visage de Delia. Elles sont toutes bonnes parce qu’elle a embauché un excellent photographe. Pat est très sensible aux nuances, aux contrastes. Elle saura tirer le meilleur de chaque cliché. Elle connaît le visage de sa fille aussi bien que le sien, qui se reflète sur l’écran comme si son double fantomatique se cachait derrière, à distance, voilé mais ravivé dans le regard de sa fille.
« On ne se rencontre jamais soi-même,à moins de surprendre son propre reflet dans l’œil d’un autre être humain. »
Loren Eisley
On avait été heureux au beau milieu de l’horreur. Les grottes nous avaient montré un monde souterrain où le pire et le meilleur pouvaient se côtoyer.
Chez les prédateurs, c’étaient les plus vieux ou les plus handicapés qui étaient les plus dangereux.
Les jeunes sont idiots en ce qui concerne la mort. Ils n’y croient pas. Il faut qu’on leur apprenne ce que c’est et le meilleur professeur, c’est encore la maladie. Des blessures, la douleur. Tout ça finit par arriver de toute façon. Les héros, ce sont des enfants.
Essayez donc un jour de mêler peur et frustration. Ça donne une sacrée colère.
Le spectacle me fascinait toujours : ce mélange de jeans, de T-shirts sales, de bleus de travail et de complets vestons de chez Sears. On y croisait des hommes d’affaires, des pêcheurs, des ouvriers. Et de temps en temps, quelques femmes. Ici, les bars avaient une clientèle hétéroclite, contrairement à ce qui se passe en ville. Les clients se faisaient trop rares pour que le Caribou se permette de faire un tri. La vie de bistrot, c’était encore ce qui se faisait de plus démocratique...
Il y a des filles qu’on peut brusquer, d’autres pas. Il y a celles qui s’intéressent à vous parce qu’elles n’ont pas vraiment besoin de vous, qui veulent s’assurer avant tout que vous êtes suffisamment fort pour pouvoir vivre avec ou sans elles.