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3.32/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 14/03/1924
Mort(e) à : Paris , le 14/09/2012
Biographie :

Jacques Antoine est un homme de télévision et de radio français.

Il est le petit-fils d'André Antoine, fondateur du Théâtre-Libre et le fils d'André-Paul Antoine, auteur dramatique et critique littéraire.

Des années 1960 aux années 1990, Jacques Antoine a créé et produit de nombreuses émissions, dont plus de 150 jeux télévisés et radiophoniques parmi les plus célèbres dans les pays francophones, comme La Tête et les Jambes, Le Francophonissime, Le Schmilblick, La Chasse aux trésors, Les Jeux de 20 heures, L'Académie des neuf, Tournez manège, Fort Boyard.

Les émissions radiophoniques: Vous êtes formidable, Cent francs par seconde, Les Dossiers d’Interpol, Au nom de l’amour, Histoires extraordinaires, Les Assassins sont parmi nous, Dossier secrets pour ne citer que les plus connus.

Il fut directeur des programmes de Télé Monte-Carlo de 1963 à 1977.

Il a avec Patrice Levallois et Daniel Boublil, trouvé le concept du jeu du Tao , à savoir un jeu "gagnant-gagnant" dont le but est d'aider les autres joueurs à réaliser leur souhait.

Il a aussi écrit ou participé au scénario de quelques films dont La Vache et le Prisonnier en 1959, tiré de son roman Une histoire vraie.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
C'est la mode, à l'époque, d'examiner après et à la loupe le cerveau des criminels exécutés. On trouve des « adhérences des méninges ». On fait un rapport et on le classe. Mais, pendant longtemps, l'exemple de Joseph Vacher est l'argument massue des avocats contre les experts. Peut-être a-t-il ainsi sauvé par la suite quelques têtes de déments.
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Quelques jours plus tard, il attend Solange à la mairie. Il la guette avec une certaine impatience. On lui a dit grand bien de sa beauté. Mais peut-être est-elle embellie par le souvenir de tous. Tout là-bas, à l'ombre des tilleuls, paraît une silhouette féminine. Cette fois, il va savoir, et cette idée le remplit d'une vive excitation, mais cette femme qui marche à petits pas pressés est bien jeune. Elle n'est pas brune : ce n'est pas Solange X... Sa déception est si vive qu'il bout intérieurement et reçoit très fraîchement la jeune fille qui se trouve maintenant devant lui. Elle décline son identité ; c'est Jeanne, la sœur cadette de Solange. Son père l'a envoyée à la place de sa sœur, car, prétend-elle, ils ne savent pas où elle est. L'idée que le vieux brigand l'ait trompé le met dans une grande colère. Il harcèle de questions la malheureuse Jeanne, qui se tient en face de lui recroquevillée sur sa chaise. Il ne peut rien en tirer ; elle baisse la tête et ne répond rien. Son mutisme, seul, suffit à le convaincre qu'il y a un mystère Z... Cette fois, il parvient à persuader la police d'ouvrir un dossier.
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Notre raisonnement est le suivant : Vous avez tenté de tuer votre femme pour être seul maître de sa fortune. Votre maîtresse vous coûte cher, nous avons déjà laissé faire quand vous lui avez offert un hôtel particulier. Mais vous dilapidez le capital qui, plus tard, doit revenir à vos enfants. Votre femme n'aurait rien dit, si vous n'aviez pas tenté de faire croire à un suicide. Il reste que vous avez commis sur elle un crime impardonnable. Voulez-vous nous dire quelles sont vos intentions ? »
Les intentions du mari ? Il paraît bien hésitant, et sa réponse est plutôt une question :
« Me tuer... ?
— Nous n'avons pas besoin d'un nouveau scandale, et ce n'est pas une solution. »

