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Critiques de Jean-Laurent Del Socorro (603)
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Peines de mots perdus

Peines de mots perdus est un excellent divertissement, digne des classiques de cape et d’épée avec un esprit beaucoup plus féminin. Composé en 3 micro-intrigues sur 3 périodes temporelles différentes, il plante rapidement le décor historique, le rendant accessible avec une facilité déconcertante et propose, en sus, un florilège de personnages ayant réellement existé. Je suis cependant un peu restée sur ma faim, appréciant les histoires qui prennent leur temps là où le format des ces récits ne le permet pas.



Critique complète sur yuyine.be!
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Peines de mots perdus

J'avais hâte de retrouver la plume de l'auteur et cet univers mais comme avec son précédent roman, je ne suis pas tout à fait certaine de ce que j'ai lu.

Le livre est très fluide, l'atmosphère prenante mais j'ai vraiment eu l'impression que certains points sont forcés, presque artificiels, pour coller à ce qu'une certaine frange du lectorat attend depuis quelques années.

Mais est-ce que ça va vraiment servir le roman pour s'inscrire dans la durée ? Je n'en suis pas persuadée.
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Peines de mots perdus

Sachant que ce nouveau roman de Jean-Laurent Del Socorro se situait dans l'univers de Un royaume de vent et de colères que j'avais beaucoup aimé, de Du roi je serai l'assassin que j'avais adoré (et de La guerre des trois rois que je n'ai toujours pas lu), je ne pouvais que me précipiter sur cette sortie.



Peines de mots perdus fait référence à l'oeuvre Peines d'amours perdus de William Shakespeare que nous croiserons dans ce roman. L'oeuvre aussi bien que le personnage. Et des personnages célèbres, historiques, nous en croiserons plus d'un, insérés intelligemment, ils s'intègrent parfaitement au récit.



Cette fois-ci, l'auteur se concentre sur Axelle, l'une des cinq personnages clé du Royaume de vent et de colères. On croisera Gabriel, par la force des choses puisqu'il sera adopté par Axelle, mais il ne fera que de brèves apparitions ici. Axelle que l'on va suivre dans trois périodes de sa vie : 1593, 1603 et 1621. En effet, le roman se découpe en trois actes, séparés par des entractes, comme au théâtre. Un assemblage de trois grosses nouvelles somme toute.



Acte I : Axelle de Thorenc qui n'est au départ qu'une capitaine de mercenaires, de lansquenets plus exactement, est alors emprisonnée avec toute sa bande. Elle accepte une mission en Angleterre pour les sortir tous de ce faux pas.



Acte II : Axelle est alors Chevalière de Saint-Germain, mais aussi aubergiste de "La roue de la fortune" avec son mari Gilles à Marseille. C'est encore la lieutenante des quarante-cinq, Agnès de Loignac, des affaires spéciales de Henri IV, qui va l'expédier à nouveau à Londres.



Acte III : Axelle a vieilli, ses enfants suivent leur route et Gilles vient de décéder. Elle tâchera de faire son deuil lors d'une troisième virée en Angleterre, cette fois-ci en compagnie d'Agnès.

La suite sur le blog ;)
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Morgane Pendragon

Une réécriture "moderne" du mythe arthurien, ou plutôt morganien.

Il était intéressant de voir les chevalières et chevaliers traités sur un pied d'égalité. Mêmes aptitudes au combat, mêmes intrigues politiques, mêmes difficultés quand à la parentalité, la trahison, la loyauté, l'amour.

Il m'a tout de même manqué un petit quelque chose. Ou alors je suis trop attachée au mythe original, ou parfois cette impression qu'on en fait trop. Ou alors juste sa lecture derrière un roman qui a été un vrai coup de coeur.

Parfois, cela tient à si peu de choses...
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Vainqueuse

Le présent roman est en réalité divisé en deux parties. Dans la première, nous suivons une jeune Cynisca de 7 ans qui, malgré son genre, se voit « accordée » une éducation masculine grâce à son statut de fille de roi et sa volonté sans failles. Nous découvrons une jeune fille déterminée, bien décidée à offrir ses gloires prochaines à la déesse Orthia, son évolution au fil des ans, ses amours et ses batailles… et surtout ses doutes, sa vulnérabilité, en dépit de sa force. Doutes parce qu’elle est une femme, certes privilégiée par rapport à ses consœurs de statut inférieur, et qu’elle a de ce fait davantage à prouver, que ce soit à elle-même, à la société et ses proches, et bien sûr à Orthia. Un personnage qui paraît ainsi très humain et à laquelle il est facile de s’attacher. Dans la seconde partie, elle est plus mûre, plus âgée, et nous paraît paradoxalement bien seule, démunie devant une destinée qui n’apparaît toujours pas, sans parler de son regard adulte sur cette société imparfaite. Heureusement, Cynisca n’est pas seule, puisque d’autres femmes vont apporter leur pierre à cet édifice.



