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Citations de Jacques Darras (113)


Lille

La Deûle à Lille, la Deûle, je l'ai tant adulée
Du temps où nous vivions Petite rue Saint-Étienne,
Puis les jours ont passé et la Deûle a coulé,
Regarde je viens seul y réfléchir ma peine.

Une île, il y a longtemps, fut Lille, la ville de Lille,
Bien avant que Vauban , l'ouïe de Louis, l'encaserne:
Qu'on m'empierre cette eau! L'entendez-vous qui sourd,
Encore, au pavé, furieuse passante souterraine?
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MÛRE


parce que sa maturité est noire et que
ronde elle tient en équilibre instable
dans la paume ouverte le plus platement possible
et que le plus souvent, tout à côté d'une noire,
sans que celle-ci bouge et que la paume se
referme si peu que ce soit de peur de la blesser,
se déposent successivement une autre noire, plus
petite, plus retrite mais vraisemblablement
pas moins sucrée, puis une quasiment rouge,
pour le contraste des couleurs, cueillies
avec l'autre main au roncier cependant que les pieds
s'assurent maladroitement de la soumission temporaire
de ronces, de sorte que le corps tout entier
se tend en un effort inouï de
tendresse, la mûre
demande qu'on la désarme par l'art
du choix et des comparaisons, qu'on la
retienne dans le suspens d'une
caresse absolue, qu'on la goûte
entre plusieurs avant de la porter
directement sur la langue et de dresser le palais
contre sa chair et d'exprimer le jus dont la teinte violette
et noire s'imprime, indélébile,
sur la main

p.179-180
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Qu'est-ce qui nous fait
Tellement aimer
Une frontière ?
Pourquoi ce tremblement au
Moment de la traversée?
Comme lorsque vient le
Moment de conclure l'acte
Amoureux.
Comme lorsqu'on refoule l'air
Au fond de la poitrine pour
Laisser venir à soi l'émotion des
Deux corps.
Comme lorsqu'on s'éloigne
Courtoisement pour
Permettre aux
Chairs de débattre
De marquer leur territoire
Animal.
Comme s'il y avait terreur dans la
Territoire.
Comme s'il y avait terreur
Dans le mot"terre".


Extrait du poéme "Chimay ".
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Nommer Namur, IV - extrait
 
J'aime Namur pour ses rivières, ses deux rivières,
D’un côté la petite Sambre glaciale arrivant par le Nord et la vieille ville au pied d’une citadelle non moins glaciale.
De l’autre la somptueuse Meuse qui a rêvé longuement dans le schiste entre Givet et Dinan comme une héroïne mythologique pré-hercynienne.
La Meuse qui délibérément tourne le dos à Jeanne d’Arc et humecte nonchalamment ses drapeaux, ses enseignes.
La Meuse qu’on ne fera plus se dresser en armes fût-ce aux côtés d’une femme, fût-ce aux côtés d’une sainte.
La Meuse à la mémoire carolingienne qui s’en va d’un pas rhénan, d’un pas traînant vers une idéale orchestration symphonique avec le Rhin à Rotterdam.
 
J’aime à Namur que ces rivières, la Sambre, la Meuse, se nouent entre elles.
Se nouent ailleurs et autrement que dans un hymne.
Je les délie de leur devoir d’hymne.
Je les remets lentement à leur pente poétique.
Comment remettre de la circulation dans une rivière confisquée par un hymne ?
Laissez-moi l’expliquer.
Je la caresse longtemps.
Je la caresse infiniment longtemps.
Cela pourra durer plusieurs mois, plusieurs années, une vie entière.
Je caresse la rivière dans le sens de ses jambes faisant reprendre au sang le sens de l’eau, de l’aval.
Qu’on ne s’y trompe pas, cela n’a rien à voir avec de l’écologie, plutôt avec de la médecine.
Une médecine amoureuse.
Une médecine poétiquement amoureuse.
Qui consisterait à soigner les rivières ou les villes par la voix.
Ou réciproquement.
À cette nuance que prétendre faire passer toute une rivière comme la Meuse par sa propre voix en une seule fois tiendrait du gargarisme gargantuesque.
Emphatique.
Ne pas confondre emphase et empathie.
Non, je me soigne, je nous soigne aux rivières, à la fluidification fluviale.
Je voudrais que nous retrouvions dans la parole la fluidité.
Cette transparence fluide qui est comme la respiration de l’eau longtemps avant l’embouchure.
Et pour laquelle les fleuves du Nord semblent tellement avoir de facilité depuis toujours.
Dans leur modération peu torrentielle.
Égale à elle-même.
Leur faussement placide uniformité.
 
