Jennifer Ashley

Sortez vos mouchoirs!



Nous suivons ici l'histoire de Malcolm Mackenzie (sixième fils du 9ème duc de Kilmorgan). Il est l'ancêtre des personnages de la série Les MacKenzies qui elle se déroule dans la deuxième moitié du 19ème siècle. L'histoire se situe en Écosse en 1745, peu de temps avant la bataille de Prestonpans.



Malcom tombe amoureux de lady Mary Lennox qui est déjà fiancée... mais cela ne va pas arrêter le Highlander. L'histoire aurait pu être un déjà-vu mais c'est sans compter le contexte historique.



On a vu dans la série Outlander de Diana Gabaldon le point de vue des rebelles. Ici nous avons le point de vue d'Écossais qui ne sont ni dans un camp ni dans l'autre (ils n'aiment pas trop les Anglais mais ils ne sont pas jacobites non plus). Ils se retrouvent donc tiraillés bien malgré eux entre les deux camps (les jacobites enrôlaient leurs compatriotes de force).



La scène qui se déroule à Culloden est vraiment déchirante, j'en ai pleuré.



Plus d'histoire que de romance... et l'horreur de la guerre ne laisse pas beaucoup de place à l'humour. Quoi qu'il en soit un bon livre.





Challenge multi-défis 2017 (6)

Un bon petit polar historique , le héros ancien officier de cavalerie qui a combattu les armée Impériales dans la péninsule Ibérique ( merci de nous avoir épargné un vainqueur bouffi de Waterloo ) Pas bien dans sa tête , dépressif ayant d énormes problèmes avec son ancien chef de corps suite a un scandale dévoilé peu à peu ( mais pas en totalité semble t il ) .En demi solde il vit dans les quartiers pauvres de Londres , avec des relations dans la haute société ( on est gentilhomme tout de même non mais alors )

quelque personnages originaux ( surtout féminins ) gravitent autour de lui .Il se trouve engagé par hasard dans une sordide affaire criminelle , mais je ne veux pas divulgacher l histoire .Voilà si l on ne peut dire grand bien de ce bouquin , on peut pas plus en dire grand mal , ce qui n est pas si courant . Lisez le pour vous faire une opinion arrêtée .

Une fois de plus une bien agréable découverte à l'occasion d'un challenge.

Jennifer Ashkey auteure américaine spécialiste de la Régence et du 19è siècle , aussi à l'aise dans le registre romantique que celui de l'urban fantasy nous entraine ici dans une enquête policière à Londres en 1816. le capitaine Gabriel Lacey se remet difficilement de ses blessures de guerre, blessures physiques ou morales, il n'arrive pas à sortir d'un état dépressif persistant. Il lui faudra une rencontre improbable sur un quai à Londres avec une belle et noble dame de la haute société pour se décider à bouger... Comment prouver que le colonel Westin n'est pas un meurtrier? Que ce n'est pas lui qui a tué un officier pendant la guerre péninsulaire?.

Succombant au charme de la belle Lydia Westin il se fait un devoir d'élucider ce meurtre quitte à s'aliéner les militaires de l'aristocratie. L'enquête nous permet de pénétrer dans la haute société londonienne de ce début du 19è , de découvrir les frasques et le manque de scrupules de beaucoup d'entre eux au détriment du petit, méprisé et méprisable puisqu'il est petit. Une enquête intéressante pour son contexte sociologique et historique, une lecture agréable et une histoire bien menée. Ah! j'allais oublier Gabriel Lacey est voué à une longue carrière d'enquêteur.

Le début ne m'a pas emballée plus que cela et la deuxième moitié du roman carrément ennuyée. Si l'autrice introduit une thématique délicate à travers un de ses héros, j'ai regretté un manque de subtilité qui m'a donné l'impression de tomber en plein pathos. Et les répliques de l'héroïne n'ont pas arrangé les choses...



J'ai, en revanche, apprécié le fils du protagoniste qui va un peu jouer les cupidons, même si vu l'attraction de son père pour Ainsley , ce n'était pas forcément nécessaire.



Je suis donc ressortie déçue de cette lecture qui ne m'a pas procuré la moindre émotion, d'autant que je ne me suis pas attachée au couple principal dont la relation repose, du moins pour moi, avant (seulement ?) sur l'attraction physique.