Du coup, vous vous en doutez, le roman est bien sûr imprégné de féminisme via le parcours de Cynisca, mais je ne m’attendais pas à ce que cette lutte, au début personnelle, prenne de telles ramifications. Car ce n’est pas uniquement le féminisme que le roman explore, mais bien les inégalités en général (même si on ne descend guère en profondeur, déjà parce que le roman est relativement court, mais aussi parce qu’il se destine en premier lieu à un public jeune, pas forcément sensibilisé), il évoque même la toxicité de ces inégalités pour les personnes qui, pourtant, n’en souffrent pas directement, voire en bénéficient. J’ai aussi apprécié que le roman montre qu’on peut être certes victime d’inégalités et d’une certaine pression sociale et familiale, tout en étant privilégié par ailleurs, l’enjeu dépassant alors sa seule émancipation individuelle. Bref, malgré son faible nombre de pages, le roman se révèle à la fois extrêmement riche tout en restant accessible.



La plume de l’auteur est toujours aussi immersive, à la fois très humaine et pleine de pudeur, ce qui convient parfaitement à ces personnages qui ont parfois bien du mal à communiquer et à exprimer leurs sentiments. J’aurais bien du mal à juger de la véracité historique, puisque l’antiquité grecque est une période que je connais très peu, mais encore une fois, c’est de toute façon l’humain qui est au cœur du texte. J’aurais quand même apprécié avoir davantage de descriptions, quasiment absentes. Le roman est bien évidemment romancé, avec une touche de Fantasy puisqu’ici les divinités sont bien plus que des statues de marbre ou des chevaux de bois.





Bilan



De la fantasy historique teintée de mythologie grecque sur fond d’émancipation féminine, de lutte contre les inégalités et de sororité, toujours avec la plume immersive de Jean-Laurent Del Socorro. Comme d’habitude, un roman qui me réconcilie avec une Histoire qui ne m’avait jamais réellement intéressée.
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Morgane Pendragon

Je suis une grande fervente des récits arthuriens et j'aime les réécritures de ces histoires, parce que c'est l'un des fondements même du mythe arthurien. Les réécritures (littéraires mais aussi audiovisuelles) de cette matière ont donné ce qu'elle est aujourd'hui. J'avais donc beaucoup (trop ?) d'attentes sur cette réécriture qui fait la part belle aux femmes et ne les cantonnent pas aux simples rôles de demoiselles en détresse. J'avais hâte de le découvrir mais... je l'ai trouvé très inabouti. Tout s'enchaîne trop vite sans que rien ne soit approfondi. Les personnages n'ont aucun relief, on ne peut pas s'y attacher ou comprendre leurs tourments.







Peut-être suis-je un peu exigeante car je sortais d'une lecture de Jean-Philippe Jaworski (qui peut-être assommant de détails à l'extrême inverse) et il maîtrise comme peu les intrigues, les complots et les retournements de situation. Dans le cas de Morgane Pendragon, j'ai eu la sensation que l'auteur voulait aborder plein de sujets mais sans avoir la vraie résolution d'aller jusqu'au bout des choses. On reste en surface de tout, que ce soit sur l'intrigue, les personnages, et même le message social derrière. J'aurais aimé que Jean-Laurent Del Socorro se disperse moins sur plein de sujets et aille dans le fond des choses.
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Peines de mots perdus

Quel roller-coaster ce fut de lire ce roman !



Je n'avais pas du tout regardé de critique auparavant et j'avais choisi "Peines de mots perdus" car j'aime beaucoup les écrits de Jean-Laurent Del Socorro, son univers de fantasy historique réécriture version féministe et ce qu'il véhicule.