Je cherche non pas l’epos ancien secourable aux militaires et aux castes de soldats longtemps tenus écartés des femmes.
Je ne cherche pas la connaissance aiguë de Gilgamesh.
Je cherche le jeu long de l’insinuation amoureuse avec la voix.
L’insistante, patiente lenteur des effleurements vocaux sinueux comme des boucles de rivières au saisissement des roches, qui savent aussi être opiniâtres quand la roche fait obstacle.
Je cherche de nouvelles raisons pour l’eau de s’appuyer aux rives.
Je cherche de nouvelles appariades entre la parole légère courante et l’ouragan spontané du chant.
Je cherche un récitatif dans l’intime réciprocité des ciels et des climats.
Je cherche de nouvelles circonstances pour faire entendre sans la lever la voix dans le poème.
Qui est pourquoi nommer Namur m’enchante.
Comme de ne plus savoir tout à coup qui nomme qui, du verbe ou bien du nom.
Tant leurs frontières mutuellement se réfléchissent en une inépuisable méditation d’échos.
 
Nommer Namur.
Énamourer le nom.
Il n’est jamais de poésie que déclarative.
Il n’est de poésie que dans la déclaration d’amour que nous faisons aux noms aimés, par la parole ou par le chant.
Les noms ne sont aimés que dans l’amour.
Comme de la confluence soudaine, la confiance l’une à l’autre de deux rivières au cœur d’une ville après avoir longtemps séparément voyagé.
 
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Je suis un homme du vingtième siècle
Du vingtième siècle finissant.
Comptez mon âge jusqu'à cinquante,
Je suis une moitié de cent ans.
Cassé par le milieu je frappe
Sur un clavier d'ordinateur,
Je touche des touches qui me touchent,
Entre les lettres et moi ma mort.
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Jacques Darras
Miles Davis, Hôtel Negresco à Nice
  
  
  
  
Moi j’aime le bleu
Moi j’aime le blues
Moi j’aime quand Miles Davis djouzz
De sa trompette
Miraculouze
Qu’il râpe le ciel
Comme du gruyère avec des trouzes
De lait bleuté
De crème fouettée
De neige fondante à la gentiane
J’aime quand son cuivre meugle
Si suavement
Quand des alpages transhume
La brume
Vers son cornet
Jusqu’à ce qu’Automne s’enroue s’enroule
Fine pluie d’été rouillée
Tombant
Oh ! délicieux climat pour l’âme
Please play for me
Oh ! mister Miles
For miles and miles and miles of blue
So we may learn
Why some day
Came such a blue
From the sky
Such a blue smile
On you on you on you on you
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«  L’opéra personne n’écoute personne,
C’est précisément cela être humain, n’écouter
personne
L’opéra les paroles imitent exagérément les
éléments du climat .
La tempête , la mer, le vent, les vagues déchaînées .
Il n’y a jamais d’aventure humaine sans
déchaînement.
C’est pourquoi je préfère la parole réelle de la mer .
À celle que croient imiter les hommes.
La musique du grand large .
Du lointain cosmos .
La quasi inaudible houle dont la mer seule donne
l’idée .
Que la musique transpose quelquefois d’un
glissement d’archet.
Jusqu’au plus aigu des cordes » .
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Jacques Darras
        Cinq nanas (3+2) de Niki
        Sur une musique de Miles
Nana Bleue, Luxembourg
  
  
  
  
La Nana bleue de Luxembourg
la bleue Nana
qui a la taille d’ananas
(un ananas à Luxembourg
c’est comme la neige à Singapour
il y a erreur dans la coulour !)
la Nana bleue ananassée
la rumba danse sur un pied
sans se lasser ni se luxer
tant sa cuisse droite est rembourrée
la bleue Nana ayant l’aspect
du luxe nourri par les excès
qui dans les îles
de Sainte-Lucie
ou Tobago
se fait soigner son lumbago
par l’Océan vieil ostéo
qui sur ses fesses a tamponné
tous ses cachets
d’aspirine-bleue
pour mieux cacher
ses blanches chairs de fruit lacté
et nous fait croire qu’elle eût pu naître
dans le Kénya
Nyanya Noir Thé
mais c’est déjà bien assez
qu’elle est la peau ananassée
qui masque comme est décalcifié
son teint de Reine des tubes Nestlé
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Yolande Moreau

