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Boulevards d'ici et d'ailleurs
Liste créée par Alzie le 08/11/2018
38 livres. Thèmes et genres : Maréchaux , marechal de france , grands boulevards , histoire , littérature française

Évocations du boulevard dans la littérature.

Scènes de boulevards.

Libres déambulations de boulevards.

Romans, histoire, géographie urbaine, poésie, BD, polars, autres.

(Mise à jour 30/09/2023)



1. Hollywood Boulevard
Melanie Benjamin
4.05★ (155)

Frances Marion a tout quitté pour suivre sa vocation : écrire des histoires pour un nouvel art, qui consiste à projeter des images en mouvement sur un écran. Mary Pickord est une actrice dont les boucles blondes et la grâce juvénile lui valent déjà le surnom de « La petite fiancée de l'Amérique ». Toutes deux vont nouer une amitié hors norme et participer à cette révolution qu'est la naissance du cinéma. Mais, dans un monde dominé par les hommes, on voit d'un mauvais oeil l'ambition et l'indépendance de ces deux femmes... Plongée au coeur de l'industrie naissante du septième art, Hollywood Boulevard retrace le destin de deux grandes figures oubliées du cinéma. Avec le talent qui a fait le succès des Cygnes de la Cinquième Avenue, Melanie Benjamin restitue l'atmosphère étourdissante des célèbres studios, mais aussi ses drames et ses injustices.
2. Derniers feux sur Sunset
Stewart O'Nan
3.57★ (177)

En 1937, Francis Scott Fitzgerald devient scénariste pour la Metro Goldwyn Mayer. C?est l?Âge d?Or d?Hollywood, du jazz et des parties mémorables. Ses collègues se nomment Dorothy Parker, Humphrey Bogart, Ernest Hemingway, Greta Garbo. Or, loin de sa chère Zelda, internée, et de sa fille Scottie, Fitzgerald est perdu. Il tente de préserver sa vie de famille, mais tombe amoureux de la journaliste Sheilah Graham. Ces trois dernières années sont celles de la lutte acharnée que mène Scott Fitzgerald contre ses ennemis : l?alcool, la dépression, et le peu d?estime qu?il a pour lui-même. Oui, Hollywood sera pour lui « l?envers du Paradis », un lieu de souffrance et peut-être d?expiation. Écrivain de l?intime, conteur de talent, Stewart O?Nan dévoile dans Derniers feux sur Sunset le vrai visage de Fitzgerald : celui d?un homme brisé par la vie, tandis que la fête bat son plein. Un livre poignant et plein de nostalgie
3. La Clôture
Jean Rolin
3.59★ (90)

La même année que Napoléon Bonaparte naît dans une bourgade de la Sarre un enfant roux dont le père, tonnelier, a servi dans les armées de Frédéric II. A la faveur des guerres de la Révolution et de l'Empire, l'enfant roux - au départ, une sorte d'Allemand - est appelé à devenir l'un des plus illustres maréchaux de France, avant de mourir fusillé à l'angle des jardins de l'Observatoire. Entre-temps, il aura été vainqueur à la Moskova, héroïque lors de la retraite de Russie, indécis ou calamiteux dans d'autres circonstances, déloyal à l'empereur, traître à la monarchie restaurée, défait à Waterloo et indéfectiblement fidèle à quelque chose d'éclatant et d'obscur. Aujourd'hui, le boulevard qui lui est dédié relie la porte de Saint-Ouen à la porte d'Aubervilliers, à la limite de la ville et de ce qui l'entoure, à travers des quartiers qui ne comptent pas parmi les plus paisibles et les plus aérés de la capitale. D'autres destins s'y nouent - moins brillants, dans l'ensemble, que celui du maréchal Ney -, d'autres échecs s'y consomment. Celui de Gérard Cerbère, rescapé de nombreuses Bérézinas, désormais retranché avec sa caravane à l'intérieur d'un pilier soutenant le périphérique. Celui de Lito, officier des forces armées zaïroises échoué au McDonald's de la porte de Clignancourt. Ou encore celui de Ginka Trifonova, originaire de Ruse, en Bulgarie, âgée de dix-neuf ans et assassinée dans la nuit du 21 au 22 novembre 1999 sur un talus de la rue de la Clôture.
4. Les Boulevards de ceinture
Patrick Modiano
3.70★ (505)

Le narrateur part à la recherche de son père. Le voici dans un village, en bordure de la forêt de Fontainebleau, du temps de l'occupation, au milieu d'individus troubles. Qui est ce père ? Trafiquant ? Juif traqué ? Pourquoi se trouve-t-il parmi ces gens ? Jusqu'au bout le narrateur poursuivra ce père fantomatique. Avec tendresse.
5. Boulevards des Maréchaux
Denis Tillinac
3.50★ (10)