Nous allons donc suivre Axelle, capitaine d'une bande de (plutôt gentils, ou du moins du bon côté, visiblement) mercenaires enrôlée dans une mission secrète au service de la Couronne de France. Direction la fratrie ennemie par excellente, l'Angleterre. Axelle n'en a pas encore totalement conscience, mais sa vie en sera à jamais bouleversée.

Si la jeune femme a accepté plus par curiosité et par envie de dépasser sa condition de mercenaire, elle découvrira qu'elle est capable d'immenses choses, dont certaines qu'elle ne soupçonnera pas et ne s'en rendra compte que bien plus tard.



Nous suivrons donc Axelle à travers trois étapes de sa vie, trois missions exceptionnelles qui n'en forment qu'une et qui l'accompagneront au début de sa carrière, à son apogée et à sa toute fin. Nous découvrirons ses aspirations, ses envies, mais aussi ses réalisations notamment à travers ses amitiés fortes avec cinq autres femmes, celles qu'elle appelle sa "sororité des destins contrariés".

Malgré le fait évident qu'il s'agit d'une réécriture de l'Histoire (sans parler du côté fantastique) concernant la condition féminine, Jean-Laurent Del Socorro sait créer de beaux personnages féminins et offre à chacune ses motivations, ses doutes et ses buts. C'est ainsi un beau roman de femmes, en plus du reste, bien que j'ai trouvé de temps en temps que ça manquait un peu de nuance. Je comprends tout à fait le propos et là où il veut en venir, et puis certes on est dans un roman d'aventure avec des femmes bad-ass, ultra-compétentes et indépendantes, maaais il manquait un petit soupçon de nuance parfois (pardon), à mon goût.



Je dois dire qu'Axelle peut être une narratrice parfois froide, j'ai eu à certains moments du mal à compatir à sa situation. Heureusement, ses amies sont toutes attachantes, et le récit, vif, avance très vite donc je n'ai pas trouvé ça trop désagréable.

Il m'a fallu quelques chapitres pour comprendre qu'il s'agissait d'une intrigue en plusieurs temps (la construction rappelant une pièce de théâtre aurait dû me mettre la puce à l'oreille) et le rythme très rapide peut déstabiliser au départ même si on s'y fait vite. On comprend que tous les enjeux n'apparaitront pas de suite et qu'il faudra tout dérouler afin d'avoir les réponses attendues.



En autres points positifs, j'ai bien aimé la multitude de clins d'œil à l'Histoire (énormément de personnages, de lieux etc) mais aussi à la pop-culture de façon plus générale et l'équilibre fonctionne bien.

En plus du théâtre qui amène aussi beaucoup d'esprit et d'humour, l'auteur rend un hommage évident et efficace au genre de cape et d'épée (il cite plusieurs fois Alexandre Dumas dans la postface) ! On sent qu'il y a pris du plaisir et je dois avouer que ça marche très bien avec notre groupe revisité de mousquetaires féminines prêtes à tout affronter.

Et enfin, on retrouve des éléments fantastiques avec l'étrange magie des pierres amérindiennes volées et ramenées en Angleterre par de méchants colons qui se veulent alchimistes.



Pour conclure, je pense que ce roman peut s'avérer être une excellente introduction à l'œuvre et au travail de Jean-Laurent Del Socorro pour qui ne l'aurait jamais lu et souhaiterait le faire.

En effet, l'auteur paraît en grande forme littéraire et on retrouve les éléments qui caractérisent son œuvre de façon bien résumée : la réécriture historique avec une pointe de surnaturel avec des personnages féminins forts. On retrouve sa gouaille inspirée ainsi que son grand travail de recherche historique.



Je terminerai en précisant que l'auteur ne ferme pas la porte à une suite, bien au contraire, grâce à son dernier chapitre dont le point de vue n'est pas celui d'Axelle et qui envoie en mission son fils, Gabriel. Sa fille s'est également engagée dans le nouveau corps d'élite des mousquetaires du roi de France, donc peut-être retrouverons-nous ces jeunes gens dans une prochaine aventure... ?
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Morgane Pendragon

Et si c'était Morgane qui était destinée à gouverner ?

Et si Merlin n'était pas le magicien bienveillant qu'il laisse voir ? Et si Arthure n'était pas le héro lisse que l'on pense ?



Morgane, à 17 ans devient reine et doit apprendre à naviguer dans les eaux troubles du pouvoir.



