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Critiques de Jackson Guice (46)
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Mandalay - Intégrale

XVIe siècle, San Win souverain de Birmanie oblige violemment le mage Tran Sung à le transformer en roi-sorcier, et la malédiction le destin à devenir de conquête en conquête un roi démon... XXe siècle, le mage Leng héritier du mage Tran Sung oblige sournoisement Alex Waters le fils du gouverneur anglais à se transformer en roi-sorcier, et la malédiction le destine à devenir de conquête en conquête un roi démon... le pitch mélangeant Histoire et horreur est séduisant, d'autant plus qu'il développe des thèmes intéressant sur l'impérialisme, le colonialisme, le suprématisme, mais aussi sur le cercle vicieux qui fait que le recours à la violence entraîne une radicalisation qui transforme les oppressés en oppresseurs et les victimes en bourreaux. de plus j'ai toujours été fan du travail de Butch Guice et Mike Perkins, transfuges du monde des comics (malheureusement remplacées encours de rouste par des artistes au travail moins abouti et moins détaillé pour rester gentils). Mais après le Syndrome Jean Dufaux, j'ai peur d'avoir sans doute découvert le Syndrome Philippe Thirault... A savoir des séries qui commencent bien pour se finir un peu en eau de boudin !





Tome 1, "Les Miroirs maléfiques" : un bon tome, même si cela rush un peu

https://www.babelio.com/livres/Guice-Mandalay-tome-1--Les-miroirs-de-lombre/535361/critiques/1694537



Tome 2, "La Jungle de glace" : un bon tome, même si cela rush en core un peu et qu'on met en place un twist éculé qui va plomber toute la série

https://www.babelio.com/livres/Thirault-Mandalay-tome-2--La-jungle-de-glace/535362/critiques/1695179



Tome 3, "Invasion" : un tome plus guerrier que fantastique avec des ellipses qui nuisent au rythme et à l'ambiance

https://www.babelio.com/livres/Thirault-Mandalay-tome-3--Invasion/371874/critiques/1697252



Tome 4, "Frères de sang" : changements artistiques, changements scénaristiques avec un auteur qui se contredit... une fin plutôt satisfaisante, mais pas à la hauteur des promesses entrevues dans au départ !

https://www.babelio.com/livres/Thirault-Mandalay-tome-4--Freres-de-sang/774113/critiques/1708800





Les Humanoïdes Associés ont sorti l'intégrale sous deux formats différents , avec à chaque fois la réécriture de la fin du tome 3 par Philippe Thirault et si je sais bien que les managers sont toujours en quête de gains marginaux c'est quand même une plaie qu'ils aient supprimés les illustrations de couvertures pour gagner 4 pages ! (d'autant plus que faute de marquage entre les différentes tomes, la lecture en continue est rendue inutilement plus ardue...)
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Mandalay, tome 1 : Les miroirs de l'ombre

XVIe siècle, San Win souverain de Birmanie oblige violemment le mage Tran Sung à le transformer en roi-sorcier, et la malédiction le destine à devenir de conquête en conquête un roi démon... XXe siècle, le mage Leng héritier du mage Tran Sung oblige sournoisement Alex Waters le fils du gouverneur anglais à se transformer en roi-sorcier, et la malédiction le destine à devenir de conquête en conquête un roi démon... le pitch mélangeant Histoire et horreur est séduisant, d'autant plus qu'il développe des thèmes intéressant sur l'impérialisme, le colonialisme, le suprématisme, mais aussi sur le cercle vicieux qui fait que le recours à la violence entraîne une radicalisation qui transforme les oppressés en oppresseurs et les victimes en bourreaux. de plus j'ai toujours été fan du travail de Butch Guice et Mike Perkins, transfuges du monde des comics (malheureusement remplacées encours de rouste par des artistes au travail moins abouti et moins détaillé pour rester gentils). Mais après le Syndrome Jean Dufaux, j'ai peur d'avoir sans doute découvert le Syndrome Philippe Thirault !



