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Critiques de Jean Guitton (17)
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Les pouvoirs mystérieux de la foi

« Moi aussi je me demande comment on peut penser en même temps au salut de son âme et au repas du soir ! »





Et si c’était ça le miracle ? L’irruption brève du divin sur la durée du quotidien ? Cette exclamation de Jean Guitton traduit le ton joueur et pourtant profond du dialogue qu’il entretient avec Jean-Jacques Antier. Tous deux diplômés de philosophie ou d’histoire imposent leurs reconnaissances universitaires pour aborder la foi, ses miracles et ses saints sans prosélytisme : si les exemples miraculeux abondent, leur liste n’est pas déclinée dans l’objectif de servir un matraquage publicitaire destiné à la conversion. Il s’agit surtout de comprendre en quoi ces miracles peuvent être des signes.





Jean Guitton et Jean-Jacques Antier reprennent la catégorisation en vigueur dans le domaine de la parapsychologie pour aborder les miracles en deux temps : les phénomènes mystiques en relation avec la matière et les phénomènes mystiques en relation avec l’esprit. La première partie est particulièrement édifiante car elle ne se contente pas seulement d’aborder des situations hautement improbables telles que les inédies, l’hyperthermie, la combustion spontanée, l’incorruptibilité, le vol mystique, la matérialisation ou les stigmates, mais elle souligne également leur aberration biologique. Irrationnel ou a-rationnel ? Seules des explications transcendantes seraient capables de rénover le regard que nous portons non seulement sur les capacités d’adaptation de notre corps, mais aussi sur la portée de notre influence mentale. Jean Guitton et Jean-Jacques Antier savent très bien qu’il n’est plus recommandé de parler de religion chrétienne à notre époque et c’est la raison pour laquelle ils invoquent souvent des traditions issues d’autres époques ou d’autres lieux. Si le cas des saints chrétiens inédiques, certains ayant jeûné parfois des décennies sous strict contrôle et observation médicaux, ne convainc plus l’athée amateur du nouveau siècle, peut-être sera-t-il amené à nuancer son opinion en se plongeant dans certains fondements du yoga ?





« Selon Patanjali, l’un des fondateurs du yoga, l’homme serait capable de contrôler la matière, donc son corps, grâce aux chakras, sorte de centres nerveux qui correspondent à nos plexus. Le chakra vishuddha, cinquième plexus, ou « centre fluidique » (au niveau de la gorge), contrôle l’akasha, principe unique de la matière, ce qui permettrait à quelques adeptes très avancés de puiser l’élément nutritif directement à la source de toute matière. »





Il ne convient pas de nier les acquis des sciences biologique et médicale connues, mais de comprendre qu’elles peuvent parfois ne pas suffire. Dans ces cas-là, la force de la foi peut servir d’explication. Mais comment surgit-elle ? Ne tombe-t-on pas dans le paradoxe lorsqu’on cherche à connaître la foi alors que personne n’est incapable d’en décrire précisément la nature ? Dans ce sens, si la deuxième partie du livre est moins édifiante car elle se concentre sur des phénomènes intérieurs difficilement observables et quantifiables, elle permet toutefois de mieux rendre compte de l’irruption soudaine de la grâce. Les phénomènes de télépathie et de clairvoyance permettent peut-être d’expliquer les prophéties, les consciences dissociées, les visions et apparitions, les conversions miraculeuses ou les extases. Sans surprise, Jean Guitton et Jean-Jacques Antier évoquent les recherches récentes effectuées dans le domaine des sciences quantiques pour tenter d’expliquer comment l’esprit pourrait connaître des superpositions d’états spatiaux ou temporels. Cette explication surtout métaphorique sert surtout d’accroche pour approcher une croyance plus discrète selon laquelle la foi –ici chrétienne- peut constituer un moyen de se détacher de soi et de se connecter à l’univers, et d’amplifier ainsi sa conscience des interconnexions. Les notions d’entropie et la théorie de l’information permettent de rendre compte de ce phénomène en des termes plus clairs :





« La révolution de la science est d’avoir compris que le « désordre » que l’on trouve dans la matière inerte et qui tend vers l’entropie, le refroidissement et la mort n’est pas inévitable. Il n’est que le stade précédant l’émergence d’un ordre plus élevé. »





Malgré tout, ce livre ne fournira pas de réponse à la question de connaître le but de cette conscience globale ni l’intérêt que nous pouvons lui prodiguer en nous connectant à elle ponctuellement. Cette modestie est louable et ne constitue pas une lacune mais un signe d’humilité. Il ne reste que des mystères cosmiques, ainsi celui de savoir comment l’instantanéité d’un signe peut influencer durablement une communauté parfois composée de millions d’hommes : « Les grandes religions sont des retombées institutionnelles d’un état improbable de la conscience chez un être privilégié ». Les mystères de la foi éclairent notre existence à un autre niveau car nous avons aussi conscience de notre durée et de notre implication à la renouveler sans cesse dans l’instantané. Avoir conscience de son pouvoir d’intervention, c’est peut-être ce que certains appellent la foi…
Lien : http://colimasson.blogspot.f..
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Le travail intellectuel

Je viens de finir pour mon plus grand bénéfice la relecture de ce livre de 180 pages acquis en Décembre 2001. A qui peut bien s’adresser cet ouvrage de Jean Guitton de l’Académie Française, philosophe de renom.



