Jeanne Siaud-Facchin -
Mais qu'est-ce qui l'empêche de réussir ? .Jeanne Siaud-Facchin vous présente son ouvrage "
Mais qu'est-ce qui l'empêche de réussir ?, comprendre pourquoi, savoir comment faire" aux éditions
Odile Jacob. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/siaud-facchin-jeanne-mais-est-qui-empeche-reussir-comprendre-pourquoi-savoir-comment-faire-9782738133205.html Notes de Musique : Other Child Room by Evgeny Grinko. Free Music Archive. www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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La créativité, c'est la capacité à trouver des idées neuves, à composer avec des données variées dont l'alchimie produira une vraie nouveauté, c'est prendre des risques pour s'éloigner des chemins balisés, c'est découvrir des domaines, des univers, des personnes, des endroits inconnus sans peur et avec curiosité, avec la conviction que l'on trouvera, en soi, des moyens d'adaptation à cette situation inconnue et que l'on pourra y prendre du plaisir.
Être surdoué, c'est l'émotion au bord des lèvres, toujours, et la pensée aux frontières de l'infini, tout le temps.
Avec une telle surface réactive, on comprend combien la susceptibilité est grande. Mais aussi l'humiliation. Un mot anodin, un geste minuscule, une remarque banale, et le surdoué est profondément blessé, décontenancé, surpris, de ce qu'il vit comme une agressivité dirigée. Alors il se ferme. Se verrouille. Ou explose. Ce qui, très souvent, laissera son entourage perplexe. Comment comprendre la source infime de ce comportement aussi surprenant qu'inattendu ? Nouvelle incompréhension réciproque. Nouveau malentendu. Nouvelle solitude annoncée.
Je continuerai donc à préférer le zèbre, cette terminologie que j'ai choisie pour se dégager des représentations pesantes. Le zèbre, cet animal différent, cet équidé qui est le seul que l'homme ne peut apprivoiser, qui se distingue nettement des autres dans la savane tout en utilisant ses rayures pour se dissimuler, qui a besoin des autres pour vivre et prend un soin très important de ses petits, qui est tellement différent tout en étant pareil. Et puis, comme nos empreintes digitales, les rayures des zèbres sont uniques et leur permettent de se reconnaître entre eux. Chaque zèbre est différent [...] Je continuerai à défendre tous ces gens rayés comme si ces zébrures évoquaient aussi les coups de griffe que la vie peut leur donner. Je continuerai à leur expliquer que leurs rayures sont aussi de formidables particularités qui peuvent les sauver d'un grand nombre de pièges et de dangers Qu'elles sont magnifiques et qu'ils peuvent en être fiers. Sereinement.
Etre compris pour ce que l'on est et être accepté dans ses singularités. Cela suppose une démarche active, une écoute attentive, un ajustement permanent. Ce n'est pas toujours facile tant on est prisonnier de notre façon spontanée de voir et de comprendre les choses. Etre réceptif à l'autre demande un effort. Etre réceptif à l'autre suppose de ne pas réagir en fonction de soi. Etre réceptif à l'autre, c'est lui permettre d'être différent. Vraiment.
Accepter la part plus sombre de soi et la respecter, c'est s'accorder une vraie valeur.
c'est le doute que vous éprouvez toujours sur vous-même qui déforme votre perception et donne automatiquement cette coloration négative que vous avez de vous. c'est n'est pas votre réalité
Découper l'apprentissage est pour l'enfant surdoué une modalité à laquelle il ne peut adhérer. Non par mauvaise volonté mais parce que son cerveau fonctionne sur un mode global: pour apprendre, pour comprendre, pour investir l'apprentissage et l'intégrer, il est impératif qu'il en ait une vision globale. Il faut qu'il puisse en appréhender le tout. Alors et alors seulement il pourra procéder, si nécessaire, à une analyse de chacune des parties qui composent le tout.
Pour un surdoué, la précision absolue est fondamentale, il comprend les choses au sens littéral. Pour qu'il saisisse ce que vous voulez lui dire, il faut lui expliquer le contexte. Alors il donnera aux mots le même sens que vous. Et le partage redeviendra possible. Sinon il ne comprend pas. Ou, plus exactement, il comprend autrement.
L'urgence. L'urgence de faire. Nous sommes prisonniers de ce sentiment d'urgence et nous négligeons l'important. L'urgence est ce que nous dicte cette nécessité impérieuse d'agir, de faire, de réagir, d'intervenir, de répondre.
Nous sommes en permanence comme des coureurs sur les starting-blocks, prêts à bondir. Un mail, un texto, un appel téléphonique, un projet à rendre, un cours à préparer, une course çà faire... L'urgence nous oppresse mais nous vivons avec elle sans relâche. Même dans nos têtes les pensées s'enchainent à grande vitesse et nous nous essoufflons à chercher à toutes les suivre.
Et si jamais nous perdions une idée importante... L'urgence de réussir aussi. Me me si on ne sait plus très bien de quelle réussite nous parlons. L'argent ? Le succès ? La notoriété ? La reconnaissance ? Et alors, est-ce ainsi que l'on ressent une vraie satisfaction de vie ? Pas sûr, n'est-ce pas ? Nous le savons tous et pourtant, nous courons pour obtenir cette réussite indéfinie qui nous fait miroiter des promesses d'avenirs qui chantent...