Dans ce tome 1 intitulé "Les Miroirs de l'ombre", l'introduction où Leng raconte l'histoire de Tran Sung et des miroirs magiques de Mandalay consacrés à Zumiwa Dieu de la terre d'en dessous, Tiamin déesse de l'eau salée et Lyoang le chevaucheur de nuée est vraiment très bien (d'autant plus qu'elle attribue la chute et la disparition de l'Empire Khmer par l'ouverture des Huit Enfers). En mai 1940 on enchaîne avec l'exposition des frères Waters, avec Alex l'étudiant partisan des Birmans qui est couple avec le belle Kyi-an et Lance l'officier défenseur de l'Empire Britannique qui aurait bien aimé être en couple avec la belle Kyi-an, mais aussi de leur père Jason raciste et suprématiste et de leur mère Eileen nettement moins encline aux idéologies haineuses. Une fête du gouverneur est gâchée par une manifestation d'étudiants birmans anticolonialistes mais pacifistes, et comme d'habitude les autorités découvrent ensuite des armes dans leurs locaux justifiant que tout le monde soit arrêté pour être jugé, condamné et exécuté. Parmi eux la belle Kyi-an, et Alex s'effondre moralement et physiquement... Son seul espoir serait le guérisseur Leng qui se fait une joie de le présenter aux miroirs magiques de Mandalay !



Bon ça rush un peu, mais ce tome 1 est plein de promesses avec un triangle amoureux et les secrets du passé birman qui peut tous les sauver ou tous les condamner !
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Mandalay, tome 2 : La jungle de glace

Dans ce tome 2 intitulé "La Jungle de glace", nous sommes en février 1941 et 9 mois se sont écoulés depuis qu'Alex Waters est devenu contre son gré un roi-sorcier... L'introduction est excellente, montrant comment se répandent les créatures de nuit qui commettent des horreurs attribuées aux maquisard birmans (colonialisme + horreur gothique : oh, ça me rappelle l'univers d'Orrorsh dans le jeu de rôle multigenres "TORG" ^^). Lance Waters ne peut que constater que les sorcelleries et les diableries sont bien réels, et il apprend que c'est son frère meurtrier des siens qui est à la tête de la résistance birmane. Possédé par les trois roi-démons des miroirs de Mandalay, Alex Waters a été transformé en Arme de de Destruction Magique par Leng qui veut chasser de son pays les langues de serpent aux visages blancs, et après la prise de la forteresse de Mogok on dévie vers l'histoire de commando avec Lance et les Kachins du sergent Owinda qui doivent repérer le campement de la résistance pour les bombardiers. Sauf que les chasseurs s'avèrent finalement être les proies !

Et bien ça rush encore un peu mais c'est vraiment pas mal du tout : ça ferait un bon film ou une bonne mini-série, et peut-être mieux encore un bon bouquin ! Reste un truc un peu nul (½ étoile en moins), mais c'est par la suite que ça tirera la série vers le bas...

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Mandalay, tome 3 : Invasion

Dans ce tome 3 intitulé "Invasion", nous sommes en avril 1942 donc on rush plus que jamais ! On commence par la cavale de Lance Waters et du sergent Owinda, seuls rescapés de la jungle de glace, on enchaîne avec une ellipse d'un an et on retrouve un mélange aventure coloniale / horreur gothique avec un colonel qui voit ses hommes emportés un à un par des créatures de la nuit avant que n'arrive l'hallali, puis on passe très rapidement à l'invasion du pays par les forces japonaises du général Takashi...

Les dimensions fantastiques et horrifiques s'effacent et on se concentre sur les classiques du récit de guerre... C'est la Seconde Guerre Mondiale et les armées du Japon Impérial déferlent déferlent sur l'Asie du Sud-Est après s'être emparée de l'Asie orientale : on retrouve la guerre de propagande, les bombardements, le rookie qui veut rentrer au pays, l'infirmière vamp qui flirte avec l'officier héroïque, la retraite sous le feu ennemi, les commandos parachutés et le Pont de Rivière Kwaï... Leng et ses maquisards anticolonialistes se sont alliés aux envahisseurs / libérateurs japonais, et Alex Waters le maudit lui sert de monnaie d'échange pour chasser les Anglais de son pays... à moins que le créateur n'ait plus besoin de sa créature maintenant que les Japonais bottent le cul des Anglais et qu'il songe désormais à s'en débarrasser avant qu'elle n'échappe à son contrôle !

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Olympus, tome 2 : Le temple des dieux

Lors d'un voyage en Grèce, un groupe de jeunes Américains étudiants en archéologie découvre dans la Mer Égée une urne qui pourrait bien se révéler être la légendaire boîte de Pandore ! A peine s'émerveillent-ils de leur découverte qu'ils sont assaillis par un groupe de pirates mercenaires. Au même moment, une terrible tempête éclate. Pris dans la tourmente, les deux groupes qui s'affrontent se retrouvent projetés sur le rivage d'une île, aussi isolée que mystérieuse, qui abrite le mythique Mont Olympe. Etudiants et mercenaires vont alors devoir s'allier pour faire face à des créatures de légende surgissant sur leur chemin. Leur seul espoir : survivre assez longtemps pour gagner le sommet de l'île et son temple afin d'y déposer l'urne et apaiser la colère des dieux.