‘’Il s’adresse à tout ceux qui, dans les tracas de l’existence moderne, n’ont pas renoncé à lire, à écrire, à penser. Il s’adresse aussi à ceux qui savent, car nous sommes tous, en matière de connaissance, de style et de parole, des apprentis, et, comme disait Goethe, il est bon d’apprendre à faire la moindre chose de la manière la plus grande.’’



Le titre devrait être’’COMMENT FAIRE ?’’.



Jean Guitton vient à vous pour vous expliquer comment. Comment penser, comment écrire, comment faire un paragraphe, une note… COMMENT FAIRE!!!



A tous ceux qui écrivent ou qui voudraient écrire, à tous ceux qui tiennent tant bien que mal un journal, des notes de lectures ou de vie, Jean Guitton vous dit COMMENT.



Laissez-moi juste colliger quelques morceaux choisis de Jean Guitton sauf exception.



En espérant que ces passages vous ont donné envie de lire ce magnifique CADEAU.



Patrick
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Dieu et la Science

Avant le temps de Planck rien n'existe. ou plutôt: c'est le règne de la totalité intemporelle, de l'intégrité parfaite, de la symétrie absolue: seul le principe Originel est la, dans le néant, force illimitée, sans commencement ni fin. le créateur, conscient d'être celui qui est dans la totalité du néant va décider de créer un miroir à sa propre existence. La matière, l'univers: reflets de sa conscience, rupture définitive avec la belle harmonie du néant originel. Dieu vient, en quelque sorte, de créer une image de lui-même.

Jean Guitton



Ce qui pouvait se suffire à soi-même pour l'éternité décide suite à une intuition transcendée de se diluer dans sa corporéité en s'inondant de soi dans l'espace et le temps.



Je suis celui qui suis.



La singularité, le mur de Planck, la fusion infinitésimale associant sur un même visage l'ombre du tout non révélé métamorphosé en luminosité corporelle.



Le duplicata simultané et accompli de son non être associé à sa volonté de se réaliser par son déterminisme progressif dans l'infini de son univers.



Un miroir hors du temps entre le tout en un, la contemplation inertielle d'une perfection de soi à priori, immobile, absolue et spontanée et sa volonté de venir au monde en visitant séquentiellement l'intégralité de sa lucidité constituant les différentes modules de son histoire.

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Le génie de Thérèse de Lisieux

Je n'aurai sans doute pas grand succès avec ce commentaire… On pensera que je suis un zélateur de l'Eglise ou un illuminé ou un superstitieux. Tant pis…



Je voudrais avant tout rendre hommage à Thérèse Martin, à sa belle personne, à sa pensée en vérité très libre et originale.



Jean Guitton donne dans «Le Génie de Thérèse de Lisieux», des éclairages d'une grande pertinence. Son point de vue bien plus religieux que le mien m'égare parfois, mais cela ne me gêne pas, car il a compris Thérèse : son charme et son intelligence.



Bien sûr Thérèse a la Foi et obéit à l'Eglise, plus, elle lui appartient comme Sainte… Mais elle est étonnamment, aussi très révolutionnaire et indépendante. le carmel était sa vocation mais n'a pas été pour elle aucunement un renoncement ou un enfermement. Parce quelle écrit, elle communiquera en étant recluse. Ce qui est étonnant, c'est qu'elle va toucher un public immense…



Sa personne et sa pensée sont tellement singulières, qu'elle dépasse le dogme, elle offre aux croyants ce que l'Eglise n'offre pas et aux autres ce qu'ils n'espéraient plus. de quoi s'agit-il? Elle aime Jésus qui est Dieu comme… Une femme qui aime. Est-ce toute l'affaire?! Non, elle le fait avec génie et bâtit une petite voie de salut spirituel par l'Amour qui va parler directement, simplement et atteindre le coeur de millions.



Un génie féminin, la formule de jean Guitton me plait, elle révèle et met dans la lumière une dimension extraordinaire que pourrait avoir le monde où les femmes inventeraient une nouvelle approche de la culture, une autre création, une autre interprétation. Un art du comportement, une science de l'échange et du don, on pourrait gagner cela de ce que Thérèse appelle Amour. Une maitrise de soi, une confiance qui serait une armure, un rempart contre les difficultés de vie : Oui, ce serait un autre monde où la solitude ne serait plus déréliction. Ce serait le monde de Thérèse… On pourrait enfin être les uns avec les autres sans calculs, sans peurs et sans limite…



Thérèse n'a pas eu de vision, (je ne les demande pas a-t-elle écrit), pas de stigmates, elle n'est pas mystique et cela la rend très humaine et proche de nous. Je suis pourtant persuadé qu'elle possédait un don physique/psychique bien remarquable : une capacité à éprouver une joie sereine, continue et équilibrée, une sorte de capacité innée à méditer dans un mode de pensée supérieur.



