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Critiques de Jean-Pierre Abraham (39)
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Armen

Je n'en avais jamais entendu parler, mais j'espère que cet étonnant récit de phare figure depuis longtemps dans la bibliothèque de tous les voileux de la côte atlantique (sinon, il devrait, point).



Extraordinaire histoire d'une vocation : à l'occasion de son service militaire dans la Royale en 1956, Jean-Pierre Abraham croise au large de Sein et Ar-Men.

Séduit par la position et l'isolement du phare, comme envoûté, le jeune homme se promet de revenir pour y travailler.

D'abord une période d'essai de 9 mois en 1959 qui confirme son intention, puis la formation exigeante de gardien de phare au Cap Gris-Nez et à Saint-Nazaire, et enfin l'embauche. En 1961, il a 25 ans, il est gardien en titre à Ar-Men !

Ce qu'il faut savoir, c'est qu'avant tout ça, ce jeune homme précoce originaire de Nantes était monté à Paris pour étudier les lettres, s'était fait remarquer dans les milieux intellectuels, et avait publié un premier récit au Seuil à 20 ans (Le Vent). Mais l'appel d'Ar-Men avait été plus fort que les sirènes germanopratines.



Écrit près de Forcalquier après sa démission comme gardien de phare et son mariage, Armen a paru au Seuil en 1967 ; il a été réédité en 1988 par les éditions le Tout sur le Tout. Mon exemplaire vient du quatorzième tirage en décembre 2017.



La photo de couverture à été prise par J.-P. Abraham depuis la galerie supérieure d'Ar-Men (on distingue la rambarde, au premier plan) : c'est l'ombre de la tour portée sur l'écume qui s'abat sur le socle du phare ; le sujet est sûrement beaucoup plus spectaculaire que l'image de son ombre, mais l'évocation de l'âme du phare par ce reflet grisâtre imprécis et mouvant est puissante.



De novembre à mai (sans doute 1963, non précisé), Jean-Pierre Abraham tient un journal de son quotidien sur Ar-Men avec l'un des deux autres gardiens (Martin, Clet) en alternance, pour des périodes de vingt jours, suivies de dix jours de repos sur l'île de Sein, quand la météo le permet. Il n'écrit pas pour être lu par qui ne connait pas le fonctionnement d'un phare, il faut donc se couler dans son rythme, accepter de découvrir peu à peu la routine de cette étrange vie enfermée. L'escalier devient vite un lieu familier..., comme la chambre de veille, la salle des machines, l'optique, les rideaux que l'on tire sur les vitres de la lanterne le jour, etc. Il m'a fallu un peu de temps pour comprendre les gestes qu'accomplissent les deux gardiens, car le fonctionnement technique du " feu " n'est jamais expliqué. Mais cela n'est pas frustrant. Intriguant au début, jusqu'à ce que cela devienne presque évident.



Il y a les corvées, les réparations, incessantes, nécessaires, qu'on peut imaginer monotones et ennuyeuses à la longue, mais il y a aussi, même s'ils sont rares, les temps morts, inoccupés. Le gardien Martin qui relit indéfiniment pendant des semaines, des mois, le même vieux journal. Abraham n'a dans sa chambre que trois livres qu'il connait par coeur : un catalogue des peintures de Vermeer, un recueil de poèmes de Pierre Reverdy, et un ouvrage sur une communauté monastique cistercienne. Cet hiver-là, il s'occupe en essayant d'écrire des textes pour accompagner les dessins que lui confie son ami Yves Marion (voir plus bas), un jeune peintre installé sur Sein.



Je ne voudrais surtout pas donner l'impression de conseiller la lecture d'une sorte de Manuel du Parfait Gardien de Phare (non-automatisé)...

Car Armen est bien autre chose, qui n'est pas facile à décrire, et qui tient à l'écriture particulière, atmosphérique, de Jean-Pierre Abraham.

Je vous dois l'honnêteté de dire que quelques (rares) fois, je n'ai pas tout compris aux beaux développements poétiques sur la peinture, notamment, ou à d'autres, plus introspectifs.

Par contre je me suis laissée emporter sans résistance par la force des descriptions de la mer, de la houle, par l'évocation des éclairages, de la pénombre, et encore plus, des bruits.

