AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de James Hadley Chase (1067)


Joy se sentit fatiguée, tout à coup. Laissant ses valises, elle alla à la fenêtre et vit son père, un grand vieillard maigre aux cheveux blancs, qui se promenait dans une allée en examinant ses rosiers.
Elle sourit et jeta un coup d’œil à sa montre. Il était presque quatre heures : l’heure du thé. Elle quitta la pièce et descendit vivement l’escalier.
Au moment où elle traversait le vestibule, le téléphone sonna. C’était Mel Devon. Son cœur battit lorsqu’elle reconnut sa voix. C’était la première fois qu’ils se parlaient depuis son départ.
- Mel ! Comme c’est gentil. J’allais t’appeler ce soir.
- Comment vas-tu, Joy ? Tu as passé de bonnes vacances ?
- Très bonnes. Je…
- Comment va le juge ?
- En pleine forme. Nous nous demandions…
- Joy… On peut se retrouver vers six heures ? Je voudrais te parler.
Son ton grave la surprit.
- Mais bien sûr. Où veux-tu qu’on se retrouve ?
- Est-ce que ça t’ennuierait de venir à la banque ?
Commenter  J’apprécie          10
Après le départ de Lowis, Bert Hamilton sortit du bungalow. Il s’était beaucoup démené au téléphone, à élaborer son article.
- Voilà du pain sur la planche ! dit-il à Terrell. Vous savez pourquoi elle l’a descendu ?
- C’est ce qu’il faudra découvrir, répondit Terrell en sortant de sa voiture. A bientôt, Bert !
Il quitta le journaliste et pénétra dans la maison. Beigler et Hess bavardaient dans le vestibule.
- Affaire classée, dit Hess. Du beau travail.
- C’est ce qu’on dirait, répondit Terrell. Mais il y a encore beaucoup à faire. Vous deux, vous irez jeter un coup d’œil sur l’appartement de cette fille, à East Street. Vérifiez si son écriture est bien la même que celle du mot trouvé dans son sac. L’affaire me parait assez simple, mais il faut s’en assurer. Vous interrogerez le nain. Il a l’air d’en savoir long. Il pourrait peut-être nous dire pourquoi elle a descendu Williams. Je veux un rapport dès six heures. Ne perdez pas de temps.
Hess eut envie de protester, mais il se contenta de répondre :
- Bien chef, en réprimant un bâillement.
Terrell gagna la chambre du cadavre où Lepski adossé au mur, bavardait avec les hommes de l’Identité judiciaire qui venaient de terminer leur travail.
- Tom, dit Terrell, j’aimerais que vous enquêtiez dans les parages pour savoir si quelqu’un a entendu une détonation. Et trouvez-moi aussi quelques renseignements sur Williams.
- Vous voulez que je m’y mette maintenant ? demanda Lepski. Il est à peine six heures. Je ne peux tout de même pas tirer les gens du lit, ils ne seraient pas d’humeur à coopérer.
Commenter  J’apprécie          10
La honte était un sentiment qu'elle n'avait encore jamais éprouvé et ça la gênait beaucoup.
- Ces dernière semaines m'ont transformée, se dit-elle. J'ai tout de la "cavette", maintenant. je m'en rend bien compte.
Elle avait beau éprouver quelque répugnance à le reconnaître, elle sentait bien qu'à voir Mel devenir de jour en jour plus affectueux à son égard, elle subissait son influence. Non seulement elle commençait à s'y habituer, mais en fait, ce genre de vie bien réglée lui plaisait. Elle avait son train-train quotidien, elle se levait à la même heure chaque matin, elle allait au travail, ça marchait bien et elle se faisait une réputation qu'elle n'aurait jamais espéré acquérir sans les conseils de Mel, sans la haute situation qu'il avait à la banque...
Commenter  J’apprécie          20
En général, le meilleur moyen d'apaiser une femme en colère est de la laisser seule.
Commenter  J’apprécie          00
... sa grosse figure charnue avait cette expression d'arrogance qui n'appartient qu'aux riches et aux puissants.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai eu moi aussi pendant longtemps l'envie d'écrire, mais cela demandait trop de travail et je me suis découragé. J'étais convaincu que si je pouvais seulement débuter, le talent que je sentais en moi me vaudrait gloire et fortune. Il est probable que je n'étais pas le seul dans ce cas et que, comme mes semblables, je manquais surtout de volonté.