[lu en VO]



Cher Ian,



Car je peux t'appeler Ian, non ? Après tout, nous avons passé plusieurs centaines de pages ensemble. Je commence à bien te connaître. Oui, je peux ?



Ceci est une déclaration d'amour. Oui, oui, je sais que tu es déjà pris, que c'est même le principe de la romance (froufroutante ou non) : nous montrer comment un homme et une femme tombent amoureux blablabla... D'ailleurs, je vais être franche, j'apprécie celle que tu rencontres dans ce roman. Beth est quelqu'un de formidable. Elle est veuve, jolie, possède un pécule confortable et se montre pleine de courage. Mais bon, fantasmer sur un personnage de fiction ne peut pas faire de mal, si ?



Parce que tu es sexy, Ian. Bigrement sexy et charismatique. Tellement que tu rejoins la horde de bôgosses imaginaires sur lesquels je bave : Jondalar, Jamie, Colin... Bref, j'ai salivé sur ton personnage. Faut dire ce qui est, Ian, tu es aussi appétissant pour moi qu'un Kinder Maxi un jour de vague à l'âme, aussi tentant qu'une soirée drama avec Ema, aussi désirable que la perspective d'un week-end sans mes enfants.



Bon, tu m'auras compris, je te kiffe, Ian. Ouais. Faut dire que tu es l'atout majeur du récit de ta créatrice, madame Ashley. Beth est mignonne mais c'est pas elle qui m'a fait saliver au fil des pages. Quant à la pseudo enquête policière, nous dirons qu'elle a le mérite d'exister, c'est déjà ça. Mais sans toi, ce roman n'aurait pas vraiment d'intérêt.



En refermant cet ouvrage, tu es le seul élément que je vais précieusement garder en mémoire. Tu es bien dans ma tête Ian ? Dis bonjour à David Gandy, tu verras il est sympa. À côté, c'est Barrons, et là, c'est Eric. Bon je laisse les autres se présenter tous seuls, ça prendrait trop temps et la réalité -c'te courtisane de bas-étage- m'appelle.







Érotiquement,



AlterVorace.







Ps : Si tu pouvais venir faire un tour dans un des mes rêves, à l'occasion, ce serait sympa. Et si l'aventure te fait peur, tu peux toujours emmener un de tes camarades avec toi. Mais un classé dans la case Miam, hein ? Tu me fais pas le coup de ramener un individu de la section Répulsion. Parce que Lee Philip dans un rêve érotique, non merci.
Lien : http://altervorace.canalblog..

J'ai bien aimé cette histoire, même si elle n'est pas ma préférée de la saga des frères Mackenzie.

Mais notre duo était sulfureux et très attachant. Il n'y a pas de rebondissement à proprement parler. Cependant, je trouve que l'histoire dans sa globalité est bien menée, donc la lecture se fait en quelques heures à peine. C'était également chouette de découvrir un peu plus le personnage de Daniel, le fils de notre protagoniste.

J'ai trouvé un peu dommage de ne pas exploiter un peu plus les traumas des personnages, car cela aurait pu mener à un coup de cœur.

Cela dit, bonne lecture en compagnie de personnages attachants.

Premier tome d'une saga familiale qui s'annonce prometteuse... Lorsque Beth Ackerley rencontre Ian Mackenzie lors d'une soirée à l'opéra, sa vie bascule. Ian la met en garde à propos de son soupirant et lui propose de l'épouser à la place. Après un refus plus que normal, Beth se rend à Paris où leurs chemins se recroisent. Elle a bien du mal à garder ses distances parce qu'Ian n'a pas l'intention de la laisser s'en aller et surtout parce qu'elle éprouve très vite une forte attirance pour le monsieur (je ne peux l'en blâmer). Mais que se passe-t-il dans cette famille qui semble marquée par un lourd passé et des secrets?



J'ai passé un bon moment avec ce premier volume surtout grâce à Ian,un héros assez peu conventionnel. Il semble souffrir d'une forme d'autisme et a été interné par son père qui le considérait comme fou et voulait éviter qu'il ne parle. Car le père d'Ian était comment dire... un vrai salopard :s! Ian a été torturé de nombreuses années avant d'être libéré par Hart, son frère aîné à la mort de son père. Ian est intelligent, à une mémoire hors pair mais est nul en relations sociales. Il lui faudra un peu de temps pour s'ouvrir à Beth...

