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Citations de Jérôme Attal (433)


Willie Burroughs je l'adore comme écrivain mais parfois il est tellement en manque qu'il abuse un peu des retours à la ligne.
p187
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Ce que l'on tolère chez soi paraît souvent inacceptable sur le trottoir d'en face.
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Jérôme Attal
Isabelle Filliozat --- s'évader ou découvrir la liberté

même notre travail, les rencontres avec les collègues, nous ressourcent. Avec le confinement, ce n'est plus possible. La porte vers l'autre compartiment est fermée. Plus d'échappatoire.Heureusement, nous ne sommes pas des rats et nous avons d'autres solutions pour "sortir de la cage". Comme le soulignait Viktor Frankl : "Nous ne choisissons pas toujours les circonstances, mais nous pouvons choisir notre façon de les vivre". Ce psychiatre a vécu dans les camps de concentration des circonstances autrement plus difficiles que la nôtre aujourd'hui. Il nous rappelle qu'être cloîtré entre les quatre murs de notre appartement, non seulement n'a pas le pouvoir de limiter notre liberté, mais pourrait être l'occasion de la reprendre. (p. 122) [ "Des mots par la fenêtre" ]
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Il repère ses compatriotes à la manière embarrassée dont ils marchent. Cette fâcheuse habitude de cacher de l’argent dans leurs bottes. Voilà ce qu’on leur a conseillé de faire sur le bateau pendant la traversée, avant de prendre la diligence pour Londres, dans la crainte que les six chevaux ne soient arrêtés par le cocher au moment où, émergeant du brouillard, des bandits de grand chemin les rançonnent. Bien sûr, sous ces climats hostiles, il ne faut pas attendre des gredins qu’ils soient nés de la dernière pluie, et la première chose que les bandits demandent aux migrants apeurés qui tombent dans leur embuscade est de se déchausser. Raison pour laquelle ces dames et sieurs de la cour qui ont su se soustraire à la vindicte populaire se retrouvent pour la plupart pieds nus en arrivant à Londres, le cou à l’abri mais la gorge prise. (Nous sommes en 1793).
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Et cette fois-là particulièrement, ma chronique avait eu beaucoup de succés. Je recevais des lettres dingues de toute la France, de lectrices et de lecteurs qui m'écrivaient : "Nous aussi on aime l'histoire de France, grâce à vous c'est formidable on peut le crier sur tous les toits, et aussi sur les plages, car quitte à choisir où crier, on préfère le faire sur les plages que sur les toits."
p147
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Marat cita Baruch Spinoza : "Laisse-nous nos sourires, citoyen, car "La béatitude n'est pas la récompense de la vertu, mais la vertu elle-même"."
En ce temps-là, on mettait la vertu à toutes les sauces, c'était un peu le surimi de la salade du pêcheur.
p73
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On retient toujours ce qui nous échappe à jamais.
Quel sombre paradoxe.
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"Le Paradis, si on se débrouille bien, c'est sur terre."
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Les baisers que j'ai convoités sans les goûter, les recevoir ou les donner me hantent encore parfois, me chatouillent en négatif, ce sont des baisers fantômes, et je pourrais partir à leur recherche, sur les sentiers du passé envahis de lierre, tenter d'en retrouver la saveur du presque, le surgissement contrariée, le manque d'audace au moment crucial, la piste abandonnée comme on le dit dans les plus beaux westerns.
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Je suis un homme des montagnes !
- Des montagnes d'où ?
- Montparnasse et vous ?
- J'ai passé ma jeunesse au royaume de Yougoslavie.
Il roula les yeux d'étonnement.
- C'est beau et prometteur ! s'exclama-t-il, de passer sa jeunesse dans un royaume dont le nom se termine par LA VIE.
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Les livres sont faits pour durer plus longtemps que les passions inextinguibles qui les commandent, mais ne les secouez pas trop, ils sont pleins de vérités tues que le cœur ne pouvait supporter de garder pour lui seul.
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Si tous les gens qui se désirent couchaient ensemble au moins une fois, ils seraient moins tourmentés par la suite. C'est comme avec le chocolat, quand on y goûte c'est délicieux, mais on arrive plus vite qu'on croit à saturation.
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Ni Keith dans sa biographie, ni moi dans ce petit éloge ne vous apprendrons comment vous débarrasser de l'irruption dans votre bouche d'une langue qui n'est pas désirée. C'est aussi effrayant pour soi que gênant pour I'autre. Je vois bien une solution mais elle ne va pas contenter tout le monde : mordre.
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L’enfance sans frère ni soeur, la jeunesse sans ami, et la vieillesse sans amour, voilà, les trois âges de la véritable solitude ! 
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C'était un cahier de liaison avec l'infirmière. Parce qu'à cause du cancer, il ne pouvait plus articuler un mot. Un cahier à l'envers duquel, sur plusieurs pages libres, il avait dressé le plan de son prochain livre. Une histoire de Chateaubriand par ses amours, ses conquêtes féminines. Il avait le pressentiment que cette petite Anglaise des Mémoires avait eu, si je puis dire, un retentissement plus important dans le cœur de l'écrivain.
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Vous frôlez les gens, les fréquentez d'abord de loin, puis de plus en plus souvent, vous gardez avec eux des distances polies ou prudentes, vous esquissez des rapprochements tendres, vous leur prenez le bras, amicalement, dans le feu de l'action (qui est souvent un feu vert) et, d'une seconde à l'autre, un baiser plus tard, voilà que vous vous autorisez, à mettre les mains partout. Qu'est-ce qui s'est passé entre-temps? Dans l'intervalle? Pour que soudain vous vous jetiez sur l'autre comme sur la ronde des desserts? Qui vous a donné le droit d'accéder à toutes les attractions de la fête foraine ? A intégrer en vous la distance avec un être qui, il y a encore une seconde, n'était qu'un corps étranger? Oh, pas grand-chose, juste un baiser.
Un trait d'union entre deux rêves.
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....
Un baiser nous dit
Que nous sommes vivants.
C'est le lieu où se retrouvent
L'âme et le corps
Là où ils se tiennent
La main
Sur la pointe
Des pieds.
Ne parle à personne
De ce baiser
Je m'en souviens
Pour toujours.
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Jérôme Attal
Un premier baiser précipite et engage, ou trompe sur ses intentions, se méprend, se désole de finir isolé.
Est-ce une morsure qui rend la vie ?
Un saut périlleux dans le vide sous un chapiteau de fortune ?
Le tour de manège qu'on a trouvé trop court ?
Est-ce l'intervalle qui sépare le désir de la pornographie ?
La conclusion de rien et le départ de tout ?
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- Pourquoi n'a-t-elle jamais donné signe de vie ?
- C'est simple. Elle doit être heureuse. Tu sais comment c'est la famille ? Dès qu'il y a le moindre petit problème, le moindre accident, on n'arrête pas de prendre des nouvelles, on s'inquiète outre mesure, on se téléphone cinq fois par semaine, et quand tout va bien, on laisse filer le temps sans faire le moindre signe. A croire que le bonheur est un serviteur muet.
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Quelle que soit votre témérité à accéder au bonheur, les corbeaux noirs de la contrariété, ceux du champ de blé de Van Gogh, reviennent à intervalles réguliers se poser sur vos épaules pour vous dépecer vivant.
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