C'est magnifique.



ps - On peut voir/entendre J.-P. Abraham parler de son "métier" de gardien de phare dans l'émission Les Coulisses de l'Exploit, Ar'men du 19 décembre 1962 (vidéo ina.fr)
Lien : https://tillybayardrichard.t..
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Armen

Je ne suis pas "entré" dans l'écriture, plutôt du côté de la poésie en prose, de Jean-Pierre Abraham, pourtant j'aime les phares et suis fasciné par Ar Men !
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Armen

Armen est un phare en mer de l'ile de sein en Bretagne et Jean-Pierre Abraham en a été un de ses gardiens. Quand j'ai acheté ce livre au phare d'Eckmühl je pensais lire un livre de souvenirs avec anecdotes drôles ou tristes. Ce n'est pas le cas, c'est un journal tenu sur une durée de six mois dans lequel Jean-Pierre Abraham parle plus de son ressenti et de son combat contre la solitude. Bien qu'ils soient deux gardiens sur ce phare au milieu de la mer, on a l'impression que ce sont deux solitudes et que la communication entre eux ressemble a celle d'un vieux couple dans lequel la communication verbale est limité a son minimum. On ressent tout le long de cette lecture que cette promiscuité entre ces deux êtres oscille entre osmose et un certain rejet selon l'humeur de chacun. Un livre qui peut désarçonner son lecteur par son style brut et clinique mais qui rend parfaitement ce que ressent une personne condamné a la solitude même si celle ci l'a été de manière consenti. Une plongée enrichissante dans le subconscient d'un gardien de phare qui remet continuellement en cause son style d'existence. Pas ou peu d'anecdote mais le récit d'une existence rude où il faut sans cesse se battre contre les éléments mais aussi contre soi même.Le témoignage indispensable d'une époque révolue puisque qu'aujourd'hui tous les phares sont automatisés et ne sont plus habités. Ma note 7.5/10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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La place royale

Suite de petits textes sans lien apparent ; toujours dans cette merveilleuse écriture de JP Abraham, si proche de la pensée, pleine de doute et d’humilité.

De ces doutes qui font avancer l’esprit

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Le guet

Le récit d'une saison en haute Provence et des rencontres réalisées dans ce haut lieu retiré face à la montagne de Lure que l'auteur compare aux paysages qu'il a connu lorsqu'il était gardien de phare en Bretagne...

De très beaux et sensibles portraits de ceux qui vont et viennent dans ce bel espace ouvert à toutes les solitudes.
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Conservatoire du littoral - cap sizun la po..

un "guide"touristique écrit par JP Abraham : quel régal.......................

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Armen

Authentique journal de bord d’un gardien de phare. Phare d’Armen. Le plus isolé de France. Le plus inaccessible. Surnommé « l’enfer des enfers ». Littéralement au milieu des vagues. Quand la houle le frappe, il disparaît et vibre tout entier. On vit au rythme de ses journées. Il ne se passe rien, il arrive toujours quelque chose. Un petit livre pour prendre une pause, regarder la lumière sur les pierres, les bateaux à l’horizon ou, pour les plus pragmatiques, découvrir un métier désormais perdu.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Armen

Je regrette de ne pas avoir su apprécier à sa juste valeur ce récit Armen que je me faisais une joie de lire enfin. Peut être car ce monde des embruns est trop loin de ma Franche Comté natale.

Je comprends cependant l'engouement remarqué pour ce livre. La forme (journal) permet de suivre le quotidien des ces deux hommes et de comprendre mieux ce qui se passe dans un phare et dans la tête de son/ses gardien/s.
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Armen

Difficile de mettre des mots sur ce qui s'apparente autant à un témoignage brut car un recueil poétique d'une grande noirceur. Difficile également de ne avoir envie de le ré-ouvrir au hasard pour en lire quelques extraits à haute voix.



Dès les premières pages, j’ai eu envie de regarder des images de ce phare, afin d’illustrer une vie qui, même illustrée, semble difficilement imaginable. Sur internet, on tombe rapidement sur ce vieux documentaire d’époque où Jean-Pierre Abraham apparaît. On a presque du mal à le prendre au sérieux tant sa présence en ces lieux semble étrange. Et cette phrase, héritée de son père, clôture le document : mieux vaut réussir sa vie que réussir dans sa vie.



Une phrase qui fait drôlement écho à un extrait de cette si belle-œuvre : « il y a une chose dont je suis sûr : cette lumière connue dans l’enfance, pour la retrouver maintenant, il faut s’appliquer tous les jours à vivre dans la plus grande incertitude ».



Il n’est pas si commun d’avoir un accès aussi direct, aussi brut, au ressenti d’un auteur. Il est encore moins commun que cet auteur vive une vie tellement étrange que je manque de mot pour la qualifier. Il y a évidemment cette solitude de l’auteur vis-à-vis de la société, vis-à-vis de son compagnon d’infortune également. Mais il y a surtout cette dissolution quasi-totale de l’individu dans de cette nature si violente et dans de ce phare dont la seule existence semble nécessiter un quota d’âme humaine. .



Au final, Armen semble être une souffrance nécessaire sur le chemin spirituel de cet auteur de 26 ans, et c’est ce mystère qui me fascine le plus.

