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Critiques de John Twelve Hawks (6)
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Les mondes parallèles, Tome 2 : L'arlequin

La trilogie de John Twelve Hawks traite de notre société sur-informatisée et sécurisée, un univers à la 1984 réinventé, une dystopie à vous glacer le sang, et tout cela habilement camouflé dans un univers de S.F brillant. La série s’appelle Les mondes parallèles, les deux premiers ouvrages Le Voyageur et l’Arlequin disponibles en livre de poche. A noter que les 3 ouvrages existent en langue anglaise, et que la traduction existe en français depuis… 2008 ! Mais les ouvrages arrivent à compte-goutte sur le marché depuis 23010 et 2011 seulement : faut-il avoir peur de se demander quelle en est la raison ? John Twelve Hawks, est un pseudo, le nom réel de l’auteur étant inconnu : la Grille qui nous contrôle tous existe déjà, et l’auteur essaie à sa façon d’y échapper. Ces mondes parallèles-là ne traitent pas d’uchronie directement, puisque les seuls éléments d’histoire discordants avec nos livres officiels ne traitent pas sur les faits, mais leur interprétation, et sur le véritable rôle de certains savants, alchimistes, philosophes ou aventuriers du passé. Le monde qui se lit et se dévore au-travers ce roman est, malheureusement, bien le nôtre, et la vision des jeux de pouvoir n’est sans doute pas très loin de la réalité non plus.

Finalement, j’eus préféré que ce ne fut pas le cas.



A lire absolument !

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Le Voyageur

Voilà un roman de science-fiction lisible par tous : les novices comme les inconditionnels du genre. Même les non-lecteurs de SF pourront apprècier cette trilogie écrite avec verve et que l'on suit sans s'ennuyer un seul instant. Dans ce roman, il est question de "mondes parallèles", notion facilement accessible à tous. Inutile de connaître les codes de la SF pour plonger dans ce premier tome et l'apprécier à sa juste valeur.



L'auteur part du principe qu'il existe six mondes parallèles, le nôtre étant le quatrième. Le premier correspond à peu près à ce que l'on appelle les enfers. Le second est un monde peuplé de fantômes, le troisième un monde où ne vivent que des animaux. Le cinquième est le monde des demi-dieux et le sixième le monde des dieux. Ses six mondes reflètent les diverses croyances des hommes du quatrième monde : les enfers, l'eden, le royaume de dieux...



Le quatrième monde est assez similaire au nôtre. Certains évènements historiques y sont mentionnés, assez rapidement certes. Mais la grande différence avec notre monde actuel est la présence de la technologie de surveillance. L'auteur nous décrit un monde sous ultra haute surveillance où tout est filmé, enregistré, archivé... Il est très difficile d'aller et venir sans être filmé quelques dizaines de fois. Comme dans notre monde, Londres est particulièrement en avance sur ce plan.



Le côté imaginatif de l'auteur se révèle également au niveau des personnages. Il met en scène des voyageurs, seules personnes à pouvoir aller d'un monde à l'autre. Autrefois les voyageurs étaient l'équivalent de prophètes, leur vision du monde ayant changé durant leurs voyages et souhaitant faire partager leurs découvertes. De nos jours, il ne reste que deux voyageurs : les frères Corrigan qui ne savent rien de leur pouvoir. Tous deux vont apprendre qu'ils ont le don de voyager entre les mondes et tous deux vont apprendre à s'en servir, mais l'un et l'autre vont suivre des voies existencielles totalement différentes. Chacun va peser le pour et le contrede ses propres voyages. L'auteur décrit parfaitement leurs états d'âmes.



Pour protéger les voyageurs, l'auteur a créer les arlequins : des êtres froids, ne possédant aucun sentiment munis d'un sabre et qui n'ont qu'un seul but : protéger les voyageurs au péril de leur propre vie... et de celle des autres. Pour les arlequins seule la vie d'un voyageur a de l'importance. Rien d'autre ne compte. Leur vie est guidée dès l'enfance par leur mission. Leurs actes , eux, sont très souvent guidé par le hazard et l'obéissance.



Ces différents personnages permettent à l'auteur de créer des dialogues sur l'importance de la liberté individuelle, du libre-arbitre face au hazard et à la surveillance de chacun.



A lire absolument



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Le Voyageur

On dit souvent que les voies du seigneur sont impénétrables, mais celles de l'édition peuvent donner l'apparence de l'être tout autant à moins, bien sûr, d'être dans le secret des...dieux. J'en veux pour exemple cet ouvrage de John Twelve Hawks, le Voyageur.



En 2006, le voici qui atterrit sur les tables des librairies et allez savoir de quoi ça parle ! Un auteur inconnu dont le nom ne figure même pas sur la couverture, pas de résumé, juste une phrase qui n'en disait vraiment pas long sur l'histoire.



