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Citations de Jacques Antoine (50)


C'est la mode, à l'époque, d'examiner après et à la loupe le cerveau des criminels exécutés. On trouve des « adhérences des méninges ». On fait un rapport et on le classe. Mais, pendant longtemps, l'exemple de Joseph Vacher est l'argument massue des avocats contre les experts. Peut-être a-t-il ainsi sauvé par la suite quelques têtes de déments.
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Sa fille... Elle avait tenu dans un lange, elle avait été à l'école, elle avait joué, ri, il avait dressé pour elle des arbres de Noël. Et voilà ce qu'il avait fait de sa fille... voilà ce qu'il avait fait de ses enfants.
« Je sais, dit-il... Je ne mérite qu'un trou dans la terre... »
Il faudrait donc refermer là ce dossier. Mais non. Il y a quand même une pièce dans ce dossier : un mort.
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La rumeur publique vous accuse de la séquestrer depuis quatre ans. Mon devoir de maire et d'officier de police m'oblige à inspecter votre maison. J'ai convoqué votre fille aînée, vous m'avez envoyé sa sœur cadette. Vous vous êtes moqué de moi. Où est votre fille Solange ?
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Quelques jours plus tard, il attend Solange à la mairie. Il la guette avec une certaine impatience. On lui a dit grand bien de sa beauté. Mais peut-être est-elle embellie par le souvenir de tous. Tout là-bas, à l'ombre des tilleuls, paraît une silhouette féminine. Cette fois, il va savoir, et cette idée le remplit d'une vive excitation, mais cette femme qui marche à petits pas pressés est bien jeune. Elle n'est pas brune : ce n'est pas Solange X... Sa déception est si vive qu'il bout intérieurement et reçoit très fraîchement la jeune fille qui se trouve maintenant devant lui. Elle décline son identité ; c'est Jeanne, la sœur cadette de Solange. Son père l'a envoyée à la place de sa sœur, car, prétend-elle, ils ne savent pas où elle est. L'idée que le vieux brigand l'ait trompé le met dans une grande colère. Il harcèle de questions la malheureuse Jeanne, qui se tient en face de lui recroquevillée sur sa chaise. Il ne peut rien en tirer ; elle baisse la tête et ne répond rien. Son mutisme, seul, suffit à le convaincre qu'il y a un mystère Z... Cette fois, il parvient à persuader la police d'ouvrir un dossier.
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A l'école, Roger fut un élève normal, moyen, ni plus ni moins dissipé que les autres, mais, alors que les autres apprirent tous un métier, poursuivirent leurs études ou gagnèrent leur vie, Roger tient la place de batteur dans le petit orchestre de Z... et ne sait rien faire d'autre. D'après ses camarades, il élude chaque question concernant sa famille et n'invite jamais aucun d'eux à pénétrer chez lui. D'ailleurs, depuis qu'il existe un mystère X..., les rares jeunes gens de Z..., qui le fréquentent encore, sont ceux qui jouent avec lui dans le petit orchestre du café Bouillon.
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Quand elle vient, précise l'épicier, « elle se renseigne toujours sur les prix avant d'acheter, et choisit ce qu'il y a de moins cher ». Il avoue avoir plus d'une fois essayé de lui tirer divers renseignements sous prétexte de demander des nouvelles du reste de la famille, mais sans résultat. Elle reste muette. Lorsqu'elle quitte l'épicerie, avec le même cabas depuis des années, sans jeter le moindre regard ni à droite ni à gauche, c'est pour rentrer directement au château et n'en plus ressortir.
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« Il est impossible qu'un tel crime ait pu être commis sans laisser la moindre trace et que le coupable ne soit pas châtié. Scotland Yard demande à chaque sujet de la couronne de communiquer toute information, les causes de la mort de la victime n'ayant pu être déterminées. Nous supposons que l'inconnue a poussé des cris au moment d'être assassinée et que ces cris ont pu être entendus. La tête et les bras n'ont pas été retrouvés. S'ils ont été brûlés par l'assassin, une odeur suspecte a dû se répandre. Nous comptons sur le civisme de la population. »
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En matière de crime, les Anglais ont la solide réputation d'être inventifs et minutieux ; capables de couper non seulement les cadavres en morceaux, mais aussi les cheveux en quatre. Feu Agatha Christie n'y est sans doute pas pour rien. Mais du moins Hercule Poirot savait-il démêler les écheveaux les plus emmêlés, et remonter toujours jusqu'aux assassins. Tandis que dans cette affaire de Brighton...
