AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.5/5 (sur 16 notes)

Nationalité : Haïti
Né(e) à : Port-au-Prince , le 20/10/1949
Mort(e) à : Paris , le 07/05/2008
Biographie :

Jean-Claude Charles est poète, romancier, essayiste, scénariste.

Il laisse son pays à l’âge de 21 ans pour s’inscrire à la faculté de médecine de Guadalajara en Mexique, mais il abandonne très tôt ses études pour rejoindre les États-Unis.

Après les États-Unis, il s’établit en France où il fait une licence en journalisme et techniques de l’information à l’École Supérieure de Journalisme de Strasbourg et une maîtrise à l’Université de Paris au Département d’Études en Sciences et Techniques de la Communication.

Journaliste à Paris, Jean-Claude Charles collabore pendant longtemps au quotidien "Le Monde" avec des récits de voyage.

Régisseur et auteur de documentaires pour la télévision (Antenne 2), il a également été producteur de séries pour la radio (France Culture). De 2003 à 2006, il tient une chronique dans Haiti Tribune.
+ Voir plus
Source : http://ile-en-ile.org/charles_jean-claude/
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean-Claude Charles   (6)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Extrait du recueil NÉGOCIATIONS de Jean-Claude Charles «Négociations», son premier livre de poèmes (1972), a été une révélation. À la manière du livre Idem de Davertige, Négociations a bouleversé toute une génération. Exigeant, étonnant pour un premier livre.. Né en 1949 à Port-au-Prince et décédé à Paris en 2008, Jean-Claude Charles, romancier, poète, essayiste et journaliste, est l'auteur d'une oeuvre immense, rééditée chez Mémoire D encrier.

+ Lire la suite

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Jean-Claude Charles
Il n'y a pas d'océan où se soulager de sa mémoire.
Commenter  J’apprécie          200
Le racisme d'un regard est le plus perfide qui soit, il ne parle pas, il ne frappe pas, il n'émet pas d'insultes audibles, il est là, son destinataire ne saurait s'y tromper. C'est une sensation qu'aucune personne non victime de discrimination ne peut connaître, parce que ça ne fait pas partie de son expérience du monde.
Page 131
Commenter  J’apprécie          80
Ma détestation de l’argent est absolue. J’aimerais exclure de ma vie, de mes livres, jusqu’au mot lui-même. La pire des méthodes, selon Jenny. Il faudrait prévoir. Gérer. Agir autrement que de cette manière. Le résultat, le voici : une présence obsédante de la chose exécrée dans mon existence quotidienne.
Commenter  J’apprécie          70
Sans doute puis-je enfin entrer dans l'exil. L'exil absolu. Dans la dernière ligne droite. Loin de toute illusion. Cette illusion, naguère, à la faveur de ma haine irrévocable d'un lieu de naissance impossible, de trouver la paix en un autre lieu. Puis, à la faveur du premier exil, de tenter de résoudre chaque expérience désagréable par un nouvel exil, l'ignorance faisant la force de qui ne sait pas qu'il n'y a plus d'endroit où aller dans le monde. Qu'il existe bel et bien une limite au monde, un endroit où le monde est cloué avec des planches. Et; à partir du moment où ce peu de savoir s'impose, l'impossibilité de revenir en arrière, l'inanité de l'avant, puisqu'à partir de ce peu de savoir il n'y a plus d'avant, plus d'avenir. Rien que l'évidence trouble du passé. Et l'incapacité physique de s'agenouiller. L'orgueil, devenu tyrannie, de ne pouvoir s'adonner à cette suite de petites lâchetés quotidiennes et de grandes démissions que d'aucuns appellent leur vie.
Page 15
Commenter  J’apprécie          50
Tu regrettes les bons vieux réacs classiques. Là où les choses avaient l’avantage de la clarté. Les nouveaux sont plus méchants. Ils ont cette méchanceté décuplée par la honte d’avoir trahi. Ils consacrent une partie de leur temps à guetter le moindre de tes faux pas. Là où les vieilles peaux t’ignoraient les nouveaux te connaissent. C’est ton premier point faible. Le deuxième c’est que t’a beau te forcer t’as même pas envie d’être méchant.
Commenter  J’apprécie          20
Quelqu’un m’apprend que ça va mal très mal en France merde pas possible la prochaine fois je vote plus non mais. Je lui dis qu’ici à New York ça va comme sur des roulettes la prospérité le bonheur la liberté l’égalité la fraternité le respect des droits de l’homme y’a qu’à se baisser et ramasser j’ai même trouvé l’amour l’amour fou fou fou.
Commenter  J’apprécie          20
[Manhattan Blues a été écrit en 1985]

Il y a devant nous, au loin, le profil des tours jumelles du World Trade Center, à portée de nous le défi plus ancien de l’Empire State Building, presque à pouvoir le toucher. Puis nous parlons, nous évoquons l’accident qui faillit survenir du Boeing d’une compagnie aérienne sud-américaine, une erreur d’aiguillage, un affichage d’altitude faux, à la suite de quoi l’avion manqua s’écraser contre l’une des tours, le pilote redressant au dernier moment l’appareil lorsque la tour de contrôle se rendit compte de l’imminence de la catastrophe. Fran me dit qu’elle a parfois peur en avion, je lui dis que je passerais volontiers ma vie dans un avion à condition que ça ne soit pas un DC-8 trafiqué pour les charters pas chers. Manhattan à nos pieds nous grise.
Commenter  J’apprécie          10
Je n’ai vu personne à New York.
A part des passants.
C’est très intéressant les passants.
Ils ne vous contrarient pas.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Claude Charles (33)Voir plus

Quiz Voir plus

Rions avec les titres ! 👂🏻 🍷

Quoique peu banal, le fait divers était passé inaperçu : le ...❓...

rapt au square de lolita rose
vol de sept cent quatre os pour six nez

10 questions
45 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeux de mots , humour , potache , titres , bande dessinée , parodie , acoustique , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}