Ces maréchaux-là limitent leur prestance au blanc bleu de panneaux émaillés. C'est d'un PC qui s'attrape à la périphérie de Paris, au fil des boulevards de ceinture, d'un PC qui vous bahute, au fil de ses bus, d'une porte à l'autre, qu'il s'agit ici. D'une petite ceinture qu'on fait à pattes, façon Tillinac. Tout commence (et finira) porte Dorée où Mars, le dieu porte-lance, veille sur ses collègues les fétiches africains du MAOA. C'est là qu'a poussé, veillé par les lions Daumesnil, le corrézien Tillinac. C'est de là qu'il part pour égrener les portes qui sont un peu les heures du cadran parisien. Et on le suit, au fil de sa dérade, de bistrots en souvenirs, de tombes en coin de rues, bercé par les arrêts obligatoires et le babil des picoleurs ou l'oeil inquiet des passantes. A chaque étape, le maréchal surgit de sa plaque comme un djinn du flacon et l'on suit la parade comme une passe de ballon ovale ou de témoin ému : Soult passe à Davout qui passe à Sérurier qui passe à Macdonald qui donne à Bessières. Ca n'est plus Austerlitz mais la Voulte-Montchanin. Du jeu à 13 revu 1815.
6. Boulevard Durand
Armand Salacrou
3.83★ (36)

En 1910, pour faire triompher les revendications des ouvriers qui déchargent le charbon dans le port du Havre, le secrétaire du syndicat - Jules Durand - organise une grève. Roussel l'homme de confiance du directeur, réussit quand même à recruter sur place la main-d'oeuvre nécessaire. Parmi ces « jaunes » ou. « renards » comme on dit dans le métier, il y a Capron. Un soir, dans l'ombre des quais, Capron se prend de querelle avec des grévistes ivres oui l'assomment. Ce ne serait qu'un fait divers banal si Roussel ne voyait dans cette mort l'occasion de discréditer Durand dont l'action idéaliste inquiète le patronat havrais : « l'affaire Durand » commerce, car tous les moyens seront bons, si bons même que Durand sera condamné à avoir la tête tranchée pour un crime qu'il n'a ni commis ni pu commettre. L'aventure n'est que trop réelle : il a fallu huit années pour parvenir à innocenter Dutand, mais entre-temps la monstruosité de cette injustice lui avait fait perdre la raison. En 1956, la municipalité du Havre lui a dédié un boulevard. Armand Salacrou évoque avec une bouleversante intensité la tragédie de cet homme simple écrasé par le destin.
7. Les nouvelles enquêtes de Nestor Burma : Les Belles de Grenelle
Michel Quint
3.20★ (19)

Une enquête dans un passé aux relents de soufre... Troisième opus des "Nouvelles Enquêtes de Nestor Burma", par l'auteur du chef d'oeuvre adapté à l'écran, "Effroyables jardins", Michel Quint. Si Nestor est plein de poésie et de nostalgie, c'est simplement parce que l'on vient d'assassiner Brigitte Merlier. Brigitte, le premier, le grand amour du détective de choc. La tuer était la meilleure des solutions pour rendre Burma plus têtu que jamais, parce que l'hommage qu'il veut rendre à sa douce, c'est trouver son meurtrier, et surtout comprendre pourquoi elle est morte. Une enquête dans un passé aux relents de souffre...
8. Boulevard du crime. Vie quotidienne et secrète du Palais de justice de Paris
Thierry Lévêque
1.50★ (5)

Jadis demeure des rois de France, lieu sacré chargé de symboles et d'Histoire, pétri de rituels ancestraux, le Palais de justice de Paris est l'un des plus anciens au monde. Chaque jour, des dizaines de procès, des plus retentissants aux plus discrets, s'y déroulent. Chaque jour, s'y jouent des vies au détour d'une salle d'audience ou dans l'un de ces couloirs où se croisent par milliers avocats, magistrats, accusés et badauds. Chaque jour, des juges enquêtent sur des centaines de crimes et délits, tandis que dans les souterrains, au dépôt, à la "Souricière", des cohortes de prévenus ordinaires ou illustres font le chemin de pénitence symbolique du justiciable. En ce début de siècle, ce carrefour de tous les destins, cet univers bruissant et bouillonnant, prend le pas d'un monde changeant. Ses usages se transforment, ses pratiques sont mises en cause, ses hauts magistrats se penchent sur les questions qui tourmentent la société, alors que d'autres tentent de résoudre d'antiques dossiers et ouvrent de nouvelles voies pour rendre la justice. Devenu par la grâce des médias un "Boulevard du crime" moderne, comme le fut au XIXe siècle le boulevard du Temple, le Palais de justice vit ses derniers drames, ses dernières histoires, car le tribunal doit déménager en 2017. En forme d'épitaphe, ce livre brosse pour la première fois un portrait vivant de ses habitants, raconte sa vie au quotidien, révèle ses secrets petits et grands et explore ses rêves avant que la page ne se tourne définitivement. C'est aussi un adieu à l'un des plus beaux lieux publics de France, et une approche sur le vif du fonctionnement de la machine judiciaire française.
9. Boulevard... ossements
Léo Malet
4.05★ (119)