A côté du héros masculin très charismatique, Beth fait un peu pâle figure mais elle reste un personnage fort et doux.

Nous rencontrons les trois frères d'Ian qui nous promettent pas mal d'aventures pour les prochains tomes. Hart, Cameron et Mac ont tous une personnalité intéressante et un passé fort marqué par leur père.



La romance fonctionne, l'écriture est fluide et la petite pincée de mystère (concernant les meurtres de deux prostituées) est la bienvenue. Un bon mélange pour un tome qui m'a convaincue. La suite est déjà dans ma PAL :)!

J'avais oublié combien cette auteure était douée…

Ici pas de personnages construits, juste des êtres humains bien vivants, de sourires et de larmes, d'erreurs et de pardons, de peur et d'allégresse… Et on les suit au travers l'histoire d'une conquête ou plutôt d'une reconquête suite à une erreur de jeunesse et ils traversent alors l'épreuve avec parfois beaucoup de peine mais surtout avec beaucoup de courage et de tendresse. Un deuxième tome où l'on retrouve avec bonheur tous les personnages du premier et où l'on poursuit juste le cours de leur vie où l'entraide fraternelle à une place de choix. Où l'on découverte une noblesse de cœur qui se décline à coups de pinceaux et où le rythme est donné à coups de tableaux.

Très bien écrit, un vocabulaire riche et coloré, un style fluide qui se lit d'une traite et puis, ce petit plus, les entrefilets en tête de chaque chapitre en guise de flashbacks courts et précis.

Une lecture plaisir donc pour ce livre qui entre dans le challenge multi-défis 2016 pour l'item « Un livre pioché au hasard dans votre PAL ». J'ai bien entendu partagé cette dernière en deux, d'un côté les romans et de l'autre les livres rouges et j'ai pioché dans cette deuxième pile en accord avec mon propre défi dans ce challenge, à savoir remplir le maximum d'items avec mes romances :-)

Quatre frères, quatre tomes… Bon, il y en a plus mais les quatre premiers opus sont dédiés aux quatre frères.

Du plus jeune à l'aîné, nous voici avec le Duc qui peut, enfin, se consacrer à sa propre vie après avoir aider à résoudre les problèmes de ses frères. Mais, tout seul, il n'y arrivera pas, il lui faudra l'aide de sa fratrie et de son amour de jeunesse pour réaliser que ce qui compte dans la vie n'est pas le pouvoir mais l'Amour.

Une écriture fluide et riche pour cette histoire pleine de rebondissements qui aborde d'une manière bien documentée le monde politique des pairs du royaume d'Angleterre à l'époque victorienne. Finalement, rien n'a changé, pots de vin et chantage, attentats et terrorisme, mécontentements et grèves, tout ce que l'on retrouve encore aujourd'hui et souvent pour les mêmes raisons. Nationalisme exacerbé et combat de « coqs » pour la victoire… Et la bêtise, c'est de croire que l'on est indispensable pour que les lois importantes soient votées ou encore pour que les résolutions soient appliquées… Et quand enfin, on réalise que tout cela tourne presque tout seul, on ouvre les yeux sur une vie faite de petits bonheurs et de plaisirs bien plus agréables à supporter que les interminables discussions souvent stériles à la chambre.

Et pour rendre la lecture un tantinet plus chaude, l'auteure n'hésite pas à mettre une touche d'érotisme par le biais de quelques photos suggestives bien décrites et bien inspirantes ma foi ;-)

Une lecture bien agréable et une auteure que je vais suivre plus régulièrement.

Dans le cadre du challenge multi-défis 2016, je mets ce roman dans l'item : « Un livre présent dans ma PAL depuis plus d'un an ». Et oui, il traînait depuis tout ce temps au pied de mon bureau et franchement, je ne sais pas pourquoi :-p

Ils sont quatre, comme les mousquetaires, comme les filles du Docteur March ; ils sont quatre frères unis dans la joie et solidaire dans la détresse.

Un père violent et sévère, une mère totalement transparente, et quatre fils.

