Jackson Guice

Un second tome vraiment passionnant avec encore pas mal de références à la mythologie grecque.

L’ambiance : « on vie une aventure fantastique, on a même pas peur, faut juste monter tout en haut de la montagne et on est sauvé ! » est le gros point faible du récit. On se croit plus dans un jeu vidéo que dans une véritable aventure. Dans la critique du premier tome, je précisait que les étudiantes ne sortaient pas d’Ibiza mais elles sont à mon avis loin des réactions attendues dans un tel événement.

L’essentiel n’est pas là car le côté mythologie et action est très prenant et on ne s’ennuie pas une seconde, du moins pour ceux qui s’intéressent à la mythologie.

Mon second regret est que j’aurai aimé une histoire plus étoffée, il y avait de quoi créer un récit en plusieurs tomes ; ici on jeté dans cet univers, tout s’enchaîne rapidement et on ne s’attarde pas sur les créatures : le combat des Spartes sans chair ni sang aurait valu son intérêt... dommage.

Des étudiants et leurs professeurs trouvent au fond de la mer une amphore très ancienne... mais très vite le temps vire à l'orage et leur bateau est arraisonné par une bande de pirates. Une fois l'orage passé, ils se trouvent nez à nez avec un cyclope ! Mais ce n'est pas le seul monstre de la mythologie qui erre sur cette île...

On est tout de suite plongé dans cette histoire de voyage au monde de la mythologie avec ces étudiants et ces pirates qui ont fort à faire face aux monstres qu'ils rencontrent.

Les étudiants ne sont pas stéréotypés type « vacances à Ibiza » et ça c'est déjà un bon point, et les pirates de leur coté ne sont aussi pas trop cliché « gros bras ».

Ce premier tome ne s'appesante pas trop en description et rentre assez vite dans le sujet, ce qui est plutôt entraînant mais on reste encore un peu sur notre faim sur l'aspect « mythologie »... même si on a droit à quelques spécimens de la Grèce antique : cyclope, basilic ?, oiseaux du lac stymphale, Minotaure ?... Mais tout ça augure d'un tome 2 encore plus passionnant (?)

Un deuxième tome un peu meilleur que le premier (ce n'était pas bien difficile avouons-le).

Cette fois-ci on est moins dans la précipitation, l'histoire et les missions sont un peu plus développées. Par contre le final où Amber découvre son histoire personnelle est bien trop rapide et aurait mérité d'arriver quelques tomes plus tard en étant un peu plus étoffée. Soit l'auteur est trop impatiente et veut tout nous dévoiler d'un coup soit elle n'a pas assez de matière pour remplir ses scénarios et du coup nous balance toutes ses idées. Dans un cas comme dans l'autre si elle veut continuer sa série sur le long terme, il va falloir apprendre à gérer un scénario et surtout apprendre à instiller du suspens (qui est ici totalement inexistant).



Pour le dessin, la critique reste la même que pour le premier tome. Des dessins peu travaillés, des personnages aux traits difficilement reconnaissables et une couleur triste et terne.

Amber Blake est une agent spéciale aux capacités intellectuelles largement au-dessus de la moyenne. Elle combat ceux qui tuent, violent, vendent et exploitent les êtres humains de tous âges. Elle a elle-même subit des traumatismes dans son enfance. C'est assez classique comme scénario mais ça m'a paru alléchant.





Mais, si l'idée de départ est bonne, l'ensemble est trop rapide, limite bâclé. Toutes les deux pages, on passe à une nouvelle période de sa vie. Pas le temps de s'attacher aux personnages, de comprendre qui ils sont et où ils sont.

Quant aux graphismes, ils sont agréables et détaillés mais parfois inégaux dans les traits des personnages.



Il faut que l'auteur apprenne à mieux doser ses actions et son suspense. Qu'elle prenne le temps d'exploiter son sujet, et là on aura quelque chose de prenant et de convaincant.

Cette Bd, beaucoup de mondes en parlent, et j'ai fait ma curieuse. Tout d'abord, je trouve que les éditions Glénat permettent de faire une découverte, a un prix raisonnable.



La bd est sublime, la couverture dans un rouge vif, avec l’héroïne en premier plan, et dans le fond des aspects de l'intrigue.



L'histoire, parle d'une jeune fille, qui a été abandonnée à l'âge de 5 ans, et dont nous allons vivre la vie de plein fouet.



Là, où j'ai eu du mal au tout début, c'est que la romance, commence très vite, si dans la présentation, nous n'avions pas l'âge d'Amber, j'aurais été perdue, dans le temps. En effet, aucune explication, décrit les personnages, nous rentrons dans l'abandon, les années défilant très vite.



Il a manqué à mon sens du détail, dans cette intrigue, expliquant réellement qui est Amber, et ce qu'elle a subi durant son enfance au cleverland. Après je comprends l'auteure qui a voulu toucher un public plus vaste, en ne rentrant pas dans les détails, mais de se fait le fan de BD risque de trouver de nombreuses lacunes.