Pour moi Thérèse est comme Mozart parfois confondante de naïveté et de simplicité et au détour d'une phrase, stupéfiante de profondeur, et cela échappe à toute analyse. Quelqu'un qui écrit : «… mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre.» C'est quand même bien étonnant! Elle retrouve ainsi la parole du bouddha Avalokitésvara qui fait voeu de renoncer à l'illumination pour sauver la dernière âme du monde.



Thérèse de Lisieux est canonisée en 1925, en présence de cinq cent mille personnes, par Pie XI qui affirmera d'elle : «L'Esprit de vérité lui ouvrit et lui fit connaître ce qu'il a coutume de cacher aux sages et aux savants pour le révéler aux tout-petits.»



Jean- Paul II la fera, très justement, Docteur de l'Eglise à l'égal de Saint Augustin.







J ai l'impression d'avoir tourné autour du pot, je me résume :



Thérèse avait un esprit prédisposé à la contemplation : un don d'équilibre mental rare, elle appelait cela Amour de Dieu. Elle va, sa vie durant, développer cette manière de penser avec beaucoup de sincérité et de clairvoyance. Elle a été le guide de cette "petite voie spirituelle" et y a réussit d'une manière stupéfiante, en écrivant et en touchant d'innombrables personnes, Même au de-là de la mort, elle continue à aider et soutenir en esprit.



Son génie féminin est celui d'une soeur universelle. Adorable et géniale, sa pensée contient un potentiel singulier qui n'a pas encore été compris.























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Dieu et la Science

Un petit ouvrage (196 p) pour réfléchir un peu sur la thématique "Dieu et la science". On est surpris de la rencontre entre Jean Guitton et les frères Bogdanov.
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Dieu et la Science

Le philosophe J. Guitton dialogue avec les frères Bogdanoff, qui lui servent de caution scientifique. Les auteurs passent en revue des paradoxes et surprises que les sciences physiques et biologiques ont récemment fait apparaitre. Ils évoquent le Big Bang, l'apparition sur la Terre des molécules organiques, le caractère insaisissable de la matière (au niveau microscopique), les concepts si peu intuitifs de la mécanique quantique, etc... Sur ces sujets qui soulèvent des questions très difficiles, dont les scientifiques n'ont pas les réponses, il y a deux attitudes possibles. Ou bien on décrit la réalité physique telle qu'elle est, sans aucun souci métaphysique. Ou bien on cherche une compréhension intime (mais purement philosophique) du "pourquoi ?"



C'est évidemment dans cette seconde démarche que s'inscrit J. Guitton. Il examine avec sérieux les failles dans notre appréhension du réel, qui mettent en doute notre perception naïve et spontanée (mécaniste et matérialiste) de la Nature. Dans la foulée il cherche à rattacher toutes ces "failles" à un Principe immanent, qui serait tout à la fois créateur de l'Univers et présent actuellement en toute chose, de l'infiniment petit à l'infiniment grand. Le concept de "l'intelligent design", maintenant à la mode outre-Atlantique, est explicitement cité dans le livre. Ce Principe, selon J. Guitton, c'est Dieu - mais il ne se hasarde pas à en énumérer les attributs. A la fin du livre, J. Guitton résume sa pensée, par ces trois propositions: "L’esprit et la matière forment une seule et même réalité. Le Créateur de cet univers matière/esprit est transcendant. La réalité en soi de cet univers n’est pas connaissable". Le philosophe donne ainsi sa conception, on peut y adhérer ou simplement y réfléchir.



Ce livre paru en 1991, relativement court, se présente comme une suite de dialogues. Pour peu qu'on dispose d'un minimum de culture scientifique, on le lit assez facilement. Selon moi, cet ouvrage a le mérite de pointer avec exactitude diverses difficultés conceptuelles dans les sciences physiques et de méditer intelligemment sur leur interprétation. Toutefois, par le ton qu'il emploie et dans sa hâte à "tirer" les lecteurs vers sa conception de Dieu, il peut irriter certains d'entre eux.
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Le cardinal Saliège

A l'heure où sort en librairie l'ouvrage de l'abbé Meyer, aumônier toulousain "Deux destins toulousains : Cardinal Jules Géraud Saliège, Mgr Louis de Courrèges D'Ustou", il est bon, pour ceux qui s'intéressent à cet homme, de rappeler la valeur essentielle de l'ouvrage de Jean Guitton.

Bien sûr, Jean Guitton revient sur le rôle primordial de monseigneur Saliège durant la seconde Guette mondiale et sur sa dénonciation de l'antisémitisme dès 1933. Les religieux de cette trempe étaient suffisamment rares pour que celui-ci soit l'arbre qui cache la forêt.

