Après avoir retranscrit en bd les aventures d'Elric le Nécromancien, les éditions Glénat décidèrent en octobre 2021 de piocher une nouvelle fois dans le vaste univers (ou plutôt multivers) de dark fantasy proposé par le grand Michael Moorcock avec ce premier tome consacré à un autre Champion Eternel : Dorian Hawkmoon.
Peut-être moins connu que son fameux camarade albinos , Hawkmoon est pourtant un prolifique héraut de l'univers de Mr. Moorcock avec pas moins de sept romans divisés en deux cycles à son actif et, une nouvelle fois, les éditions glénat délivrent ici une adaptation classe, épique et ténébreuse à souhait.
L'intrigue se déroule dans une espèce de vielle Europe partagée entre sombre magie et technologie aux élans steampunk, une Europe survivante fourbue du Tragique Millénaire, un évènement cataclysmique qui l'a repropulsé dans une période moyenâgeuse. Une Europe déchirée par les guerres et surtout par la soif de conquête de la GranBretanne qui étend peu à peu sa main crochue sur tout le continent. Un empire cruel et puissant face à lequel vient pourtant se heurter le brave Duc Dorian Hawkmoon, guerrier-protecteur au service de la cité de Koln... mais le destin est impitoyable. Koln tombe aux mains de l'empire granbreton et Hawkmoon est fait prisonnier. Il devient alors le bras armé, maudit et manipulé des forces impériales tandis que de son côté, , dans le sud de France , un puissant royaume au nom de Kamarg et mené par le brave comte Airain continue de résister face à l'envahisseur cruel.
Adapté judicieusement par Jérôme le Gris et porté par le dessin sublime de Benoit Dellac et Didier Poli, ce premier tome de Hawkmoon démarre de manière spectaculaire avec une plongée directe sur une bataille entre la cite de Koln et les forces de l'empire granbretton.
Tout au long de ce premier tome, les dessinateurs font honneur au terrain de jeu concocté par le romancier britannique avec au programme des cases épiques portées par de fantastiques environnements architecturaux. La ville de Londra plus spécialement évoque une cité de terreur par ses tours pointues et acérées tandis que le duché de Kamarg et sa cité d'Aigues-Mortes sera porté par des couleurs plus lumineuses sans éclipser la menace que représente l'Empire.
C'est une vision cauchemardesque et terrible d'une Europe qui s'effondre comme en témoigne cette pleine page sur la cité de Lyon en train de brûler. Le continent devient ici le vaste terrain de jeu d'une fantasy impitoyable à laquelle les dessinateurs donnent agréablement vie avec force et fureur. Le chara-design est également très réussi que ce soit du côtés des bad guy avec une petite mention pour le roi-empereur et ses acolytes qui incarnent à eux seuls tout le côté horrifique de cette fantasy. Bien qu'il soit moins nuancé et moins intéressant que le personnage d'Elric, Hawkmoon demeure un antihéros dans la pure lignée des héros de Moorcock , un héros maudit et rongé par la vengeance dont on attend avec impatience l'évolution ou la régression dans les prochains tomes.
Mais pour ce premier tome, force est de reconnaître que l'intrigue reste assez simple avec un côté plus manichéen et plus classique avec cette image de l'empire du mal et ses braves héros comme le Comte Airain. Hawkmoon annonce une intrigue possiblement moins nuancée et individualiste que celle entourant le tourmenté Elric.
Ainsi, cette aventure sera peut-être moins déchirante et recherchée que celle d'Elric de Menilboné mais il n'en reste pas moins que ce premier volume de Hawkmoon en bd fait une nouvelle fois honneur à l'univers de Michael Moorcock qu'on soit connaisseur ou pas du matériau original.
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Une découverte bd intéressante. L'encrage est sublime tout comme l'ambiance. On se retrouve dans un mélange étrange entre guerre politique et militaire moyenageuse et technologies militaires d'inspiration SF.
On suit donc les conséquences de la défaite de Hawkmoon dans une Europe dévastée. Prisonnier il va se retrouver soumis à la volonté de l'empereur ennemi qui le surveille d'une manière étrange...
