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Citations de Jim Fergus (863)


Je nous sens indissociables de la nature qui nous entoure, de même que l’herbe n’existerait pas sans la terre et l’eau du ciel, et qu’un arbre ne pousserait sans racines.
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Il faut dire un mot du pays que nous traversons dans l'espoir que, peut-être, une description parviendra à contenir son immensité... Nous sommes, pour la plupart, stupéfaites et intimidées par de telles étendues.
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Si les indiens ont peu contribué à la littérature et aux arts de ce monde, c'est sans doute qu'ils sont trop occupés à vivre.
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La mémoire est l’instrument le plus imparfait qui soit ; le souvenir se transforme aisément en réunion ; l’âge et la distance le ternissent, faisant le jeu de chagrin, de la déception et de l’orgueil. Et l’espoir entêtant de transformer le passé, de l’habiller à notre guise, sera toujours contrarié. Voilà pourquoi une mémoire d’homme est, par définition, suspecte. En revanche, une photographie ne ment jamais.
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Les Cheyennes croient que tout ce qui s'est passé quelque part continue d'exister dans la terre... depuis les premiers cris des bébés qui ont ouvert les yeux jusqu'aux derniers chant de mort des mourants...
Toutes les joies et les peines de la vie à la mort, tout le sang versé dans le sol pendant des générations, la terre est imprégnée de la longue histoire du Peuple.
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L'herbe qui pousse et ne manque pas d'eau ne s'inquiète pas de la sécheresse, et l'arbre ne se soucie pas de la tornade qui l'arrachera du sol.
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Ce sont souvent les amours contrariées qui nous hantent, celles qui n'ont pas eu la chance de s'épanouir.
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C'était autrefois un monde libre et bucolique, dans lequel les indiens ont tranquillement vécu un millénaire. Quelles chances avaient ces quelques milliers d'indigènes, résidant dans des tentes, face à un tel assaut ?
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"Franchement, vu la façon dont j'ai été traitée par les gens dits 'civilisés', il me tarde finalement d'aller vivre chez les sauvages."
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Enfin, pour ce qui est du bonheur, je répéterai ce qu'en pense Gertie, qu'il s'agit d'une invention ridicule des blancs à laquelle on attache trop d'importance.
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Le Peuple est une petite tribu, moins importante que les Sioux ou les Arapahos. Nous n'avons jamais cherché à nous multiplier car nous savons que la terre ne peut porter qu'un certain nombre d'entre nous, de la même façon qu'elle abrite seulement un certain nombre d'ours, de loups, de wapitis, d'antilopes' et d'autres animaux. Car s'il existe trop de bêtes d'une espèce donnée, elles meurent de faim jusqu'à ce qu'il s'en trouve à nouveau la bonne quantité. Nous préférons rester peu mais avoir chacun suffisamment à manger plutôt que mourir de faim.
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Les Cheyennes croient que toute chose ayant eu lieu quelque part - chaque naissance, chaque vie, chaque mort - s’y trouve toujours, de sorte que le passé, le présent et l’avenir cohabitent éternellement sur terre.
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Le seul espoir de progrès qui reste aux sauvages serait qu’on leur apprenne à renoncer à la fidélité et à l'obéissance dont ils font preuve envers leur tribu, et de les pousser à s'occuper égoistement de leur bien-être. C’est selon Bourke une nécessité s’ils ont réellement l’intention de survivre dans la « société individualiste » du monde caucasien.
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Si les Indiens ont peu contribué à la littérature et aux arts de ce monde, c'est sans doute qu'ils sont trop occupés à vivre - à voyager, chasser, travailler - pour trouver le temps nécessaire à en faire le récit ou, comme Gertie le suggérait, à méditer sur eux-mêmes.
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On sait si on a été heureux ou pas, le jour où on a assez de temps à perdre pour se poser la question.
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Miss Bradley fut indisposée après le diner - c'est la deuxième fois qu'elle se sent mal en notre présence. Si le capitaine maintient qu'elle est trop délicate pour vivre aux avant-postes de la civilisation, nous savons bien, nous femmes, que feindre le malaise est l’ultime refuge de qui manque d’imagination.
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Franchement, vu la façon dont j’ai été traitée par les gens dits « civilisés », il me tarde finalement d’aller vivre chez les sauvages.
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Il faut absolument que je rapporte ces propos à Christian Goodman, la prochaine fois que je le verrai. Parce que, sans le faire exprès, Pretty Nose venait de décrire en quelques mots l'absurdité de la guerre, les vengeances qui se suivent inutilement. Si tous les hommes sont des guerriers à qui on enseigne dès l'enfance qu'il n'est pas de mort plus noble et plus glorieuse que sur le champ de bataille, alors leurs femmes ne sont que des ventres, destinés à mettre au monde de nouvelles troupes de guerriers qui grandiront pour tuer et se faire tuer, génération après génération. Pour simple qu'il paraît, le court récit de Pretty Nose résume l'histoire entière de la race humaine.
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- Tu es mon mari et je ne veux pas te perdre. Pourquoi faire la guerre ? Pourquoi ne pas nous enfuir ?
- Et où irions-nous ?
- Quelque part où on ne nous retrouverait pas... dans le nord, au Canada.
- En abandonnant nos familles, nos amis, notre tribu ?
- Non, bien sûr. Ils viendraient avec nous. Partons tous ensemble.
- Ni toi ni moi ne pouvons prendre cette décision. Je fais la guerre car mon devoir est de défendre mon peuple et la terre que le Grand Esprit nous a donnée pour vivre. Ce devoir est celui de tout guerrier, mais pas le tien. Le tien est de donner naissance à notre enfant, de veiller à ce qu'il grandisse et qu'il devienne un homme. Woman Who Moves Against the Wind m'a assuré que si tu ne prenais pas les armes, tu resterais en vie et lui aussi.
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- Et toi, Maria ? Tu es mariée à présent. Pourquoi veux-tu faire partie d'une société guerrière ?
- Ma mère était une Indienne de sang pur, de la tribu des Raramuri. Nous sommes un peuple pacifique. Quand les Espagnols sont arrivés, ils nous ont chassés de nos maisons et nous ont transformés en esclaves. Les missionnaires jésuites nous ont forcés à construire leurs églises, ils ont abattu nos arbres sacrés dans la Sierra Madre, et ils ont creusé leurs mines d'or... Tout ça au nom de leur Dieu... Phemie nous a parlé du peuple de sa mère, qui vivait de l'autre côté de la terre. Et c'est la même histoire. Les marchands d'esclaves sont venus, les ont arrachés à leur pays. Ils ont battu, violé, tué, asservi les survivants au bénéfice des Blancs. Ici, chez les Cheyennes, c'est encore la même chose... Les Blanc exterminent les bisons pour que le Peuple n'ait plus rien à manger, rien pour bâtir ses tipis, rien pour se protéger du froid pendant l'hiver. Ils volent ses terres pour en retirer de l'or, pour élever leurs vaches, ils abattent les arbres dans les régions sacrées des Black Hills pour construire leurs fermes. Ils parquent le Peuple dans des réserves, comme du bétail, avec interdiction d'en sortir. Dans les réserves, il n'y a pas de gibier, encore moins à manger. Et pendant ce temps, le bureau des affaires indiennes revend à d'autres Blancs les terres volées. Les Indiens qui refusent de s'y rendre, ceux qui tentent de s'en échapper, se font assassiner. Voilà pourquoi je déclare la guerre, Molly.
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