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Critiques de Jean-Paul Caracalla (18)
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Petite anthologie de la poésie ferroviaire

Voilà une idée magnifique: réunir des poèmes sur le thème des trains. J'étais très enthousiaste d'avoir trouvé cette anthologie, datant de 2004.



L'auteur a été directeur des relations extérieures de la compagnie des wagons-lits, et a écrit de nombreux livres en rapport avec le ferroviaire. Il maitrise donc bien son sujet. Dans l'introduction, il nous rappelle combien la création des trains au 19 ème siècle a suscité de commentaires, divisant ceux qui ,comme Musset, y voyaient une invention calamiteuse et ceux tel Lamartine, qui s'enthousiasmaient au contraire en criant:" Je veux des chemins de fer!"



Très utile rappel, mais où le bât blesse pour moi, d'où seulement trois étoiles, c'est qu'à la fin de chaque poème, l'auteur relie la date à laquelle il a été publié à des considérations chiffrées, des statistiques concernant les trains de la même période. Cela casse tout l'effet poétique, toute l'exaltation du lecteur!



On a l'impression que le poème n'est qu'un prétexte pour faire un " cours" sur tel ou tel aspect historique des trains. Dommage!



J'ai regretté aussi que les poètes choisis ne soient que français, et surtout de la deuxième moitié du 19 ème, même s'il est vrai que ce nouveau moyen de transport exaltait forcément les poètes de l'époque. J'ai retrouvé avec plaisir" le paysage" de Verlaine et l'incontournable " Prose du Transsibérien" de Blaise Cendrars. Il y'a quelques pépites, quelques textes méconnus, ce qui est réjouissant.



Une impression mitigée, donc, mais j'ai passé un agréable moment dans ces wagons de rêve et de mélancolie, ces gares d'adieu ou de retour...



Permettez-moi de conclure personnellement avec un poème hongrois que j'adore, d' Attila Jozsef:



" C'est tout près des rails que j'habite

près du va-et-vient permanent

des vitres de ces trains en fuite

dans le vent nocturne ondoyant.

Dans la nuit éternellement

foncent les jours qui se font suite.

Dans chacun des compartiments

c'est moi qui m'accoude et médite"



Quand on sait que sa fascination pour les trains l'entrainera à se suicider sous l'un d'entre eux, on comprend que l'auteur n'ait pas retenu ce texte ( de toute façon non français ) , pourtant très beau...







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Montmartre: Gens et légendes

Une visite de Montmartre à ne pas manquer !

Ce livre retrace Montmartre à travers les personnages et les lieux emblématiques qui ont fait la réputation de cette butte mythique.

On y découvre des récits connus et beaucoup moins connus de la vie montmartroise

D’ailleurs suite à cette lecture, j’ai eu le besoin irrésistible de revenir me balader dans ce quartier que je connaissais déjà et de redécouvrir avec un œil nouveau ce sublime endroit.
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Les deux magots

Lorsque j’ai vu ce nouveau ouvrage inédit de Jean-Paul Caracalla j’ai tout de suite eu envie de le lire. Cela ne fait pas très longtemps que je connais ces écrits mais je les apprécie beaucoup car ils nous font voyager dans les rues de Paris à une époque un peu mythique de fin du XIXe et début du XXe siècle.



Ce que j’aime dans le explorations parisienne de Jean-Paul Caracalla c’est qu’il redonne vie à des figures emblématiques. Et les images sont si fortes qu’on a presque l’impression qu’en repassant devant les lieux on va les croiser. Il semble piocher dans ses souvenirs et la mémoire des lieux.



J’ai bien aimé l’évocation des figures littéraires qui ont fait l’âme du lieu mais aussi tout le passé avant de devenir le café littéraire. On a l’histoire du lieu, on a l’impression qu’il déroule une bobine de fil à partir du nom de ce café, jusqu’à nous transporter au XIX siècle dans ce quartier qui a connu bien des changements tout en gardant son identité et son charme. On découvre l’Histoire politique et la petite histoire des habitants. Les changements dans le mode de vie, le commerce et les habitudes.



Je connaissais un peu l’histoire du commerce parisien autour de la figure de Boucicaut mais pas du tout celle Camille-Henri Desabie et son magasin de nouveautés.