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Il y a dans tous les procès, même les plus macabres, des moments comiques. Par exemple, quand Christie explique qu'en faisant du jardinage il déterrait souvent par mégarde un crâne ou un tibia. Ou encore quand il prétend avoir placé le corps de sa femme sous le plancher pour ne pas en être vraiment séparé. Il ressort évidemment de tout cela que Christie n'est pas en pleine possession de ses facultés mentales. Mais la loi anglaise n'admet l'irresponsabilité que si l'accusé n'est pas conscient d'enfreindre la loi au moment où il accomplit son crime.
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Christie doit donc répondre du meurtre de sa femme, qui est justement le plus difficile à expliquer par une folie sadique. On peut toujours trouver de bonnes raisons de supprimer sa femme. Par conséquent, l'avocat de la défense va tenter de prouver que Christie a tué beaucoup de femmes avant et après Ethel Christie et plaider la folie meurtrière, c'est-à-dire l'irresponsabilité mentale.
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Ils avaient attendu quinze ans, puis, les enfants ayant grandi, son mari s'étant incliné devant la passion de sa femme, ils avaient décidé de se réunir enfin. Et ce qu'elle avait craint s'était réalisé. Le premier jour avait été placé sous le signe du bonheur total, mais, dès le lendemain, Pierre l'avait amenée à Berlin pour un voyage d'affaires qu'il ne pouvait décommander.
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L'homme paraît sincèrement désespéré et Poussin pense que la vie est curieuse qui accable ainsi un être nanti de tous les biens de ce monde : une villa agréable, une maîtresse ravissante, de l'argent et le goût de le dépenser.
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Elle parle de sa belle-fille au passé, mais avec une telle haine et une telle passion qu'elle ne discerne pas les pièges que lui tend l'inspecteur. Après une heure de discussion, elle finit par avouer qu'en effet c'est elle qui s'est présentée au tribunal, munie des papiers dérobés à Olga, et après avoir payé un comparse pour jouer le rôle de son fils. Cependant, elle prétend ne rien savoir en ce qui concerne la disparition de sa belle-fille.
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« Plus une femme est âgée, dit-il, plus il y a de chances qu'elle ait de l'argent. D'autre part, les plus beaux airs ne sont-ils pas ceux que l'on joue sur les vieux violons ? »
Ses procès révèlent en tout cas un problème social important : la solitude des femmes. Elle est telle, que la plupart des anciennes conquêtes de Sigmund paraissent encore avoir un faible pour celui qui les a si bien trompées. Dans une atmosphère de comédie musicale, Engel vient baiser les mains des plaignantes, qui se laissent faire en rougissant.
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Ce que je recevais d'Elizabeth ou de Marion, je le dépensais avec Christina ou Leila. D'ailleurs c'est très simple : n'ayant aucune fortune, je n'ai jamais été célibataire plus de quinze jours par an ! Et dites-vous que les femmes sont tout aussi rapaces que moi : ce que j'ai obtenu d'elles, elles espéraient bien l'obtenir de moi, si je n'avais pas toujours été plus rapide ! »
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Il classe les femmes en cinquante-sept catégories ou variétés et, bien qu'il soit éclectique dans ses goûts, dit que les rousses sont les plus faciles à conquérir. Les blondes sont trop flegmatiques et les brunes « font des histoires ».
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« Un gentleman est un homme qui sait distinguer entre le bien et le mal, sauf quand il s'agit d'argent.
« Lorsque vous êtes avec une femme, payez toujours avec un billet de 100 dollars.
« Embrassez-leur les mains, le cou, les oreilles. Envoyez des roses, toutes adorent les roses, et laissez les orchidées aux provinciaux !
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« Il faut apprendre à connaître ce qu'aime la femme que vous courtisez et, surtout, lui faire croire que vous partagez ses idées.
« Soyez propre et soigné. Les femmes sont sensibles à l'élégance.
« N'abordez jamais un sujet d'ordre sexuel. Il faut être délicat et se comporter en gentleman.
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Généralement, ces veuves ne sont pas pauvres. Elles ont su, au moment propice, faire adhérer leurs maris à des mutuelles de toutes sortes, et les forcer à souscrire des polices d'assurances sur la vie. Le jour du décès, elles sont assaillies de propositions alléchantes qui vont des pompes funèbres aux publicités pour clubs de femmes, en passant, bien sûr, par les agences de voyages, puisque, aussi bien, « la vie continue ».
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Elle prenait grand plaisir à s'entretenir en anglais avec lui, et le jeune homme, qui a une vingtaine d'années, la comblait de prévenances, lui montait des infusions et lui faisait la lecture. Or c'est lui justement qui est passé par le balcon pour ouvrir au serveur et l'on peut s'étonner à juste titre qu'il soit allé d'abord ouvrir à ce dernier sans s'occuper de la cliente. Aux questions qu'on lui pose, il répond qu'il a eu un « pressentiment » et que, la vue du sang l'impressionnant, il a préféré ouvrir en premier lieu au domestique.
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