Mais ces entretiens révèlent aussi la perception qu'eut cet homme des changements de son temps et de ceux à venir. Et si tout cela déjà si extraordinairement concentré en un seul homme ne suffisait pas, reste le courage avec lequel il aborda sa maladie et sa déchéance physique.

Oui, Salière était un "Diable d'homme" !!
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Portrait du père Lagrange

Le Père Marie-Joseph Lagrange (né le 7 mars 1855 à Bourg-en-Bresse – mort le 10 mars 1938 à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume), est un dominicain exégète et théologien, fondateur de l'École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem et de la Revue biblique. En février 1889, le prieur provincial de Toulouse décide de l'envoyer au couvent de Saint-Étienne à Jérusalem pour la fondation d'une école d'Écriture sainte.

L'inauguration de l'École pratique d’études bibliques a lieu le 15 novembre 1890. Le Père Lagrange crée ensuite la Revue biblique en 1892, initie le congrès de Fribourg en 1897, lance en 1900 la collection des Études bibliques, et les conférences de Toulouse en 1902.

Le Père Lagrange applique la méthode historico-critique à l'étude de la Bible. Plusieurs ordres et instances religieuses s'en émeuvent. Soupçonné de modernisme et de rationalisme, il reçoit des interdictions de publication et des blâmes, en 1907 et 1911. Il demeure humblement soumis. Sa méthode est condamnée par l'encyclique « Spiritus Paraclitus » du pape Benoît XV en 1920.

En 1914, la Palestine étant sous domination ottomane, il est expulsé par les Turcs. Il continue à Paris ses recherches et ses publications. Les cours reprennent à l'École après la guerre, avec le renfort des professeurs que le Père Lagrange a formés. L'Académie des inscriptions et belles-lettres projetant de créer une école archéologique à Jérusalem, constate que l'École biblique a les compétences pour tenir ce nouveau rôle. L'École devient École archéologique française en 1920 et prend le nom d'École biblique et archéologique française.

Ce livre qui retrace la vie de cet intellectuel religieux de manière furtive et esquissée ne se veut en aucun cas une véritable biographie, mais plutôt un portrait avec ce que cela suppose d'anecdotes disparates (Guitton a bien connu le père Lagrange), de digressions et de considérations philosophiques diverses et variées. Lagrange s'est trouvé au coeur du problème de l'historicité du Christ, humanité ou de sa divinité, de la réalité factuelle des « miracles » et, en un mot, de la dichotomie grandissante entre la religion et la science. En se consacrant à l'archéologie et à l'exégèse, à la fois humble, rigoureuse et pointilleuse de chacune des propositions de l'Evangile et de la Bible, Lagrange a ouvert la voie à un renouveau des études bibliques et a contribué à réconcilier la science et la foi. Ouvrage facile et rapide à lire qui fut une commande de Jean-Paul II en vue de la canonisation du savant, ce livre reste intéressant, mais pour un public particulier.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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L'absurde et le mystère. Ce que j'ai dit à Fran..

Un grand dialogue entre le philosophe Jean Guitton et le Président Mitterrand car ce dernier était en quête des mystères de l'au-delà, comme nous tous. Ce sont surtout les réponses de Jean Guitton qui sont intéressantes car, les préoccupations, point n'est besoin d'être Mitterrand pour les ressentir.
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Mon testament philosophique

Une petite oeuvre d'une intelligence rare, écrite avec une certaine ironie bienveillante. Le livre d'un croyant libre penseur. Drôle et instructif.
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Lettres ouvertes

Jean Guitton de l'académie française, à 92 ans nous livre ses lettres intimes : tout d'abord à sa mère, puis à son ange gardien, à quelques amis en passant par Saint Jean Paul II. Lettres spontanées jaillies de son coeur et de son vécu. Il y dénonce certaines déceptions, donne quelques conseils, cite de nombreux écrivains et hommes célèbres, et sait placer l'humour là où il faut. Ce fut un saint homme d'une intelligence et d'un bon sens hors du commun !!! A découvrir ou redécouvrir.
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Dieu et la Science

Peut-être suis-je hermétique à la philosophie mais là, c'est vraiment fumeux.

Si vous voulez lire un bon livre de créationnistes, autant lire ceux de Denton.



http://www.babelio.com/livres/Denton-Levolution-a-t-elle-un-sens-/527376
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Dieu et la Science

Ce soir je vous parle de l'un de mes coups de cœur de ce mois d'octobre avec l'ouvrage Dieu et la science des frères Bogdanov qui répondent aux questions de Jean Guitton autour de la conciliation entre science et religion.

Un superbe ouvrage car en se basant sur des preuves scientifiques on parlera de philosophie et de croyances. Sans risque de spoiler, l'ouvrage ne va pas opposé la science et la religion mais plutôt essayer de comprendre les deux. Ce sont deux sujets qui ont toujours intrigués l'humanité depuis la nuit des temps et déclencher pas mal de conflits plus ou moins violent.