On passera sur la 1ère partie du pitch, dont le caractère aussi hollywoodien que capillotracté fleure bon le risible, pour s’attarder sur tout le reste de ce diptyque : un bon revival des pepla mythologiques d’antan mis en valeur par les bons dessins de Butch Guice.

Tout le bestiaire fantastique y passe et on s’amusera à reconnaître toutes les créations du magicien des FX pré informatiques Ray Harryhausen. Le scénario est finalement assez sympa avec les mercenaires, leurs muscles et leurs pétoires, qui doivent compter sur les cerveaux des universitaires et leurs connaissances pour faire face aux monstres de l’Antiquité : la tête et les jambes quoi ! Certains reconnaîtront le chouette humour de Geoff Johns, qui depuis lors a réalisé une belle carrière en gravissant tous les échelons de l’écurie Detective Comics.

Cette association entre films de genre classiques et récits d’action modernes se prêterait merveilleusement à une chouette… Oui, mais non Hollywood préfère pondre à répétition des remakes qui respirent la paresse scénaristique.
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Mandalay, tome 1 : Les miroirs de l'ombre

C'est mon mari que me sélectionne le plus souvent les bandes-dessinées susceptibles de me plaire. Sachant que je suis très sensible au graphisme, il les choisit (d'abord pour lui et ensuite pour moi) selon ce premier critère et ce n'est qu'une fois après avoir lu la quatrième de couverture qu'il se décide soit à les acheter soit à les emprunter à la médiathèque. Cette dernière est un emprunt et je sens d'ores et déjà que je vais être frustrée car à la médiathèque de ma ville, ils n'ont que les trois premiers tomes. Est-ce parce que la suite (car je sais qu'il y en a ou aura une car, encore une fois, j'ai été trop curieuse et je n'ai pas pu m'empêcher de regarder la dernière page du troisième tome où j'ai pu lire la mention "A suivre") n'est pas encore sortie ou parce que la médiathèque n'en a pas encore fait l'acquisition, je ne sais pas...bref, nous verrons bien (enfin, pour être exacte, Je verrai bien) !



Pour ce qui est de ce premier tome, l'histoire se déroule en Birmanie dans les années '40 alors que le pays était encore sous domination britannique. Il y a donc un large conflit entre les autochtones qui demandent leur indépendance et le pouvoir en place. Mais, non seulement en se plaçant dans les pas de l'Histoire, les auteurs réveillent aussi de vieilles légendes où il est question de mages guérisseurs, de miroirs qui auraient le pouvoir de donner la force suprême à celui qui apprendrait à les maîtriser, de dieux birmans et bien d'autres choses encore. Cependant, le coeur de l'homme est inconstant et, lorsqu'il est affamé de pouvoir sans être jamais rassasié, il peut parfois s'avérer destructeur et faire beaucoup de mal autour de lui...



Un graphisme très bien travaillé (comme je le disais en introduction) et un scénario qui mêle à la fois Histoire, mythologie et légendes...j'ai hâte de découvrir la suite et si je n'ai mis que trois étoiles à ce dernier malgré toutes les louanges que je luis fais, c'est tout simplement parce que je ne pourrai sûrement pas lire la suite et fin (du moins dans l'immédiat) et que je serai donc incapable de juger la série dans son ensemble mais d'emblée, je pourrais dire que je porte ma note à 3,5 / 5. A découvrir !
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Olympus, tome 1 : La boîte de Pandore

Lors d'un voyage en Grèce, un groupe de jeunes Américains étudiants en archéologie découvre dans la Mer Égée une urne qui pourrait bien se révéler être la légendaire boîte de Pandore ! A peine s'émerveillent-ils de leur découverte qu'ils sont assaillis par un groupe de pirates mercenaires. Au même moment, une terrible tempête éclate. Pris dans la tourmente, les deux groupes qui s'affrontent se retrouvent projetés sur le rivage d'une île, aussi isolée que mystérieuse, qui abrite le mythique Mont Olympe. Etudiants et mercenaires vont alors devoir s'allier pour faire face à des créatures de légende surgissant sur leur chemin. Leur seul espoir : survivre assez longtemps pour gagner le sommet de l'île et son temple afin d'y déposer l'urne et apaiser la colère des dieux.