Qu'elle regarde la mer sur le sable de Mardyke,
Ou qu'elle peigne d'irréels vases de fleurs de Senlis
Au nom de Séraphine, c'est une géante faite femme,
Dose d'oser et d'osier- Yolande la Mannequine.
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Hauts de France?
Jamais de haut, nous. Pas la hauteur. Avant tout,
La terre égalisée. Donc idéale. Les hommes
Les femmes sur un même pied, aux places des villes.
La hauteur? Oui, d'un beffroi. Pour dire l'heure, c'est tout.
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Mais les chasseurs pêcheurs…



Mais les chasseurs pêcheurs qui écumaient la terre
Mais les tailleurs de harpons qui ratissaient la mer long et large
Mais les cueilleurs de coques avec leurs pyramides de coquilles
Mais les dévoreurs de buccins qui joyeusement festoyaient
Ne purent pas ne pas avoir noté la montée des marées
Ne purent pas ne pas s'être parlé empiètement de vagues
Ne purent pas ne pas avoir pensé édification de digues
Ne purent pas ne pas avoir envisagé migrations futures


Avant que le paysage ne soit envahi par les eaux peu à peu
Avant que le rivage ancien ne s'indente ne s'édente peu à peu
Avant que les terrains de chasse lugubrement ne se désolent
Avant que les rennes n'émigrent troupeaux vers les glaces
À mesure que s'élevait en degré la température de l'air
À mesure qu'essaimaient les arbres foules proliférantes
À mesure que grandissaient en taille les plantes graminées
À mesure que se densifiaient en maquis les arbres noisetiers
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Mon coeur est trop vain
Trop vil trop vilain
Trop gai trop volage
Il est faux il feint
Il est plein d'outrages
Il est hors du sens
Il n'a pas bon sens
Par mauvais usage
C'est un pauvre enfant
Paresseux et lent,
Obscur par ombrages.

(Thibaut d'Amiens)
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POSITION DU POÈME


il est assis
il a les genoux plies
il voit le monde
il voit des fleurs de trèfle blanches
il voit un toit de tuiles rouges
il voit un carré de ciel gris
il ne voit pas le monde
il est le monde à lui tout seul
il peut changer de place
il peut se lever
il pourrait s'éloigner de sa table
il irait dans la cuisine
parmi les couteaux métalliques
parmi les fourchettes acérées
parmi les casseroles bouillantes
il se couperait une tranche de monde
il mordrait dans le monde à belles dents
ici il voit le monde avec les doigts
il compte le monde sur un clavier
il écrit une partition
la partition s'appelle le monde
c'est une partition en sol mineur
en ciel majeur en tuiles diésées
en trèfle blanc
en genoux pliés…

p.19-20
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Nous sommes de la géographie en action. Les formes du paysage
nous parlent, nous dialoguons secrètement avec elles. Il y a
complicité entre les voyageurs que nous sommes et les contours de
la terre.
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Édouard III, roi anglo angevin d'Angleterre…



Édouard III, roi anglo angevin d'Angleterre, massacre la chevalerie
     de Philippe VI de Valois à Crécy – Août 1346.

J'y suis six cents ans plus tard entre forêt d'où arrivent du Sud les
     troupes françaises et génoises et moulin observatoire au Nord,
     sur une butte d'où commande ses archers le fameux Prince Noir,
     "Prince d'Aquitaine à la tour abolie".

Je prends le parti de la rivière, j'ai choisi le camp de l'eau
     consolatrice.
(...)
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BALCON EN FORÊT
AVEC DE LA NEIGE AUTOUR


Blanche évidemment.
Blanche comme seule la neige est blanche.
Blanche comme ne l'est jamais aucun papier d'aucune page.
Blanche comme un printemps universel.
Blanche comme l'automne qui remplacerait le printemps.
Toutes les fleurs de tous les cerisiers à terre.
Vite vite remontez à vos branches les fleurs c'est trop tôt.
Blanche comme une erreur blanche dans les saisons.
Blanche comme une programmation ratée de la pluie.
Blanche comme une belle erreur du ciel.
Blanche comme du bleu qui aurait déteint mais quelle surprise.
Blanche comme une montagne tout à plat.
Blanche comme une comparaison blanche.
Blanche comme le féminin de blanc.
Blanche comme le masculin avec de l'eau glacée.
Blanche comme une rivière en poudre.
Blanche comme la pureté imaginaire.
Blanche les nuits elles-mêmes parfois sont blanches.
Blanche comme du noir retourné à l'envers.
Blanche comme les plumes de mille oiseaux.
Des plumes d'oiseaux aux aiguilles des sapins.
Blanche comme des ailes qui sont inutiles.
Voler à blanc jamais ne pouvoir prendre essor.
Blanche comme des ailes infantilisées dans la patience.
Blanche comme des divisions d'anges en réserve.
Blanche comme du latin inactif au milieu d'une phrase française.
Blanche comme acies comme agmen d'armée défaite….

