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EAN : 9782846122603
462 pages
Editions n°1 (19/08/2009)
3.81/5   8 notes
Résumé :
Un auteur qui commet quelques meurtres pour prouver sa bonne foi à son éditeur, une comtesse russe qui trouve tous les jours son vide-ordures encombré de restes humains, une princesse sujette à l'ennui qui exige qu'après sa mort un homme de compagnie s'installe dans son caveau... À peine croyables, ces histoires ? Et pourtant elles sont vraies ! Grâce à ces récits extraordinaires, on pousse les portes de maisons, de palais et de taudis où le quotidien sombre brusque... >Voir plus
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Quelques jours plus tard, il attend Solange à la mairie. Il la guette avec une certaine impatience. On lui a dit grand bien de sa beauté. Mais peut-être est-elle embellie par le souvenir de tous. Tout là-bas, à l'ombre des tilleuls, paraît une silhouette féminine. Cette fois, il va savoir, et cette idée le remplit d'une vive excitation, mais cette femme qui marche à petits pas pressés est bien jeune. Elle n'est pas brune : ce n'est pas Solange X... Sa déception est si vive qu'il bout intérieurement et reçoit très fraîchement la jeune fille qui se trouve maintenant devant lui. Elle décline son identité ; c'est Jeanne, la sœur cadette de Solange. Son père l'a envoyée à la place de sa sœur, car, prétend-elle, ils ne savent pas où elle est. L'idée que le vieux brigand l'ait trompé le met dans une grande colère. Il harcèle de questions la malheureuse Jeanne, qui se tient en face de lui recroquevillée sur sa chaise. Il ne peut rien en tirer ; elle baisse la tête et ne répond rien. Son mutisme, seul, suffit à le convaincre qu'il y a un mystère Z... Cette fois, il parvient à persuader la police d'ouvrir un dossier.
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Notre raisonnement est le suivant : Vous avez tenté de tuer votre femme pour être seul maître de sa fortune. Votre maîtresse vous coûte cher, nous avons déjà laissé faire quand vous lui avez offert un hôtel particulier. Mais vous dilapidez le capital qui, plus tard, doit revenir à vos enfants. Votre femme n'aurait rien dit, si vous n'aviez pas tenté de faire croire à un suicide. Il reste que vous avez commis sur elle un crime impardonnable. Voulez-vous nous dire quelles sont vos intentions ? »
Les intentions du mari ? Il paraît bien hésitant, et sa réponse est plutôt une question :
« Me tuer... ?
— Nous n'avons pas besoin d'un nouveau scandale, et ce n'est pas une solution. »

En définitive, quelle est la sentence prononcée par ce tribunal familial ? L'accusé n'ira pas en prison, on n'est pas là pour ça. Il devra renoncer à la libre disposition de ses biens, assurer 30 000 F de rentes à sa femme, et céder un million (tout cela de l'époque) à ses enfants. Mais le condamné discute la sentence, et ses juges acceptent de la discuter avec lui !
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C'est la mode, à l'époque, d'examiner après et à la loupe le cerveau des criminels exécutés. On trouve des « adhérences des méninges ». On fait un rapport et on le classe. Mais, pendant longtemps, l'exemple de Joseph Vacher est l'argument massue des avocats contre les experts. Peut-être a-t-il ainsi sauvé par la suite quelques têtes de déments.
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« Au point de vue héréditaire, au point de vue physique, pathologique, nous n'avons trouvé chez ces deux femmes aucune tare susceptible de diminuer leur responsabilité pénale. Elles ne sont ni folles, ni hystériques, ni épileptiques. Elles sont normales et pleinement responsables. »
Normales ? Pendant sept ans, oui. Pendant sept ans de réflexion peut-être au service des Lancelin, Christine et Léa sont des domestiques sans problèmes. Elles mènent une existence morose, faite de travaux monotones : levées tôt, couchées tard, pour un salaire de 300 F par mois, nourries, logées. Elles ne sortent jamais. Terrées la plupart du temps dans leur mansarde, accumulant les payes pour arriver à la jolie somme de 25 000 F d'économie le jour de leur arrestation. L'aînée surveille jalousement la cadette. Pas un galant à l'horizon. Plus de famille. Elles forment une sorte de couple dont le mari serait Christine.
Normales ? Le jour du crime, elles semblaient l'être.
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Qui est la « patiente » qu'elle a surprise avec son mari ? Personne ne cherchera à le savoir plus tard, et elle évitera de se manifester. Si elle est toujours vivante en 1976 et que ces lignes lui tombent sous les yeux, elle comprendra qu'après cette mauvaise surprise Sarah n'eut plus jamais aucune confiance en son mari. D'ailleurs, cela ne change rien. Rien n'arrête l'adultère permanent et organisé du séducteur à roulette. Ni les scènes de ménage, ni les remontrances de la famille ne l'empêchent de continuer, sans le moindre scrupule, sans la moindre précaution, ni la moindre excuse, sa carrière de Don Juan.
Presque sept années vont passer, entrecoupées de deux enfants, fruits de deux réconciliations successives, car le premier n'a pas vécu. Pendant tout ce temps, il ne s'étonne même pas lorsque Sarah, écœurée, lui interdit le lit conjugal.
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