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Critiques de Jean Tousseul (15)
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Jean Clarambaux, tome 1 : Le village gris

L'histoire heureuse de Jean, enfant pauvre dans ce sombre bord de Meuse où les 'coups d'eau' des mines de fer, les éboulis de carrières et les vapeurs des fours à chaux n'ont épargné que sa mère, Marie.



Découverte du monde, des livres, de la musique, le carillonnage des cloches ( L'une priait, l'autre espérait, la troisième était enfantine et joyeuse.) sublimée par une écriture, qui à la fois me surprend, m'émerveille et me régale.



Premier tome de la pentalogie 'Jean Clarambaux' dans laquelle Jean Tousseul raconte l'histoire d'un garçons pas ordinaire, sa propre histoire peut-être?

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La cellule 158

Hesbaye profonde, ses carrières et fours à chaux du bord de Meuse, 19 nouvelles, 19 destins tragiques et pourtant c'est pas glauque. On finirait même à les aimer, ces pauvres hères, à l'instar de la petite baronne qui a compris, et qui embrasse sur le front le difforme Jean Leblanc pendu à la cloche de l'église.



Je suis impressionné par la force et la qualité de l'écriture de Jean Tousseul.



Si vous voulez découvrir l'auteur (mort en 1944),
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Jean Clarambaux, tome 3 : L'éclaircie

Dans ce troisième tome, Jean Clarambaux, fidèle à son idéal de lutter, vaincre la misère humaine, devient maître d'école du village. Il crée l'école du soir où se retrouvent des adultes aux émouvantes motivations.



Jean Tousseul nous offre également un témoignage, parfois un peu longuet, de la vie en bord de Meuse,

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Les oiseaux de passage

Trois nouvelles où Jean Tousseul, de sa trop belle écriture, donne vie aux travailleurs étrangers de passage dans la Hesbaye bientôt menacée par la guerre de 14.



Logent à l'Eperon d'or Russes, Polonais, Italiens, et le silencieux Allemand Karl, secrètement amoureux de Liza, la fille de l'aubergiste quand débarque le timide Lucien.

Dans la deuxième, arrive l'ambulant, Jean-Louis le vannier, animant un village où le vieux veuf, Denis le maçon, a pris pour deuxième épouse la jeune Anne au triste destin.



La dernière relate la vie de Pierre Muraille (un autoportrait peut-être?), un gosse sorti de rien, fasciné par les livres. Le jour ou son père à arrêté de boire en déchiffrant le mot du gamin, le jour où son père est rentré, porté par quatre carriers, la figure aplatie comme une figue, l'obligation d'aider la mère, risquer sa santé et sa vie à la carrière, aux fours à chaux, guetté comme son père par l'alcoolisme.



Sa prose me régale, ses délicieuses allégories, ses expressions recherchées (ou tout simplement oubliées?).



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Jean Clarambaux, tome 2 : Le retour

Retour de Jean Clarambaux dans son village mosan à la fin de ses humanités à Huy.



La construction est spéciale, un peu décousue, des souvenirs de l'auteur peut-être, Lucienne, Flora, Anna, Sylvie, Geneviève, Marie-Jeanne....., petits flirts ou juste un baiser volé puis la 'fièvre lente' qui le rongeait quand la bien-aimée s'en allait pour un autre ou raillant sa figure piquée de la petite vérole.



La prose reste très personnelle, poétique, mature, séduisante.

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François Stienon, tome 3 : Le livre de raison

C'est un bien bel héritage philosophique que nous livre François Stienon dans son dernier cahier (1850-1876). La mort de son épouse lui évoque la grandeur d'âme de l'humble médecin de campagne qui admettait son penchant pour l'alcool, les chiens qui ont accompagné leur vieillesse, et l'aveux de cette amourette secrète et si réaliste qu'il vécut à 44 ans.



Il aborde aussi le putsch raté de notre prince belge au Mexique, la révolte des ouvriers belges écrasée dans le sang, la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne et Paris, la Commune, les trente mille fusillés.



'François Stienon fut un simple; seuls les lecteurs simples pourront pénétrer son âme.'

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François Stienon, tome 1 : Le cahier de Françoi..

Dans son premier cahier, François Stienon, jeune boiteux qui a appris la littérature chez le curé du patelin, raconte les vingt années Napoléoniennes dans son village du Namurois, vingt années où se construiront les grosses fortunes des acquéreurs de biens d'Eglises.



Les armées défilent, la conscription dépeuple les villages et peu en reviennent. Napoléon a assassiné la France et l'Europe. Des 400 000 partis en Russie, seuls 40 000 en reviendront.



1813, se succèderont l'armée française en déroute, les exactions des cosaques, la politesse des Autrichiens, les durs Prussiens et l'annexion aux Pays-Bas.



Le style a la simplicité d'un journal intime mais on sent le vécu. L'auteur y met toutes les histoires entendues chez les anciens.

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Almanach

Dans son 'almanach', Tousseul consacre un chapitre à chaque mois de l'année, rouge gorge et sa crécelle pour février, le buis et son mystère en avril, l'odeur du foin en juin lui rappelle son village natal, aout lui remémore l'exode en 1914, septembre, sa chaumière natale, octobre, le retour de la fauvette, petite souris courant au pied de la haie, décembre l'évènement qu'était la visite du grand saint, plus importante que l'orange ou les pauvres cadeaux.



