Jacqueline Wilson

Elle m'a vue marcher à quatre pattes sur cette moquette et elle m'a fait des bisous quand je me cognais la tête. Elle m'a laissée tambouriner sur les casseroles et lécher la cuillère du miel, elle a joué à la petite bête qui monte le long de mon bras et m'a chatouillée jusqu'à ce que j'en glousse de plaisir. Elle s'est peut-être comportée comme une maman, mais quand je suis partie elle m'a complètement oubliée.
Ma vraie mère m'a peut-être oubliée, elle aussi.

Je n'ai pas ouvert la bouche. J'ai baissé les yeux sur le paillasson. Il disait BIENVENUE. Ce paillasson était un sale menteur.

(p. 38)

Je ne peux plus supporter cette ambiance. Ma bulle de bonheur est sur le point d'éclater. Ma main magique se crispe.
Qu'est ce qu'il leur arrive à papa, Anna et Eggs?
Pourquoi c'est le drame?

Pourquoi tout ça doit-il finir en scène idiote où papa crie, Anna est au bord des larmes et Eggs braille?

C'est moi l'ado.
C'est moi qui devrais crier et brailler. Et regardez-moi!
Je suis la petite Ellie toujours pleine d'entrain parce ce que...
Oh, parce ce que parce que parce que!

Je l'ai feuilleté rageusement, puis je suis tombée en arrêt sur une page. Il y avait la photo d'une petite fille qui devait avoir mon âge.

Non, elle n’est pas en train de mourir. Vicky déborde de vie. Elle sera bientôt sur pied et nous évoquerons cet incident avec des frissons dans le dos. Je la prendrai dans mes bras en disant « j’ai cru que tu allais mourir Vicky », elle éclatera de rire et fera la morte, les yeux exorbités, la langue pendante, avant de me débiter un roman à propos de sa formidable expérience extracorporelle.

" Je me suis toujours sentie proche de John Lennon même s'il est mort avant que je sois née "
Jourdan Noa

Je n'arrête pas d'entendre ''Si seulement'', ''Si seulement'', ''Si seulement''. Je n'arrête pas de voir la pitié dans les yeux de Carl. Ca me donne envie de disparaître dans un trou de souris.

Voici un passage du livre que j'ai particulièrement aimé, qui vous donnera un avant goût et qui, pour moi, représente le mieux le message que l'auteur souhaite faire passer à ses lecteurs:
« Pour la première fois je me suis sentie vraiment contente de ne pas aller en pension. J'aurais eu trop peur.
Jade avait si peur qu'elle en était malade. Elle n'arrêtait pas de courir aux toilettes. Pendant qu'elle n'était pas là, j'ai ramassé sa vieille chemise de nuit sur son oreiller et je l'ai tenue contre moi, comme un bébé et son doudou.
Rose était penchée sur la valise de Jade mais elle s'est retournée à ce moment et elle m'a vue.
Elle n'a rien dit, mais elle s'est redressée et elle m'a prise dans ses bras et m'a serrée fort.
J'ai essayé de me dérober, mais elle m'a retenue. Bientôt je me suis aperçue que je lui rendais un peu son entreinte. »

Je sentais tous les os de ma colonne vertébrale s'entrechoquer les uns après les autres comme si j'étais tombée d'une hauteur vertigineuse.

- Où est-ce que vous avez trouvé ces livres cochons ?
- Ce ne sont pas des livres « cochons », mais des ouvrages érotiques de l'époque victorienne, ai-je expliqué avec une certaine arrogance, mais sans pouvoir m'empêcher de rougir.
[...]
- Ouais, et toi et moi, on sait très bien pourquoi. Tu es vraiment une drôle de fille, Prudence. Des trucs aussi chauds que ça te laissent de glace, et tu fais toute une histoire quand j'essaie juste de t'embrasser.

A six heures, un dimanche matin, Joan est déjà levée. Les jambes croisées par terre, dans son pyjama Batman, elle essaie de confectionner des toilettes en pâte à modeler. Pas en grandeur nature, bien sûr. Elle s'est lancée dans un modéle réduit du nouvel appartement de Papa à l'intérieur d'une boîte à chaussures.

p.7

Oh,super ! Peter et moi, on venait de commencer à jouer et j'allais trouver le premier mot quand Helen la Baleine a débarqué comme une furie dans la chambre. Elle voulait «avoir une petite discussion» avec Peter.
- Désolée, Helen, ça ne va pas être possible parce que, justement, je suis en pleine discussion avec lui.
-Oh, vraiment, Jenny !
-Oui, vraiment, Helen.

Ce n'est pas le baiser que j'espérais. Mais, c'est presque aussi bien.

Tapez votre souci :
Allons-y.
Je vais avoir une belle-mère.
Il y a beaucoup de belles-mères dans mon livre de contes préféré. Ne faites pas la grimace ! Les contes de fée sont super cool, ils font bien plus peur que tous les films interdits aux moins de 16 ans que vous pourrez regarder en cachette chez des amis.

Je suis sortie et me suis dirigée vers le cirque pour retrouver ma vraie mère.
Oh, mon Dieu ! J'en tremble encore au moment où je l'écris.
Je ne me suis pas perdue. J'avais à peine cinq ans mais j'étais une petite fille particulièrement volontaire.

Miranda nous rejoint en se trémoussant, rit, parle et nous embrasse comme si on était tous ses plus vieux amis, même Paul - surtout Paul. Elle ne s'excuse pas d'être aussi en retard ; ça n'a pas l'air de la perturber le moins du monde. Elle laisse Carl lui payer son entrée au bowling comme si c'était son dû, sans même prendre la peine de le remercier. Elle ne m'accorde pas tellement d'attention à moi non plus. Elle ne fait que papoter avec Paul, qui hoche la tête, sourit et fait le beau d'une façon franchement pitoyable.

Ce livre est tous simplement GENIAL!!!!!!!!!
Je les aimer pour son histoire pour son horriginalité!!!!!!

Je les lu relus et rerelus.
Ce livre est fantastique!!!!!!
Je vous le conseille

Je me suis vu vivre une petite vie confortable avec mon cher papa, perdu depuis si longtemps. Je m'occuperais de lui, je préparerais ses repas et je ferais mon ménage. Je serais la fille la plus dévouée du monde, et lui, il m'aimerait et e protégerait, et il irait à la pêche tous les jours. Oh, nous serions si heureux, tous les deux...

Je suis furieuse.Carl ne se gêne pas pour critiquer mes amies; il est grossier a propos de Miranda et il a été carrément cruel avec cette pauvre Lucy .Pourtant,il semble choqué que j'émmette la moindre petite critique au sujet de Paul.