L'aîné Hart, futur duc, battu pour en faire un homme, un vrai ; Cameron, le second, impuissant à protéger son frère se réfugie alors dans l'élevage de chevaux de course ; Mac, le troisième, un artiste, frappé sur les mains car tellement mal venu dans l'aristocratie de s'exprimer à coups de pinceaux et enfin Ian, le petit dernier, le génie autistique qui a vu l'innommable se produire et sera, lui, enfermé à l'asile.

Dans le premier volet de la série « Les Frères Mackenzie », l'auteure aborde avec beaucoup de sensibilité la folie ou plutôt le trouble comportemental des personnes plus ou moins autistes ; dans le second tome, avec une belle palette de mots et de couleurs, elle nous décrit le monde aristocratique vu par les yeux d'un artiste et aborde avec beaucoup de doigté les problèmes liés à la violence dans le mariage et à l'alcoolisme ; dans ce troisième tome, elle continue son analyse psychologique assez fine du couple et nous livre la descente aux enfers d'un jeune homme amoureux et naïf complètement détruit par une femme nymphomane et folle.

Toujours aussi bien écrit, une plume fluide et riche pour nous décrire l'amour, l'amour fraternel qui reste une valeur sûre et l'amour sincère et vrai, celui qui soulève des montagnes, celui guérit les blessures les plus profondes. Les personnages sont tellement bien campés que l'on s'y retrouve sans effort tout en découvrant la vie parfois tumultueuse des nobles et des dames de compagnie sous le règne de la reine Victoria.

Dans le cadre du challenge multi-défis 2016, je place ce roman pour l'item : « Un livre qui aborde le thème de la fraternité ». Et ils sont bien présents les frères Mackenzie, des frères liés par une enfance difficile qui construisent leur vie tout en restant profondément attachés les uns aux autres et qui peuvent compter les uns sur les autres aussi bien dans la peine que dans la joie.

On rêve d'avoir une telle fratrie et moi, j'espère que mes enfants seront toujours entre eux, comme les frères Mackenzie :-)

J'aime beaucoup les idées qui germent dans l’imagination de Jennifer Ashley. Une société de loup garou asservi par les humains , c'était une idée très alléchante...



Les points forts

L'histoire. Comme je le disais, j'aime bien les histoires que propose Jennifer Ashley que j'ai connu grâce à ses romances historiques que je conseille par ailleurs, notamment La folie de lors Mackenzie ( ma chronique est ici). Ici les loup garou sont contraints par les humains de porter un collier qui contrôle leur agressivité. On a donc deux sociétés qui ne se mélangent pas.



Les points faibles

Les idées sont novatrices mais le style est très convenu, enlise le livre. On est à tout bout de champs dans les réflexions stéréotypés des deux personnages principaux. Ça m'a énervé, ce sentiment de relire l’éternel même livre.



Une romance paranormale intéressante mais qui est loin de révolutionner le genre !
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Moins bon que le premier.

Après Ian et Mac, c'est au tour de Cameron d'entrer en scène! Comme ses frères, il a vécu avec un père violent et peu aimant. Malheureusement, son mariage avec Elizabeth Cavendish s'est révélé catastrophique et ne l'a pas aidé à faire confiance. La seule chose positive qui a résulté de ce mariage est son fils Daniel avec qui Cameron se montre beaucoup trop laxiste. Lorsqu'il rencontre Ainsley pour la première fois, elle est mariée et refuse de trahir son mari. Quelques années plus tard, Ainsley se retrouve dame de compagnie de la reine et veuve. Et ce qui devait arriver, arriva :D!



J'ai préféré ce tome au précédent (mais il ne surpasse pas le premier :p). Cameron m'intriguait et j'ai été ravie d'en apprendre plus sur lui. Son mariage avec Elizabeth alors qu'il n'était encore qu'un jeune homme amoureux et naïf a eu un impact considérable sur lui. Elizabeth était nymphomane, violente et dérangée mentalement. Cameron a dû supporter mauvais traitements, injures, ... afin de protéger son fils. Son passé douloureux le rend très touchant et on ne peut que lui souhaiter enfin un peu de bonheur. Son amour des chevaux et son côté un peu bourru me l'ont rendu très sympathique.

Ainsley se montre plus qu'à la hauteur! Malgré la distance que lui impose Cameron, elle continuera à chercher à l'atteindre et à tenter de l'apaiser.