Ecrit en 1937, l'inspiration de l'auteur approchant de la cinquantaine est bucolique et mélancolique.



J'aurais préféré sa première intention, un vrai almanach reprenant les vieux dictons des travaux champêtres, du genre c'est à la Saint Joseph qu'on plante les patates...

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L'Épine blanche

1760, un village entre Hesbaye et Condroz, où l'ex-chirurgien renommé, Jean-François Nalamont, s'est établi comme médecin en vue d'une calme retraite avec sa femme Françoise. Non moins étrange le domestique Servais Jacqueminet apothicaire autodidacte.



Grand moment de bonheur pour Françoise, sans enfant, si heureuse de recueillir sa nièce, Marie, orpheline.



Ecrit en 1927, Jean Tousseul, sans doute inspiré par les récits des anciens, nous fait partager, de sa belle et surprenante écriture, la vie d'une intéressante famille.

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Jean Clarambaux, tome 5 : Le testament

Dans ce dernier tome, on retrouve Jean Clarambaux, vieux garçon en convalescence en Brabant, chez un veuf et ses deux filles, la pétillante Marie Rose et la discrète mademoiselle Jeanne, qui gère la maisonnée et recueille les oisillons blessés.



Jean Tousseul y avoue un lien avec son autobiographie et livre son testament philosophique, aigreur vis à vis de la folie des hommes, des guerres, du progrès, éloge du suicide et comme est apaisant le monde des bêtes et des plantes, de ses petits protégés, Mouche la mésange et Poucet le tarin .



Une belle prose, un témoignage et de poignants moments d'amour, plein de pudeur, comme quand pendant la tempête, il dépose son gilet sur la gorge découverte de Jeanne endormie.

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François Stienon, tome 2 : La cité fortifiée

Dans son deuxième cahier (au style aussi simple que le premier), le petit boiteux François Stienon a épousé en 1815 une des cinq filles du menuisier et est devenu maître d'école.



Ce récit, une chronologie 1820-1850, s'appesantit peut-être un peu trop sur des anecdotes de la vallée mosane et la vie de famille, mariages naissances, maladies... au détriment du côté historique.



Cependant l'auteur aborde la révolte de 1830 contre les Hollandais, celle des ouvriers détruisant 'les machines qui les affamaient', les épidémies de choléra, le terrible hiver de 1838, les attaques mortelles des loups et il donne son opinion sur l'agriculture délaissée pour l'industrie, son rejet de la modernité, du train, l'exploitation honteuse des enfants dans les mines et, non moins honteuses, les guerres qui se poursuivent en Europe.

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La mort de petite Blanche

Cette triste vie du bord de Meuse a été écrite par un autodidacte qui a connu la vie de carrier, la souffrance, la prison et qui le raconte d'une manière admirable.



D'autres nouvelles, MarJosèphe, ou le petit clerc qui ont été reprises dans La cellule 158.



Ressurgissent mes souvenirs de travail d'étudiant. J'étais manoeuvre pour les maçons qui réparaient l'intérieur des cheminées de la sucrerie, travailleurs aux yeux injectés de sang dès le matin et qui m'envoyaient en cachette acheter leur genièvre. C'est à eux que je dois mes rudiments de wallon!

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Jean Clarambaux, tome 4 : La rafale

C'est le matin de l'invasion de l'Ukraine que j'ai débuté le bouquin, ce qui ne rendait que plus épouvantable ce moi d'aout 1914, l'invasion de la Belgique 'neutre'. le maître d'école Jean Clarambaux, dans ce quatrième tome, depuis son village de bord de Meuse, voit défiler les réfugiés, d'horribles récits, boucheries de soldats ivres contre les civils et les prêtres, mises à sac d'Andenne, Dinant, Namur.

Leur village sera épargné, le brave bavarois Arnold fournissant même la soupe aux enfants. La vie s'organise, le café et le tabac hors de prix, les deuils d'enfants partis combattre dans les tranchées, le courrier et les nouvelles fragmentaires qu'il commente avec Nalonsart, son ami philosophe. Agnès est partie et sans nouvelles, le maître d'école, toujours aussi timide et complexé par sa face grêlée de petite vérole, se prend d'une passion platonique pour une veuve française réfugiée au village.

Et la fin atroce de cette guerre sans fin, les derniers combats, les morts inutiles, la stupidité des Etats-majors alors que se négocie la paix.

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La cellule 158

L'univers de Jean Tousseul est sombre, rural, terrien, villageois et somme toute assez fermé. Le style est classique certes, mais soigné et surtout très concis pour l'époque je trouve. Les histoires sont courtes, vont droit au but, le schéma narratif est simple sans être simpliste pour autant. Le territoire Ardennais est parfaitement décrit, comme le caractère taiseux ou au contraire volubile de certains personnages. Ceux-ci luttent contre l'adversité, les aléas de la vie, la violence qui sourd en chacun çà et là, les drames de la vie... C'est rarement joyeux, sans pour autant donner le bourdon. On errer dans les zones grises de l'humanité. Je suis content d'avoir découvert cette plume même si elle ne m'a pas parlé plus que cela. Cela n'enlève rien à la qualité littéraire. Vive les découvertes !
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La cellule 158

Dix-neuf nouvelles, dont deux tableaux de début et de fin qui se miroitent, tel est le recueil La cellule 158 de Jean Tousseul, de son vrai nom Olivier Degée, grand auteur belge et wallon de la première moitié de vingtième siècle. Les te...

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