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Critiques de Jérôme Soligny (30)
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David Bowie : Rainbowman, 1983-2016

Fan de Bowie, je me suis régalée à la lecture de ce superbe livre ! En parallèle, je me suis replongée dans son univers musical et artistique !

Un vrai régal ! De belles découvertes parfois et le regret de ne pas l'avoir vu sur scène !!

Mais il reste présent à tout jamais !
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Writing on the Edge : 25 ans d'écrits rock

Jérôme Soligny est rock critic, il travaille pour rock'n folk depuis des années; c'est un plaisir, tous les mois de goûter sa plume.

Ici, sont rassemblés ses textes , ses interviews, chroniques, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Bowie, the Cure et tant d'autres qui ont marqué la culture rock.

A consulter au hasard des envies, selon l'air qui vous accompagne.
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Je suis mort il y a vingt-cinq ans

JE SUIS MORT IL Y A VINGT CINQ ANS DE JERÔME SOLIGNY

editions la table ronde



Petit récit d’un peu plus d’une centaine de pages qui nous replonge au début des années 80. Une histoire vraie, romancée en quelques pages. Une vie qui bascule. La vie d’un jeune homme qui aime la musique, les amis, les verres de bière pris au bar. « La douleur partout, le corps en feu qui ronge. Gangrène de violence. Plaqué au sol sous un ciel d’ardoise. » Cette histoire toute simple, c’est l’histoire du SIDA avant qu’on ne sache qui il était, avant qu’on ne sache quels ravages il allait provoquer. C’est l’histoire de l’incompréhension, de l’impuissance de la médecine à guérir. Mais aussi l’histoire de l’amitié et de l’amour.

On se promène au Havre, Deauville, New York, on se balade dans le temps, les années passées du narrateur, les musiques des années 80. Lecture sympathique, le ton n’est pas larmoyant bien au contraire.

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Je suis mort il y a vingt-cinq ans

Le Havre, début des années 80. Parce qu'il a couché avec une Africaine en Angola, Thierry a attrapé le virus du sida. C'est une des premières victimes, et le corps médical est bien démuni... Le titre le précise : il ne survivra pas.



Je n'ai rien de particulier à reprocher à ce court roman, ce n'est juste pas le genre d'histoire que j'aime lire. Je n'ai pas accroché au style, très saccadé avec ses phrases courtes, et ses va-et-vient sans transitions entre présent (l'hospitalisation) et passé (sa vie, ses amours, ses amitiés).

Je n'ai pas vraiment accroché aux personnages non plus (les amis de Thierry) ni à l'ambiance musicale. Musicien et journaliste pour "Rock & Folk", Jérôme Soligny fait de nombreuses références à des chanteurs de l'époque (comme Bowie et Prince), et le meilleur ami du narrateur, Christophe, est à l'aube d'une carrière dans le milieu. On trouve également plusieurs allusions à des œuvres littéraires ou cinématographiques.

Par contre j'ai bien aimé la fin quand, une fois Thierry mort, il continue de raconter ce qu'il voit : le chagrin de ses proches, son enterrement, et même qui lui rend visite au cimetière (ou pas). L'ensemble est un brin désabusé, même si le ton final tourne à l'humour.



Bref je ne suis pas fan, mais la profession a plutôt bien accueilli ce roman !
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Je suis mort il y a vingt-cinq ans

Son récit d'outre-tombe emprunte autant à l'énergie rock qu'au nihilisme punk pour faire revivre une fratrie et l'exaltation de la jeunesse. Un très bel hommage à l'amitié, à la vie... à la mort
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Je suis mort il y a vingt-cinq ans

Il y a sept ans, une de mes amies est morte, de trop de sexe, de drogue, et de rock'n'roll. Si j'écrivais l'histoire des derniers mois de sa vie en quatre-vingt pages, ça n'intéresserait personne. Pourquoi ? D'une part, personne ne connait mon amie et son histoire n'est pas exceptionnelle. D'autre part, je n'aurais pas assez de quatre-vingt pages pour lui donner vie, afin que chacun ressente intensément le vide qu'elle a laissé.