Nestor Burma et sa secrétaire Hélène gagnent une coquette somme à la loterie qui met fin à leurs ennuis financiers, mais le détective continue de recevoir des clients. Omer Goldy, diamantaire de la rue La Fayette, vient lui demander d?enquêter sur le restaurateur Tchang-Pou. Il justifie sa requête en évoquant les liens probables du Chinois avec une filière russe de recel de bijoux. Mais son embarras, qui pique la curiosité du détective, le renseigne assez bien sur la malhonnêteté du diamantaire. En compagnie d?Hélène, Burma dîne le soir même au restaurant chinois. À la fin du repas, sous prétexte de se rendre aux toilettes, il monte aux appartements privés de Tchang-Pou. Il y découvre une machine à imprimerie, un carton rose rédigé en anglais et le cadavre d?une jolie blonde. Surpris par le propriétaire, il s?empresse de filer. Hélène, qui avait pressenti le coup, l?attend avec la voiture à la porte de l?établissement. De retour au bureau, elle traduit le carton rose pour son patron : c?est une réclame pour un lupanar ! Dès lors, l?affaire des bijoux plonge ses racines dans l'histoire des joyaux de la couronne des Romanov avec, en toile de fond contemporaine, une guerre entre factions rivales pour la prise de contrôle d?un lucratif commerce du sexe.
10. Nestor Burma, tome 8 : Boulevard... Ossements (BD)
Nicolas Barral
3.82★ (82)

En cette fin de printemps, Nestor Burma et sa secrétaire Hélène Chatelain reçoivent la visite d?un diamantaire du 9e arrondissement, Omer Goldy, qui les envoie sur les traces d?un restaurant chinois de la rue de la Grange-Batelière et de son propriétaire, l?énigmatique Tchang-Pou. Le mystère s?épaissit lorsque Burma découvre sur place les cartes de visite d?un ancien lupanar de Shanghai où sévissaient des prostituées russes et, dans une armoire, ce qui ressemble fort au cadavre d?une femme blonde et nue? Mais tout bascule carrément lorsque le diamantaire, est retrouvé mort dans son bureau. Deux macchabées presque coup sur coup. Soupçonnant tout à la fois un chantage, une affaire de moeurs, un trafic de diamants et dieu sait encore quelles turpitudes, Nestor Burma intensifie ses recherches, qui le mettront bientôt sur la piste de la maison Natacha, une entreprise de lingerie de luxe tenue par deux immigrées russes? Le roman de Léo Malet Boulevard? ossements, vingt-deuxième titre de la série Nestor Burma, a initialement paru en 1957, Nicolas Barral, dessinateur nouveau venu dans cet univers, en livre une interprétation fidèle à l?esprit de la série et du personnage? sans s?interdire un zeste d?humour qui pimente agréablement cette nouvelle enquête du « détective qui met le mystère K.O. ».
11. Le boulevard périphérique
Henry Bauchau
3.69★ (766)

Paris, 1980. Alors qu'il "accompagne" sa belle-fille dans sa lutte contre un cancer, le narrateur se souvient de Stéphane, son ami de jeunesse. Au début de la guerre, cet homme l'a initié à l'escalade et au dépassement de la peur, avant d'entrer dans la Résistance puis, capturé par un officier nazi - le colonel Shadow -, de mourir dans des circonstances jamais vraiment élucidées. Mais Shadow, à la fin de la guerre, s'est fait connaître du narrateur. Son intangible présence demeure en lui, elle laisse affleurer les instants ultimes, la mort courageuse - héroïque, peut-être - de Stéphane. Et la réalité contemporaine (l'hôpital, les soignés et les soignants, les visites, l'anxiété des proches, les minuscules désastres de la vie ordinaire, tout ce que représentent les quotidiens trajets sur le boulevard périphérique) reçoit de ce passé un écho d'incertitude et pourtant d'espérance... L'ombre portée de la mort en soi, telle est sans doute l'énigme dont Henry Bauchau interroge les manifestations conscientes et inconscientes, dans ce captivant roman qui semble défier les lois de la pesanteur littéraire et affirmer, jusqu'à sa plus ultime mise à nu, l'amour de la vie mystérieusement éveillée à sa condition mortelle.
12. L'affaire du Boulevard Beaumarchais
Georges Simenon
2.86★ (20)

L'Affaire du boulevard Beaumarchais est une nouvelle policière de Georges Simenon, écrite à Neuilly-sur-Seine en 1936 et publiée en 1936. Elle fait partie de la série des Maigret.
13. London Boulevard
Ken Bruen
3.79★ (79)