Les chapitres sont assez brefs et les sujets sont très variés même s’il se rapportent aux Deux magots.

[blog]

Cet ouvrage est un joli voyage dans le temps.
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Montmartre: Gens et légendes

« Tout Montmartre dans votre poche » pourrait assez bien décrire ce livre. Petit de format, très joli de couverture, quand on l’ouvre ce sont quatre-vingt hectares qui se déploient soudain et prennent vie dans le temps, sous nos yeux de lecteurs captivés ; ceux du vrai Montmartre : « délimités à l’ouest et au nord par les rues Caulaincourt et Custine, à l’est par la rue Clignancourt, au sud par les boulevards de Clichy et de Rochechouart ».



La plume alerte et érudite de Jean-Paul Caracalla nous entraîne depuis le Moyen Age parmi les rues et les ruelles, du haut en bas de la Butte. Chaque recoin ici a ses histoires et ses visages, et il nous en fait part. Du Chat Noir au Moulin Rouge, du moulin de la galette à la Cigale en passant par le Sacré Coeur, on apprend comment ces lieux mythiques sont nés, se sont développés, qui y est passé. On visite les ateliers de Picasso et de Modigliani, on écoute Aristide Bruant haranguer et Utrillo se saouler. On croise Georges Clémenceau et Toulouse Lautrec, les clowns Footit et Chocolat, des rapins, Zola, Renoir, Chopin, Louise Michel, Mac Orlan, des lorettes… et tant d’autres ! (J’y ai même découvert le jeune anglo-irlandais George Moore, dont les « Confessions d’un jeune anglais » m’attendent sur mes étagères depuis un moment).



Montmartre, gens et légendes, ce sont des pages qui débordent d’histoires, de couleurs et de vie. Pour tous les amoureux de Paris et les curieux, voici un petit livre d’histoire savoureux et instructif, qui se lit comme un roman. Un grand merci aux éditions la Table ronde.
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Saint-Germain-des-Près

Dans ce livre entièrement consacré à Saint-Germain-des-Prés, Jean-Paul Caracalla évoque l’histoire de ce 6ème arrondissement parisien. Il nous en conte ses légendes, ses figures emblématiques et ses lieux mythiques qui ont disparu au fil des ans ou qui contribuent encore de nos jours à attirer le monde intellectuel et artistique tout comme les touristes et les curieux.

De la naissance de la foire Saint-Germain au XIIIème siècle à la création du Procope, premier café parisien et au succès des établissements incontournables tels que « Le tabou », « Le Flore », « Les deux Magots » ou la « Brasserie Lipp », nous croisons Clovis, les révolutionnaires ainsi que les figures existentialistes et les principaux intellectuels de la grande époque germanopratine.

Un livre que j’ai beaucoup apprécié et que j’ai véritablement dégusté, tant j’aime me replonger dans l’ambiance unique de cet endroit qui a su conserver son identité et n’a pas fini d’écrire son histoire.

A conseiller aux amoureux de Paris et tout particulièrement de ce quartier!
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Montparnasse. L'âge d'or

La nostalgie est parfois une piqûre de rappel nécessaire au maintien de notre moral quotidien et à la perpétuation d’une espérance, aussi ténue soit-elle.



L’ouvrage de Jean-Paul Caracalla, Montparnasse, l’âge d’or » nous remplit de nostalgie tout au long de sa lecture .Il nous rappelle ce que fut , dans la période comprise entre le début du vingtième siècle et le milieu des années trente, la vie artistique à Montparnasse , quartier ayant concentré alors tout ce que l’Europe et l’Amérique comptèrent d’écrivains, de sculpteurs, de poètes, d’éditeurs ,– et d’éditrices !- , de peintres qui marqueront de leur empreinte l’histoire des arts , chacun dans sa sphère d’activité .



L’ouvrage décrit le rôle joué alors par les cafés de ce quartier. Il débute par la Closerie des Lilas, lieu de débats agités, animés notamment par Léon Bloy et Henry de Groux, peintre belge. Les conversations y revêtent un caractère théologique et spéculatif. Cet endroit est également le point de rassemblement des partisans d’un nationalisme affirmé ; ils fonderont plus tard L’Action Française, ils se nomment Vaugeois, Pujo, Mazet.

