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3.73/5 (sur 199 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 12/09/1934
Mort(e) à : Paris , le 2/11/21
Biographie :

Marionnettiste, ancien secrétaire de Dubuffet, amateur d’art et des œuvres de Bataille ou de Klossowski, Jacques Pimpaneau est surtout sinologue. Né en 1934, il est tombé petit dans l’encre de Chine, et depuis, il n’a plus cessé d’y tremper sa plume. Il a été professeur à l’école des Langues Orientales de 1965 à 1999. Il a créé le musée Kwok On (Arts et traditions populaires d’Asie) à Paris en 1971 où il organise de nombreuses expositions. Il part ensuite à Lisbonne où il s’occupe de la collection Kwok qui a été donnée en 1999 à la Fondation Oriente à Lisbonne. Il a réalisé des films documentaires sur l’Asie et est l’auteur de nombreux ouvrages et traductions sur la littérature classique chinoise.
En 2019, il fait don de sa bibliothèque personnelle au fonds chinois de la bibliothèque municipale de Lyon. Il meurt le 2 novembre 2021 à 87 ans.

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Source : BNF, Wikipedia
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Bibliographie de Jacques Pimpaneau   (47)Voir plus

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Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Jacques PIMPANEAU à propos de GAO Xingjian
Interviewé par Michel FIELD, Jacques PIMPANEAU parle de la pièce de théâtre de GAO Xingjian "Au bord de la vie"

Citations et extraits (90) Voir plus Ajouter une citation
Ils m'ont parlé d'un grand royaume traversé par un immense fleuve qui déborde chaque année et irrigue les terres le long de ses rives, qui deviennent ainsi très fertiles. Ceci explique la richesse de ce pays, célèbre en particulier pour ses temples et pour les tombeaux de ses souverains et de leur famille.
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Que vas-tu faire à présent que tu possèdes la connaissance ?
- Je vais vivre comme avant, car la connaissance n'est qu'une autre façon de regarder les choses.
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La mouche traverse la fenêtre

En quête de lumière, elle cherche à traverser,
Mais elle n’y parvient pas, que de difficultés !
Soudain elle découvre par où elle est venue
Et comprend qu’autrefois ses yeux étaient aveugles.

Baiyun Shouduan (1025-1072)
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Au contraire du nô, apprécié par l'aristocratie et les connaisseurs, le kabuki est un spectacle populaire, aux gestes souvent très exagérés, aux décors et costumes flamboyants, qui utilise accessoires et effets scéniques.
Il remonterait au XVIème siècle et aurait été élaboré au début par Okuni, danseuse de nembutsu odori, qui en aurait joué pour la première fois à Kyôto en 1603. Les premières troupes étaient constituées par des femmes et les pièces avaient souvent une atmosphère érotique ; devant le succès de scandale et craignant que ces actrices ne troublent l'ordre public, ces troupe furent bannies en 1629 et remplacées par des troupes de jeunes gens mais ceux-ci eurent la même popularité ambiguë que les femmes et furent à leur tour interdits en 1653. Le kabuki fut dès lors joué par des hommes d'âge mûr que s'appuyer sur leur jeu et la perfection de leur danse pour attirer le public.

Théâtre d'acteurs - Japon
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Il existe deux langues chinoises, la langue classique, qui, depuis l'Antiquité au moins ne sert qu'à l'écriture, et qui était l'apanage des lettrés, et la langue parlée, qui a évolué au cours des époques, qui peut évidemment s'écrire avec les mêmes caractères que la langue classique et qui a servi dans la littérature populaire. (...)
Ceci dit, la Chine offre deux sortes de littérature, une littérature lettrée et une littérature populaire, qui ne diffèrent pas seulement par la langue utilisée, mais aussi par les genres : poésie, essais, biographies, texte historiques, récits courts dans un cas ; et dans l'autre, théâtre, ballades, chansons populaires, romans, légendes. La différence primordiale étant que la seconde est une littérature orale et que ses formes écrites, comme le roman, les livrets d'opéra, les recueils de chanson ou de légendes, sont à l'origine toujours des adaptations d'oeuvres orales, dont elles conservent les caractéristiques, même une fois transformées pour être publiées, et même lorsqu'elles sont entièrement créées par les lettrés à l'imitation de genres populaires.

p. 285
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Tout le monde a eu une enfance difficile. Je n'ai jamais cru ceux qui prétendent avoir été heureux dans leur jeune âge. C'est une illusion à laquelle ils préfèrent croire. Mieux vaut regarder la réalité en face, sans faux-semblants. L'avantage de devenir adulte est que l'on peut enfin créer sa propre vie au lieu de subir celle que la famille vous impose.

p. 21
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Quand on ouvre un livre, on rencontre des anciens,
Quand on marche dans les rues, on rencontre des contemporains.
Des anciens, les ossements sont devenus poussière,
C'est seulement leurs sentiments que nous pouvons approcher.
Les contemporains forment notre génération,
Mais les écouter est comme mâcher une chandelle.
Je préfère vivre avec des objets et des pierres
Que de passer mon temps avec des gens ordinaires.
Heureusement il n'est pas nécessaire d'appartenir à son époque,
Ma véritable époque est celle des livres que je lis.

[Poèmes, Yuan Mei]
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Écrire pour être joué est différent d'écrire pour être lu. Le public peut être le même, mais la situation est différente. Dans un cas, il est chez lui, peut interrompre la lecture à sa guise, sauter un passage qui l'ennuie, revenir à un autre qui attire son intérêt, poser son livre pour laisser sa pensée flâner après une phrase qui lui suggère des idées personnelles. Au théâtre, on est prisonnier dans une salle, on doit rester immobile, concentrer son attention, car pas question de revenir en arrière si l'on a laissé s'échapper un moment clé. Les passages descriptifs doivent être brefs, et le texte se concentrer sur les sentiments. Les rebondissements de l'action doivent tenir le spectateur en haleine, il faut que, sans interruption, il se passe quelque chose sur scène. La lecture, c'est suivre une rivière dont le courant est lent, qui laisse le temps d'admirer le paysage, de laisser sa pensée vagabonder. Aller au théâtre, c'est suivre un torrent qui vous entraîne si vite à travers remous et méandres que la pensée se concentre sur la question "que va-t-il arriver ?"
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Les Chinois font une distinction très nette entre les dieux (shen) et les immortels (xian). Les premiers ont une fonction, occupent un poste dans la hiérarchie céleste ; parmi eux, les humains divinisés, comme certains personnages historiques, sont considérés comme une incarnation d'une puissance céleste descendue sur terre soit à la suite d'une condamnation au ciel, soit pour se manifester parmi les humains. Les seconds au contraire sont le plus souvent des humains qui ont accédé à l'immortalité et qui ensuite n'ont pas reçu de fonction particulière ; ils peuvent donc profiter de leur immortalité sans obligation, ce qui ne les empêche pas d'apparaître parfois sur terre, le plus souvent comme démiurges. Les premiers sont donc des dieux qui parfois descendent sur terre, les seconds sont des humains qui réussissent à s'élever au ciel.
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Je n'enviais pas le destin de ces héros historiques. Mon rêve était d'être non pas un humain, mais un personnage à l'intérieur d'une légende, et d'y vivre au milieu de toutes sortes d'animaux, dans un pays où l'on pourrait caresser les tigres, chevaucher les cerfs et se blottir la nuit entre les pattes d'un ours. Je ne pouvais pas le dire. "Tu es maintenant trop grand pour raconter des histoires pareilles", m'aurait-on répondu. Et dire qu'aujourd'hui, à mon âge, j'en rêve toujours !
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