Lorsque Mitch est libéré, après trois ans de cabane pour une bagarre dont il n'a gardé aucun souvenir, son pote Norton l'attend de pied ferme : appart, braquages, menus services... sa voie est toute racée.Mais Mitch veut changer, vivre à l'honnête. Alors il se dégotte un boulot d'homme à tout faire chez une star déchue du théâtre, la fantasque Lillian Palmer, qui rêve de revenir sur les planches.Un temps, il braque, brique et couche avec sa patronne. Jusqu'au jour où son passé resurgit avec violence, en s'en prenant à Briony, sa s?ur adorée et un peu dérangée... Sans doute le meilleur livre de Ken Bruen, London Boulevard est un pastiche noir, ciselé, incisif et terriblement humain de Sunset Boulevard, le célèbre film de Billy Wilder avec Cecil B. De Mille, Gloria Swanson et de nombreuses stars du muet.Un terrain de choix pour Ken Bruen dont les personnages, toujours désespérés, se manipulent les uns les autres avec génie sur les planches de la vie... Né en 1951 à Galway, Ken Bruen est un des auteurs clefs du roman noir anglo-saxon. Cet admirateur des Américains Jean Thompson, Chester Himes et James Crumley a déjà publié chez Fayard, En effeuillant Baudelaire, Hackman Blues et Rilke au noir.
14. Le Spleen de Paris : Petits poèmes en prose
Charles Baudelaire
4.20★ (7346)

Lorsqu'il commence à publier ses petits poèmes en prose dans des revues et des journaux, Baudelaire a beau les qualifier modestement de "bagatelles", il a pleinement conscience de ce qu'ils ont de singulier. Et nous le savons mieux désormais, ce qui s'inaugure de manière capitale dans ces textes qui visent à capter l'étrangeté du quotidien de son temps, ce n'est rien moins qu'une forme littéraire nouvelle. Rimbaud et Mallarmé vont s'en souvenir très vite - et bien d'autres après eux. Bien que le poète y songeât depuis 1857, l'année des Fleurs du Mal, Le Spleen de Paris ne parut que deux ans après sa mort, en 1869. Ses poèmes en prose constituaient pourtant à ses yeux le "pendant" de ses pièces en vers, et les deux livres, en effet, se font écho à maints égards. Mais à la différence des Fleurs du Mal, ce n'est pas ici un recueil composé qui nous est offert: un espace de liberté, bien plutôt, où le flâneur témoigne d'un nouveau regard venu à l'homme moderne pour lequel la réalité multiplie ses images
15. Atlas du Paris haussmannien
Pierre Pinon
4.67★ (16)

Le Second-Empire a façonné un paysage urbain qui nous est toujours familier. Voulue par Napoléon III et orchestrée par Haussmann, la " régénération de Paris " a consisté dans l'amélioration des circulations et la reconquête du centre par le percement de nombreuses rues et avenues. Cet avènement d'un nouveau Paris est non seulement remarquable par son ampleur mais aussi en raison de son caractère inédit : pour la première fois, en effet, la puissance publique s'investit dans la mise en forme de la ville, d'ordinaire abandonnée à des acteurs privés. Ceux-ci, propriétaires fonciers, commerçants et banquiers, ne sont cependant pas absents des grands travaux, dont ils sont souvent les inspirateurs et, toujours, les grands bénéficiaires. C'est pour cette bourgeoisie triomphante qu'une ville moderne, adaptée au commerce et aux affaires, prend forme ; on en reconnaît la conception libérale apparue sous la monarchie de juillet mais servie par les moyens autoritaires de l'Empire. Ce n'est pas le moindre paradoxe de l'haussmannisme, dont la gloire éphémère ne saurait faire oublier l'emprise durable sur le destin de Paris.
16. La fabuleuse histoire des Grands Magasins
Renée Grimaud
4.33★ (11)

De Au Bonheur des Dames à Au Bonheur des Ogres, la littérature s'est toujours emparée de ces lieux mythiques : ces bâtiments incroyables méritaient bien qu'une historienne nous narre leur histoire sous un angle très visuel : les grandes étapes de leur construction, les heures de gloire, l'âge d'or de la réclame, mais aussi les difficultés. De très nombreuses images d'archives et gravures d'époque illustrent à merveille cette fantastique aventure. Monuments emblématiques de Paris, symboles de la ville lumière, mais aussi de la folie de la consommation, du luxe et des bonnes affaires, les grands magasins incarnent tout ce que Paris à de magique.
17. Grands boulevards
Tonie Behar
3.84★ (116)