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L'empire Granbreton étend toujours plus son pouvoir sur l'Europe. Koln vient d'être brisée malgré la bravoure de son duc Dorian Hawkmoon, et le sud de la France s'apprête à tomber. Seul le bel état de Kamarg et son chef charismatique sont encore libres.
Adaptation magistrale d'un roman de Michael Moorcock, cette histoire démarre sur les chapeaux de roue.
L'univers reprend le tracé d'une Europe post apocalyptique qui serait retournée à un état moyenageux après une terrible catastrophe. Aux éléments médiévaux se mêlent allègrement du steampunk et de la magie. Les décors sont juste incroyables, on est plongé dans cette histoire avec force.
L'histoire est très prometteuse avec un heros, Dorian Hawkmoon, qui rumine un désir de vengeance envers l'empire Granbreton. La colère le ronge mais son ennemi a les moyens de le contraindre à l'aider dans son désir de conquête. L'ambiance est sombre, tendue. On n'a plus qu'a attendre la suite avec impatience.
Le dessin est admirable tant il apporte vie à l'univers, qu'il détaille les décors, et dynamise les personnages. Un trait vivant et précis que l'on adore parcourir.
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Cette BD est tirée d'une œuvre de Michael Moorcock qui est un écrivain britannique auteur de nombreux romans fantastiques, de science-fiction et de fantasy. La légende de Hawkmoon a été écrit à la fin des années 60 et au début des années 70 pour situer le contexte.
Le dessin réalisé à la fois par Benoît Dellac et Didier Poli m'a réellement enchanté. Les décors sont magnifiques. C'est à la fois le Moyen-Age mais mâtiné d'une technologie assez futuriste comme des ornithoptères qui peuvent voler tout en tirant des munitions.
Les dialogues sont tout à fait exquis. Il est question de passivité face à une menace qui grandit à travers le continent européen. L'empire Grandbreton est en passe de tout conquérir. Certains pensent que le calme reviendra après. Or, ils ne font pas preuve de grande moralité et les exactions se multiplient.
J'ai bien aimé car notre héros va se retrouver dans une situation de soumission absolue face à son redoutable adversaire d'une perversité sans égale. Il y a un véritable suspense. On a vraiment envie que Dorian Hawkmonn puisse accomplir sa vengeance contre l'infâme Albion.
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Ce premier tome d’Hawkmoon est certainement l’un des récits incontournables de cette rentrée pour les amateurs de Fantasy. Quant à la suite, elle ne devrait pas tarder, comme nous le confirme Benoît Dellac, qui travaillera alors en solo pour la dessiner : « Le tome 2 est prévu pour le second trimestre de l’année prochaine. » Si la qualité et la vitesse d’exécution se maintiennent, c’est le signe qu’une incroyable nouvelle saga en bande dessinée est née.
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Dix ans après avoir lu le cycle originel de Hawkmoon, je découvre cette bd de Jérôme Legris.
Nous découvrons le duc de Köln, Dorian Hawkmoon, dans une Europe dystopique, ou post apocalyptique, je ne saurais trop dire; dans tous les cas, une Europe différente de type médiévale, dans laquelle se côtoient épée, magie science et technologie.
L'auteur prend énormément de temps à présenter le contexte historique, et ne laisse que peu de place au personnage principal, qui n'est là présent que dans sa dimension de jouet, manipulé par l'Empire Grandbreton par le biais de ce Joyau Noir incrusté dans son front.
Hawkmoon devient donc l'instrument de conquête de la totalitaire Grandbretanne, mené par son Roi Empereur et le Comte Méliadus, qui exige de lui qu'il s'empare de la fille du Comte Airain, dirigeant le royaume de Kamarg,dernier bastion se dressant face à l'oppression.
Comme je le disais on assiste là à une véritable mise en place de l'ensemble des pions, pour bien préparer le lecteur. Il me semble que c'était déjà le cas dans le roman de Moorcock. Les personnages ne sont qu'en arrière plan de cette présentation, même si Méliadus est plutôt en avant, puisque incarnant la puissance dominatrice. Hawkmoon est bien en arrière. Il est le vaincu, le damné, celui dont on devine qu'il va devenir le point névralgique du récit. Et surtout ce Joyau Noir, instrument de torture raffinée. La malédiction est en marche, tranquillement.
