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4/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Alger , le 05/12/1950
Biographie :

Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, est professeur à l’Institut universitaire de France (chaire de philosophie de la normativité) et à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne. Il a travaillé comme professeur invité aux universités de Porto Alegre, Berlin (Humboldt), Vienne et Naples (Istituto italiano per gli Studi filosofici).

Il est membre du Directoire de la Internationale Hegel-Vereinigung (Association Internationale sur Hegel), membre titulaire de la Société Française de Philosophie et membre du Comité éditorial de CNRS-Éditions et du Comité de lecture de la collection « Penser le droit » depuis 2007. Kervégan a été président de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques (SFPJ) de 2002 à 2006.

Membre des instances scientifique des revues Archives de philosophie (responsable du Bulletin de littérature hégélienne depuis décembre 2002), Les Études philosophiques, Filosofia politica (Milan) et Diritto e Cultura.

Jean-François Kervegan a publié, en 1992, "Hegel, Carl Schmitt. Le politique entre spéculation et positivité", en 2005, "Hegel et l’hégélianisme" et, en 2008 "L’Effectif et le rationnel. Hegel et l’esprit objectif".
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Source : wikipedia
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Rendre la politique morale, c'était un désir de Kant, formulé comme tel dans l'appendice d'un opuscule qu'il a publié en 1795, intitulé "Projet de paix perpétuelle". Qu'entendait-il par là ? Et comment tente-t-il, par le droit notamment, de rendre cela possible théoriquement ? Pour en parler, Géraldine Muhlmann reçoit : Antoine Grandjean, professeur de philosophie moderne et contemporaine à l'université de Lille Jean-François Kervégan, professeur émérite de philosophie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre honoraire de l'Institut Universitaire de France Visuel de la vignette : Culture Club / Getty Retrouvez notre série philo sur Kant, le géant moderne de la philosophie par ici https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-kant-le-geant-moderne-de-la-philosophie #kant #politique #philosophie _________________________ Retrouvez-nous sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture Et abonnez-vous à la newsletter Culture Prime : https://www.cultureprime.fr/

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La religion a été une constante préoccupation pour le philosophe Hegel. Certes, il se refuse à devenir pasteur et critique les formes officielles de la religion et de la théologie. Ainsi, il fait part à Schelling en 1795 de sa volonté « de troubler autant que possible dans leur travail de fourmi les théologiens, [de] les chasser à coups de fouet de tous les coins où ils trouvent refuge » ; et il ajoute : « Raison et liberté restent notre devise, et l’Église invisible reste notre point de ralliement » (Corresp., 1, 22-23). Mais il n’a jamais douté vraiment de la croyance dans laquelle il a été éduqué : il « se fait gloire d’avoir été baptisé et éduqué comme luthérien » (W, 11, 70) et revendique le droit de s’exprimer en cette qualité « en chaire », quitte à susciter les protestations d’auditeurs catholiques !

Cela dit, la religion pose un problème philosophique : il concerne le mode d’être religieux de la rationalité, le rapport de la foi avec la « raison » et la « liberté ». Problème classique, mais qui prend chez Hegel une acuité particulière en raison de la thèse selon laquelle art, religion et philosophie ont le même contenu absolu. Rapport du sujet au divin selon des formes qui sont (lorsqu’il s’agit de la « religion vraie ») révélées par le divin lui-même, la religion fait concurrence à la philosophie en tant qu’expression de l’absolu. Hegel souligne la difficulté en affirmant que la « religion » désigne cette « sphère suprême [l’esprit absolu] en son ensemble » (Encycl., 3, § 554, 343). Si la religion dit l’absolu dans le langage de la foi et des rites instituant la communion ecclésiale de l’esprit fini et du divin, peut-on revendiquer pour la philosophie la position suprême ? Oui, car si la religion dit l’esprit absolu (quand l’art le figure, le met en « images »), elle le fait dans l’élément de la représentation, non dans celui du savoir.

Or, pour Hegel, « les représentations en général peuvent être regardées comme des métaphores des pensées et des concepts » (Encycl., 1, § 3, 166) : elles sont des pensées, mais qui ne se savent pas comme telles. Cette proposition convient particulièrement à la représentation religieuse, anticipation du concept spéculatif : ce qu’elle énonce est le vrai, un vrai qui a seulement besoin d’être transposé « dans la forme de la pensée et du concept » pour être « posé dans sa lumière propre » (Encycl., 1, § 5, 167). La religion dit le même contenu absolu que la philosophie, mais dans une forme qui n’est pas conceptuelle, sans pour autant être imagée : elle est le dire non absolu, car représentatif, de l’absolu.
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