On passera sur la 1ère partie du pitch, dont le caractère aussi hollywoodien que capillotracté fleure bon le risible, pour s’attarder sur tout le reste de ce diptyque : un bon revival des pepla mythologiques d’antan mis en valeur par les bons dessins de Butch Guice.

Tout le bestiaire fantastique y passe et on s’amusera à reconnaître toutes les créations du magicien des FX pré informatiques Ray Harryhausen. Le scénario est finalement assez sympa avec les mercenaires, leurs muscles et leurs pétoires, qui doivent compter sur les cerveaux des universitaires et leurs connaissances pour faire face aux monstres de l’Antiquité : la tête et les jambes quoi ! Certains reconnaîtront le chouette humour de Geoff Johns, qui depuis lors a réalisé une belle carrière en gravissant tous les échelons de l’écurie Detective Comics.

Cette association entre films de genre classiques et récits d’action modernes se prêterait merveilleusement à une chouette… Oui, mais non Hollywood préfère pondre à répétition des remakes qui respirent la paresse scénaristique.
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Mandalay, tome 3 : Invasion

Eh voilà, je le savais que je serai frustrée une fois que j'aurai lu les trois premiers tomes. Bon j'ai à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est qu'actuellement, il n'y a que ces trois premiers volets qui ont été édités (ce qui explique pour la médiathèque dans laquelle de ma ville n'ait pas le suite) mais la mauvaise est que je ne sais pas quand ladite suite sera publiée (et il faudra encore attendre un moment avant que "ma" médiathèque en fasse l'acquisition).



Ici, nous sommes en 1942 en pleine Seconde Guerre mondiale mais toujours en Birmanie, et cette dernière est toujours, rappelons le une dernière fois, sous contrôle britannique. Aussi, sans l'avoir demandé, les Birmans vont se retrouver impliqués dans cette guerre, se battant au côté des anglais contre les japonnais mais espérant secrètement que ces derniers pourraient être leurs libérateurs (du moins, est-ce le point de vue des rebelles, dont se trouve à la tête Alex Waters. Tandis que ce dernier a choisi son camp (voir les deux tomes précédents), son frère, Lance, est également à la tête d'une troupe mais qui se place d'un tout autre côté. Aussi, les deux frères ne sont-ils pas fait pour s'entendre...loin de là !



Un ouvrage auquel je n'ai rien à reprocher du point de vue du graphisme tant celui-ci est extrêmement bien travaillé (parfois même un peu trop, ce qui ne fait que rendre l'horreur des événements plus réaliste que jamais), ni au point de vue de l'histoire puisque le scénario tient entièrement la route (en dépit de toutes les croyances mythologiques et actes de sorcellerie qui y sont inclus...après tout, cela fait partie des croyances des hommes)...je ne peux que reprocher à l'Histoire (mais cela, les auteurs n'y peuvent rien) d'être aussi noire et sans cesse, remplie de sang ! Eh oui, il faut que je revienne sur terre, je ne vis pas dans un comte de fées, la vie est ainsi et je ne pourrais rien y changer !

Une série (bien que celle soit soit en cours) qui reste néanmoins à découvrir !
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Mandalay, tome 2 : La jungle de glace

Dans ce deuxième tome, nous sommes toujours au coeur de Mandalay, en Birmanie en 1941. La Birmanie, toujours sous occupation britannique à cette époque voit son lot de rebelles croître de plus en plus afin d'obtenir une chose et une seule : se libérer du joug anglais qu'ils peuvent de plus en plus difficilement supporter, d'autant plus qu'ils sont, dans leur propre pays, considérés comme des esclaves (mais par là, je ne vous apprends rien de nouveau car ce fut le cas de toutes les colonies et combien de peuples, encore à l'heure actuelle, ne sont pas "libres" de leurs actes ? Bref, passons là-dessus car je ne m'entends pas m'aventurer sur une critique qui virerait à la géopolitique ou autre, terrain assez glissant d'ailleurs !).



Alex Waters (bien qu'issu d'une grande riche famille anglaise et don le frère, lui, est d'ans l'armée coloniale) s'est d'ailleurs rangé au côté des maquisards. Pourquoi ? Par amour d'une part puisqu'il est épris d'une jeune birmane (amour réciproque d'ailleurs) mais aussi, et cela contre son gré, puisqu'il a reçu, en étant soigné par le sorcier Leng (voir premier tome), un étrange pouvoir...Pouvoir qui peut (comme nous l'avons vu dans le premier tome également) s'avérer extrêmement destructeur s'il n'est pas contrôlé correctement et j'ai bien peur qu'ici, une fois de plus et même si il sert une bonne cause, cela ne soit pas le cas !



