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3.53/5 (sur 201 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 17 mai 1929
Mort(e) le : 01/09/2021
Biographie :

Après des études secondaires au lycée Charlemagne, Jean-Denis Bredin entre à la faculté de droit et à celle de lettres à Paris. En 1950, il s'inscrit au Barreau de Paris et ne le quittera plus. Il devient en 1951 premier secrétaire de la Conférence du Stage. Licencié ès lettres et docteur en droit, il est reçu premier à l'agrégation de droit privé en 1957 : nommé professeur à Rennes, puis à Lille, et enfin à Paris 1 en 1969, il restera dans cette dernière université jusqu'en 1993, date à laquelle il est nommé professeur émérite. Entre-temps, il est l'un des penseurs de la réforme de l'enseignement supérieur en 1968 avec Edgar Faure. Il participe ensuite à la Commission d'orientation et de réflexion sur l'audiovisuel au début des années 1980 présidée par Pierre Moinot. Il sera aussi président du conseil d'administration de la Bibliothèque Nationale de 1982 à 1986. Egalement auteur, l'homme de loi signe notamment un roman autobiographique 'Trop bien élevé' en 2007 et 'Ce rendez-vous avec la gloire' en 2009. Jean-Denis Bredin conserve aujourd'hui son statut de professeur émérite et d'académicien.
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Source : evene.fr
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Jean-Denis- Bredin : "Avec Chateaubriand et Flaubert, je serais volontiers parti en voyage"

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"Jamais, assure Mme de Staël, homme n'a su multiplier les liens de la dépendance mieux que Bonaparte." Il était convaincu que l'intérêt seul remue les hommes, et ne supportait pas qu'il en fut autrement.

Bonaparte proposa solennellement d'offrir l'un des domaines nationaux à Sieyès parce qu'il avait honoré la Révolution par ses vertus désintéressées.

Celui-ci accepta et sacrifia, en quelques heures, sa réputation et son crédit.
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" Le privilège ouvre l'âme à l'intérêt particulier. Il la ferme aux inspirations de l'intérêt commun. L'idée de patrie se resserre pour le privilégié ; elle se referme dans la caste où il est adopté. Nait dans le coeur du privilégié un désir insatiable de domination : vraie maladie antisociale.

Les privilégiés en viennent à se regarder comme une autre espèce d'hommes, ils se considèrent même comme un besoin du peuple."

Sieyès
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Rien n'autorise à penser que l'abbé Sieyès croit en Dieu mais rien ne permet d'assurer le contraire.

Sieyès a exprimé, dans plusieurs écrits, sa détestation des religions qui enchainent les esprits, portent au fanatisme, et prétendent imposer aux hommes une morale qui n'est pas fondée sur la raison et un bonheur qui ne viendra qu'au ciel.
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Charles s'amuse quand il entend raconter les souffrances de l'écriture. Il sait que c'est un truc d'écrivain, feindre d'enfanter dans la douleur. Il pressent l'objection, c'est qu'il n'est pas écrivain.....
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La Légion d'honneur n'est faite que pour "récompenser" les services rendus, sinon encourager à la servilité, satisfaire la fierté ou la vanité, le gout des distinctions, des hochets, et aussi de l'argent.
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La vertu fut toujours en minorité sur la terre.

...Peuple malheureux, on se sert de tes vertus mêmes pour te perdre...


Robespierre
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" Je vous livre les royalistes, mais avec eux, les anarchistes ( c'est ainsi qu'il appelait les jacobins), aurait dit Sieyès à Fouché, le très efficace ministre de la police. Pilez-moi tout cela dans le même mortier, et je dirai que vous avez fait votre devoir."
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Les nouveaux terroristes ressemblaient aux anciens, comme des frères.

Mais cette fois-ci, on tuait au nom de la modération, on tuait après avoir répété cent fois qu'on ne voulait plus de carnage. La convention frappait, indistinctement, les meilleurs et les pires des Montagnards. Elle éliminait la gauche de l'Assemblée.


La " Terreur blanche " succède à la " Terreur rouge ".
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" Oui, nous sommes des modérés, déclarait Robespierre à la Convention le 3 avril 1793. On a cherché à couronner la Révolution par la terreur, j'aurais voulu la couronner par l'amour..."
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Qu'est ce que la volonté d'une nation ?

C'est le résultat des volontés individuelles, comme la nation est l'assemblage des individus. Il est impossible de concevoir une association légitime qui n'ait pas pour objet la sécurité commune, la liberté commune.

Sieyès.
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