La famille Mackenzie est trop peu présente à mon goût. Mais les quelques scènes où ils sont présents sont très agréables. Ian et Mac sont heureux en ménage et continuent d'agrandir leur famille. Il ne reste plus qu'Hart... mais on sait qu'il ne restera plus seul très longtemps :). J'ai hâte de découvrir le prochain tome qui lui est réservé. Hart paraît tellement froid, hautain, limite dictateur.. Vivement la suite!!

Je continue sur ma timide lancée depuis mon passage à vide, et comme j’adore les romances historiques autant continuer! Cela faisait des lustres qu’une amie m’avait conseillé de lire le tome 1 de la saga "Les Mackenzie" mais je ne l’avais pas encore fait.

Aujourd’hui, je me demande pourquoi j’ai attendue aussi longtemps pour le commencer car Jennifer Ashley est une fantastique romancière.



Je vous présente cette semaine une romance historique qui sort définitivement de l’ordinaire. Le titre parle de "folie" et pour une fois, il colle très bien à la situation.



La romance s’ouvre sur un personnage très atypique, Ian ou Lord Mackenzie, alors qu’il est entrain de lécher un vase antique. Si ça, ce n’est pas le signe d’un personnage totalement dérangé, je ne sais pas ce qu’il vous faut… Et c’est justement cette folie qui m’a attiré car pour moi, la grande question était : "comment deux héros si opposés pouvaient tomber amoureux!"



Notre héroïne, Beth, est une veuve qui se retrouve riche après la mort de la Lady à qui elle servait de dame de compagnie. Sa richesse tout récente en fait une proie pour des hommes sans scrupule. Et Ian qui a une dent contre le fiancé de Beth va la lui ravir.



Il est difficile de résumer cet aventures et passions car l’intrigue est loin de s’arrêter à cette petite histoire. Jennifer Ashley a développé tout une intrigue policière qui s’installe progressivement au fil des pages, et qui ne rencontre son dénouement que dans les dernières pages.



Les personnages principaux sont fort intéressants avec un caractère bien tranché qui les rend très attachants. Leur relation progresse lentement, et marque beaucoup d’étapes. Je n’ai eu à aucun moment le sentiment que les héros avaient sauté une étape.

Mais l’auteur s’est également donné pour mission de développer ses personnages secondaires, ce qui me donne indéniablement envie de lire les autres tomes pour les découvrir plus intimement.

Les personnages ont tous un rôle à jouer dans l’intrigue insérée en parallèle de la romance, romance qui reste presque au deuxième plan. Presque… car cette dernière est très présente tout de même et l’alchimie entre Beth et Ian est volcanique. On retrouve tous les ingrédients d’une romance contemporaine, avec les scènes de passion débordantes, le tout immergé dans la période de la Régence, ce qui lui donne une petit coté suranné tout à fait séduisant.



Avec cette romance, Jennifer Ashley rentre dans le cercle des auteurs à suivre grâce à ce coup de coeur.
Lien : http://darcybooks.wordpress...

Pour l'amatrice de romans policiers historiques que je suis, cette entrée dans la longue série des Enquêtes du capitaine Lacey m'a totalement convaincue.

Envoûtée par l'atmosphère délétère, sombre et profondément humaine du Londres de ce début de 19ème siècle, j'ai pourtant davantage lu le tout portée par mon intérêt pour les différents personnages que pour l'intrigue policière en elle-même. Sans une once d'humour, Gabriel mène sa barque en héros sombre. En bourru qui assène des vérités à son entourage à l'emporte-pièce parfois, il se montre capable d'erreurs, de doutes, en assoiffé de justice qui (se) cherche, solitaire et sensible, désabusé et amer, mais encore capable de voir la beauté d'un regard ou de profiter du bonheur lorsqu'il se présente à lui.

Autant dire que je lirai la suite...

-> Mon avis est plus développé sur mon blog.
Lien : http://leslecturesdeveralice..

Juliana abandonnée le jour de son mariage, devant l'hôtel par son fiancé est sauvé du scandale par un ami d'enfance.

Elliott McBride, qui n'est autre que le frère de sa meilleure amie, dont elle est amoureuse depuis l'enfance. Le problème c'est qu'Elliott est légèrement « fou » depuis son retour des Indes où il a été séquestré durant 1 an.