Entre négociations, Guerres et manipulations, c'est un récit plein d'aventure que nous livre ici l'auteur.



J'ai cependant eu toutes les peines du monde à pleinement apprécier ma lecture qui pourtant recèle certains points positifs comme le rythme, la passion, la magie dt surtout la légende arthurienne.

Je suis cependant restée complètement hermétique aux personnages et au récit lui même. Je n'ai pas réussi à m'immerger dans l'univers et à ressentir une quelconque ambiance.

Les évènnements se sont enchaînés, pour moi, sans que je réussisse à m'inclure dans les aventures de Morgane. Je suis restée en surface des descriptions qui sont restées sans émotions.



Pour avoir discuter avec des collègues, j'entends bien que ce ressenti est le mien et conçoit tout à fait que pour d'autres ce fut une bonne expérience de lecture.



Dommage pour moi !
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Du roi je serai l'assassin

Le roman retrace l'enfance d'un des personnages de Royaume de vent et de colère du même auteur mais le roman peut se lire indépendamment. J'ai vraiment été happée par la première partie, celle de l'enfance du héros qui doit affronter la violence d'un père dans une Andalousie tout juste reconquise par les Chrétiens. Je crois l'avoir lu d'une traite. La magie s'estompe un peu dans la deuxième partie, mais le fil rouge du roman, les guerres de religions, reste passionnant jusqu'au bout.
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Vainqueuse

Vainqueuse est une belle histoire qui allie à Merveille des faits historiques et fictifs. C'est un livre très féministe, peut-être un petit peu trop et c'est ce qui m'a dérangée. Les passages d'introspections et de réflexions sont bien amenés et nous permettent aussi de réfléchir à notre niveau. L'histoire, très bien écrite, reste globale; nous n'avons pas énormément de détails.
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Peines de mots perdus

Quel plaisir de retrouver Axelle et de replonger dans l'univers de Royaume de Vent et de Colères !



Dans ce roman, on sent que l'auteur s'amuse énormément. Avec toujours quelques pointes de mélancolie très jolies, il nous présente ici des aventures au rythme enlevé, avec des personnages hauts en couleur, des scènes d'actions marquantes (et très lisibles) et une ville de Londres délicieusement vivante. On s'amuse de croiser des personnages de la "vraie" histoire, et on s'attache à Axelle, qui dévoile petit à petit les facettes de son être, avec beaucoup de nuance et de délicatesse. Et on en redemande !



Vraiment un plaisir de lecture donc !



Pour une discussion plus longue autour de l'ouvrage : https://youtu.be/oArbATWYSMQ?si=kigExR1rfX4wNgn_


Lien : https://youtu.be/oArbATWYSMQ..
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Royaume de vent et de colères

En ouvrant ce roman, j'ai tout de suite plongé dans le Marseille du XVIe siècle, en 1596, au cœur des guerres de religion.

La cité phocéenne est soumise depuis cinq ans au consulat ligueur de Charles de Casaulx.



Ce contexte historique connu mais pas forcément familier a constitué un des arguments m'ayant donné envie de me lancer dans cette lecture!

L’auteur tisse avec efficacité une toile complexe où plusieurs destins s’entrecroisent.



Parmi les personnages, nous avons:

- Axelle, ancienne capitaine de mercenaires, mariée et reconvertie en aubergiste.

- Gabriel, chevalier vieillissant qui a renié sa foi après le massacre de sa famille lors de la Saint-Barthélemy.

- Victoire, vieille femme se révélant bien plus qu'elle ne laisse paraître.

- Armand et Roland, deux magiciens amoureux fuyant le pays et les effets destructeurs de l’Artbon.

Sans oublier Gabin, ce gosse tellement touchant, timide mais déterminé!



L'histoire est dynamique et alterne entre la mise en place des acteurs, des flashbacks de la vie de chacun et leur rôle à dans un dénouement que l'on sent arriver de manière inéluctable dès les premières pages.



Les chapitres courts et nerveux maintiennent un rythme soutenu, un tension qui m'a gagné chaque page un peu plus pour connaître le destin des ces personnages auxquels on s'attache si vite!



Le style est sobre, sans fioritures, percutant à sa manière, chaque protagoniste tendant à tour de rôle d trouver sa place dans un monde d’hommes, à pardonner l’impardonnable, à assumer ses choix et renoncements.