Suite à une rupture sentimentale, Doria, ravissante comédienne de 28 ans, toujours en attente d?un rôle mais sans cesse débordée, s?installe chez son père Max, amateur de poker et de femmes, irrésistible mais léger comme la fumée de ses cigares, locataire dans un immeuble des grands boulevards. C?est là, au 19 bis boulevard Montmartre, entre la Madeleine et la Bastille, près du Grand Rex, de l?Olympia, des théâtres et des bars, que tout se joue. La Banque Générale, propriétaire de l?immeuble, a décidé de le vendre à la découpe. Tous les locataires risquent l?expulsion. De Karim, sympathique patron du Broadway Boulevards, à Manuela, qui vend des sex-toys dans sa boutique nichée au fond de la cour, en passant par Sacha Bellamy, le beau gosse du 5e, Mira, la gardienne mélomane, ou Léo Klein, le mystérieux designer? une poignée de locataires atypiques vont s?unir contre la puissante Banque Générale. Avec sa cour carrée et ses appartements qui se font face, escalier A contre escalier B, l?immeuble se transforme en théâtre. On s?espionne d?une fenêtre à l?autre, on se fait la guerre et l?amour, on se cache dans les placards et on se met en scène sur la page Facebook de l?immeuble, dans l?espoir de faire plier la Banque?
18. En remontant le boulevard
Jean-Paul Caracalla
4.50★ (8)

Après Saint-Germain-des-Prés, Montparnasse et Montmartre, Jean-Paul Caracalla nous entraîne sur les grands boulevards de la capitale. Au fil d'une déambulation de la Madeleine à la Bastille, on croise Tristan Bernard, Alfred Capus, Georges Courteline, les deux Guitry, Georges Feydeau, Jules Renard, Aurélien Scholl... Comédiens, écrivains, journalistes mais aussi courtisanes ou directeurs de théâtre, gens d'esprit et de culture qui ont ébloui Paris à la Belle Epoque. Avec eux, on pousse les portes des théâtres, on découvre par le menu les restaurants et les cafés à la mode, on pénètre dans des hôtels particuliers, on assiste à la création de journaux, on célèbre le septième art...
19. Belleville Ménilmontant
Didier Daeninckx
4.40★ (14)

Belleville et Ménilmontant sont « deux éléments essentiels de la poésie de l?authenticité », disait l?écrivain Pierre Marc Orlan. Une poésie révélée par l?objectif du photographe Willy Ronis lorsqu?il découvre ces quartiers de l?Est parisien à la fin des années 1940 et jusqu?à sa mort en septembre 2009. Visages anonymes, survivances d?urbanismes anciens, le photographe donne à voir ce que Belleville et Ménilmontant étaient à son époque et sont encore un peu aujourd?hui. Des villages enclos dans Paris. Entre les Buttes-Chaumont et le Père-Lachaise, Willy Ronis a pris le temps de s?arrêter dans les ateliers, les bistrots et les salles de bal. Il a arpenté avec patience les ruelles, les passages et les arrière-cours à l?affût de ces moments de vie qui se dérobent à la vue des passants à l?ombre des pierres et des jardins.
21. Montmartre: Gens et légendes
Jean-Paul Caracalla
3.40★ (17)

Pourquoi Montmartre attire-t-il encore tant de visiteurs du monde entier? Sans doute parce qu'il est le lieu le plus contrasté de la capitale, avec le charme tout particulier de ses ruelles de village aboutissant le plus souvent sur le panorama de Paris. À deux pas des boulevards de Clichy et de Rochechouart, la Commune libre de Montmartre entend maintenir les anciennes traditions historiques de liberté, de fantaisie et de création artistique. Pendant tout le XIXe siècle et le début du XXe, les arts ont été la grande affaire de cette colline inspirée. Les écrivains Courteline, Allais, Carco, Mac Orlan, Apollinaire, Salmon, Max Jacob... les peintres impressionnistes Degas, Renoir, Van Gogh, Pissarro, Toulouse-Lautrec... puis les Utrillo, Picasso, Modigliani et tous ceux du Bateau-Lavoir ont fait la renommée internationale de Montmartre. Ces artistes se retrouvaient au Moulin de la Galette, au Lapin Agile, ou dans des cabarets du bas Montmartre, comme le célèbre Chat Noir de Rodolphe Salis et le Mirliton d'Aristide Bruant. Pourtant la gloire de Montmartre ne remonte pas seulement à cet hier, mais aux temps lointains où, lieu de culte des Gaulois, puis des Romains, on l'appela Mont de Mars ou de Mercure, d'où est issu son nom. Le martyre de saint Denis et de ses compagnons consacre la Butte comme un lieu de pèlerinage, coiffé par le Sacré-C?ur. Le Montmartre des moulins, des fours à plâtre, des lavoirs et des abreuvoirs n'est plus, mais il demeure ce balcon suspendu, d'où les Rastignac peuvent toujours venir défier Paris !
22. "Ciel, mon mari !" Le Théâtre de boulevard
Olivier Barrot
3.25★ (7)