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Armen

Fiat Lux



"Moi j'ai besoin de lumière, je suis affamé de lumière."

Abraham est indiscutablement de cette lignée de voleurs de feu qui éclairent le monde. 37 m au-dessus du niveau de la mer, il le sait : "Nous gouvernons. Parfois dans le cœur vide, rincé de toute image, s'allume toute seule une autre lueur, comment le dire : la ferveur, peut-être." Ar men, en breton, signifie le rocher, la pierre. Une pierre de touche sans aucun doute qu'Abraham a trouvée par 48° 03,3 N - 4° 59,9 W et qu'il nous livre ici dans ce texte majeur.



La suite sur...
Lien : https://lesheuresbreves.com/
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Armen

Un phare a hanté mon adolescence aussi, alors ma mère m'a offert ce livre, Armen qui me fait penser à Amen, ce mot latin qui veut dire ainsi soit-il. Oui ainsi soient-ils ma soeur la mer et mon frère le vent, ma soeur la lumière et mon frère le rocher... J'ai eu l'impression de lire du Christian Bobin car tout est dans la profondeur de l'obscurité et de l'attente.
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Armen

J' avoue....je n' ai pas aimé ce récit.

Je l'ai trouvé ennuyeux malgré de très belles phrases .

J'aime les gens,la vie,la force et la faiblesse, les histoires qui vibrent et chavirent.

Là j'ai eu l' impression d'être témoin d'un récit vide rempli d'une sorte de masturbation intellectuelle.

Je suis sans doute passée à côté, je suis sans doute pas assez sensible à ce genre d'exercice.

En lisant les critiques des autres ,j'ai hésité à en faire une,car je déteste être méchante mais je ne peux pas mentir et dire autre chose que ce que j'ai ressenti.

Toutes mes excuses pour l'auteur .



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Le roman des phares

Après une petite (mais complète) présentation de l’auteur, « Le roman des phares » nous propose une anthologie de textes consacrés à ces géants des mers (et des côtes). La sélection est très variée, allant du roman au témoignage direct en passant par les reportages et enquêtes. Et si leur qualité est assez inégale, force est de constater que l’effet d’immersion est total. On a vraiment l’impression de partager le quotidien de ces gardiens de phares que l’automatisation a depuis fait disparaitre. On se rend ainsi compte de la difficulté de leur tâche, marquée par des périodes de solitude et de désœuvrement intenses. On en apprend également beaucoup sur les difficultés de leur construction ainsi que sur leur fonctionnement (même si pour ma part, certains aspects techniques m’échappent encore ! 😊) C’est aussi toute la majesté de l’océan qui transparait dans ces pages, et tous les dangers auxquels il peut exposer marins et navires. Périls contre lesquels les phares sont justement sensés contribuer à lutter.



Un ouvrage très complet qui nous fait toucher du doigt la légende, à la fois noire, tragique et héroïque, entourant les phares, qui demeureront sans doute encore longtemps des objets de fascination pour beaucoup d’entre nous.
Lien : https://instagram.com/Mangeu..
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Armen

Ambiance géniale
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Coquecigrue, où es-tu?

Un joli conte pour enfants avec de superbes illustrations.
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Armen

"J'ai toute la nuit devant moi. Il n'y aura pas de brume. L'horizon est clair, on voit tous les feux." Dès les premiers mots d'Armen, sans contexte ni préambule, le lecteur est plongé dans le quotidien d'un gardien de phare. Ce quotidien est monotone, répétitif, dur à vivre.

Ce récit est le journal d'un gardien pendant six mois, de novembre à avril. Le texte est très bien écrit, le lecteur ressent sous la plume de l'auteur la complexité émotionnelle de ce travail. Mais les jours au phare sont longs et la fatigue entre chaque quart s'accumule... heureusement que le journal ne dure pas plus de six mois car l'on finirait par s'ennuyer avec le protagoniste.
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Armen

En quatrième de couverture il nous est annoncé un livre culte, terme oh combien galvaudé par les commerciaux et qui laisse supposer un bide que l’on veut sauver du pilon. J’aurai donc du passer mon chemin mais ma fascination pour ce phare et son histoire l’a emporté et moi avec. Le récit d’un de ses derniers gardiens ne pouvait que me tenter. Au fil des pages apparait une alternance irrégulière d’évocations très concrètes du quotidien, entretien, allumage, entretien, pêche, entretien, relève, entretien, et de réflexions où j’avoue avoir décroché un peu. Parfois même il y manque des mots, des phrases restées en suspend, comme si des mots devenaient inutiles pour l’auteur, celui-ci se comprenant. On devine un esprit habité par d’intenses pensées intérieures dont ce récit n’est que la partie émergée (allusion facile au domaine maritime avec l’inévitable iceberg). Mais ces mots qui manquent au lecteur apparaissent dans la globalité du récit, ils se retrouvent dans le décapage des boiseries, la peinture des marches, le nettoyage de la lanterne. L’atmosphère de « la vie à bord » est pleinement perçue, bien plus que dans les nombreux livres et d’histoires qu’Ar-men a pu susciter où le fantastique et l’imaginaire élucubrant ne sont pas de reste. Non, certainement pas un livre culte mais un très beau texte.