p.166-167
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Grotius est un érudit doublé d'un patriote qui cherche ses meilleurs arguments, en bon érasmien, chez les poètes latins Cicéron, Virgile et Ovide.
[...]
Merveilleuse habileté de cette flûte des mers du Nord louvoyant à l'estime entre tous les écueils ! Grotius, très fermement, nomme droit primaire des nations de pouvoir "aborder toute autre nation et négocier avec elle". Sa démonstration n'est certes pas gratuite : il s'agit pour ce calviniste de lever habilement l'hypothèque papale sur les terres découvertes, et de damer le pion aux Portugais à Sumatra. Capitalisme et colonisation ont assurément trouvé en Grotius leur premier juriste.
[...]
En prenant possession de la mer, la Hollande acquiert d'un coup une vision plus subtile, plus fluidement fraîche de la Nature. "La mer ne peut donc absolument devenir le propre de qui que ce soit." À l'absolu monarchique dont Versailles est alors le symbole la jeune République maritime oppose ainsi la déliaison suprême de tous les liens, l'absolue liberté de la mer. N'est-ce pas la peinture hollandaise qui dira le mieux cette évolution-là ? Quel plus grand contraste que celui opposant alors l'école du Nord tout attentive à l'individualité des objets, à la nuance du ciel, à l'appel de l'horizon, à cette grandiloquente romanisation forcée où Louis XIV enferme ses artistes ?
[...]
Cette adoration qu'on dirait alors partagée par autant de toiles qu'il y a de voiles sur la mer de Hollande représente pour nous un travail spirituel d'une inégalable légèreté. Ici, à l'abri des digues, comme deux siècles plus tôt à Florence ou bien un jour dans la jeune France républicaine, le vent, la mer et la couleur se sont donné rendez-vous pour que claque la joie céleste.
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Appuyé contre la haie…



Appuyé contre la haie, je m'imprime au fond des yeux
     l'image du lit totalement tapissé par l'herbe, à sec.
Avec la fonction photo de mon téléphone, prends plusieurs
     clichés.

Tel un grand cadavre la rivière, corps vidé de son sang. De
     son sens.

Pourquoi le souvenir me revient-il des tranchées mal cicatrisées
     à Beaumont Hamel ou Notre-Dame de Lorette.

En Picardie la guerre n'est jamais finie.

Transfusion d'urgence, l'image.
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Revenir…



extrait 2

Revenir
Revenir
Revenir
Ce qui revient avec la mer c'est l'illusion du revenir
Ce qui revient avec la mer c'est l'illusion du mouvement de la vague
Ce qui revient avec la mer c'est l'illusion de l'avancée de la vague
Ce qui revient avec la mer c'est l'illusion de l'allongement de la vague
Vers le sable
Vers la dune
Vers les terres
Vers nous
Le revenir de la mer est le revenir de la cavale imagée du souffle
Le revenir de la mer est le revenir de la succession des images
Le revenir de la mer est le revenir de l'illusion de course des images
Le revenir de la mer est l'effacement de l'infinitif en lui-même
En sa dépense minimale d'infinitif
En sa dépense minimalement infinitive d'espace
Revenir
Revenir
Revenir
Revenir
Revenir
L'infinitif revenir de la mer est la plus haute image du temps
L'impensable image de l'impossibilité d'être du temps
Autrement que sous l'image du repos actif de la mer
Du long revenir de la mer sur elle-même
Dans la multiplicité plurielle des vagues
Revenant à plusieurs en même temps à l'infinitif du revenir
Revenant à l'impassible l'impossible unité infinitive du revenir
Revenant à l'illusion d'une fin frontalière définitive
Que l'expiration de l'eau sur la terre déterminerait
Revenir
Revenir
Revenir
Revenir
Revenir
Revenir
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XXXV
Berne


3/Extrait 4

Le Temps est ombre que notre ombre mesure à l'horloge
 de la terre étirée.
Debout, dit la Mort, nous nous allongeons dans le sens
 d'un ciel horizontal.
Monsieur Einstein j'entends qu'on applaudit aux bancs
 du cirque de Berne.
Est-ce vous est-ce moi mon raisonnement les ours dont
 on saluait la sortie.
Y réfléchissant je pencherai plutôt à croire que c'est la
 vitesse de la lumière,
Le crédit Ciel illimité où nous tirons joyeusement par les
 poumons les yeux
Inhalant la gratuité comme si dimanche était carte bancaire
 hyperforée.
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