Un ouvrage au graphisme très soigné mais dans lequel, beaucoup de sang coule (encore une fois) mais qui mêle à nouveau Histoire (celle de la Birmanie), légendes, mythologie et, par dessus tout, sorcellerie. Bref, tout ce que j'adore, hormis le sang versé mais bon, les guerres, le le sais parfaitement, ne se sont jamais déroulées dans un cabinet de travail avec de longs conciliabules pour arriver à un compromis et afin de se séparer à l'amiable. Si seulement...mais bon, encore une fois, là, je crois que je rêve !

Un ouvrage qui reste néanmoins à découvrir !
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Métal, Tome 1 : La bataille de Meridia

Un dessin clair et efficace pour une histoire un peu kitsch. Des chevaliers en armure vivent dans un empire cosmique situé lui-même dans un improbable futur. Il y a eu entretemps les anciens dont on peut supposer qu'ils ont été ce que nous serons dans un avenir tellement éloigné que cela donne le vertige. Mais, curieusement, à l'autre bout de cette abime du temps, la hiérarchie féodale est encore utilisée. Alors, on se bat avec des épées mais on saute d'un monde à l'autre en vaisseau spatial ultra rapide. On pourrait débarquer directement dans une forteresse par les airs mais on en fait le siège et on la prend d'assaut à pieds à la masse d'arme et à la hache avec des béliers "laser" (!!), des tours mobiles, presque avec des échelles sous une pluie d'acide atomique (?).



C'est un peu les rois des étoiles (coucou Edmond Hamilton ) revisités mais sans témoin prélevé dans notre temps et réinjecté dans 200000 ans au milieu d'une guerre totale contre un ennemi technologiquement invincible (cela va de soi, en dessous d'invincible où serait l'intérêt ?).



C'est truffé de stéréotypes - nana surdouée et fourbe (qui se prend une pâté mémorable quand même), l'ambitieux traitre que personne ne soupçonne : les ennemis surclassent infiniment les héros mais il faut au moins un traitre. Et, bien sûr, le découpage de cet épisode fait qu'il s'achève au moment où tout commence à devenir suffisamment tragique pour attirer l'attention. A lire, histoire de rigoler un bon coup. La suite ? Oui, certainement. Si je la trouve à la médiathèque... Dans le même genre, j'avais nettement préféré Le Fléau des Dieux.
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La Mort de Superman, tome 1 : Un monde sans..

Cet ouvrage est le premier volume d'un recueil compilant les différents épisodes narrant la mort de Superman, à l'origine parus aux Etats-Unis tout au long de l'année 1993. A l'époque, cette idée avait fait sensation et avait été largement relayée par les média (bien sur, essentiellement aux Etats-Unis, nous sommes encore dans une période pré-adaptation cinématographique en série). Les auteurs avaient été les premiers surpris d'avoir l'aval de DC pour mettre en oeuvre un projet qui consistait à tuer l'emblème par excellence de l'éditeur, et plus largement du super-héros. D'autant plus surpris que leur idée première était de marier Clark Kent et Lois Lane, ce qui leur avait été refusé car ce n'était pas le cas dans la série TV du même nom. De dépit ils avaient alors lancé "eh bien tuons le alors".



La première partie de ce comic est appelé Doomsday, du nom du monstre qui tue Superman. Alors disons le tout de suite il ne faut pas s'arrêter là car on passerait à côté de l'essentiel. En effet, le propos des auteurs n'est pas de savoir comment Superman a pu être tué mais bien d'explorer les conséquences d'un monde sans son protecteur numéro un. Ainsi, pas d'explication quant aux origines de Doomsday ni d'où lui vient cette force phénoménale capable de terrasser Superman. L'essentiel est qu'il meurt et que tout le monde le sache, ce qui n'est pas difficile vue la désolation que ce combat de titan laisse sur son passage. La partie la plus intéressante de l'histoire est donc l'après, baptisée "funeral for a friend". C'est ici que le récit prend tout son sens et développe une forte charge émotionnelle, pour tout un ensemble de personnages gravitant autour de Superman, et notamment pour Lois Lane, qui connait la double identité de celui qu'elle aime mais ne peut le révéler au monde, ainsi que pour les parents de Clark, Jonathan et Martha Kent. En ce qui concerne le dessin le temps a passé et il apparait un peu daté. De plus c'est une oeuvre collective et on peut passer du très bon au mauvais en quelques pages (à noter le numéro 500, c'est-à-dire la conclusion, qui contient de superbes planches de Tom Grummett). Finalement, la mort de Superman reste une oeuvre forte qui a fait date dans la continuité de Big Blue. Mais au fait, Superman est-il vraiment mort ?