Commenter  J’apprécie          00
Mills entend le cliquetis du cran de sûreté qu'elle abaisse du pouce, il pivote sur lui-même au moment où elle braque le revolver sur lui.
- Tu ne partiras pas, Cesar, dit-elle posément.
Elle me tourne le dos. Je ne vois plus son visage mais par contre, celui de Mills s'offre à mes yeux. Son petit sourire satisfait glisse de ses traits comme un poisson glisse d'une nasse. Il reste figé, osant à peine respirer, les yeux écarquillés.
- Tu ferais mieux de ranger ce revolver, il dit dans un souffle, la bouche tordue. Un accident est vite arrivé.
- Il va y en avoir un. - Elle recule lentement vers la porte-fenêtre.
- Oh oui, Cesar, il va y avoir un accident !
Commenter  J’apprécie          20
Son visage avait une expression implorante qui faisait monter la tension artérielle des hommes.
Commenter  J’apprécie          00
Tu ne penses qu’au crime, à la bouffe et aux femmes.
Commenter  J’apprécie          00
Duvine rouvrirait la tombe de son père s’il pensait trouver de l’argent dans le cercueil.
Commenter  J’apprécie          00
« Ah ! les femmes ! Les femmes ! gronda M’man en frappant le poing sur le bureau. Toujours la même histoire ! Barker… Karpis… Dillinger… ils ont tous fini de la même façon, à cause d’une femme ! Tous mes plans risquent de s’écrouler parce qu’il a fallu qu’une pouffiasse ouvre sa grande gueule ! »
Commenter  J’apprécie          10
Vous, les hommes, vous êtes tous les mêmes, dit Anna avec accablement. Frankie était exactement comme toi. La seule chose qui vous intéresse, c’est mon anatomie. Vous ne m’aimez pas pour moi-même. » Eddie grogna. « Du moment que le ragoût est bon, pourquoi chercher à savoir avec quoi on le fait ?
Commenter  J’apprécie          00
Si tu ne me passes pas Joe à la seconde, je vais t’arracher les boyaux pour me faire des bretelles ! râla Lepski.
Commenter  J’apprécie          00
Il se tourna à demi et se souleva sur le coude pour regarder la fille, faisant courir ses yeux sur son corps. Il aimait la chair noire. Les femmes blanches l’ennuyaient maintenant. Elles attendaient tant avant de donner, et même s’il cédait à leurs stupides exigences et agaceries, il y avait des fois où elle se dérobaient à l’acte final. Les Noires ne se ménageaient pas ou bien disaient non. Et cela il l’appréciait.
Commenter  J’apprécie          00
- N’empêche… Les femmes font bel et bien des choses épouvantable, elles vont même jusqu’à laisser traîner leurs diamants, par exemple.
Commenter  J’apprécie          00
- C’est étonnant ce que peuvent produire l’ingéniosité et la réflexion.
- Va dire ça aux sourds et aux aveugles, dis Louis qui saisit le catalogue et sortit dans un grand mouvement d’indignation.
Commenter  J’apprécie          00
- Rien n’est impossible, dit tranquillement Kendrick.
Commenter  J’apprécie          00
Avec ses yeux cachés sous d’épais sourcils, son nez crochu, sa bouche presque sans lèvres, son teint marbré et son gros corps trapu, Radnitz ressemblait à un crapaud répugnant. Son aspect ne le dérangeait nullement. Il avait argent et pouvoir, et cela l’amusait de voir comment hommes et femmes s’aplatissaient devant lui, surtout les femmes.
Commenter  J’apprécie          00
Rien ne lui faisait plus plaisir que d’impressionner ses voisins.
Commenter  J’apprécie          00
- Qu'est-ce que vous voulez ? je demande, du ton agressif du monsieur qui se tape une poignée de semences tous les matins au "breakfast".
Commenter  J’apprécie          85



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de James Hadley Chase Voir plus

Quiz Voir plus

James Hadley Chase... à la Proust N°11

Si j'étais une saison

Printemps
Été
Automne
Hiver

12 questions
19 lecteurs ont répondu
Thème : James Hadley ChaseCréer un quiz sur cet auteur

{* *}