En définitive, quelle est la sentence prononcée par ce tribunal familial ? L'accusé n'ira pas en prison, on n'est pas là pour ça. Il devra renoncer à la libre disposition de ses biens, assurer 30 000 F de rentes à sa femme, et céder un million (tout cela de l'époque) à ses enfants. Mais le condamné discute la sentence, et ses juges acceptent de la discuter avec lui !
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« Au point de vue héréditaire, au point de vue physique, pathologique, nous n'avons trouvé chez ces deux femmes aucune tare susceptible de diminuer leur responsabilité pénale. Elles ne sont ni folles, ni hystériques, ni épileptiques. Elles sont normales et pleinement responsables. »
Normales ? Pendant sept ans, oui. Pendant sept ans de réflexion peut-être au service des Lancelin, Christine et Léa sont des domestiques sans problèmes. Elles mènent une existence morose, faite de travaux monotones : levées tôt, couchées tard, pour un salaire de 300 F par mois, nourries, logées. Elles ne sortent jamais. Terrées la plupart du temps dans leur mansarde, accumulant les payes pour arriver à la jolie somme de 25 000 F d'économie le jour de leur arrestation. L'aînée surveille jalousement la cadette. Pas un galant à l'horizon. Plus de famille. Elles forment une sorte de couple dont le mari serait Christine.
Normales ? Le jour du crime, elles semblaient l'être.
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Qui est la « patiente » qu'elle a surprise avec son mari ? Personne ne cherchera à le savoir plus tard, et elle évitera de se manifester. Si elle est toujours vivante en 1976 et que ces lignes lui tombent sous les yeux, elle comprendra qu'après cette mauvaise surprise Sarah n'eut plus jamais aucune confiance en son mari. D'ailleurs, cela ne change rien. Rien n'arrête l'adultère permanent et organisé du séducteur à roulette. Ni les scènes de ménage, ni les remontrances de la famille ne l'empêchent de continuer, sans le moindre scrupule, sans la moindre précaution, ni la moindre excuse, sa carrière de Don Juan.
Presque sept années vont passer, entrecoupées de deux enfants, fruits de deux réconciliations successives, car le premier n'a pas vécu. Pendant tout ce temps, il ne s'étonne même pas lorsque Sarah, écœurée, lui interdit le lit conjugal.
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Lorsque l'on sait que cet homme a une maîtresse, jolie, de seize ans sa cadette, qu'il a, au cours d'une liaison de huit années, initiée à la musique, aux lettres, à la peinture, pour laquelle il écrit des lettres d'un style admirable et du niveau le plus élevé, quand ce ne sont pas des vers merveilleusement passionnés et romantiques ; lorsqu'on sait que cet homme élégant qui fait tressaillir les femmes lorsqu'il retire ses lunettes d'écaille pour les regarder d'un œil sombre, intelligent et profond, a toujours sur les lèvres une phrase prête à jaillir, chargée d'humour, une idée originale, une appréciation pertinente, une citation; lorsqu'on sait enfin que cet homme, après avoir — paraît-il — rédigé des lettres anonymes sordides, est accusé d'avoir commis au mois de mai 1958 un meurtre horrible, on connaît l'essentiel de l'affaire Jaccoud.
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Physiquement, un hypertrophié du moi est un jeune homme triste, pâle, aux grands yeux clairs et au front lisse. Moralement, il manque d'affection, a peu de rapports avec sa famille, rêve à l'inaccessible et cherche à réussir. Il veut réussir n'importe quoi, à n'importe quel prix. En un mot, c'est un type d'homme qui ressemble beaucoup à Mills.
Pour la police, les choses sont beaucoup plus simples. Les résultats du laboratoire confirment les aveux de Mills. Le jour où il apprend que les analyses corroborent sa thèse, il accompagne ses poèmes à « la jeune fille de ses rêves » d'une lettre dans laquelle il déclare ne pas savoir encore s'il plaidera coupable ou non coupable.
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On ne peut rien prouver contre eux concernant l'assassinat de M. Z... Certes, il est établi que ce sont des gens qui ne reculent devant rien, qu'ils possèdent des armes et que si aucune des armes saisies sur eux ne correspond à celle qui a tué, il n'est pas sûr que toutes aient été retrouvées. De plus, certains membres de la bande ont fourni de faux alibis pour le soir du crime. Enfin, il n'est pas certain que Clot ait donné le nom de tous ses complices et qu'ils aient été tous arrêtés. Il n'est donc pas inimaginable que ce soit l'un d'eux qui ait tué, mais l'enquête n'avance pas de ce côté, tandis que de l'autre, elle progresse à grands pas.
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A l'école, Roger fut un élève normal, moyen, ni plus ni moins dissipé que les autres, mais, alors que les autres apprirent tous un métier, poursuivirent leurs études ou gagnèrent leur vie, Roger tient la place de batteur dans le petit orchestre de Z... et ne sait rien faire d'autre. D'après ses camarades, il élude chaque question concernant sa famille et n'invite jamais aucun d'eux à pénétrer chez lui. D'ailleurs, depuis qu'il existe un mystère X..., les rares jeunes gens de Z..., qui le fréquentent encore, sont ceux qui jouent avec lui dans le petit orchestre du café Bouillon.
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Les gens découvrent cette vérité fondamentale qu'ils ont tendance à oublier : qu'un être, quel qu'il soit, est ambigu, qu'ils le sont eux-mêmes, et qu'il suffit d'un incident pour faire basculer tout un édifice patiemment mis en place au cours d'une vie. Il y a ceux qui pensent que Me Jaccoud est d'autant plus condamnable qu'il « était ce qu'il était », et ceux qui estiment qu'il n'est rien d'autre qu'un homme, avec ses failles, ses faiblesses et ses erreurs. Il y a ceux qui disent que s'il était M. Durand, il serait déjà libre, et ceux qui pensent exactement le contraire.
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Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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