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Amber Blake, tome 1 : La fille de Merton Ca..

Je n'ai encore jamais écrit une critique pour une BD ou comics ou manga, mais la je me devais tellement c’était d'une médiocrité la plus totale.

Par ou commence, l'histoire qui défile a un rythme d'enfer, si bien que l'on ne sait plus trop l'ou on est. Ce qui oblige a revenir quelque bulle en arrière pour retrouver le fil.

L'histoire en elle même rien d'originale, mais on s'en accommode largement. Par contre les personnages sont clichés a mort. Et Amber parlons-en, alors la c'est plus du super-héros mais du méga-héros. Elle sait tout faire, même nous ennuyer de lire cette BD.

Sans parler du dessin, les gouts et les couleurs, enfin moi c'est pas ma tasse de thé, trop approximatif, brouillon.

Bref pour ma part il ni aura pas de suite a ce désastre.
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Captain America : Le procès de Captain America

« Captain america, le procès de Captain america » est une aventure contemporaine ancrant le plus célèbre super héros américain dans un univers d'un grand réalisme.



En réalité, la véritable star de cr récit est plutot Bucky Barnes, métamorphosé par Brubaker en super héros « bad ass », ex agent soviétique et tueur programmé.



Bien que sans beaucoup d'action, la partie « justice » du procès passe plutot bien, la seconde partie du comics se transformant en un « Prison break » version goulag russe sale et dangereux.



Avec ses personnages secondaires faire-valoir (Veuve noire, Faucon) et ses criminels russes de bon calibre (les effrayants ex super soldats devenus des machines à tuer), ce « Captain america, le procès de Captain america » tient son rang, même si la plupart des dessinateurs manquent de finesse et de puissance !


Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Olympus, tome 1 : La boîte de Pandore

Une BD qui rend un terrible hommage comme tu l'a dis Albéric, à tous les péplums mythologiques de la fin des années 50 au début des années 80.



Le pitch : Un ile perdue, des naufragés et des pirates des mers obligés de faire cause commune pour survivre dans un environnement peuplé d'une nuée de créatures mythologie de l'antiquité.



C'est clairement le scénario d'un film bien barré que j'aurai aimé voir à l'écran .


Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Olympus, tome 1 : La boîte de Pandore

Olympus se déguste comme une agréable bd d'action qui n'a d'intention que de divertir, un peu comme ces feuilletons qui passent dans l'après-midi sur de nombreuses chaînes de tv.



Personnelllement, je suis à la recherche de la bd qui sortira un peu de l'ordinaire tout en empruntant des chemins nouveaux. On peut dire que c'est presque le cas en l'espèce où un groupe de jeunes gens sont envoyés dans la dimension de l'Olympe tout en croisant des créatures mythologiques bien connues.



Certes, il y a une dose de fantastique dans ce récit mais la manière de l'aborder n'a aucune originalité. Ce n'est pas très inspiré car tout est si prévisible. Reste que c'est lisible et plutôt bien dessiné.
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Mandalay, tome 1 : Les miroirs de l'ombre

C'est le genre de série que j'aime habituellement lire. Le scénario est signé par un auteur peu connu Thirault dont j'avais pu apprécier la série Mille Visages. Je me rends compte qu'il ne change pas du tout de registre et reste dans ces histoires de malédictions.



La scène introductive du premier tome est très intéressante. Elle nous met dans le bain dans cette histoire de miroirs maléfiques qui restent intacts deux mille ans après dans une cité enfouie sous la jungle birmane. Puis, l'action se passe dans les années 40 où les impérialistes anglais dominent le pays. On va alors se focaliser sur une famille en particulier: celle du gouverneur car c'est très pratique. Les drames familiaux qui se succède rappellent les feuilletons TV de l'après-midi où il y a toujours un patriarche qui joue son rôle de salaud à la perfection (tirez sur les étudiants sans armes et massacrez les tous ! Cela rétablira la paix dans le pays ! Mais oui !). C'est dommage de sentir une telle dérive dans un scénario purement manichéen.