Jean-Pierre Abraham nous remet Ar-Men à sa juste place entre balisage Ouest du raz de Sein, 3 éclats blancs toutes les 20 secondes, et lieu au symbolisme très fort qui, plus que tout autre, ne peut laisser indifférent. Une tour de pierres taillées plantée en pleine mer, d’où l’on ne voit nulle terre, même à ses pieds, sauf à marée basse. Un point sur la carte, une sentinelle sacrifiée. Sur Google-Maps les photos satellites s’arrêtent à la tourelle d’An Namouic, à son Ouest il n’y a plus rien et pourtant elle existe.

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Der weisse Archipel

Der 1936 in Nantes geborene Jean-Pierre Abraham lebte selbst längere Zeit auf dem Glénan-Archipel. Als er 2003 an Krebs starb, wurde seine Asche bei der Insel Penfret in die Biskaya gestreut. In den sechziger Jahren war Abraham Leuchtturmwärter auf dem bretonischen Eiland Ar-Men gewesen, sein zeitlos wuchtiger Bericht „Armen“ (1967), deutsch „Der Leuchtturm“, machte Abraham bekannt, ohne dass er sich deshalb der Literatur verschrieb. Mit seiner Familie lebte er als Inselwächter auf Penfret, bis die Kinder schulpflichtig wurden. Erst 1986 veröffentlichte er „Le Guet“, weitere zehn Jahre vergingen, bis in den kleinen in Cognac ansässigen Editions Le Temps qu’il fait „Fort-Cigogne“ erschien.



Zwischen „Der Leuchtturm“ und „Der weiße Archipel“ liegen also dreißig Jahre. Abrahams Alter Ego ist milder, ironischer geworden, Sturm und Drang auf dem Leuchtturm sind renitenter Saumseligkeit gewichen. Liest man jedoch beide von Ingeborg Waldinger übersetzten Bücher nacheinander, so wirken Lakonik und Humor ebenso aus einem Guss wie der hartgefügte Blick auf die Dinge und das Mitgefühl für jedes Ringen um Beachtung. Waldingers Übersetzung findet ein lebendiges Äquivalent nicht nur für zornigen Witz und komische Wut, plausibel macht sie auch die Kraft der Gesten und den Sinn für das Gespenstische, die Abraham bis in sein Spätwerk immer wieder beschäftigten, so in „Der Mann von der Scarweather“, einer Erzählung, die Waldinger kürzlich in der Zeitschrift „Sinn und Form“ vorstellte.

Den Höhepunkt von „Der weiße Archipel“ bildet eine nächtliche Szene, die in ihrer eindringlichen Darstellung selbstgesuchter Konfrontation an Hemingway erinnert. In einer Sturmnacht von allen guten Geistern verlassen, beschließt Jean-Paul, mit einem winzigen Boot ein Fangnetz umzusetzen, und rudert los, ohne sich abzumelden. Wenig später hat er einen Barsch und einen riesigen Seeaal im Schlepp und verliert auf dem nächtlichen Meer die Orientierung. Der Leser erfährt nicht, wer die Frau ist, die unvermittelt am Ufer eine Lampe entzündet und nur in Nachthemd und Öljacke zum Wasser hinuntergeht, um Jean-Paul heimzulotsen.

Als sich der Entkräftete an den Strand schleppt, nimmt sie seine eisigen Hände und legt sie auf ihre Brust. Ob die Retterin Juliette ist oder eines der weiblichen Gespenster, die aus Jean-Pauls Erinnerungen auftauchen, ist ohne Belang. Die Geste entfaltet ihre ganze archaische Wucht, sie wird spürbare Wirklichkeit. Schon in „Der Leuchtturm“ schrieb Jean-Pierre Abraham, er wolle keine Geschichte erfinden, sondern „zunächst das Unnütze zum Bersten bringen, das mit jeder Stunde anschwillt“.

FAZ 01/06/2012 Mirko Bonné, http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/buecher/rezensionen/belletristik/jean-pierre-abraham-der-weisse-archipel-sturm-und-drang-auf-dem-leuchtturm-11770734.html
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Fort-Cigogne

Jean-pierre Abraham nous entraîne en pèlerinage dans un monde qui peut sembler imaginaire mais qui est en fait bien réel, les Iles de Glénan.

C'est une invitation au voyage pour découvrir ce petit paradis.
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