Le soupçon de magie apporte également juste ce qu'il faut pour amplifier les enjeux déjà bien chargés de l'histoire.

C'est là que l’humour et l’ironie viennent apporter une touche de légèreté, tout en maintenant le suspens, notamment grâce au personnage mystérieux et décalé de Silas, assassin et conteur hors pair!
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Morgane Pendragon

Morgane Pendragon est un roman qui reprend la légende arthurienne que nous connaissons tous, mais en la modifiant. En effet, contrairement à la véritable histoire, ici, c’est Morgane qui arrive à récupérer l’épée et qui devient reine.



J’ai adoré cette réécriture de Jean-Laurent Del Socorro. De plus, je trouve la plume de cet auteur magnifique. Le fait qu’il y a une romance entre Genièvre et Morgane m’a agréablement surprise. De même pour Perceval qui est une femme dans le roman. Et j’ai encore plus aimé le fait que les femmes aussi se battent et soient chevalières.



Le roman est magnifique. Je conseille ce roman qui est une réécriture très moderne.
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Vainqueuse

L'histoire d'une femme que l'Histoire avec un grand H majuscule a oubliée. La première femme à avoir remporté une épreuve aux jeux olympiques !



J'ai lu ce livre en nuit, j'ai adoré la plume de l'auteur qui va à l'essentiel et qui pourtant arrive à nous plonger facilement dans son univers !



Un personnage principal avec un fort caractère, une vision moderne de la société sans pour autant vouloir écraser la façon de penser des autres, du courage, de l'action, une pointe de mythologie et un zeste de fantaisie ! Je pense que ce livre pourrait plaire aux amateurs d'histoire comme à ceux de fantaisie !

N'hésite pas tu ne peux que passer un bon moment de lecture !



Un livre sur une femme forte pour te rappeler que toi aussi tu peux l'être !
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Vainqueuse

Sublime. Je n'ai rien d'autre à dire de cette lecture. Il me manque un petit quelque chose pour le coup de cœur, mais le cinq étoiles est mérité. On suit la vie de Cynisca, princesse de Sparthe, guerrière et participante aux Jeux. On découvre une femme forte, entourée d'autres femmes tout aussi vaillantes. Point intéressant, on la suit durant une très large partie de sa vie! Contrairement à de nombreux livres jeunesse, son histoire ne s'arrête pas passé ses vingt-cinq ans. On est plongé dans la Grèce Antique, de part le vocabulaire précis, l'utilisation de noms écrits en Grecs, et la question des dieux qui changent au fil des temps. C'était particulièrement intéressant d'en découvrir plus dans ce roman fictif. Bien évidemment, il manque de réalisme était donné la place des femmes dans la société à l'époque, mais ce n'est pas le cœur du sujet. Le récit est plein de questions, tournées autour de la sexualité, la liberté, l'esclavage, la place des femmes, l'amour et l'amitié. Si vous cherchez une lecture qui peut être légère et instructive, je vous le recommande.
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Peines de mots perdus

Mais si vous êtes amateurs de romans nerveux, avec des personnages multiples, sincères et la gouaille certaine (on sent ici l’influence du théâtre), et de décors historiques pleinement maitrisés, ce roman vous plaira sans aucun doute. Et pour ceux que le message féministe rebute, la lecture du manifeste de Jane Anger, traduit par l’auteur et disponible à la fin du roman, est vivement conseillée !
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Morgane Pendragon

Morgane Pendragon, du bien-aimé JLolo, dont j'avais eu des échos très contrastés...

Eh bien à la surprise générale (et la mienne en premier), j'ai plutôt bien aimé !

Le style, un peu aride et factuel, à la première personne et au présent, ne m'a pas dérangé car j'ai trouvé que ça convenait bien au contexte, un peu "chronique historique" ; et j'ai plutôt accroché à l'histoire - et, contrairement au ressenti de la plupart des gens apparemment, j'ai préféré le début-milieu que la fin, qu'on voit venir de loin et qui ne m'intéressait pas :p

Au final, et malgré la fin :p , j'ai trouvé la réécriture plutôt intéressante, sans qu'elle ne s'éloigne trop des schémas établis ; en particulier, la "liberté féministe" celte n'est jamais traitée avec de trop gros sabots (et ne va pas sans ses propres challenges), et c'est toujours ça de réussi 🙂
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Vainqueuse