«Ils l'endorment, leur public, avec leurs pièces de musée, leurs tragédies d'antiquaire et leurs malheureuses momies en peplum qui s'égosillent sans bouger ! Tandis qu'ici, aux Funambules, c'est vivant, ça saute, ça remue.» Le ton est donné : à côté du «grand théâtre», existe une tradition du théâtre populaire, particulière à Paris, qui remonte à la fin de l'Empire. Et depuis deux siècles, autour de ce genre théâtral, se sont déroulées en parallèle une histoire littéraire, une histoire du spectacle et une histoire sociale. Une sorte de ménage à trois, entre auteurs, acteurs et public. À l'orchestre ou au poulailler, aux Variétés ou à la Porte Saint-Martin, on vient rire, sourire ou s'émouvoir aux nouvelles pièces de Labiche, Feydeau, Guitry, Pagnol, Anouilh ou Poiret, et applaudir Frédérick Lemaître, Hortense Schneider, Pauline Carton ou Michel Serrault, Claude Brasseur et Rosy Varte.Cet art de vivre des soirées au théâtre est retracé par Olivier Barrot et Raymond Chirat qui l'affirment très haut : rien ne vaut une bonne intrigue, une bonne réplique. Les portes claquent et le ton monte : «Ciel, mon mari !»
23. Ange aux entrailles, précédé de La pluie sur les boulevards
Jacques Audiberti
3.71★ (13)

Audiberti est largement connu pour ses romans et ses pièces de théâtre, mais c'est véritablement en poésie qu'il se montre réellement novateur et doit sans conteste y être reconnu comme l'un des plus modernes parmi les contemporains. Il ne renonce ni au mètre ni à la rime, ce qui rend d'autant plus original le bouleversement auquel il soumet son matériau, non sans rendre compte de son travail dans un véritable manifeste poétique précédant La pluie sur les boulevards. Le spectre de ses thèmes est extraordinairement ouvert, embrasse toute la tradition - qu'il soumet à sa redoutable ironie - mais intègre aussi bien une galerie de portraits (Hugo, Bismarck, Aragon, Baudelaire, Fargue, Cocteau...) et quelques paysages, parisiens notamment.
24. 100, boulevard du Montparnasse
Anne Gorouben
4.67★ (8)

C'est le livre de deux enfances qui se déroulèrent dans le même petit appartement dans la cour minuscule et bruyante de La Coupole, au 100, boulevard du Montparnasse, à Paris. Dans cet appartement, le père de l'auteur, juif, va vivre caché avec ses parents durant toute l'Occupation "sans grand drame". Après la guerre, ses propres enfants ne sauront longtemps rien de cette histoire, mais ils ressentiront chacun à sa manière ce terrible secret. Anne Gorouben, peintre, a commencé depuis quelques années à dessiner de mémoire, au crayon gris, minutieusement, l'oppression muette de la petite fille qu'elle était. Et puis les mots sont venus s'ajouter à cette "reconstitution". Des dessins, un texte, un livre écrit et dessiné. Premier livre écrit et dessiné de la peintre Anne Gorouben, ce récit autobiographique évoque le malaise profond d'une partie de la génération juive née après la guerre qui a vécu le silence et l'oubli impossible. Avec peu de mots, des dessins presque oniriques, Anne Gorouben, qui a souvent illustré l'univers de Kafka, signe ici une oeuvre particulièrement pudique et originale.
25. Boulevard des étrangers
Hugo Reiner
4.50★ (3)

Août 1914 : les étrangers de nationalité ennemie présents sur le territoire français lorsque la guerre éclate sont faits prisonniers. Hugo Reiner, allemand établi à Paris, est l'un d'entre eux. Envoyé dans un camp pour "internés civils", il tient un journal de bord où il consigne les détails de sa captivité. Son texte, adapté de l'allemand par Ronan Richard de l'Université de Rennes 2, est un témoignage inédit sur un pan de l'Histoire souvent méconnu.
26. 28, boulevard Aristide Briand
Patrick Besson
3.50★ (16)