En 1903, Paul Fort organise à La Closerie tous les mardis des lectures de poésie au cours desquelles on peut y entendre Max Jacob déclamer des poèmes. Jean-Paul Caracalla décrit bien sûr le quadrilatère magique du carrefour Vavin formé par La Rotonde, Le Dôme, Le Select, La Coupole. Ainsi, Le Dôme est-il décrit par André Warnod, critique d’art de l’époque : « Le café était un refuge, un quai d’embarquement, la station de chemin de fer où on attend un train qui n’arrivera jamais ». Ce ne sera pas le cas pour de nombreux artistes venus d’Europe Centrale tels Rudolf Levy et Walter Bondy , venus respectivement de Munich et de Prague .Pascin, jeune caricaturiste d’origine bulgare, est un familier du lieu.





La Rotonde est décrite par l’auteur comme un lieu de débats, de polémiques parfois violentes qui opposent des Russes de camps opposés .On s’y enthousiasme pour le cubisme. Cet établissement est décrit par Jean-Paul Caracalla comme un lieu où la bohème est des plus débridées : on s’y presse, toutes nationalités confondues, on peut y rester des heures sans consommer, s’y abriter en hiver, le tout grâce au concours bienveillant du patron de l’établissement, Victor Libion.

On y signale la présence de Soutine, Modigliani,Kisling.

Pour Le Select, inauguré en 1924, il est décrit par l’auteur comme le point de ralliement de nombreux écrivains :Morand, Cendrars, Breton, Cocteau, Aragon .S’y ajoutent Joyce, Faulkner, Dos Passos, Fitzgerald, Hemingway .



Les controverses y sont vives, voire violentes ,des excommunications y sont prononcées entre écrivains. Tel est le cas de Roger Vitrac, exclu du groupe surréaliste pour sa pièce Victor ou les enfants du pouvoir.

Le dernier élément du quadrilatère , La Coupole, inaugurée en 1927, jouera le même rôle de réceptacle de tous les débats du milieu artistique de l’époque , c’est ainsi que Louis Aragon y fera la rencontre d’Elsa Triolet le 6 novembre 1928 .Ce café deviendra par la suite un lieu de rendez-vous de toutes les personnalités parisiennes .

Jean-Paul Caracalla consacre également quelques chapitres au rôle de Montparnasse dans l’édition .Ainsi Gertrude Stein , égérie de la rue de Fleurus , fonde-t-elle une maison d’éditions à Paris pour publier ses propres œuvres victimes des réticences des éditeurs américains , Plain Editions .

Nancy Cunard, petite-fille de l’armateur, fonde Hours Press en 1928, , elle publie Ezra Pound, Iris Tree, Lewis Caroll .

Montparnasse joue donc un rôle de catalyseur dans le domaine de l’édition . Cet aspect est bien souligné par Jean-Paul Caracalla qui laisse entrevoir l’aspect novateur de cette démarche : des femmes éditrices ,qui publient hors de leur pays d’origine à Montparnasse , havre de liberté et de créativité.



Ce qui frappe, dans l’évocation de l’auteur, c’est l’aspect débridé de cette vie de l’époque, la folie, la déraison dans les argumentaires employés, la passion introduite dans les débats artistiques .La véhémence était habituelle , tandis que nous mesurons nos propos, de crainte de tomber sous le coup d’une censure omniprésente. La passion était présente , là où nous pratiquons une modération de nos enthousiasmes. La nuit était fréquemment le domaine de ces artistes , alors que les cafés décrits dans ce libre ferment vers 2h du matin…



La bohème a-t-elle disparu de notre paysage ? L’ouvrage de Jean-Paul Caracalla nous y replonge avec grand plaisir et force délectation. Il cite le propos suivant :

« Le Select a le charme désuet de ces vieux messieurs à monocle qui hantaient naguère les coulisses des Folies-Bergère », a écrit Patrick Tudoret , écrivain et client de l’établissement.

Souhaitons que la désuétude ne reste pas l’unique composante de ce charme…






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Vagabondages littéraires dans Paris

Je ne connaissais pas cet auteur et je ne suis allée vagabonder dans Paris que quelques jours, donc cette ballade littéraire est un joli voyage immobile. A moins d'avoir une très grande culture littéraire c'est le genre de ballade que vous ne pouvez pas réaliser sans guide !