Cependant, malgré cette rapidité, nous tournons les pages, pour découvrir, comment Amber, va mener sa vengeance et sa carrière au sein de l'organisation secrète. L'intrigue est forte, et prenante.



L'histoire est sombre, avec beaucoup de caractères, les dessins subliment le tout, apportant beaucoup de mouvements et de réalismes.



Une fin qui nous scotche et qui donne vraiment envie de découvrir la suite.
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Un tome efficace mais qui laisse de nombreuses questions en suspend (on ne sait toujours pas qui sont les Silkes !) ce qui pourrait à long terme un peu frustrer le lecteur si l'histoire s'étale trop en longueur. L'Esclave de Chiméra continue donc à mettre en place les pions d'une saga prometteuse...
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Après un premier tome fort prometteur mais un peu trop dense, Philippe Thirault change complètement de rythme et nous propose une suite beaucoup plus légère, peut être même trop... en effet l'histoire se consacre principalement sur la monté en puissance puis le face à face entre les deux frères...
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Mandalay résulte d'une envie de Philippe Thibault de traiter du thème du Doppleganger (double maléfique) et d'une attirance pour la Birmanie. A partir de cela, l'auteur se lance dans une nouvelle série qui pourrait bien devenir une grande saga dans le monde de la bande dessinée...
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1942 : Les japonais, aidés par Alex Waters, dont Leng déchaîne les pouvoirs, envahissent la Birmanie. Les britanniques se retirent, laissant derrière eux des unités pour couvrir la retraite de l'armée mais aussi des civils. Lance Waters fait partie de ces unités. Il est talonné par les japonais, plein de remords envers son frère qui sert l'ennemi. Son devoir de soldat passe avant tout, il doit continuer à avancer, garder la route intacte.



Des dessins superbes

Butch Guice, venu du monde des comics, sert une nouvelle fois, une histoire avec maestria. Son graphisme élégant, son sens du détail, les poses des personnages, permettent de passer un agréable moment.



Mike Perkins permet de souligner le travail du dessinateur sans appuyer sur l'encrage.

Le rendu graphique est tres agréable, que ce soit dans l'action, le rendu historique, ou les décors. C'est assuremment le point fort de ce livre.



Un scénario réaliste

Il est très facile pour un scénariste de prendre le prétexte de l'histoire pour glisser un élément fantastique. Philippe Thirault a fait le contraire. L'élément fantastique sert le contexte historique. Le scénario décrit bien les horreurs de la guerre, les souffrances des militaires mais aussi des civils. Les caractères sont bien écrits, avec humanisme, qu'ils soient du côté allié ou pas.



Alors, pourquoi ça ne prend pas? Sans doute le fait d'avoir un troisième tome qui tire sur la longueur. Pourtant, comme cité plus haut, ça devrait plaire. Mais lire les trois tomes lasse à la longue. On sent bien qu'un quatrième tome va arriver, la mise en place du final... Un tome de moins aurait été idéal. C'est dommage.




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Bucky Barnes, ancien héros de la guerre, porté disparu, capturé par les russes qui lui ont lavé le cerveau pour lui faire commettre des assassinats, est revenu il y a quelques années et a repris le flambeau de Captain America à la mort de Steve Rogers. Ce dernier revenu, Bucky garde l'uniforme jusqu'à ce que le Baron Zémo révèle au monde ce que Bucky sous l'alias du "Soldat de l'Hiver" commit aux USA sous les ordres russes.

Relaxé aux USA, il est extradé dans en Russie où les russes l'accusent de trahison et le font pourrir dans un goulag... avec de sombres pensées le concernant.

Parallèlement, tout le monde pousse Steve Rogers a reprendre l'uniforme de Captain America.



C'est donc entre ces deux histoires que se situe l'action. Entre pressions politiques, complots, manigances de l'ex KGB et tentatives d'assassinat, Ed Brubaker construit son histoire, épaulé par de très nombreux dessinateurs ce qui ne facilite pas toujours la continuité et la compréhension globale.



L'idée est intéressante en soi et Brubaker sait comment faire pour nous procurer un plaisir certain à la lecture. Mais c'est du déjà-vu. Le héros qui passe un temps en prison où tout le monde le déteste car il y a incarcéré la moitié, c'est du réchauffé. Le goulag est une bonne idée mais on a l'impression que Brubaker s'est dit "Mince, y a bientôt Fear Itself, donc faut que je boucle ça en vitesse". Et c'est un peu la sensation que j'aie eu: le scénariste doit se dépêcher. Du coup, l'univers crade, privatif et anxiogène du goulag ressort difficilement.



Ces numéros font un bon divertissement, mais Brubaker nous a habitué à bien mieux. Concernant la reprise ou non du costume par Rogers, là non plus, on n'est pas transcendé par ce que nous en dit le scénariste. Heureusement, c'est plaisant à lire.