Je vous recommande vraiment ce magnifique livre car vous allez apprendre pleines de choses surtout sur les théories modernes de la physique qui essaient de percer les mystères de l'univers.
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Weygand

Maxime Weygand, né à Bruxelles le 21 janvier 1867 et mort à Paris le 28 janvier 1965.

Personnage traduisant toute l’ambigüité de la France principalement pendant les périodes troubles.

Comme l’histoire est toujours :- écrite par les vainqueurs…

-reprise dans un discours officiel glorifiant nécessairement la France…

-comme les ¾ des historiens ne retiennent qu’une partie de l’histoire et contribuent à ne pas toujours participer à la transmission d’une information objective et sans parti pris…

Cette biographie à l’intérêt d’apporter un éclairage qui ne glorifie pas forcément le gaullisme, ni churchill, deux héros auto proclamés et vendus comme tels à toutes les populations de la planète…

WEYGAND est donc une énigme dés le départ :

Mystérieuse naissance, selon la version la plus probante, il serait le fils illégitime de l'impératrice Charlotte du Mexique, fille du roi des Belges Léopold Ier, et du colonel Alfred van der Smissen

Confié dès sa naissance à une nourrice bruxelloise, qui l'élève jusqu'à l'âge de six ans, le jeune Maxime est ensuite conduit en France.

Octobre 1888, Maxime de Nimal est reconnu comme son fils naturel par François-Joseph Weygand, issu d'une vieille famille alsacienne. Cet acte de reconnaissance dote le jeune homme du nom de Weygand et d'acquérir la nationalité française.

Débuts militaires

A l’issue de brillantes études militaires, il est nommé lieutenant en 1891, capitaine en 1896.

Au moment de l’affaire Dreyfus, il se signale comme antidreyfusard( comme une très grand majorité de militaires et une bonne partie de l’opinion)

Première Guerre mondiale

Au début de la Première Guerre mondiale, Weygand participe à la bataille de Morhange. colonel le 21 septembre 1914 et nommé aussitôt chef d'état-major à la IXe armée. Promu général de brigade le 8 août 1916 il remplit les mêmes fonctions au groupe des armées du Nord puis au groupement du général Foch après Joffre et est enfin adjoint au major-général de l'armée.

En mai 1917, après l'échec du général Nivelle, Pétain, nouveau commandant en chef, rappelle Foch en tant que chef d'État-Major général. Weygand devient l'un des sous-chefs d'État-Major et est promu général de division.

Weygand seconde Foch aux négociations d'armistice et donne lecture aux Allemands des conditions d’armistice, dans la clairière de Rethondes, dans ce qui deviendra le wagon de l'Armistice.

Une carrière extrêmement brillante quasi exclusivement loin des terrains d’opérations et des combats, première ambiguïté soulevée non sans malice par DE GAULLE.

Entre les deux guerres

L’ambigüité est maintenue sur ses capacités militaires, sur ses compétences et sur ses positions au regard de la société civile et la société tout court :

1)En 1920, le général Weygand est nommé en Pologne, comme « conseiller technique de la mission franco-anglaise » En effet, les Polonais, engagés depuis 1919 dans une guerre contre la Russie bolchevique, étaient sur le point d’être battus par les forces soviétiques de Toukhatchevski. Début de la deuxième ambiguité avec encore DE GAULLE, qui lui fait partie de la mission militaire.



2)Weygand est promu chef d'État-Major général de l'armée en 1930. Il est vice-président du Conseil supérieur de la guerre, et à ce titre, dénonce le danger hitlérien et condamne le désarmement, mais s'oppose à la théorie du colonel De Gaulle de constitution de divisions blindés. L’ascension militaire continue, ainsi que l’ambigüité avec DE GAULLE.

3)En 1932, une politique de désarmement provoque l’indignation de Weygand

4)Dans les années 1930, Maxime Weygand, qui votera pour Charles Maurras à l’Académie française, est un proche de l’Action française, toujours cette ambiguité.

5)Il entre au comité directeur du « Rassemblement national pour la reconstruction de la France » après la victoire du Front populaire en 1936, Ce cercle de pensée a été fondé, publie des documents contre le Front populaire et le communisme,

6)En 1937, il est l'un des signataires du Manifeste d'adhésion des intellectuels français à Franco21.

Bref, ses positions sur différents thèmes seront assimilés plus tard au thèmes de la « Révolution nationale » du régime de Vichy ; était-il le seul à reprendre ses idées ? Etait-ce encore un marqueur de radicalité vers le régime de Vichy ; ou un sentiment dominant à l’époque ?

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Seconde Guerre mondiale

mai 1940, la situation militaire en France est si compromise que le commandant suprême, le général Maurice Gamelin, jugé trop passif, est écarté.

