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3.49/5 (sur 174 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Pottsville, Pennsylvania , le 31/01/1905
Mort(e) à : Princeton, New Jersey , le 11/04/1970
Biographie :

Ami d'Ernest Hemingway et de Francis Scott Fitzgerald, John Henry O'Hara a écrit de nombreux feuilletons et nouvelles pour le magazine américain The New Yorker. Ses scénarios et ses romans ont été très bien accueillis par la critique au point qu'on le surnomma le "Balzac américain".

Une des œuvres majeures de John O'Hara est Rendez-vous à Samarra, qu'il publia en 1934 et dont Hemingway disait : « Si vous rêvez d'un roman magnifique, écrit par un auteur qui maîtrise parfaitement son sujet, lisez Rendez-vous à Samarra ».

Citons aussi son roman Gloria (BUtterfield 8) (1935), qui fut adapté au cinéma par Daniel Mann en 1960, le rôle de Gloria Wandrous est incarné par Elizabeth Taylor.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Le mot "père" prononcé avec quelque tendresse ou sentimentalisme, évoqua toujours pour elle le souvenir d'une photographie d'université. C'était la seule photo que sa mère avait gardée de son père, celle de leur mariage ayant été perdue au cours d'un déménagement. La photo prise à l'université n'était pas d'un grand secours pour une enfant qui voulait ressembler aux autres: elle voyait un homme en toque ronde, au deuxième rang de trois rangs de jeunes hommes debout sur les marches d'un bâtiment en pierre. Durant toute son enfance, la tête d'un saint entourée d'un halo lui rappela infailliblement son père; elle se demandait comment l'auréole pouvait tenir toute seule sans un petit support caché pour l'accrocher à la nuque du saint. Elle regrettait que l'auréole de son père ne fût pas aussi bien agencée. Elle ne prit jamais son père pour un saint, néanmoins tous les saints lui rappelaient vaguement la personne de son père.
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Ce n'est peut-être pas a moi de raconter cette histoire. Mais si je ne la raconte pas, il n'y aura personne pour le faire, alors autant que je m'y colle.
Par une chaude journée de septembre dernier, je me trouvais au studio, assis dans mon bureau les pieds sur la table. J'admirais mes chaussures neuves a trente-cinq dollars et mes chaussettes a sept dollars cinquante, tout en me disant que j'aimerais bien me tirer, histoire d'aller faire un tour au volant de mon auto a deux cents dollars.
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En ce dimanche matin du mois de mai, celle qui allait mettre New-York en émoi se réveilla beaucoup plus tôt que ne l'auraient laissé présager ses occupations de la veille au soir. En moins d'une minute, elle passa du sommeil au réveil complet, et plongea en plein désespoir. Le genre de désespoir qu'elle avait peut-être connu deux mille fois auparavant, à raison de trois cent soixante-cinq matinées par an. En général, il était dû au remords pour ce qu'elle avait fait, et à la certitude de continuer à agir de la sorte. Mais les raisons profondes de ces quelques minutes de terreur et de solitude ne lui apparaissaient pas toujours clairement. Ces derniers temps, elle avait l'impression d'être allée très loin.
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Voilà que ça le reprenait : les domestiques, les flics, les serveurs au restaurant, les ouvreuses de théâtre, il pouvait les haïr plus que les gens susceptibles de lui causer un réel tort. Il se haïssait lui-même après s'être emporté contre eux mais, nom de Dieu, ces gens qui avaient si peu à faire, ne pouvaient-ils pas le faire correctement au lieu de lui compliquer la vie ?
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Elle se rappela quand, croyant avoir été invitée chez une actrice de cinéma, elle s'était retrouvée chez des gangsters. Ils avaient rassemblé toute une troupe de figurantes. Ils avaient noué les poignets d'une fille avec une nappe et l'avaient laissé pendre toute nue à la fenêtre du vingt-deuxième étage, et lorsqu'ils l'avaient hissée dans la pièce, tout le monde la croyait morte. Les filles se soûlaient aussi vite que possible parce qu'elles mouraient de peur et n'osaient pas s'en aller. Et les deux pucelles. Et le nain. Le plus jeune et le plus dur de la bande, qui ne souriait que lorsqu'il blessait quelqu'un. Il la terrifiait car ses yeux revenaient sans cesse se poser sur elle. Enfin, l'avocat qui l'avait amenée à cette fête avait prévenu le chef de la bande qu'elle était de la haute. Le gangster apprécia que sa fête la choque. Et c'était bien le cas.
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Mais même sans son aide, le Dr English continua à pratiquer la chirurgie pendant des années et certains des hommes qu’il trépana survécurent.
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Nous nous fixâmes rendez-vous et je demeurai assis dans la voiture, le bras droit allongé sur le dossier du siège. Elle avait son chapeau à la main et portait un tailleur en peau d'ange. Il n'étais pas neuf mais il me plaisait. Elle marchait toujours d'un pas déterminé. J'aimais sa démarche. Je n'avais rien à faire. Lorsqu'elle eut disparu au coin de la rue, je sortis de voiture pour entrer dans une boutique où j'achetai des cravates hors de prix, puis descendant Wilshire je rejoignis Vine Street et Hollywood, histoire d'aller embêter mon agent, qui recevait tous les journaux de New York. Je téléphonai à mon hôtel, et on m'apprit qu'un certain Don Miller avait laissé un numéro où le joindre. Je l'appelai. Il voulait me voir et je lui dis que je l'emmènerais déjeuner à midi et demi
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Ceci est une histoire sans fin.
Vous tirez la pointe d'une grenade à main : quelques secondes plus tard elle explose, et dans un rayon restreint, des hommes tombent, tués ou blessés. Résultat : cadavres à enterrer, malades à soigner. Veuves, enfants sans père, parents privés de leurs enfants. Ce qui déclenche le mécanisme des pensions et développe chez les uns l'esprit pacifiste, une haine durable chez les autres.
Un autre homme, qui s'était arrêté, deux minutes avant, à l'endroit même ou l'engin devait sauter, se met désormais à croire en Dieu, ou prend pour fétiche une patte de lapin.
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Depuis que je la connais, ma vie n'est que mensonge. Que le diable l'emporte. Je suis une homme bien. Je suis un homme mauvais, pire que mauvais, mais elle est encore pire que moi. Elle est vraiment mauvaise, elle est mauvaise, elle est le mal. Pas seulement le mal, le Mal avec un grand M. Tout ce que j'ai fait de mal, c'est elle qui devrait en porter le poids sur la conscience, car elle m'a corrompu, je n'avais jamais pêché avant de la connaître. […] Cette fille est mauvaise, et l'enfer ne sera pas assez brûlant pour elle.
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Peggy était tout aussi embêtée. Puisque soirée il y avait, elle désirait que tout se passe bien. Elle se dépensait pour tout le monde, et pour la première fois m’apparaissait sous le jour d’une hôtesse conventionnelle et effacée. C’était vraiment surprenant : Peggy, qui devant une centaine de personnes n’hésitait pas à se lever et à dire ce qu’elle pensait de Tom Mooney ou de Harry Bridges, jouait les maîtresses de maison effacées.
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