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Citations de Jean-Luc Bizien (253)


Comme au travers d'un rêve, la voix d'Hatanaka résonna à ses oreilles. « Souviens-toi, murmurait le yamabushi, on ne dégaine le katana qu'en dernier recours. Nos sabres n'ont pas été forgés pour tuer. On les a créés pour libérer nos esprits et nos cœurs de l'imbécilité qui les assombrit. »
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Élevé en yamabushi, Ichirô n'avait que rarement quitté les montagnes ; il peinait encore à s'acclimater aux ambiances bruyantes des villages et se conduisait avec une certaine gaucherie en public. Il ne se révélait qu'au cours des combats, quand son esprit était focalisé sur l'adversaire. L'adolescent faisait alors la démonstration de son éblouissante technique et le précepteur pouvait mesurer la qualité de ses enseignements.
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- Ma naissance était indigne ! hurla Ichirô. Ma mère m'a mis bas comme un animal ! Je ne suis pas né sous un toit, mais dans la nature ! J'aurais dû mourir ! Tu m'obliges à porter la honte de cette trahison, la honte de la disparition de mes parents !
En un bond, Hatanaka fut sur lui. Le vieux guerrier saisit son disciple par les épaules et le secoua avec rudesse.
- Tu n'as pas le droit ! Tu dois honorer la mémoire de tes parents ! Ils sont morts avec courage, victimes de la démence d'un daimyo félon. Tu es issu de leur union. Tu dois vivre de manière exemplaire pour leur rendre hommage.
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Un samouraï conservait son calme avant la mêlée. Les paysans, la piétaille s'excitaient. Certains pissaient sous eux comme des animaux terrorisés... Mais un samouraï, quel que soit le danger, gardait une vision juste de la situation. Il acceptait son destin, dans la victoire comme dans la défaite.
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Garde à l'esprit qu'en détruisant les forêts , en repoussant les frontières de nos villes, on contraint les elfes à se replier davantage. Telle une peau de chagrin, le territoire des elfes se réduit de jour en jour et leur existence ne tient plus qu'à un fil ténu - celui de notre imaginaire.
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Ichirô se savait incapable de vaincre ses ennemis, mais décida de faire front. Il se redressa crânement, leva son sabre et s'apprêta à défendre chèrement sa vie.
Les deux hommes se séparèrent pour attaquer simultanément sur les flancs de l'adolescent. Ils riaient fort, certains de leur supériorité.
— Pourquoi ne pas plutôt vous attaquer à un homme en pleine possession de ses moyens ? fit soudain une voix dans leur dos.
Ichirô était proche de l'étourdissement. Il piqua la lame de son sabre dans le sol et mit un genou à terre. Sa vision se brouillait.
Il entraperçut comme à travers un brouillard la haute stature qui approchait et son coeur s'emballa.
— Hatanaka ! murmura-t-il. Merci...
Devant lui, les deux soudards avaient pivoté.
— Après un gamin, un vieux ! ricana le premier.
— Tu ferais mieux de rebrousser chemin ! l'avertit le second. À ton âge, il te reste peu de temps pour profiter de la vie...
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Une dualité qui fait notre richesse, mais aussi notre complexité psychologique. Vous autres, Anglais, avez le mot juste pour chaque chose. C'est probablement ce qui fait de vous un peuple de chercheurs et de techniciens. Vous privilégiez la concision, allez droit au but. En France, nous avons au contraire privilégié l'art du discours. Nous sommes férus de rhétorique, nous adorons argumenter. Rien ne nous passionne plus qu'une discussion : nous aimons imposer notre point de vue, notre vision des choses, nous sommes prêts à nous battre pour des idées. Vous imaginez dès lors la difficulté à cerner la psychologie d'un homme qui peut exprimer ses sentiments de plusieurs de manières, selon l'humeur ? Sans doute est-ce la raison pour laquelle les autres nations nous pensent arrogants. Nous vénérons les mots, les poèmes, les écrits.
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Tout simplement extraordinaire ! Passionnant !!
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Léonce soupira. Le monde était ainsi fait, qui répondait à des lois étranges. C'était toujours dans les moments les plus inopportuns que les emmerdeurs se manifestaient.
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- Je ne serais pas surpris outre mesure d'apprendre un jour qu'elle milite pour la construction d'un pyramide en plein Palais du Louvre !
L'image était fort cocasse et Sarah en rit de bon coeur - une pyramide élevée au coeur du château, voilà qui relevait de la fantaisie !
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New York, New York... Cette ville pulse comme un coeur d'athlète, elle vibre comme les cordes d'une basse doublant la grosse caisse d'une rythmique de rock. Oui, c'est ça : cette ville est rock, elle bat la mesure, sa vibration vous prend aux tripes, vous force à vous adapter pour survivre.
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