Weygand, alors en Syrie, est appelé le 17 mai par Paul Reynaud29 pour le remplacer. À la même date, le maréchal Pétain entre au Gouvernement, en tant que vice-président du Conseil. Les divisions blindées allemandes, ayant percé depuis le front à Sedan dès le 13 mai, poursuivent leur course à l'ouest et ont coupé l'armée française en deux, enfermant une partie de celle-ci en Belgique avec les armées belge et britannique.

Weygand arrive en France le 19 mai se décide alors à reprendre l'idée d'une contre-offensive,

Mais le chef du Corps expéditionnaire britannique refuse, d'engager deux divisions, abandonnant l'armée belge qui combat à sa gauche et l'armée française du Nord à sa droite. Il crée ainsi un vide dans le front allié pour entreprendre un mouvement de retraite des forces britanniques vers Arras, puis Dunkerque. Le roi Léopold III et Weygand sont mis devant le fait accompli.

En l'absence de soutien britannique, Weygand doit renoncer à toute offensive. On saura plus tard que l'ordre de retraite est venu de Londres ; toujours cette ambigüité de l’absence de combattant du côté français et d’un commandement de faible volonté.

Avec le général de Gaulle, nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre le 6 juin38, Reynaud envisage aussi de transporter les troupes en Afrique du Nord pour continuer la guerre aux côtés des Britanniques avec l'aide matérielle des Américains : Weygand ne croit pas davantage ce repli possible, et juge qu'il est beaucoup trop tard pour l'organiser, ce que De Gaulle reconnaîtra finalement dans ses Mémoires de guerre39. Il est, de toute façon, partisan depuis la fin du mois de mai d'un retrait de la guerre grâce à un armistice signé par le Gouvernement. Cela dispenserait l'armée d'avoir à capituler, cependant que le Gouvernement poursuivrait la lutte depuis les colonies.

Reynaud et de Gaulle envisagent alors le remplacement de Weygand, partisan de l'armistice et jugé défaitiste, et ils pensent notamment au général Huntziger comme successeur possible.

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Le 11 juin, se déroule à Breteau, dans le château du Muguet, un conseil suprême interallié auquel participent Churchill et Eden. Au cours de ce conseil apparaissent des tensions entre Français et Britanniques, mais également des fractures entre les militaires et les dirigeants politiques français. Les Français demandent l’intervention massive de la RAF, seule susceptible selon eux de changer le cours de la bataille. Refus de Churchill,

Paul Reynaud est partisan de la poursuite de la guerre. A Partir de l'Empire.

Pétain et Weygand partisans d’un armistice rapide pour éviter l’anéantissement et l'occupation totale du pays.

Aussi bien Winston Churchill que le général de Gaulle décriront dans leurs mémoires un Weygand défaitiste14,41, anglophobe et antirépublicain. Les uns ont une vision planétaires du conflit, les autres une vision européenne.

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Le 15 juin, à Bordeaux, Paul Reynaud, appuyé par Georges Mandel évoque une possibilité de poursuivre la lutte aux côtés du Royaume-Uni : l'armée capitulerait en métropole pendant que Gouvernement et Parlement gagneraient l'Afrique du Nord. Weygand refuse violemment cette solution qu'il juge contraire à l'honneur militaire et surtout exonérerait totalement les politiques, ce que ne eput accepter ce militaire, qui s’oppose de plus en plus violemment aux politiciens depuis le début du conflit

De plus en plus isolé, Paul Reynaud démissionne et recommande Philippe Pétain pour former le nouveau gouvernement. Weygand est nommé ministre de la Défense nationale, de Gaulle, quitte la France.

Il sera donc reproché à WEYGAND son opposition aux politiques et sa vision étriquée du conflit.

Pour autant, pour un homme sans vision, défaitiste,avant d'engager des négociations d'armistice, Weygand prend deux décisions :

-le transfert au profit du Royaume-Uni de tous les contrats d'armement passés par la France auprès des industries d'armement américaines, ainsi que la livraison dans les ports britanniques de tous les armements en cours d'acheminement, alors que les ports français étaient sous contrôle allemand.

-le transfert en Afrique du Nord de tous les avions en état de vol, soit 600 appareils, pour une éventuelle reprise des combats.

Peu après, Weygand convoque successivement deux tribunaux militaires, le premier n'ayant prononcé qu'une peine symbolique. Le second condamnera à mort le chef de la France Libre le 2 août 1940.

Décision qui lui vaudra toute la haine de de GAULLE.

Gouvernement de Vichy

Weygand occupe le poste de ministre de la Défense nationale dans le Gouvernement de Vichy, pendant trois mois (juin 1940 à septembre 1940).

Refus d'une alliance avec l'Allemagne suite de la bataille de Mers el-Kébir , il s'oppose à ceux qui souhaitent venger cette agression par un renversement d'alliance en faveur de l'Allemagne. et également aux Allemands qui exigent des bases aériennes au Maroc, l'utilisation des ports d'Afrique du Nord avec l'usage de la voie ferrée de Rabat à Tunis ainsi que l'emploi de navires de commerce français.

