Citations de Jamie McGuire (335)
Il ne ce laissait pas impressionner par mon refus.
Que fallait-il que je fasse ?
Que je le laisse sonner à ma porte jusqu'à ce qu'il renonce?
Ce n'était pas très correct.
Mais il ne l'était pas non plus, lui.
J'avais dit non!
Il me faisait perdre mes moyens, là, si proche. Je ne savais plus où j'en étais.
Je me tournais vers lui pour lui demander de s'écarter, mais au moment de lever les yeux je me figeai. Il était là.
A quelques centimètres.
Et me fixait avec une expression indéchiffrable.
Quinze minutes plus tard, je me glisse dans la robe de poupée rouge que j'ai empruntée à America, puis je marche dans le salon où se trouve Travis.
Il regarde la télévision, télécommande dans une main, une bouteille de bière dans l'autre.
Mon visage impassible ne manque pas le fait qu'il porte une cravate.
C'est officiel : j'ai tout vu. .....
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- Plus depuis longtemps, et jamais comme je t'aime toi.
Je baissai à nouveau les yeux sur l'élégante écriture, sur ma peau. Nous étions mariés, j'étais une MADDOX, comme tous ces hommes merveilleux que j'avais appris à aimer. J'avais une famille. Composée d'hommes grognons, dingues et adorables, certes, mais une famille.
— Travis Maddox, vous êtes plutôt sexy quand vous jouez pas les enfoirés, souffla-t-elle avec une diction d’ivrogne ridicule.
— Heu… merci, dis-je en ajustant mes bras autour de sa taille pour ne pas qu’elle glisse.
Elle posa une main sur ma joue.
— Vous savez quoi, monsieur Maddox ?
— Quoi, ma belle ?
Elle sembla sérieuse, tout à coup.
— Dans une autre vie, j’aurais pu t’aimer.
Je la regardai longuement. Ses yeux étaient vitreux, elle était ivre, mais l’espace d’un instant, faire comme si elle disait vrai ne me parut pas si insensé.
— Je pourrais t’aimer dans celle-ci. »
Elle pencha la tête sur le côté et posa ses lèvres sur le coin de ma bouche. Son intention était de m’embrasser, mais elle avait raté sa cible. Elle s’écarta, et laissa tomber sa tête sur mon épaule.
Autour de nous, ceux qui étaient encore conscients s’étaient figés, choqués par ce qu’ils venaient de voir.
Sans un mot, je la portai jusqu’à la voiture de Shepley. America nous y attendait, bras croisés.
— Mais regarde-la ! lui lança Shepley en montrant Abby. C’est ta copine, et tu la laisses faire un truc super dangereux ! Tu l’as encouragée, même !
— Je la connais, Shep ! Je l’ai vue faire bien pire pour de l’argent !
-Assieds-toi, mon grand.
(...)
-Quelque chose ne va pas?
-C'est cette fille, Papa...
Il eut un petit sourire.
-Elle me déteste, je crois, alors que moi, je ...
-tu l'aimes?
-Je sais pas. je crois pas. Mais bon... comment sait-on ce genre de chose?
Son sourire s'élargit.
-Quand on parle d'elle avec son vieux père parce qu'on ne sait vraiment plus quoi faire d'autre, c'est un signe qui ne trompe pas...
Je soupirai.
Je viens de la rencontrer. Enfin, on se connaît depuis un mois, quoi. Je ne crois pas que ce soit de l'amour.
-D'accord.
-D'accord?
-Je me fie à ton jugement
-C'est juste que... je crois que je ne suis pas celui qu'il lui faut.
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J'étais sûre d'avoir l'air aussi insupportablement heureuse.
Une petite seconde et le contact d'un stylo avec un registre suffisent à créer le lien juridique du mariage, mais il faut une vie d'amour, de dévouement, d'indulgence et de compromis pour en faire un lien durable et éternel.
Tu essaies de le sauver, et il espère que tu vas y arriver
Faire mine de comprendre sa position était au-dessus de mes forces, mais la respecter malgré tout, ça je pouvais.
- J'ignorais que j'étais perdu jusqu'à ce que tu me trouves. J'ignorais que j'étais seul avant la première nuit que nous avons passée tous les deux dans mon lit. Avec toi, j'ai tout juste.
— Pourquoi tu n’arrêtes pas de dire ça ? Ce ne sont pas des zombies, c’est ridicule ! s’exclama-t-elle.
— Une soudaine épidémie. Ceux qui sont contaminés se mettent à attaquer et à mordre les gens. Ils ont parlé de cadavres ce matin. À ton avis, de quoi on parle, Ashley ? D’herpès ?
Ce n'est peut-être pas parfait, mais je sais que traverser l'enfer avec toi sera toujours mieux que le paradis sans toi.
- J'ai besoin de te l'entendre dire. J'ai besoin de savoir que tu es à moi.
- J'ai été à toi à la seconde où nous nous sommes rencontrés.
— Tu sais aussi bien que moi que ton rapport était parfait, et tu as plus de couilles que la plupart des hommes de la brigade. Personne ne m’a jamais tenu tête comme tu l’as fait. J’ai besoin d’un agent comme ça au poste de superviseur.
— Tu m’as cassée devant tout le monde pour voir si je te tiendrais tête ? demandai-je, à la fois hors de moi et dubitative.
Il réfléchit un instant, puis mit les mains dans ses poches et haussa les épaules.
— Ben… oui.
— T’es vraiment un connard.
— Je sais.
Tu sais pourquoi c'est toi que je veux ? Parce que j'ignorai que j'étais perdu jusqu'à ce que tu me trouve
— Tu joues dans l’équipe ?
— Ouais. En remplaçant du remplaçant. Mais je progresse. C’est ce que dit l’entraîneur, en tout cas.
Pour la première fois depuis l'été de notre rencontre, je l'ai entendue rire, et c'était comme un concert de carillons, une symphonie et une immense victoire à la fois. Elle était heureuse, et tout ce que je voulais, c'était la regarder profiter de ce moment.
Soit on travaille à s'élever et à contrer l'ignorance par l'éducation, soit on devient vraiment doué pour l'amertume.