Elle va donc réapprendre à le connaître, et grâce à sa confiance, il va peu à peu retrouver ses esprits.

Ici pas de phase d'approche ni de séduction, on rentre de suite dans la romance.

L'histoire est belle, avec des personnages secondaires amusants et folkloriques, mais je n'ai pas beaucoup accroché avec Juliana, elle m'a paru fade, effacée et sans caractère. Elliott, lui se remet difficilement de la trahison de son ami et des sévices qu'il a enduré en Inde, mais grâce à l'amour de sa femme il arrivera à surmonter ses pires cauchemars.

Une bonne suite à la saga des Mackenzie, mais dommage qu'on a un peu dévié en changeant de famille.

Malcolm Mackenzie en est persuadé dès qu'il croise le regard de lady Mary Lennox: elle deviendra très prochainement sa femme. Cet Écossais fougueux ne se laisse pas décourager par l'apparente froideur de la demoiselle ni par ses origines anglaises.

Car nous sommes à l'aube de la seconde rébellion jacobite où s'affronteront les partisans de Charles Stuart et ceux restés fidèles à la royauté anglaise déjà sur le trône. Guerre qui se terminera à Culloden avec la défaite des jacobites.

Mary se rapproche de Malcolm d'abord pour aider sa sœur à se marier selon ses désirs mais rapidement elle tombera sous le charme de "Mal" et le suivra dans des aventures parfois très risquées.



Ce livre peut se lire seul mais c'est un préquel à la saga des frères Mackenzie du même auteure. Ici, nous sommes en plein XVIIIème siècle juste avant une révolte majeure.

Malcolm est au départ peu concerné par la guerre qui se prépare. Comme beaucoup d'Highlanders, il veut juste protéger sa famille et son clan. Les alliances politiques, qui est le véritable héritier du trône, ... Tout cela l'indiffère. Malheureusement, pour protéger sa famille puis pour la venger, il devra "choisir" son camp.



Ce roman est plus historique que romantique (pour une fois :p) et le changement ne m'a pas déplu. L'auteure a fait pas mal de recherches sur ces temps troublés ce qui se sent.

J'ai beaucoup aimé tous ces éléments historiques qui parsèment le roman et lui donne une dimension intéressante.



L'histoire entre Mary et Malcolm m'a convaincue même si tout va très vite entre eux. Malcolm est le digne ancêtre de Ian, Hart, Cameron, ... et j'en attendais pas moins de lui. Il se montre débrouillard, impétueux, sûr de lui mais aussi protecteur, déterminé et digne de confiance.

Mary, de son côté, est tiraillée entre sa famille et son amour pour Malcolm mais elle s'intégrera très bien chez les Mackenzie les comprenant de mieux en mieux.



La famille Mackenzie est constituée de fortes têtes que ce soit Duncan, jacobite convaincu, Alec qui cache certains secrets, Will le gars toujours bien informé, et Angus discret jumeau d'Alec sans oublier le duc de Kilmorgan, le père qui est assez dur voire violent parfois mais qui tient énormément à sa famille.



Pour conclure, un très bon tome qui nous fait revivre une période troublée de l'histoire britannique avec beaucoup de détails agrémenté au second plan d'une romance convaincante. Un bon moment!

Julianna St John est plus que mortifiée. Le jour de son mariage, elle apprend que son fiancé s'est marié la veille avec son professeur de piano et bien sûr sans la mettre au courant. Julianna tombe alors (c'est le cas de le dire) sur Elliot McBride, son amour de jeunesse venu assister à ses noces. Sur une impulsion soudaine, elle lui propose de l'épouser ce qu'il accepte aussitôt. Les voilà mari et femme. Très vite, Julianna se retrouve dans son domaine délabré au fin fond de l'Ecosse. Mais Elliot n'est plus le jeune homme enjoué dont elle se souvient. En Inde, il a vécu des tortures et des sévices très graves. Parviendra-t-elle à l'ancrer à la réalité?



Après les aventures des frères Mackenzie, place aux McBride! L'auteure se penche à présent sur les frères d'Ainsley, l'épouse de Cameron.

J'ai trouvé ce tome réussi. Tout y est: un héros sombre et torturé (qui m'a fait penser à Ian par certains aspects), une héroine forte et volontaire, des personnes secondaires intéressants (l'oncle McGregor, les domestiques indiens d'Elliot,...), un cadre magnifique (aaah l'Ecosse :) ).