On le voit, tous ceux qui s’acharnent à ne dresser qu’un portrait à charge de WEYGAN n’ont qu’une vision partisane et sans aucune objectivité. L’ homme est beaucoup plus complexe qu’il n’ y parait.

Le 5 septembre, il est nommé Délégué général en Afrique française. Dans le strict respect des conventions de l'armistice, il décide de s'opposer à toute intrusion,( amie ou ennemie). Il s'emploie également à éviter l'extension de la dissidence de De Gaulle, auquel se sont déjà ralliés le Cameroun, le Tchad, le Congo ou l'Oubangui Chari. et applique la politique de Vichy dans toute sa rigueur en Afrique du Nord.(en particulier, lois raciales )

Appui à la Révolution nationale[modifier | modifier le code]

Au sein du gouvernement de Vichy, Weygand reste hostile aux Allemands, et conçoit la Révolution nationale comme un moyen pour la France de se redresser moralement et matériellement et de prendre un jour sa revanche contre l'Allemagne. Cette vision n'est cependant celle ni de Darlan, ni de Laval, ni de Pétain lui-même, qui ne jouent jamais que la carte allemande.

Cette opposition de Weygand à une politique de collaboration active pousse les Allemands à réclamer son limogeage, et même à envisager son élimination physique62.

En Afrique du Nord, préparation de la reprise des hostilités par la France

Weygand fait dissimuler certains effectifs et armements aux Commissions d'armistice italienne et allemande. Il s'efforce aussi, après les attaques de Mers-El-Kébir et de Dakar, de renforcer l'Armée française d'armistice en Afrique, et donne son accord à René Carmille pour l'équipement mécanographique des bureaux de recrutement. Il fait aussi passer certaines unités coloniales pour de simples forces de police, et tente de remobiliser les esprits, avec notamment la création des « Chantiers de la jeunesse française » (créés par le général de La Porte du Theil), qui, dans un strict maréchalisme, tentent d'habituer la jeunesse à un nouvel ordre moral.

Simultanément, Weygand soutient Robert Murphy, envoyé spécial du président Roosevelt en Afrique du Nord, permettant l'implantation de douze vice-consuls qui seront les agents efficaces du débarquement63. Il négocie avec les Américains des conditions de ravitaillement, conduisant à un accord signé avec Murphy le 26 février 1941. Le 27 décembre 1941, le président Roosevelt écrivait au général Weygand une lettre lui disant toute sa confiance et sa reconnaissance. Elle a été reproduite par Georges Hirtz64.

En octobre 1941, peu après la campagne de Syrie à la suite de laquelle un cinquième des effectifs a rallié la France libre, il exige des soldats de l'Armée d'Afrique de prêter serment au maréchal Pétain.

Les pressions de Hitler sur le gouvernement de Vichy afin d'obtenir le renvoi de Weygand aboutissent finalement à son rappel en métropole en novembre 1941.

Arrestation par les Allemands

Le 20 novembre 1942, après l’invasion alliée de l'Afrique du Nord et l'occupation totale de la métropole, Weygand est fait prisonnier par les Allemands Sa détention va durer trente mois.

En mai 1945, les prisonniers sont libérés par les Américains et Weygand est reçu avec tous les honneurs.

Le général de Lattre reçoit l'ordre de de Gaulle d'arrêter les personnalités ayant eu des fonctions auprès du gouvernement de Vichy, ordre qui concerne Weygand et Jean Borotra, ministre de Pétain. De Lattre exécute avec répugnance cet ordre.

Non-lieu à la Libération

Renvoyé en France, Weygand d’abord interné comme prévenu de collaboration, libéré en mai 1946, dégagé de toute responsabilité et relevé de l'indignité nationale, en bénéficiant en mai 1948 d'un non-lieu sur tous les chefs d'accusation décidé par la commission d'instruction de la Haute Cour de Justice65.

En 1951, il refuse d'être inscrit dans la proposition de loi concernant la promotion de généraux au maréchalat,

Engagement politique dans la mouvance « nationale »

Le général Weygand s'est opposé au projet de Communauté européenne de défense dès 1952 : 68. Cette même année, il cosigne un appel international demandant un renforcement de l'OTAN70

Il prend position pour l'Algérie française73. Il s'en prend implicitement au général de Gaulle en octobre 1959 dans une déclaration à la presse : « Ni la Constitution de la République française, ni les principes d'indivisibilité et de souveraineté sur lesquels elle repose, n'autorisent qui que ce soit à porter atteinte à l'intégrité du territoire national »74. Ce militaire légaliste s'oppose à la Semaine des barricades de janvier 1960 : « ce fut une folle aventure, d'où ne pouvait sortir que du mal », déclare-t-il lors d'une conférence donnée à l'Institut catholique sur l'armée75. En juin 1962, il sort du silence auquel il s'était astreint pour prendre position en faveur des harkis : « Si nous abandonnons sans dire mot à leur sort affreux les musulmans d'Algérie qui ont fait foi à la parole donnée au nom de la France, l'honneur de notre pays sera perdu »76. Il figure ensuite au comité de patronage de l'Union française pour l'amnistie77.