[...]Deux épisodes viennent compléter cet arc très intense, des épisodes qui veulent questionner sur l’opportunité de maintenir un Captain America en poste. L’ensemble est bien écrit, parfois confus, mais la valse des artistes ne permet pas vraiment de s’y passionner (on passe de l’élégance formelle de Deodato à des esquisses grossières déformant les visages, puis au style très old school de Guice). C’est dommage parce que l’intrigue, divisée en trois secteurs (le Goulag proprement dit, où Bucky est forcé de répondre aux exigences iniques de ses gardiens – il a solennellement promis de ne rien tenter avant d’être libéré ; les bureaux où officie Steve Rogers ; l’enquête sournoise menée par les deux femmes citées plus haut), est fort bien menée, ménageant habilement le suspense dans un habile montage parallèle.
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[...]Un numéro nécessaire pour l’avenir du personnage, dont on sait que Fear itself devrait constituer un tournant radical ; et déjà se pose la question : Steve Rogers reprendra-t-il le bouclier ?
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Voici un album que tout fan de Superman se doit de posséder !



Déjà la mort d’un super-héros n’est pas vraiment chose fréquente dans l’univers des comics et le fait de l’annoncer dès la couverture l’est encore moins. De plus, il ne s’agit pas d’un humain ayant quelques superpouvoirs mais d’un extraterrestre quasi omnipotent et jugé indestructible.



Mais, le plus surprenant est probablement que les auteurs parviennent à leur fin sans utiliser de kryptonite afin d’ébranler leur héros. A la place, ils créent un vilain, sorti de nulle part : Doomsday ! Et, le moins que l’on puisse dire est que le garçon a une tactique légèrement moins élaboré que la famille Luthor pour venir à bout de Superman. Pas de plans, pas de complot, pas de cailloux verts ou rouges, juste du rentre-dedans du début à la fin de l’album. Bref, un scénario on ne peut plus basic, axé sur le combat et usant d’un vilain sans origines, qui ne pète pas un mot et qui ne justifie jamais ses actions ou motivations. Pourtant, ce combat incessant dont l’issue est connue d’avance n’est pas vraiment lassant et a même un côté épique assez sympathique. Le côté dramatique que tentent d’insuffler les auteurs est par contre moins réussi, mais bon, Superman n’est pas vraiment le héros idéal pour ce genre de choses. Côté graphisme, rien de spectaculaire, ça reste très classique avec certes quelques illustrations (pleine ou double page) assez réussies.



Malgré une intrigué peu variée, cet album est plutôt réussi et indispensable à tout fan de Superman, tandis que ses nombreux détracteurs se réjouiront de la mort annoncée de ce symbole (souvent trop) irréprochable. Malheureusement, "La mort de Superman" est un album assez rare car initialement uniquement disponible à la vente en souscription. Reste maintenant à un éditeur à publier Un monde sans Superman et Le retour de Superman.

Les différents personnages de certaines des équipes à la recherche de Logan sont plutôt bien choisis. L'humour fonctionne même avec certains des héros. Les dessins de Guice, de Silva et de Buffagni sont très réussis. Chacun pose son style et les ambiances. Vivement la suite.
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Je vais rejoindre les autres avis sur le dessin. L'irrégularité des traits m'a gênée. On a de jolies planches et d'autres bien plus médiocres.Est-ce l'oeuvre d'un jeune dessinateur? C'est inégal. On est dans un style qui se veut réaliste mais qui n'est pas bien maîtrisé et c'est dommage.

je rejoins les critiques sur le manque de clarté temporelle: on passe très vite d'une étape à l'autre, d'un âge à l'autre mais au final les nombreuses ellipses ne m'ont pas gênées outre mesure. L'auteur a voulu montrer les événement fondateurs du personnage. Fallait-il en montrer plus, j'en doute, ces moments suffisent mais ils me semblent maladroitement introduits.

Je pense qu'il faut prendre ce premier tome comme un tome introductif et j'espère qu'on entrera pleinement dans l'action dans le tome 2.

Malgré toutes ces critiques, j'ai bien aimé ce tome 1. Je le trouve l'histoire prometteuse. . Le twist final bien qu'un peu attendu donne en effet envie de lire la suite et d'en savoir plus sur le personnage très ambivalent de Matt. C'est lui qui peut donner plus de profondeur à l'histoire et à l'héroine principale. Je pense que l'intrigue est moins simple qu'elle en a l'air et que l'auteur nous réserve des surprises. A voir dans le tome 2.

Un bon thriller qui ravira les amateurs du genre et leur permettra de découvrir une nouvelle héroïne forte qui risque de marquer le monde du Neuvième Art.
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Je n'ai pas du tout adhéré au dessin : impossible de lire plus de 10 pages !

Beau démarrage sur les chapeaux de roue avec ce premier album prometteur qui laisse augurer d’une belle série.


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Sans être d’une grande originalité, ce premier tome d’Amber Blake se laisse lire d’une traite. On y sent l’influence des BD de Jean Van Hamme, ainsi que de la série TV Alias.
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Amber Blake se poserait ainsi comme le mélange indigeste et faussement sexy d’un Alias mal réchauffé et du pire du polar réac’ américain.
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