Le second tome commence également avec une scène introductive un peu effrayante mais la suite sera du n'importe quoi : le jeune anglais mettra son pouvoir de feu et de glace au service des indépendantistes birmans pour lutter contre son jumeau dans le camp des colonialistes. Pourtant, cela se laisse lire agréablement comme on peut regarder un feuilleton un peu débile. Trop simpliste et pas de subtilité: voilà ce que je reproche à cette série !



Les dessins sont par contre très réussis. On se sent vraiment embarqué dans cette jungle birmane. Cela ne mérite pas 4 étoiles : loin de là à moins d'être peu regardant. C'est divertissant et très convenu.
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Amber Blake, tome 1 : La fille de Merton Ca..

Une aventure à mi-chemin entre Nikita, Jason Bourne et Red Sparrow. Donc rien qui va révolutionner le genre mais une aventure malgré tout bourrée d'action et de rebondissements.

Amber est la meilleure, recrutée par les meilleurs. Pour finalement se rendre compte que ceux qui l'entourent ne sont pas forcément aussi transparents qu'elle le croit... Bref du mystère, de l'action et des recettes à base de course-poursuites, de technologies high-tech et d'exécutions qui fonctionnent très bien en bande-dessinée.
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Amber Blake, tome 1 : La fille de Merton Ca..

Que dire de cette BD ? Médiocre et rien à sauver.

C'est tellement mauvais que si Jade Lagardère n'en avait pas été la scénariste on n'en aurait sans doute jamais entendu parler.



Commençons par le scénario.

Amber dont les attributs physiques ont largement été inspirés par la scénariste, est donc très belle, intelligente, très, on dira même que c'est un génie, bref elle sait absolument tout faire et est capable de se sortir de n'importe quelle situation sans une égratignure. En résumé un personnage aseptisé, caricatural et incroyablement fade,

La construction de l'histoire est inexistante. Tout va trop vite. 1ère page, Amber a 5 ans. 6ème page, Amber a 18 ans. Tout s'enchaîne tellement rapidement qu'on se perd dans la mesure du temps. Est ce que la scène précédente s'est déroulée la veille, la semaine précédente, l'année dernière. On est complètement perdu. Tout comme l'enfance/adolescence d'Amber expédiées en quelques pages, son apprentissage est évoqué bien trop rapidement, ses missions résolues trop facilement. On n'a pas du tout le temps de voir le personnage évoluer, d'apprendre à la connaître et à l'apprécier.



Le dessin quand à lui bien trop inégal ne rattrape malheureusement pas la platitude du scénario. La plupart du temps on a l'impression d'avoir le story-board devant les yeux tellement certaines cases ressemblent à des crayonnés. Je vais être vraiment méchante mais le dessin et les couleurs sombres et ternes sont tout simplement moches.

Il n'y a aucun travail sur les traits du visage des personnages, d'une case à l'autre, d'une page à l'autre on ne les reconnaît absolument pas. Même Amber est méconnaissable. le comble pour une héroïne...

La scène de la poursuite à moto résume à elle seule tout ce qui ne va pas dans cette BD. Aucun réalisme dans la scène en elle-même, dans les proportions, le mouvement, tout est figé.



Pour conclure je dirais s'il fallait vraiment le préciser que je n'ai pas du tout apprécié ma lecture. J'ai eu l'impression d'être devant un travail complètement bâclé.
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Captain America - Marvel Deluxe, HS : Renai..

Ce tome reprend le prologue de 8 pages paru à l'origine sur le site de Marvel, ainsi que les 6 épisodes de la minisérie du même nom, initialement parus en 2009/2010. Le scénario est d'Ed Brubaker, les dessins de Bryan Hitch, et l'encrage de Jackson Guice.



Steve Rogers a été déclaré mort dans Le rêve est mort. Sharon Carter s'est souvenue de d'éléments qui n'ont rien de détails dans "Road to reborn". Cette histoire se déroule pendant le Dark Reign : Norman Osborn est devenu le chef de plusieurs organisations chargées de la sécurité intérieure des États-Unis dont HAMMER qui remplace le SHIELD. Tout commence avec Osborn qui veut connaître l'identité du deuxième tireur qui a abattu Captain America. Il propose un marché à Synthea Schmidt, la fille de Red Skull, qui détient l'information en question. Arnim Zola qui détient d'autres informations sur le sort réel de Steve Rogers travaille pour Victor von Doom.