Je trouve que Jérôme Soligny s'est heurté au même problème et ne l'a pas surmonté. Il raconte, plutôt bien, dans une sorte d'écriture cut faite de phrases courtes, souvent nominales, les derniers mois de la vie de son ami, l'un des premiers malades français du SIDA, à une époque où la maladie n'a même pas vraiment de nom. Il parle pour son ami, et nous fait pénétrer son angoisse et son incompréhension. Mais, dans "Je suis mort il y a vingt-cinq ans", on voit mourir quelqu'un dont on ignorait qu'il fut vivant, et l'auteur, par choix, ne s'est pas donné assez d'espace pour le faire vivre. On se sent, de fait, détaché de cette histoire qui est celle de l'auteur mais ne devient jamais celle du lecteur. En lisant je pensais au Malcolm X de Spike Lee. Dans ce film de presque quatre heures, la première est consacré à la jeunesse de celui qui allait devenir Malcolm X. A la première vision du film, on trouve cette partie un peu longue ; on est venu voir un leader politique et Spike Lee nous donne un petit voyou noir de Boston sans grande profondeur. Et pourtant, c'est l'avant qui donne valeur et sens à l'après. Le petit voyou éclaire le porte-voix charismatique de la Nation of Islam. Dans "Je suis mort il y a vingt-cinq ans" le narrateur est largement réduit à son état de malade. Il apparait ex nihilo, malade, puis finit par succomber à sa maladie, et les quelques flashbacks ne suffisent pas à lui donner chair. Le texte est sûrement émouvant pour ceux qui connaissaient le narrateur ou connaissent l'auteur, mais je ne crois pas que que l'intérêt puisse dépasser ce cercle. Ce petit roman est le cri de quelqu'un qui voulait raconter un moment bouleversant de sa vie et rendre hommage à un ami mort. C'est éminemment respectable, et c'est pourquoi je répugne à dire que je ne l'ai pas aimé. C'est pourtant le cas.
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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Je suis mort il y a vingt-cinq ans

Si le nom de Jérôme Soligny a toujours été associé à l’écrit sous de nombreuses formes, il publie aujourd’hui ce qui est son premier roman : Je suis mort il y a vingt-cinq ans. Journaliste, auteur ou encore traducteur, on n’oublie certes pas le musicien, le normand ouvre pour la première fois la vanne fictionnelle avec le récit à la première personne d’un jeune homme qui se meurt du Sida à une époque où la maladie était encore une inconnue ou presque (l’une des premières victimes du Sida d’ailleurs comme le narrateur le précis).

Se voulant sans doute dans son dessein initial autant un exorcisme qu’un hommage, Je suis mort il y a vingt-cinq ans rayonne au-delà de cette « simple » sphère. Il convoquera quelques fragments de notre histoire à chacun, quelques ressentis subjectifs et respectifs autour des notions de deuil, de temps, d’amitié et de cette jeunesse qui, comme le disait Gaston Puel, restera pour toujours notre « éternel été » à tous.
Lien : http://www.culturopoing.com/..
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Je suis mort il y a vingt-cinq ans

"Je n'ai jamais su comment s'appelait cette gamine, aux grands yeux tristes qu'elle n'a pas fermés une seule fois lorsque je lui ai fait l'amour, en échange d'une pomme, en Angola." (pp.34-35)

Cette phrase terrible, arrivée assez tôt dans le livre, me sidère et me glace.

La "gamine" est à peine une silhouette dans le roman de Jérôme Soligny.



Roman remarquable par ses thèmes : Bowie, les années 80, le cinéma, la jeunesse, l'amitié et par son style : rapide, imagé, d'un humour parfois potache mais délicat ; il a tout pour me plaire et me laisse pourtant une épine dans le cœur.



Le héros et narrateur, un jeune français, nous livre ses souvenirs, ses pensées intimes, sa déchéance physique et surtout sa rage face à une mort inéluctable. Dans ce récit il perd plus que des plumes et des cheveux, emporté par l'effroyable ravage causé par ce qu'on vient juste de nommer : le SIDA.

Cependant, ma lecture achevée, son destin passe au second plan. Il y a des absences qui provoquent des vacarmes "assourdissants" (pléonasme ?) comme dirait l'auteur. Cette gamine en Angola, ce personnage de papier, sans nom, sans bouche, sans voix*... qui racontera son histoire ?



*"Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouches.

Ma voix la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir."

Aimé Césaire, "Cahier d'un retour au pays natal", Présence Africaine



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David Bowie : Rainbowman

Il faudrait pouvoir attribuer plusieurs notes à un livre:

La première, pour la qualité de la documentation, serait certainement de 5.

La seconde, pour la pertinence de cette information... c'est là où le bât blesse: je suis absolument passionné de musique, de Bowie, de rockumentaires et consorts.

Mais savoir que (j'invente mais je ne suis pas loin) le 17 janvier 1972 il a donné un concert dans les caves de tel établissement, en jouant sur sa 12 cordes accompagné par Machin à l'orgue Hammond C-3 modifié, ça devient trop pour moi.

Et je ne suis pas sûr que ça intéresse un public autre que les professionnels du secteur.

C'est bien dommage, parce que au milieu de tout cela, on retrouve des anecdotes réellement - à mon sens - intéressantes, qui permettent de mieux cerner l'homme qu'était Bowie, et son immense talent multi-facettes.

Alors désolé, je me ferai peut-être assassiner par les puristes pour cette opinion, mais l'ouvrage est peu digeste pour le monsieur-tout-le-monde que je suis.
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Je suis mort il y a vingt-cinq ans

Un livre très poignant sur l'horrible découverte du SIDA, sur l'ignorance des médecins sur cette maladie dans les années 80, le traitement non adapté et le silence face à la maladie. L'histoire d'un jeune homme frappé à la vingtaine.

Un monologue simple et bien construit.
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