Avec 28, boulevard Aristide Briand, nous voilà à des années lumières du Patrick Besson médiatique et provocant que l'écrivain laisse entrevoir sous les lumières des plateaux de télé ou dans les colonnes des journaux. À la lecture de ce récit d'enfance, nous voilà loin du monde agité des polémiques. Car c'est dans une langue chaleureuse et drôle, parfois mordante, que Patrick Besson nous raconte une enfance particulière parce que sienne. À onze ans, le petit Patrick vit avec ses parents et son demi-frère dans une cité de Montreuil. Il sait qu'il sera écrivain, voilà pourquoi il dévore les livres et écrit d'arrache-pied au grand dam de ses parents, qui l'imaginent atteint d'une grande maladie. Mon premier roman s'intitule Les Fils de la liberté. Je l'écris au stylo plume, sur de grandes feuilles à dessin, afin que mon manuscrit ressemble le plus possible à celui des écrivains russes du XIXe siècle. L'évocation du passé se fait au rythme lent d'une remémoration tendre et certains passages se trouvent empreints de cette nostalgie ? ah, les réjouissantes séances de cinéma en famille ! ? qui nous évoque La Promesse de l'aube de Romain Gary. Peut-être parce que 28, boulevard Aristide Briand porte en lui un souffle lointain, le bruit de la course des années ? --Hector Chavez
27. L'affranchie du périphérique
Didier Daeninckx
3.71★ (10)

Une maison oubliée, de l’autre côté du périphérique, comme point de confluence de l’Histoire. Des histoires ? Lorsque la narratrice la découvre par hasard, ce n’est qu’une ruine sur le point de tomber dans le domaine public. À force de recherches et de conversations avec les survivants d’un siècle révolu, au rythme des photographies jaunies et des souvenirs troubles qu’elle exhume, elle commence à rassembler les pièces du puzzle. Le long d’une enquête douce et sinueuse parsemée de figures fortes (de Guy Debord à Doisneau en passant par Matisse, les Kinks comme bande son), c’est le portrait d’un lieu à part que dépeint Didier Daeninckx avec poésie : à part à la fois dans l’espace et le temps.
28. Périphérique. Terre promise
Babel Photo
3.67★ (3)

Route-frontière, désert de béton ou territoire à conquérir, le boulevard périphérique parisien concentre des enjeux urbains importants. Ce livre compose un portrait de cet espace en mutation et de ceux qui le traversent, le parcourent et l’habitent. Inauguré il y a 40 ans, le 25 avril 1973, le périphérique s’est taillé une place de choix dans le paysage de la métropole parisienne. Aujourd’hui, il est tout autant une infrastructure routière qu’un morceau de ville singulier, une artère de circulation qu’un espace de stagnation. Demain, il pourrait bien avoir disparu – repensé, redessiné voire enterré sous d’imposantes dalles de béton et de nouveaux espaces verts.
30. Maigret et l'homme du banc
Georges Simenon
3.81★ (173)

Comment Louis Thouret, marié, habitant Juvisy et magasinier de son état, a-t-il pu finir tué d'un coup de couteau dans une impasse proche du boulevard Saint-Martin ? C'est en se posant cette question que Maigret va découvrir une existence étrange, la double vie d'un homme très ordinaire. Depuis longtemps, Thouret était pour sa femme un inconnu. Depuis longtemps, il n'était plus magasinier. Depuis longtemps, il mentait, mû par une crainte dérisoire et plus forte que tout. À quelle déchéance progressive ce mensonge initial a pu conduire le défunt, c'est ce que Maigret comprendra peu à peu, en explorant une de ces vies à la fois ordinaires et mystérieuses qu'excelle à camper Georges Simenon.
32. Boulevard des Branques
Patrick Pécherot
3.84★ (112)

Une nouvelle aventure des héros de Belleville-Barcelone et des Brouillards de la Butte Juin 1940, en plein chaos, dans un Paris vide par l'exode, Nestor, détective de l'agence Bohman, est chargé de veiller sur un psychiatre dépressif. Le métier d'ange gardien n'est pas une sinécure. Surtout en pleine débâcle, quand les asiles déversent leurs fous sur les routes, et qu'une faune sinistre de truands, de nazis et de collabos s'apprête à envahir la capitale. La folie brouille tous les repères, et l'étrange suicide du psychiatre n'arrange rien. Existe-t-il un lien entre sa mort et l'appel au secours d'un mystérieux inconnu ? Pourquoi de faux policiers s'attachent-ils aux pas de Nestor ? Que cachent vraiment les hauts murs des asiles d'aliénés ?
33. L'Équipe
Francis Carco
3.64★ (39)

- Je le jure, assura-t-elle. Il marche dans la combine au Marseillais. Il te fait du tort. Le Capitaine se tut. Ainsi - pour une absence de cinq mois - il ne retrouvait plus personne autour de lui. Sa bande, dont il était fier, l'avait lâché et il lui fallait maintenant chercher, pour de futurs exploits, de nouveaux volontaires. L'entreprise avait ses hasards. Il ne l'ignorait pas, mais il souffrait surtout dans son amour-propre à l'idée qu'un homme dont il ne savait rien s'était permis de le déposséder. C'est à lui qu'allait toute sa haine et il tâchait à démêler, parmi ses souvenirs, celui qui l'aiderait à découvrir qui pouvait être cet homme dont il se promettait de briser l'ambition. - J'aurai son rouge, déclara-t-il. Puis, comme ils arrivaient devant les bars de la porte des Lilas, le Capitaine les fouilla du regard.
34. Manuel de Saint-Germain-des-Prés
Boris Vian
3.80★ (107)