Ah, la question, c'est qu'à la base, je suis quand même plus team Clytemnestre. Déjà, parce que, quel nom ! Mais il faut dire ce qui est, ce petit livre est bien sympa. Sans prétention, et sans faux rythme, parfois un peu facile dans les enchaînements, mais ça va. Contrairement à Cynisca, on passe un très bon moment tout du long. La lecture est agréable et le portrait plutôt bien brossé.
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Peines de mots perdus

Ce roman s'inscrit dans un univers plus vaste composé par d'autres textes de l'auteur comme Royaume de vent et de colère, la guerre des trois rois ou encore du roi je serai l'assassin. Il s'agit d'exploiter le 16e / 17e siècle européen avec une nouvelle variable : la présence de l'Artbon, une pierre permettant de pratiquer la magie. L'auteur se réapproprie ainsi l'Histoire en modifiant quelques éléments, en justifiant d'autres par l'utilisation de ce pouvoir, etc. tout en étant que ça reste rare et subtil. Pour quelqu'un qui aime l'Histoire et cette période en particulier, il est très amusant de chercher les références et les points de divergences par rapport à notre monde. Jean Laurent del Socorro est pointu dans ses recherches et minutieux, la mise en place de son univers et de son concept font toujours mouche chez moi.



J'ai aussi apprécié retrouver des personnages que j'ai aimé par le passé dans un roman finalement construit comme une pièce de théâtre : trois actes, un lieu par chapitre, beaucoup de dialogues et d'action, pour une texte de cape et d'épées résolument féministe.



Mais... Parce qu'il y a un mais, la sauce a eu du mal à prendre au niveau du personnage principal. À l'instar de d'autres textes plus récents de l'auteur, la narration à la première personne me semblait froide. Les émotions sont écrites plutôt que montrées, j'ai lu sans réussir à plonger dedans ou à me sentir embarquée par les aventures d'Axelle et j'en suis la première dépitée. Je pense qu'un narrateur externe aurait été plus adapté pour un personnage de ce genre, surtout pour rester cohérent avec le format théâtral qui semblait ici recherché quoi que moins revendiqué par rapport à un autre roman (Une pour toutes).



Il n'empêche que c'est un sentiment tout personnel et que le travail de l'auteur mérite d'être découvert, ne fut ce que pour son boulot mêlant fiction et histoire mais aussi pour son engagement dans la représentation des femmes en littérature. Jean Laurent del Socorro est très clairement un allié bienveillant du combat des femmes et ça fait du bien d'en croiser.
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Vainqueuse

Ce n'est pas la première fois que Jean-Laurent del Socorro donne vie dans un de ses romans de fantasy à un personnage historique ou légendaire féminin (Morgane de la légende arthurienne, l'actrice et duelliste de XVIIe siècle Julie Maupin, la reine celte Boudicca).



Dans Vainqueuse, il nous emmène dans l'antiquité grecque, à Sparte, pour rencontrer Cynisca, fille de roi ayant vécu au ve siècle av. J.-C., femme totalement oubliée de l'Histoire, qui, par ses exploits, va pourtant ouvrir la voie à d'autres (ne lisez surtout pas la 4ème de couverture et n'allez pas sur Wikipédia pour ne pas vous faire spoiler). C'est un double tour de force : la Grèce Antique n'est pas réputée pour avoir laissé de la place aux femmes et, dans l'imaginaire, s'il y a bien une cité qui incarne cet esprit, c'est bien Sparte avec sa culture tournée vers la guerre. Cela fait donc du bien de découvrir un autre visage de cette époque à travers le portrait de cette femme qui a cherché à bousculer l'ordre établi et qui ne s'est pas contentée d'une vie dans l'ombre d'un homme.



Pour un adulte, le texte paraîtra peut-être un peu court et un poil didactique mais c'est un livre parfait pour un public adolescent. Et pas que pour le discours féministe. Il y a aussi cette immersion dans l'Antiquité grâce aux descriptions des lieux (l'auteur s'est beaucoup documenté), grâce à l'utilisation de termes en grec ancien (le glossaire à la fin est le bienvenu) et grâce à la présence de fantasy. Oui, je sais, la magie n'existe pas mais les Grecs y croyaient tellement fort que, justement, la fantasy permet, selon moi, de rendre compte d'un état d'esprit de l'époque.
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