Splendide ! Voici le mot qui me vient en voulant résumer ce livre. Une odyssée de la marche. Combien je peux lire de livres sur ce sujet, sur les voyages, toujours je retrouve cet abandon, ce besoin de sentir pleinement vivant. Quitter une société qui nous correspond plus, voir le monde, si l'herbe est plus verte. Hélas Jean a pu constater que ce n'est pas toujours mieux ici plutôt qu'ailleurs. Le mal s'est répandu comme une poudrière, quelques coins encore épargnés, le désert peut être et encore !
Un tour du monde, un tour de sa vie, faire le point, se retrouver seul à seul, aller vers les autres.
Tout cela il nous le partage sans modération, j'ai beaucoup apprécié son récit bien structuré, en nous faisant part de l'essentiel, des cas vraiment particuliers, atypiques, ou indispensables, des descriptions de paysages, des coutumes, l'hospitalité sans nom de certains pays. Il nous épargnait quasiment le côté technique, bobos ici et là, non c'est plus un voyage philosophique, sociologique, certes un voyage pour lui et pour la paix dans le monde. J'ai apprécié le constat de certains états de faits alors que les médias nous bassinent de fausses vérités, lui sur le terrain il vous dira ce qu'il voit de ses yeux vus, ce qu'il a vécu. J'ai relevé maintes phrases coup de poing. Aller sur le terrain pour vivre la vérité de notre planète.
Une lecture enrichissante, intéressante, et philosophique aussi.
Un très bon bouquin sur ce thème des voyages, de la marche sans blabla que du vrai, du concret, qui nous laisse coït parfois.
Un bon moment de lecture passant par toutes les émotions. Étonnement, respect pour le courage dont il a du faire preuve, curiosité etc...
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L’autobiographie d’un des joueurs de hockey les plus populaires du Québec, un homme très différent des voyous millionnaires qu’on trouve trop souvent dans le sport professionnel.
Jean Béliveau a fait carrière de 1953 à 1971, l’époque où le Canadien de Montréal a connu des heures de gloire, remportant la coupe Stanley une dizaine de fois.
Ces mémoires comportent des descriptions minutieuses des événements, dont la célèbre suspension de Maurice Richard qui a créé une émeute en 1955. Il raconte des anecdotes et propose des portraits toujours positifs de ses coéquipiers et adversaires, des tableaux à l’image de ce sportif gentilhomme. Il relate aussi les moments plus difficiles, lorsque le public transforme ses applaudissements en huées pénibles à supporter pour un perfectionniste.
Béliveau commente également l’évolution de son sport, les méthodes d’entraînement, les expansions et les salaires des joueurs. Il ne s’étend pas beaucoup sur sa vie personnelle, sa maladie, sa famille, son bonheur avec Élise, la femme de sa vie, sa fille et ses petites-filles.
Un texte d’une qualité parfois moyenne, un livre à réserver aux fans de ce sport national et à ceux qui s’intéressent à l’histoire du Québec du XXe siècle.
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Livre offert à Noël, je me suis rapidement lancé dans sa lecture à cause de la couverture qui laisse supposer qu'on va suivre un homme qui marche beaucoup dans des lieux inconnus.
Et ce ne n'est pas une marche à travers un pays ou un continent, c'est une marche à travers tous les continents de la planète bleue. Ce n'est pas un spoil car la première page du livre présente le globe terrestre avec le parcours de Jean Béliveau, ce qui m'a tout de suite intrigué et donné envie de lire ce livre... d'autant plus qu'il l'a vraiment fait !!
Jean raconte avec humilité l'histoire de son périple avec une description des lieux simple et efficace, pareil pour ses rencontres humaines. L'auteur ne s'étend pas et j'aime bien. Il se concentre sur les points qu'il a jugé important pour répondre à sa motivation initiale de partir à pied avec une poussette à travers la planète.
Ce livre nous permet également de découvrir différents pays et cultures tout en ne se posant pas la question mais "où vais je dormir ce soir ?" (pour moi très appréciable)
Si vous aimez les voyages et la confrontation des cultures, je vous le recommande.
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Jean Béliveau a effectué un de mes rêves lorsque j'ai été jeune adulte, bon l'on dira que je peux toujours le faire.
Il a pendant 11 ans foulé la Terre, de nombreux pays (64) et 75 000 km, il commence son aventure avec un peu d'argent.
Il nous fait découvrir les différentes cultures, mœurs, et contrairement à ce qui nous est souvent montré dans les médias, les gens font preuve de générosité.
Sa femme lui sera d'un grand soutien à un moment de doute..
Si vous souhaitez faire comme lui ou tout ces "explorateurs" partir, tout quitter, ou juste pour un petit temps, je vous conseille les livres : "Le guide de la fuite" de Frédéric Ploton, "Fou de la marche" de Jacques Lanzmann et "Les tribulations d'un pédaleur errant" de Serge Leret.
J'aime beaucoup les livres de voyages, et celui-ci est l'un de mes préférés. Le point faible, c'est le nombre de page 272 pour tant de pays découvert, c'est assez court.
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Si l'aventure est admirable, j'ai eu de la peine à me passionner pour le récit. Les expériences vécues sont décrites de manière succinte et superficielle - logique quand on pense à l'impossibilité de résumer 75'000 kilomètres de marche à travers 64 pays en 250 pages, mais dommage quand même. Quant au style, il trahit le fait que Béliveau est un voyageur, pas un écrivain. Par rapport à de vrais auteurs-voyageurs comme Sylvain Tesson ou Nicolas Bouvier, on reste sur sa faim. A lire tout de même, pour l'expérience humaine et le courage de la démarche.
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