Nous voyageons dans le temps puisque cela débute avec Châteaubriand et que cela ce termine avec Simenon. On va voir évoluer la ville et les us et coutumes.

Jean-Paul Carracalla nous propose une jolie palette de références, des auteurs de tous genres et tous milieux. Je dis palette car on va se rendre compte que les écrivains sont souvent liés aux peintres et autres artistes.

Ce livre n'est pas une anthologie ou une suite de citations. Pour chaque écrivain Jean-Paul Caracalla va nous tracer les grandes lignes de son parcours en lien avec Paris.

J'ai beaucoup aimé les anecdotes ou les références littéraires car elles sont mises dans le contexte. Autre élément que j'ai apprécié ce sont les dates de naissance/décès qui sont notées. C'est très pratique pour créer une fresque historique mentale. J'ai toujours un peu de mal à me dire qui à vécu à la même époque que qui, même s'ils ne se sont jamais rencontrés ils ont les même références temporelles/culturelles.

J'ai découvert des éléments qu'on n'apprend pas à l'école sur la vie des écrivains qu'on nous fait étudier. Je ne suis pas lectrice de biographies alors ces fragments de vie m'ont suffit. Pas long et ennuyeux.

C'est le genre de livre qui peut-être un point de départ pour d'autres lectures soit d'une biographie sur l'auteur, soit d'une des oeuvres citées.

Pour ce qui est des références, en fin de volume on trouve une « bibliographie sommaire » pour approfondir tel ou tel sujet.

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Saint-Germain-des-Près

Le livre semble commencer chronologiquement, en 542, avec la victoire de Childebert, fils de Clovis, sur les wisigoths à Saragosse. De retour à Paris, il fait établir, sur les conseils de l’évêque Germain d’Autun, une église sur la rive gauche de la Seine, dans laquelle sera conservée le trésor ramené de Saragosse : la tunique de Saint Vincent, une croix d’or enchâssée de pierreries, et diverses pièces d’orfèvrerie en or. L’abbatiale, initialement appelée Sainte-Croix-et-Saint-Vincent, est rebaptisée Saint-Germain-des-Prés, en 576, à la mort de Germain d’Autun. La basilique, une des plus riches de France, se développe au fil des siècles. En 1482, Louis XI autorise la foire Saint-Germain, qui connaît un succès immédiat : installée sur un terrain appartenant à l’abbaye, elle propose aux comédiens et aux auteurs un espace d’expression sans précédent. Ainsi, la tradition littéraire et artistique de Saint-Germain-des-Prés, on le voit, ne remonte pas au XIXe siècle, mais, on le voit, à ce XVe siècle où l’église a la haute main sur les lieux…



Jean-Paul Caracalla insiste également, dès ces premières pages, sur l’ouverture des premiers cafés. Le tout premier, en 1657, fondé par un arménien, fait découvrir aux parisiens cette nouvelle boisson, et, surtout, donne à un palermitain, Francesco Procopio dei Coltelli, l’occasion de se faire connaître, avant de fonder, lui-même, un café mythique : le Procope !



Mais, très rapidement, la chronologie se perd, et laisse place à des aller-retours, et, parfois, à quelques redites. Et le livre commence alors vraiment, comme une promenade au hasard des rencontres, des souvenirs, des découvertes. Il ne faut donc attendre ni ordre, ni logique, ni structure, mais plutôt se laisser bercer par les souvenirs de Jean-Paul Caracalla. C’est à un voyage de hasard qu’il nous invite, comme on pourrait le faire avec un grand-père, que l’on écoute égrener ses souvenirs au fil d’une logique qui n’appartient qu’à lui. Certains personnages ou événements reviennent, parce que plusieurs chemins y ramènent.



Alors si l’on attend un travail scientifique hyper ordonné, on sera déçu. Mais si l’on aime flâner, se laisser surprendre, alors on se laissera emporter dans ce récit, où, au détour d’une rue, on croise Marat, Voltaire, Boris Vian, Miles Davis, Sydney Bechet, Sartre ou Simone de Beauvoir, mais également de nombreux autres acteurs que le grand public ignore.