• Mort et obsèques]

À sa mort en 1965, désavouant son ministre, le général de Gaulle refuse qu'une cérémonie solennelle56 se tienne aux Invalides.

Dans un billet du Monde, Hubert Beuve-Méry résuma le sentiment d'une partie de l'opinion : « On peut n'avoir en rien partagé les idées du disparu… il n'en reste pas moins auréolé de la gloire des vainqueurs de 14-18. Chicaner à ce compagnon de Foch, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire, une simple messe de Requiem dans cette même église (Les Invalides) où tant de lieutenants font bénir leurs jeunes amours apparaît comme un geste sans grandeur, une injustice, une faute et l'on craint que des rancunes personnelles n'y aient plus de part que la raison d'État ».

Au final, il sera reproché par les vainqueurs le très grand penchant de WEYGAND pour la révolution nationale et sa très grande fidélité au Maréchal PETAIN.

Certes celui-ci a participé à un gouvernement indéfendable par certaines mesures.

Certes celui-ci a tenté de conserver l’indépendance de l’armée française aux regards des politiques, alors que de GAULLE s’est totalement aligné sur ces derniers pour finir par en devenir un lui-même.

Il est aussi reproché à WEYGAND de n’avoir jamais voulu accepter le bashing de l’armée comme tous les livres d’histoire nous y ont habitué à travers les manuels scolaires, alors que proportionnellement, le nombre de soldats morts en 1940 est effroyable si l’on compare cela avec la guerre de 1914-1918.

Mais pour VICHY, comme pour de GAULLE et comme les politiciens, il faut absolument mettre la honte sur le dos de l’armée, alors que n’est fait ou si peu et surtout très tardivement pour doter de l’armée française de moyens adaptés pour contrer l’Allemagne.

Surtout, il faut passer sous silence toutes les lâchetés des hommes politiques français qui n’ont pas su, n’ont pas voulu voir le danger et préférer abandonner les alliés français chacun leur tour.

Certes WEYGAND a eu les responsabilités militaires et politiques qui font, qu’il aurait pu être plus actif dans le soutien de la cause de l’armée.

Certes sa position était-elle défendable et viable de maintenir une armée des colonies adhérant à l’idéologie de « VICHY » et pour combattre l’Allemagne nazie ?



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Portrait de Marthe Robin

L'intérêt de l'ouvrage de Jean Guitton repose sur les multiples entretiens qu'il a eus avec Marthe Robin. Et leur contenu est vraiment intéressant.



Cependant, j'y trouve trop de digressions témoignant de l'érudition de l'auteur, qui nuisent au sujet principal.



Bien cordialement.
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Mon testament philosophique

Ce livre est riche philosophiquement, mais certains passages sont confus, Henri Hude prend la parole pour Jean Guitton ce qui est dommage!!!
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Le travail intellectuel

Pas franchement révolutionnaire... S'adresse à des enfants

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Arrivé au terme des quelques 190 pages du livre, je ne peux cacher ma relative déception.

J'avais entendu en bien de cet ouvrage dans un autre livre qui m'avait plu. Le thème semblait prometteur, les enjeux aussi.

Mais force est de constater que l'ensemble est assez inégal. Pour un étudiant du supérieur, ce livre ne sera d'aucune aide : les méthodes énoncées par J. Guitton sont souvent "innées" et "instinctives" ; on les adopte malgré nous au cours de notre scolarité. Mais cette sorte d'essai arrive bien trop tard !



Ainsi, l'auteur s'attarde sur des vérités qui semblent un peu évidentes :

-il ne faut pas mélanger loisir et travail ; il faut faire soit l'un, soit l'autre, à fond

-se concentrer sur sa tâche, sans se laisser distraire, divertir

-les mouvements du travail : inspiration, action, repos, retour sur l'action

-la mise en ordre de sa pensée : paragraphes, ponctuation, parenthèses, notes, etc.

-prendre des notes ; synthèse et développement

-écrire un journal intime pour mieux se connaitre

-concilier forme et fond, avec le style



Le livre est mal conçu : il s'adresserait plutôt à un public de pré-adolescents et d'adolescents. Or, le style, l'édition et le contenu sont tous sauf adaptés à ces derniers. Comme il l'est actuellement, le livre semble destiné à des adultes, qui ont, pour la grande majorité, intégré depuis longtemps ces "techniques", de gré ou de force.



En somme, un livre mal "marketé". Les adultes n'en tireront quasiment rien si ce n'est quelques réflexions sur le travail de la pensée. Je conseillerais à l'éditeur de reprendre le texte, d'ajouter des images et de l'enjoliver pour un public plus jeune.

Je recommande, par curiosité intellectuelle donc, pas pour les conseils qu'il prétend prodiguer.
Lien : https://www.amazon.fr/gp/cus..
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