Une bien belle surprise que ce petit roman sans prétention, et qui pourtant aborde avec doigté et singularité de nombreux thèmes de l’adolescence. Mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas pour autant (que) de la littérature jeunesse. C’est brut, cru, sans fioritures, loufoque, on rit et on se délecte de ce parler québécois qui résonne en nous, même si on ne comprend pas toujours tous les mots 😆.
Les cicatrisés de Saint-Sauvignac, c’est quatre auteurs, quatre saisons, quatre points de vue et un fil conducteur : un clou. Oui, oui, vous avez bien lu.
Printemps. Nous sommes au cœur d’une ville fictive de l’Outaouais, Saint-Sauvignac, où il faut se l’avouer, il ne se passe pas grand-chose. La principale attraction : Chelsea, la sœur de notre première narratrice, qui drague les hommes avec des nouilles ramen ( loufoque j’ai dis) « Les seins de ma sœur, c’est les jardins de Babylone suspendus dans une brassière ». La cadette passe ainsi son temps à espionner sa sœur, assimilant ses techniques de séduction qu’elle tentera de mettre en pratique sur son crush du moment. Puis la vie bascule dans le village. Un grand complexe aquatique va être construit de l’autre côté de la track de chemin de fer. Il sera composé de la Calabrese, la plus grande glissade jamais construite en Outaouais. Été, le complexe ouvre ses portes. Bouboule prend le relais de la narration, et nous raconte qui sont ces « cicatrisés ». Je n’irai pas plus loin dans le résumé, et vous laisserai découvrir la suite du récit !
Les cicatrisés de Saint-Sauvignac, c’est tout simplement la réalité des questionnements de l’adolescence, de cette quête de soi, de sa place et de sa reconnaissance dans un groupe (ou troupe pour d’autres 🤪). C’est le récit des émotions exacerbées, amplifiées et dramatisées , que nous avons tous connu en tant qu’acteur ou spectateur !
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