C’est bel et bien un guide touristique que devait initialement composer, pour un éditeur spécialisé, l’auteur de L’Ecume des jours. En 1950, il remania son texte, lui donnant un ton plus personnel, fait de sérieux et de bouffonnerie, de fantaisie et de poésie indissolublement mêlés. Le Saint-Germain-des-Prés des années cinquante y apparaît tel qu’en lui-même, présenté et décrit avec brio et légèreté par celui qui en fut l’une des plus étincelantes figures. Le Flore, Le Tabou, La Rhumerie et autres lieux illustres ; les personnalités, de Jean-Paul Sartre à Claude Luter, de Simone Signoret à Mireille ; le bouillonnement artistique et intellectuel, les courants novateurs de la littérature, de la chanson, du théâtre, du jazz bien sûr… Suivez le guide ! Il sait tout, devine tout, s’amuse de tout… et nous laisse, sans en avoir l’air, un document de premier ordre sur une époque qui n’a pas fini de susciter des nostalgies.
35. Le Sioux des grands boulevards
Marc Rolland
3.50★ (5)

Un homme est sauvagement battu et enlevé en plein cœur de Paris, en août 1904, à la sortie d’un récital de Wagner. L’affaire ne passe pas inaperçue, car les auteurs de l’agression sont déguisés en cow-boys… et que la victime elle-même est un Indien sioux. Armand Rafferty est alors dépêché sous les ordres de Théodore Roosevelt, qui œuvre à sa réélection et prend cette affaire très au sérieux. Armand est originaire de Nouvelle-Orléans, survivant désabusé du massacre de Little Big Horn, et son amour pour les citations de Baudelaire favorise son intégration dans la capitale parisienne. Encore faut-il maintenant qu’il puisse mener à bien son enquête…
36. Panorama des Grands Boulevards (précédé de) Histoire et Physiologie des Boulevards de Paris
Honoré de Balzac
Ouvrage monographique fac-similé de 1990 en deux parties : texte d'introduction par Honoré de Balzac et panorama des Grands boulevards de la Madeleine à la Bastille - et vice-versa - sous forme de dépliant continu, avec des figures réalisées par Adrien Provost et des dessins d'architecture par Edouard Renard. Illustrations dans l'introduction de Bourdet, Daumier, G. Doré, Gavarni, Grandville, H. Monnier, Nadar, Quillenbois, Traviès, Valentin. Édité par les Editions Hervas,
37. Haussmann, Georges Eugène, préfet-baron de la Seine
Nicolas Chaudun
3.62★ (34)

Haussmann, c'est Paris. Haussmanniser, c'est percer, aérer, éclairer, désengorger... Mais, au fond, que sait-on du "grand homme" du Second Empire, à l'égo surdimensionné, à qui Napoléon III confie la mission de faire de Paris la plus belle ville du monde, la plus moderne ? Prenant ses libertés vis-à-vis du genre biographique, ce livre analyse l'oeuvre du "préfet éventreur", quitte, du reste, à lui en contester la paternité. II sonde l'âme de cet ambitieux qui semble n'avoir vécu pleinement que les dix-sept années de sa magistrature parisienne, et qui, pour le reste, se conduisit en parfait décalage avec l'image qu'il a laissée de lui-même. En définitive, la question n'est plus de discerner en lui un bienfaiteur ou un fléau, un visionnaire ou un technocrate, mais bien celle-ci, plus audacieuse : Haussmann ou un autre, cela aurait-il changé quelque chose ?
38. Paris, boulevard Voltaire/Ponts
Michèle Audin
3.83★ (12)

"Sur le boulevard Voltaire, il y a des constructions, des actions, des objets, lacrymos, baïonnettes, banderoles, canons, mégaphones, affiches, choses, bidules, films, flippers, clous, enseignes, foulards, tracts, drapeaux, guillotines, huîtres, autobus, et surtout des femmes et des hommes, cantinières, rapatriés, maraîchers, gardes, casquettiers, patrons, ébénistes, déportés, charpentiers, blanchisseuses, plombiers, empereurs, enfants, institutrices, poètes, rois, soldats, policiers, pompiers, concierges, fous, couturières, grisettes, artisans, otages, fusillés, ouvriers, ivrognes, et même des lions". Pour écrire leurs histoires, Michèle Audin s'est arrêtée à quatorze adresses du boulevard. Lieux de drames, de révoltes, et également de souvenirs personnels et intimes dont elle retrouve, par le travail de l'écriture, l'impalpable intensité. Autre traversée, ce récit est suivi de trente-cinq poèmes, chacun consacré à un des ponts qui permettent de franchir la Seine à Paris.
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