Côté graphique, rien à redire. Ils sont excellents et complètent parfaitement les textes, et illustrent de belle manière cet univers post apo, médiévalo steampunk. les changements de tonalité et d'ambiance marquent bien les degrés d'importance de ce qui se joue sous nos yeux. Tout ce qui représente Londra et l'Empire est noirceur et froideur, une place importante étant accordée à l'architecture. Les représentations ds villes de Londra, Parye ou Lyon sont simplement monumentales.
Mais de manière générale, tout est sombre, comme vidé d'espoir, de couleurs, témoin d'un avenir obscur.
Un bon premier tome qui me donne envie de me replonger dans le cycle de Moorcock.
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Jérôme Le Gris, Benoît Delac et Didier = Combo gagnant d'auteurs talentueux. Ils adaptent une œuvre de l'écrivain britannique Michael Moorcock . Les dessins moyenâgeux avec une teinte futuriste sont magnifiques. Ce premier tome est une très bonne mise en bouche. L'histoire promet d'être passionnante !
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Une uchronie ou une histoire parallèle qui reprend les contours de l'Europe médiévale et redistribue les cartes : les grandbretons alias les anglais ont conquis quasiment toute l'Europe et l'a dévasté sous les coups des armées d'un empereur cruel. Koln vient de céder, son héritier, Dorian Hawkmoon, a été fait prisonnier et a été piegé par un artefact (une tqui lui a été implanté sur la tête. Il ne reste plus qu'un petit royaume au sud de la France, la Kamarg, Le baron Meliadius, ennemi de Hawkmoon, qu'il a défait à Koln de sinistre façon, a des vues sur la fille d'Airain qu'il a décidé de conquérir de gré ou de forcé. Malgré ses désirs de vengeance, comment Hawkmoon va t'il pouvoir aider Airan et son petit royaume?
Une histoire empreinte de noirceur qui part sur les chapeaux de roues! Un graphisme étonnant et dynamique. Cela reste classique (une vengeance,) mais bien traitée. On attend le deuxiéme tome avec impatience.
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Adaptation d'un livre que j'ai vraiment adoré ! Les souvenirs que j'ai du roman de Michael Moorcock sont flous mais j'ai l'impression que le travail d'adaptation est pas mal fait. Évidemment, on passe sur de grand passage, notamment au début où Hawkmoon résiste plus longtemps. Mais dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé. Les dessins sont vraiment beaux et apporte un autre regard au roman. Enfin l'histoire est évidemment génial, comme l'était le roman.
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Le joyau noir est le premier tome de Hawkmoon, bande dessinée (2022) de Jérôme Le gris (scénario), Benoît Dellac et Didier Poli (dessin) d'après le roman (1967) de Michael Moorcock.
Le duc Dorian Hawkmoon ne peut empêcher sa cité de Köln de tomber aux mains des Granbretons. Il devient alors l'esclave du Roi-empereur Huon qui rêve d'étendre sa domination à toute l'Europe.
Après Elric, une adaptation réussie d'un autre champion éternel.
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Suite des aventures de Dorian Hawkmoon. Entré en Kamarg, il est chargé d'espionner Airain pour le compte des grands bretons mais rapidement il est découvert. Noblegent, conseiller d'Airin, comprend rapidement que le joyau au front de Dorian est maléfique et trouve une solution pour désamorcer cette bombe mystique. Mais ce n'est que transitoire...dans l'attente, il va jeter toutes ses forces à aider ses nouveaux amis à vaincre le baron qui a mis le siege devant le petit royaume d'Airin.
Un excellent tome centré sur la grande bataille opposant les grands bretons et les kamargais.
Un univers varié, empreint de magie aux personnages bien caractérisés.
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La bataille de Kamarg est le deuxième tome de Hawkmoon, bande dessinée (2023) de Jérôme le gris (scénario), Benoît Dellac et Didier Poli (dessin) d'après les romans (1967-1973) de Michael Moorcock. Sous la coupe du roi-empereur Huon, le duc Dorian Hawkmoon est chargé d'enlever la fille du comte Airain dans son royaume de Kamarg. Après Elric, une magnifique adaptation d'un autre champion éternel.
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