AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jean Zimmerman (41)


Première règle, avec les hommes : ne pas croire un mot de ce qu’ils vous racontent. Leurs paroles ne sont que l’emballage du cadeau, qu’il faut déchirer pour révéler la vérité. Cherchez plutôt cette partie d’eux-mêmes qu’ils taisent, ces secrets qu’ils croient dissimuler, mais qui sont en réalité exposés aux yeux de tous.
Commenter  J’apprécie          50
Le même jour, deux meurtres.
Commenter  J’apprécie          20
La satire était le grand assassin du pouvoir.
Commenter  J’apprécie          20
Cogito ergo caput meum adolet, se dit-il en imitant la stupide prédilection du gouverneur pour la phraséologie latine. "Je pense, donc j'ai mal à la tête."
Commenter  J’apprécie          20
« Cela m’en fait dix, déclara Visser en se référant au manifeste du Margrave. Uniquement des garçons cette fois, je crois ?
— Prenez-les si vous voulez, dit Kouwenhoven. Ils ne m’ont servi à rien. »
Les orphelins hollandais amenés par le Margrave, comme l’indiqua le second, attendaient dans la cale avant du bateau.
Ils étaient à la charge d’un hospice, un fardeau pour les finances publiques de Patria. La Nouvelle-Néerlande, elle, avait terriblement besoin de bras, des bras en nombre, pour faire tourner la colonie.
Commenter  J’apprécie          10
Maudit brouillard. Maudite obscurité. Un blizzard en octobre ? Ils étaient perdus, c’était sûr.
Au loin pourtant, un vague clapotement et, oui, le grognement des phoques. Subitement, elle était là, la riche côte verte, elle émergeait du blizzard telle une bénédiction. Gerrit reconnaissait la pointe de l’île de Manhattan.
Commenter  J’apprécie          10
Blandine Van Couvering se fraya un chemin parmi les négociants et sortit sous la neige en resserrant sa ceinture comme pour se préparer à la bataille.
Commenter  J’apprécie          10
Le chasseur avec qui elle allait marchander pouvait tout bonnement disparaître dans la nature impénétrable avec son arme, sans lui donner de fourrures au printemps. Il pouvait périr au cours de l’hiver plein de dangers. Ou encore il pouvait mourir entre les mains d’autres wilden, être dévoré par des bêtes, sombrer dans la folie.
Sans risque, pas de profit. Son père le lui avait appris à l’époque où il la faisait sauter sur ses genoux. Plus on prend de risque, plus il y a de profit. Dès son plus jeune âge, Blandine voyait l’achat et la revente comme un jeu délicieux. Elle n’avait jamais désiré autre chose que se consacrer au commerce.
Commenter  J’apprécie          10
Mais avec les Hollandais, le profit était un dieu prolixe, bienveillant envers tous ceux qui l’imploraient, et dans la salle des comptes en ce jour d’automne s’affairaient aussi plusieurs marchandes. Parmi elles, une femme de vingt-deux ans initiait une jeune assistante aux pratiques du négoce.
Commenter  J’apprécie          10
La salle des comptes de la Compagnie des Indes occidentales occupait tout le rez-de-chaussée d’un entrepôt de brique rouge, construit le long de l’East River, sur la rive sud-est de l’île de Manhattan.
Le huitième jour du mois d’octobre 1663. Dehors, une chute de neige précoce. Dans les locaux bondés du comptoir, bruyants et saturés de fumée de tabac, les marchands inspectaient les marchandises, les tonneaux, en s’observant les uns les autres. Sous le brouhaha des voix, le tintement musical des pièces et les sonorités creuses des monnaies, plaisants à toutes les oreilles.
Commenter  J’apprécie          10
Elle emprunta son passage secret à travers la roselière et arriva à une langue de terre boueuse qui avançait dans l’eau peu profonde. Alors qu’elle s’accroupissait pour remplir ses seaux, elle sursauta en découvrant que quelqu’un l’épiait depuis les pins gris près de la rive.
Commenter  J’apprécie          10
Quand les deux spadassins en eurent terminé, ils traînèrent le cadavre de Crawley en bas des escaliers, sa tête heurtant chaque marche avec un son creux.
Commenter  J’apprécie          10
Dans la mansarde, Crawley se débattait, impuissant, une minute, une de plus, la poigne puissante lui broyant la trachée, lutte terrible et silencieuse. Puis les ténèbres, le néant.
Commenter  J’apprécie          10
Trouver une aiguille dans la botte de foin du continent n’était pas une mission facile, mais Drummond y parvint rapidement. Cet homme, pensait Clarendon, faisait des miracles. Sans ses efforts, le meurtrier Crawley n’aurait jamais goûté de la vengeance de la Couronne.
Commenter  J’apprécie          10
Un agent de la Couronne du nom d’Edward Drummond écuma toute l’Europe pour mettre la main sur le régicide Crawley, dont il suivit la trace d’Écosse à Paris, puis à Münster et enfin en Suisse.
Commenter  J’apprécie          10
Quelques-uns parmi eux étaient déjà morts. On exhuma leur cadavre, qu’on amena à la barre du tribunal dans leur linceul, puis ils furent jugés, condamnés et, selon la singulière formule du moment, « exécutés post mortem ».
Commenter  J’apprécie          10
Mais le destin dynastique des Stuarts connut un tournant. Le 3 septembre 1658, le lord-protecteur Oliver Cromwell, chef de la rébellion, un homme « brave et cruel » (d’après Clarendon), mourut en essayant de faire passer un calcul rénal. Après plus de deux ans de chaos autour de la succession, le Parlement anglais invita Charles II à revenir chez lui pour y occuper le trône.
Commenter  J’apprécie          10
Peu convaincus des chances du jeune homme de retrouver son trône, les souverains d’Europe lui tournèrent le dos. Miséreux, ignoré, il erra, principalement en France et aux Pays-Bas, angoissé par l’exécution de son père, avec le sentiment d’avoir été meurtri par l’histoire.
Commenter  J’apprécie          10
À Delémont, dans le Jura suisse, le régicide William Crawley vivait avec sa sœur, au vu et au su de tous, dans une pension*1 du faubourg des Capucins, près de l’hôpital.
Tandis que les cloches de Saint-Marcel sonnaient les vêpres, la sœur de Crawley, Barbara, regardait l’obscurité descendre sur la ville depuis la terrasse de l’étage accolée à la cuisine. Bien qu’elle fût toujours aux aguets, elle ne vit pas les trois individus surgir de la rue des Elfes et s’approcher de l’entrée au rez-de-chaussée.
Commenter  J’apprécie          10
Tout le but de la société, l’instruisit-il, c’est de tenir les autres à l’écart du bol de crème, pour que les chats puissent l’avoir entièrement à eux.
Parce que, dehors, il y a quantité de gens qui voudraient bien en avoir une part. Ça s’appelle des arrivistes et nous, ces gens-là, on les regarde de haut.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean Zimmerman (101)Voir plus

Quiz Voir plus

Naruto Shippuden

Comment s’appelle le meilleur ami de naruto ?

Madara
Naruto
Sasuke
Kakashi

11 questions
1257 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}