Elliot a vécu l'enfer en Inde et est encore fort fragile. Il souffre de stress post traumatique et a parfois bien du mal à séparer cauchemars et réalité.

Julianna, de son côté, devra apprendre à connaître ce nouvel Elliot et percer petit à petit sa carapace. Leur couple fonctionne sans le moindre problème.



L'intrigue concernant Stacy a son utilité même si j'avoue ne pas comprendre le pardon d'Elliot. Si son ami ne l'avait pas abandonné si lachement, sa vie aurait pris un autre tournant.

J'ai été ravie de revoir une partie de la famille Mackenzie. Cette saga se lit avec grand plaisir et j'ai hâte de découvrir le tome suivant.

Au tour de Hart de monter sur le devant de la scène! L'aîné des frères Mackenzie est un duc très en vue qui ambitionne de devenir premier ministre. Ses frères sont maintenant tous casés et il songe à lui aussi se remarier. Hart songe tout de suite à Eleanor, son amour de jeunesse. Mais voilà que cette dernière débarque à Londres suite à des photos compromettantes qu'elle a reçues. Photos qui risquent de provoquer un petit scandale si elles étaient divulguées. Entre retrouvailles, mystères et dangers, Hart et Eleanor auront du pain sur la planche...



J'ai passé un bon moment avec ce tome qui clôt les aventures des terribles frères Mackenzie (les tomes suivants se pencheront sur une autre fratrie et sur Daniel :) ).



Hart m'intrigue depuis le premier tome par son côté dur, hautain, arrogant mais aussi très protecteur. Son passé est aussi lourd que celui de ses frères mais il a dû supporter une charge supplémentaire. Son secret sera révélé vers la fin du tome. On découvre aussi son côté passionné, joueur.



Eleanor est une héroine comme je les aime. Volubile, franche, empathique mais sachant ce qu'elle veut. Elle avait été fiancée à Hart plus jeune mais ses secrets et son arrogance l'avaient éloignée.



C'est leur deuxième chance et ils n'auront pas facile entre leurs tempéraments respectifs, leurs familles mais aussi les tentatives d'assassinat. Les révolutionnaires irlandais en veulent à Hart de vouloir empêcher leur indépendance alors qu'Hart n'est pas contre :p. Ce dernier va devoir faire un petit travail sur lui-même afin de voir ce qui compte réellement pour lui.



La romance fonctionne et les moments hot aussi :p. L'autre relation qui pour moi est une vraie réussite est le lien qui lie Hart et Ian. J'ai trouvé leur relation touchante. Ils sont présents l'un pou l'autre et se comprennent souvent en peu de mots.



La famille Mackenzie est très présente dans ce tome (aaah Ian :p) à mon plus grand plaisir. Famille qui s'est agrandie au fil du temps. Les photos de la fin du tome le prouvent :).



Une première saga que je suis un peu triste d'avoir finie mais j'ai hâte de découvrir la suite :).

C'est avec tristesse que je referme ce 4 ème tome des enquêtes de Gabriel Lacey. Triste car c'est le dernier tome qui est traduit ( peu d'espoir de voir les autres tomes en vf) de cette magnifique série historico policière.



Encore une fois, j'ai été ravie de suivre le capitaine Lacey. Cette fois-ci, il a quitté Londres pour la campagne où il s'est fait embaucher comme secrétaire (grâce à Grenville) de l’irascible et cruel directeur de Sudbury. Tout en s'occupant de son travail, on lui demande de démasquer le farceur qui s'amuse à piéger et embêter ses camarades d'école.



J'ai été ravie de revoir ce personnage au passé cabossé qui lutte contre la dépression. Lacey est toujours aussi attachant, Grenville amusant à sa manière et Marianne exaspérante, mais je l'aime bien quand même. L'enquête est toujours aussi prenante et dans ce tome on aborde le racisme de l'époque contre les tziganes.



Pour une fois, j'ai réussi à être sur la bonne voie pour dénicher le meurtrier parmi le lot de suspects. l'auteur a su me passionner du début à la fin et ce quatrième tome me conforte que cette série fut un véritable coup de coeur pour moi.