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Citations de Jacques Expert (514)


Ah ! ces derniers mots ! Je les ai si bien travaillés ces dernières semaines, tant répétés, que je les prononce sans rien oublier. C'est ainsi que je mets fin à deux heures et demie environ d'interrogatoire (cette fois, bêtement, j'ai oublié de mettre en route la trotteuse de ma montre pour avoir un minutage précis) parfois tendu, souvent émouvant à évoquer nos seize années de vie commune.
J'ai beaucoup pleuré mais, pour ces mots finals, je n'ai plus de larmes, ni même l'envie d'en verser.
Je termine avec le sentiment presque jouissif d'avoir conquis la salle. J'ai déjà hâte d'être à ce soir pour voir le compte rendu du procès dans le journal de PPDA.
Je ne doute pas que mon témoignage si puissant y sera relaté comme l''événement de la journée, à l'inverse de ce pauvre Simon qui a été pitoyable une fois de plus.
J'en viendrais presque à me demander comment j'ai pu être mariée à un pareil minable.
Les journalistes auront sans doute noté qu'il a à peine osé relever la tête et qu'il a répondu aux rares questions par de pathétiques mono-syllabes. p.103
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Pendant le voyage, l'insupportable ennui de l'autoroute où nous avons avancé sans parler, j'ai même espéré que nous mourrions là, fauchés par un camion fou. Mais la haine a repris le dessus : je ne ferai pas ce cadeau à l'assassin de mon enfant. Je refuse d'oublier qu'il vit quelque part. Je refuse d'oublier qu'il vit quelque part, je refuse que ma haine disparaisse avec le temps. Cette haine, je la garderai, je la cultiverai, elle sera ma seule raison de survivre, mon énergie. Je veux qu'il meure.
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Cela dit, la qualité ça se paye, et, comme j’aime bien dire : « On n’a pas les moyens d’être pauvre. »
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Vous savez désormais comment je procède. En suivant une autre maxime de ma grand-mère : "Patience et longueur de temps font plus force ni que rage."
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Que dire . ........Ce roman est captivant, un page turner mais le final est .......comment dire ça ?,...........incompréhensible.....incohérent.........ou je n'ai pas tout compris. Pourtant j'ai relu le dernier chapitre au moins 2 fois pour m'assurer de ce que j'avais lu.
Résultat je refermé ce livre sur une énorme déception
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Je savais bien que ce n'était pas vrai. Simon s'était longuement absenté en ce milieu d'après-midi. J'aurais aussi pu dire au juge que nous ne faisions plus l'amour depuis longtemps. Que j'avais bien remarqué les petites traînées de sang quand il m'avait donné sa chemise canadienne à laver. Mais que ce n'était pas le jour de la couleur, et que j'avais laissé la chemise au fond du panier.
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Bref, il est urgent que j'en finisse avec mes rancunes !
Si j'aime tant lire mon carnet dont je connais pourtant chaque ligne, c'est parce qu'il est le livre de ma vie.
Ce carnet est autant un inépuisable voyage dans le temps que la perspective de moments futurs, qui seront jouissifs.
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Page 238 :

Brel racontait maintenant la passion qu'il partageait avec mon père pour les voitures.
- A ce propos, chez nous, on ne dit pas des clignotants mais des clignoteurs !
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Et puis quoi encore ? Il voudrait que je me livre et que je passe aux yeux de tous, et surtout de mes propres enfants, pour un salopard ?
Qu'il soit rassuré, je dors parfaitement et je ne me coupe pas en me rasant ! J'ai une famille à défendre dans cette histoire. Je n'en ai rien à cirer que le gamin ait encore été vivant, comme l'écrit le journaliste...
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Peut-on rencontrer des gens bien en prison ?
Si un jour, par malheur, vous vous retrouvez ici, ne cherchez pas parmi les gardiens : ceux-là, du maton au directeur, sont des êtres mauvais. Ils ne savent que gueuler, brimer, tabasser, abuser de leur pouvoir. Vous êtes leur chose. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. En toute franchise, qui voudrait d'un boulot pareil, passer ses journées, sa vie, enfermé dans des coursives puantes à surveiller des pauvres types, avec la crainte permanente de prendre un mauvais coup ? Et tout ça pour un salaire de merde, et la répugnance à dire quel métier on fait. Même leurs gosses ont honte d'eux. Alors, si j'ai un conseil à vous donner : ne leur faites jamais confiance. Ils vous trahiront. Même ceux qui se la jouent gentils. Ceux-là ne vous veulent pas de bien, ils ne cherchent qu'à être peinards, à ne pas avoir d'emmerdes.
Ne vous fiez pas davantage aux éducateurs, aux curés de tout poil, aux visiteurs de prison. Pour les avoir un temps fréquentés, j'affirme qu'ils ont d'abord un problème à régler avec eux-mêmes. La taule attire les frustrés, les malades.
(p. 313)
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Ma soirée sera semblable à celle d'hier, semblable à celle de demain. Je ne veux rien d'autre que cette monotonie quotidienne.
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Antoine Vasseur entend Eugénie, sa femme, lire à haute voix le titre de l’émission : « Affaires non résolues ». Elle commente de sa voix haut perchée : « Quand on y pense, c’est quand même incroyable que l’assassin de la petite n’ait jamais été arrêté. Hein, Antoine ?
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Pour elle, c'est le hasard qui donne à la vie tout son sel. Pour lui, à l'inverse, il ne faut surtout pas compter dessus. " Il peut même parfois être dangereux. Tu devrais plutôt t'en méfier", lui a conseillé ce père pragmatique. Fervent croyant de surcroît, il répète inlassablement que " tout est écrit".
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Le bonheur est simple à décrire quand on est heureux.
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La rancune, la vraie, ça tient au corps, ça ne vous quitte jamais. Ça dure des mois, des années…ça mûrît…jusqu’à ce que vienne le moment où il faut s’en délivrer.
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Castaneda fulmine :
- Trahi par ses chaussures... J'ai toujours su qu'il fallait se méfier des mecs qui cirent leurs pompes ! Ce sont des pervers et des assassins en puissance.
Marc Rignault regarde les pieds du commandant :
- Toi, en revanche, tu es un mec au-dessus de tout soupçon !
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22 février, 0h02

Antonio Rodriguez a regardé le journal de la 3 puis il a éteint la télévision et est resté de longues minutes immobile dans l'obscurité du salon ,en attendant d'être certain que Sylvia a sombré dans un sommeil profond.
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Je m'allonge pour pratiquer mon exercice quotidien de respiration.
Le 4-7-8. Quatre secondes d'inspiration, retenir son souffle pendant sept secondes, et huit pour vider les poumons.
Répéter l'opération à trois reprises. Ça détend.
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Il n’y a rien de plus ennuyeux que les gens qui voient la vie en noir. La vie est trop belle pour faire le difficile.
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Les médecins ne sont là que pour faire chier le monde. À les écouter, il faudrait vivre comme un légume, ne bouffer que de la soupe dès qu’on a passé la soixantaine.
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