Captain America (le nouveau : James Barnes, l'ancien Bucky) et Black Widow (la première du nom, Natalia Romanova) s'immiscent dans la forteresse volante de HAMMER pour récupérer la machine à voyager dans le temps fabriquée par Arnim Zola à partir des plans de Doom. Vision (version numéro je ne sais plus combien, j'ai perdu le compte), Wasp (deuxième du nom, Hank Pym, parce que sa femme Janet ne se porte pas bien), Falcon (Sam Wilson, héros d'origine) et Sharon Carter assemblent les pièces du puzzle qui leur permettra de déterminer ce qu'est vraiment devenu Steve Rogers. Le retrouver constitue déjà un objectif ambitieux. Mais évidemment, Red Skull compte bien les devancer pour mener à leur terme ses machinations concernant Steve Rogers. Il sera aidé en cela par Norman Osborn, Victor von Doom et Arnim Zola.



Ed Brubaker a été victime de son succès : la mort de Captain America a reçu un accueil dépassant tout ce qu'il avait pu imaginer. James Barnes a endossé le costume de son mentor, et là encore le succès a été tel qu'il a conduit Brubaker à allonger la durée de vie de ce personnage au-delà de ce qu'il avait initialement prévu. Autant dire qu'il n'y avait aucune chance pour que Brubaker puisse réussir une histoire à la hauteur de l'attente des fans pour le retour de Steve Rogers. Au final, il a décidé de se lancer dans une aventure en bonne et due forme qui associe errance dans le temps et les différents éléments déjà utilisés dans les précédents tomes de Captain America. Le récit se déroule à toute allure. L'utilisation du voyage dans le temps (dans une forme allégée et donc supportable, pas de paradoxe temporel débile) permet au scénariste de revisiter les principaux moments de la continuité du personnage, avec un point de vue un peu différent, avec du recul. La pagination confortable du volume permet d'inclure de nombreux invités de l'univers Marvel : Ares, Venom (dans son costume Spider Man des Dark Avengers), Victoria Hand, Namor (de nos jours et en évocation des Invaders), Reed Richards des Fantastic Four, le Docteur Erskine, quelques Thunderbolts, Clint Barton, etc.



Bryan Hitch dessine et Jackson Guice encre les illustrations de cette histoire. Il semble bien que Marvel ait souhaité capitaliser sur Ultimates pour donner une impression de réalisme mâtiné de grand spectacle à cette aventure. Toutes les scènes d'action sont claires et lisibles. Les mises en page reposent essentiellement sur des cases de la largeur de la page pour avoir cet effet panoramique. Les visages expriment des émotions plutôt retenues, au lieu de grimaces déformantes. Hitch et Guice s'appliquent pour avoir un niveau élevé de détails dans chaque case. L'objectif qui leur est assigné est d'enraciner le plus possible ces péripéties dans un monde crédible et proche du notre. Je comprends que l'on puisse aimer ce style de dessins, mais, en ce qui me concerne, cette volonté d'être le plus proche possible d'une forme de quotidien m'a laissé sur ma faim. À force de vouloir se confondre dans la crédibilité, j'ai trouvé que la banalité finissait part prendre le dessus, alors que le scénario plonge dans la science fiction et l'anticipation. Les illustrations ne sont pas désagréables, elles sont travaillées et prenantes, mais elles n'ont pas su me transporter dans cet univers de superscience et de superpouvoirs. Dans les séquences d'action, l'aspect humain phagocyte tout.



Je trouve que Brubaker, Hitch et Guice se sont acquittés avec application de leur tâche de ramener Steve Rogers au pays des vivants au travers d'un scénario prenant et de solides illustrations mais que beaucoup de scènes avaient un parfum de déjà vues et que les illustrations n'étaient pas sur la même longueur d'onde que l'histoire.
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Captain America - Marvel Deluxe, HS : Renai..

Moche.

Normalement, lorsque vous voyez Bryan Hitch comme dessinateur, vous êtes content. Mais pas là. C'est ce qu'il a produit de plus laid. Je ne sais pas si c'était pour se mettre au niveau de Butch Guice, mais c'est réussit dans le laid.

Côté scénario, ça se lit bien même si ce n'est pas spécialement original. En tout cas, je n'ai pas compris comment Cap revient ni comment Skull fait ce qu'il fait. Le plus amusant était les scènes avec Doom, les scènes les plus enthousiasmantes étaient celles dans le passé.
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