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3.07/5 (sur 480 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chicago, Illinois , le 07/09/1962
Biographie :

Jennifer Egan est une écrivaine américaine.

Diplômée en littérature à l'Université de Pennsylvanie, elle est titulaire d'un M.A. de St John's College à l'Université de Cambridge.

"La Parade des anges" (Invisible Circus, 1995) est son premier roman. Elle est l'auteur de nombreuses nouvelles et romans notamment "La Parade des anges" (Invisible Circus, 1995), "L'envers du miroir" (Look at Me, Riverhead, 2001), "Le donjon" (The Keep, 2006).

Ses nouvelles sont parues dans le New Yorker, Harper's Magazine, GQ, Zoetrope et Ploughshares, et ses récits sont souvent publiés dans le New York Times Magazine.

Elle remporte en 2011 le prix Pulitzer de l'œuvre de fiction avec "Qu'avons-nous fait de nos rêves ?" (A Visit From the Goon Squad, 2010).

Le film "The Invisible Circus" (2001) (titre français "Vérité apparente") est réalisé par Adam Brooks, avec Cameron Diaz, d'après l'œuvre de Jennifer Egan "La parade des anges".

Elle vit aujourd'hui à Brooklyn.

site officiel : http://jenniferegan.com/
Twitter : https://twitter.com/egangoonsquad?lang=fr

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À l'occasion du festival "America" 2022, Jennifer Egan vous présente son ouvrage "La maison en pain d'épices" aux éditions R.Laffont. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2648908/jennifer-egan-la-maison-en-pain-d-epices Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Beth Berringer avait le visage classique de la vieille rombière : un delta de rigoles et de crevasses frappé par la sécheresse, collé aux mâchoires d'un doberman.
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[Dans les années 2020]:
Rebecca était une pointure dans le monde universitaire. Son dernier livre traitait du phénomène des mots-enveloppes, un terme de son invention désignant ceux qui ne signifiaient plus rien sans guillemets. L'anglais en était truffé: "ami" et "réel", "histoire" et "changement", autant de mots vides de sens désormais, réduits à des cosses. Certains tels "identité", "recherche" ou "nuage" étaient exsangues en raison de leur usage sur la Toile. Pour d'autres, les raisons étaient plus complexes - pourquoi "américain" était-il devenu ironique? Comment se faisait-il que "démocratie" s'employait d'une façon narquoise, moqueuse?
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Dans sa voiture, en route pour récupérer son fils, Bennie passait des Sleepers aux Dead Kennedys, groupes de San Francisco qui avaient rythmé sa jeunesse. Il les écoutait pour leur imperfection: de véritables musiciens jouant sur de véritables instruments dans un véritable studio. A présent, cette caractéristique (pour peu qu'elle existât encore) était un effet de conversion numérique, non le fruit d'un enregistrement sur une bonne vieille bande. (...) Trop limpide, trop aseptisé. La précision, la perfection, voilà le problème; la numérisation, voilà le problème, elle vidait de substance tout ce qui se prenait dans les rets microscopiques de son système. C'était la mort du cinéma, de la photographie, de la musique. Un holocauste esthétique!
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Insatisfaction structurelle:retrouver une situation qui vous a convenu après avoir fait l'expérience d'un mode de vie plus exaltant ou plus luxueux et découvrir qu'on ne la supporte plus.
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«  On les appelait «  des hommes de fer dans des coquilles de noix » .Les vieux loups de mer participaient d’un mythe originel , car ils étaient liés à la racine de toute chose, dont le langage.
.Eddie n’avait jamais remarqué à quel point le sien était issu du vocabulaire de la mer: chavirer, partir à la dérive , tenir la barre , mettre le grappin ,les voiles, lâcher du lest, louvoyer, sentir venir le vent , être maître à bord ou le denier maillon de la chaîne » ....
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Les costumes de son père étaient toujours accrochés dans sa penderies, les revers nets, les épaules brossées, les cravates peintes renforcées par des baleines. On aurait dit les complets d’un homme qui allait revenir les mettre à tout moment. Il avait laissé une enveloppe d’argent et le livret d’un compte dont sa mère ignorait l’existence. Au début, ces préparatifs leur avaient fait croire à un déplacement plus long que d’ordinaire : il avait commencé à voyager pour son travail. Pendant des mois, son absence était restée vivante et fugace, comme s’il avait été dans la pièce dans la pièce voisine, ou au bas de la rue. Anna l’avait farouchement attendu. Elle s’asseyait sur l’escalier de secours, s’écorchant les yeux sur le trottoir, s’imaginant le voir – dans l’espoir que cela le forcerait à apparaitre. Comment pouvait-il rester loin d’elle alors qu’elle l’attendait avec une telle ardeur ?
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« Je ne comprends pas ce qui t'es arrivé, Jules », déclara Stephanie.
Il contempla les silhouettes miroitantes des gratte-ciel de Lower Manhattan sans les reconnaître : « Je suis comme l'Amérique. »
Stephanie, désarçonnée, pivota sur son siège pour le regarder. « Qu'est-ce que tu racontes?
- Nous nous sommes sali les mains », précisa Jules.
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-Vous connaissez l'expression , fit Eddie. N'écris pas si tu peux parler, ne parle pas si tu peux hocher la tête.
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Il était seul au fond des mers. La nature extrême de cette situation le fascinait. Il avait toujours aimé les ténèbres, mais jusqu'alors, la nuit était la seule forme qu'il avait connu. Cette obscurité-là était faite de l'étoffe des cauchemars.
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"Je dois vous faire un aveu, dit il .Jai eu une liaison une seule. en dix huit ans de mariage. Elles le regardèrent ébahis.Il pliait et dépliait sa serviette.le tissu tremblait entre ses doigts."
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