On assiste à la vie de quartier, à la vie des grands cafés (Le Procope, les Deux Magots, le Flore), à la vie des théâtres et des clubs de jazz, qui marquent la vie culturelle française et internationale.



C’est, au final, une très jolie promenade, une errance qui favorise les confidences, quand un souvenir surgit d’un détail architectural, d’un nom, d’une vitrine ou d’une enseigne, l’un entraînant l’autre, avec des associations d’idées et des réminiscences. Merci Monsieur Caracalla pour cette charmante balade…
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Les deux magots

Un portrait érudit et nostalgique de la célèbre brasserie parisienne par l’ex-président du prix des Deux Magots.
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Les deux magots

Narré avec saveur et précision par une des âmes du lieu, Jean-Paul Caracalla (1921-2019), président du jury du prix des Deux-Magots pendant cinquante ans.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Montparnasse : L'âge d'or

Cet album nous plonge dans le bouillonnement des années folles à Montparnasse. Carrefour des arts et des influences accueillant dans ses brasseries et bouillons les artistes venus du Monde entier c’est un chaudron de créativité à nulle autre pareille.Impossible de citer tous les noms de Modigliani à Utrillo des Américains Hemingway á Ezra Pound, on découvre lá le creuset des Arts du XXè siècle… Richement illustré et à recommander !
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Montparnasse. L'âge d'or

Sujet facile, la vie culturelle de Montparnasse est traitée avec brio par Caracalla, spécialiste bien connu de la vie parisienne ; mais autant certains volumes pouvaient surprendre, autant celui-ci laisse un goût de plaisir quelque peu inachevé, inabouti. Peut-être le lieu et le mythe sont-ils trop connus pour qu'un livre leur étant consacré ne soit pas téléphoné. Très plaisant malgré tout.
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Champs-Élysées: Une histoire

Merveilleux petit ouvrage pétri d'anecdotes des deux derniers siècles, anecdotes aussi bien littéraires que mondaines ou historiques. On se promène dans les coulisses du 8ème arrondissement et c'est un régal de chaque page, depuis les urinoirs jusqu'aux night clubs en passant par les élégantes tenues de l'Avenue Foch.
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Montmartre: Gens et légendes

En visitant Montmartre, vous serez subjugué par ce lieu, un petit village avec sa célèbre basilique du sacré cœur qui surplombe la capitale française. Une vue magique et une légende fantastique.

Dans ce livre, l'auteur nous raconte ce lieu à travers les différentes légendes qui l'ont peuplées. Une balade dans l'histoire fantastique de ce lieu mythique et incontournable de la ville lumière.
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En remontant le boulevard

Nous partons battre le pavé et croiser les écrivains, artistes et autres personnalités. Grâce à cette démarche différente nous avons une autre vision de Paris. Cela fait plusieurs semaines que je me joue au voyageur immobile et que je croise certains lieux dans d'autres romans, cela fait écho à ce que nous raconte Jean-Paul Carcalla.



Par exemple « le boulevard des Italiens, nombril du monde » je l'ai croisé dans « une vie en échange » de Loraine Fouchet.



La place de la concorde n'est pas sans me rappeler le « Journal d'un étranger à Paris » de Curzio Malaparte.



J'adore ces petits petites rencontres dans ma vie de lectrice.



Il y a un aspect historique qui vient nous faire comprendre comment tel ou tel artiste a été attiré par un lieu plus que par un autre. Ce n'est pas un hasard.



J'ai aimé me promener dans ce XIXe et début XXe siècle où l'on voit les changements techniques : fiacres, omnibus, métro… qui vont influencer les usagers du piéton au groupe de gens qui vont se côtoyer le temps d'un voyage.



On voit aussi les expositions universelles de Paris et l'envol de la technique qui commence à émerger (ex : trottoir roulant expo 1900)



Les hommes politiques, on est dans la capitale, c'est là où tout se décide pour l'avenir du pays. La ville se transforme. Tout est lié La Politique et Arts ainsi que la Technologie.



J'ai été emportée par la narration de la création de l'Opéra Garnier. de Napoléon à Gaston Leroux, en passant par Haussman et Charles Garnier, de Carpeaux à Chagall… Les egos qui s'affrontent les légendes qui se créent.



J'ai découvert certaines facettes de Nadar (pour moi c'était juste le Photographe de l'époque). Il fait parti de ses visionnaire qui croyaient en leur rêves avec leur côté flambeur.



J'adore comment Jean-Paul Caracalla fait revivre ces personnalités qui ont fait les lieux et ces lieux qui ont fait ces personnalités.



Livre très documenté mais qui montre aussi l'érudition de Jean-Paul Caracalla et son attachement à Paris et ses artistes.



Je ne vais pas tout vous dévoiler, je vous laisse partir à l'assaut des grands hommes…
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En remontant le boulevard

De l'Opéra à la Bastille, de théâtres en cafés à la mode, de cinémas en restaurants, Jean-Paul Caracalla nous propose l'un de ces vagabondages littéraires dont il a le secret.
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En remontant le boulevard

C'est un livre qui illustre à merveille le fait que Paris et la culture est un mariage de passions.
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Jean-Paul Caracalla Coffret en 3 volumes : ..

St-Germain-des-Près, un quartier mythique, une source de nostalgie pour les plus anciens d’entre nous. Jean-Paul Caracalla, également auteur d’un ouvrage intitulé « Montparnasse, l’âge d’or », nous invite dans ce livre à une plaisante évocation de cette légende.

St-Germain, c’est d’abord un lieu de rencontres dans les cafés littéraires : le Procope, qui se rendit célèbre dès son ouverture en 1689 : on y engage des discussions philosophiques passionnées .Danton y aura ses habitudes ; pendant tout le XVIIIe siècle, c’est un carrefour d’idées, le visiteront régulièrement Buffon, d’Alembert, Grimm, d’Holbach, Rousseau.



St-Germain-des-Près, c’est aussi Les Deux Magots, le Flore, la brasserie Lipp .Jean-Paul Caracalla souligne le rôle de point de rencontre, de convivialité, et aussi de substitut au confort qu’ont joué ces établissements, notamment durant l’Occupation et l’après-guerre. C’est avant tout un lieu de débats ; ainsi Rémy de Gourmont, à la fin du Second Empire adopte-t-il Le Flore .Il le justifie ainsi : « On y va pour causer, pour échanger des idées avec d’autres humains ; Le café, dans le monde moderne, joue le rôle que jouait l’agora dans la cité antique .Il est à la fois le lieu de rendez-vous et le lieu d’échange. »



Sur un plan éditorial, le quartier est marqué pendant les années vingt par l’action de Sylvia Beach et d’Adrienne Monnier, cette dernière ouvrant sa Maison des Amis des Livres au 7, rue de l’Odéon, tandis que Sylvia Beach ouvre en 1919 La librairie Shakespeare and Company au 12 de la même rue. Ces deux endroits seront le théâtre d’une intense activité de rencontres, d’échanges, de rendez-vous de multiples écrivains parmi lesquels Breton, Aragon, Soupault, blaise Cendrars, Pierre Reverdy, Léon-Paul Fargue. Sylvia Beach y attire les écrivains américains de la ‘génération perdue’ .Hemingway, Joyce, Ezra pound fréquenteront ce lieu.



Plus près de nous, la période de l’immédiat après-guerre est considérée comme l’page d’or de St-Germain : caves de jazz bondées à l’écoute de Claude luté et de Sydney Bechet, et de Boris Vian. Attrait pour l’existentialisme, mode de vie plutôt qu’adhésion à la philosophie sartrienne dont les habitués des nuits de l’époque connaissaient à peine les contours. Jean-Paul Caracalla souligne fort à propos ce malentendu : « Victime d’une popularité sans rapport avec son œuvre dit ne plus même oser passer devant les cafés .Traqué par les chasseurs d’autographes , il file rue Jacob pour se rendre chez Gallimard, son éditeur, en frôlant les murs . »



St-Germain-des –Prés est toujours un quartier ‘littéraire’ ; la présence de nombreuses maisons d’édition et de galeries d’art lui confèrent encore ce côté culturel .Toutefois, sous-entend Jean-Paul Caracalla, c’est un mode de vie qui a disparu, la bohème marginale, déraisonnable, une époque où l’échange était intense, long, improvisé .Cela a peu à voir avec notre époque, si différente …


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