Alors c'est vrai qu'à l'époque, à moins d'en avoir eu vent, difficile de sortir 22 euros uniquement sous le sceau du mystère. Heureusement, on savait qu'il s'agissait d'un roman, c'était tout de même indiqué. Sinon, imaginez le calvaire du pauvre libraire qui n'aurait pas eu la chance d'avoir la visite d'un représentant pour lui parler du livre, bien embarrassé à l'idée de savoir dans quel rayon il allait bien pouvoir le mettre : récit de voyage, science-fiction, littérature générale, spiritualité...allez savoir...



J'avoue que je serais curieux de connaître les ventes réalisées après une telle mise en place. D'autant plus que...patatras...en mars de cette année, le voici qui redéboule, vendu gratuitement, mesdames, messieurs, avec le deuxième tome. Nouvelle couverture, un beau résumé en prime, et des références toujours aussi mercantilement éditoriales : "mettez quelques touches d'Orwell, ajoutez un zeste de Philip Pullman et saupoudrez d'une pincée de Dan Brown".



Orwell, ok, cela va de soi, on y pense. Pullman, pourquoi pas. Mais Dan Brown, tu parles d'une pincée ! Un grain de sel dans la piscine Olympique, oui ! Même si je préfère qu'il en soit ainsi...



A vrai dire, le voyageur, ouvrage de science-fiction aux allures de thriller est un peu décevant, inégal surtout. En gros, vraiment en gros parce que j'aurais peur de vous lasser avec un résumé harassant, les voyageurs sont des personnes capables de naviguer entre les mondes parallèles. Mais au fil des siècles, ces êtres exceptionnels ont été exécutés par la Tabula, une confrérie, la Grande Machine, Big Brother si vous voulez, à même de suivre les faits et gestes de chacun, d'endormir pour mieux contrôler.



Il y a de véritables bons moments dans ce livre là, et qui ont souvent trait aux mondes parallèles, pourtant à peine esquissés.



En revanche, le côté course-poursuite qui, comme dans beaucoup de thrillers, s'accélère sur la fin dans un ballet finalement inutile et lassant, déjà vu, eh bien, tout cela vient gâcher le plaisir, et c'est bien dommage. Il ne reste plus qu'à espérer que la suite ira beaucoup plus loin dans l'exploration des autres mondes et que l'on fera plus qu'y tremper le bout de l'orteil...sans Dan Brown, merci !
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La Cité d'or

J'avais découvert le tome 1 totalement par hasard, mais j'avais été complètement séduite par l'univers Big Brothers de l'auteur. Déçue que France Loisirs, à l'époque, ne continue pas la série, j'étais ravie de découvrir que JC Lattès reprenait la trilogie. Mais le tome 3 s'est fait désirer, à tel point que j'ai complètement laissé passer la date de sortie du tome 3 ! Puis j'ai réussi à mettre la main dessus et j'ai entamé, lentement ma lecture.

En effet, si le tome 2 se terminait sur un événement dur à supporter pour le lecteur, le tome 3 lui ne réussissait pas à m'accrocher aussi bien que le premier.

Les événements sont lents à venir, tout est poussif et il a été vraiment difficile de s'intéresser à ce qui arrivait à des personnages qu'on avait pourtant adoré au début.

Je me suis désintéressé du sort de Gabriel, qui devient insipide, et Maya inspire une sorte de douce pitié. Elle perd beaucoup de sa combativité et c'est vraiment dommage puisqu'elle est sensé contrebalancer le pacifisme de Gabriel.

Si le début nous parle de cette fameuse cité d'or, la fin, plus rythmée, l'oublie complètement. On retrouve un peu de l'intensité des débuts et on s'immerge dans le plan de Michael pour prendre le contrôle de la Grille. Mais il y a trop d'éléments téléphonés, comme l'histoire de Maya, et je suis déçue de retrouver quelque chose de tellement réchauffée dans cette saga.

Quand à la touche finale, c'est une queue de poisson décevante qui permet à l'auteur de ne pas prendre de risque. Il ne prend le partit de personne et c'est au lecteur de vivre sa fin.



En bref, je suis contente d'avoir pu terminer cette trilogie, mais ce final me laisse tout de même un petit goût amer.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Les Mondes Parallèles, Tome 1 : Le voyageur



Critique :



On n'avait pas vu ça depuis Orwell et 1984. D'ailleurs, est-ce une suite ? Big Brother, c'est maintenant, c'est devant nous... et pourtant le livre se veut comme un roman d'anticipation, en mêlant à ce présent de vidéo-surveillance et de mesures biométriques une guerre secrète entre les Arlequins et la Tabula, avec pour enjeu l'extinction des Voyageurs. Explications : les voyageurs sont des êtres qui peuvent libérer l'énergie de leur corps, et visiter des mondes parallèles ; ils en reviennent avec une vision du monde différente, apaisée, assagie, plus spirituelle. Et comme ils veulent nous la faire partager, à nous autres simples mortels, ils nous racontent cette spiritualité... Ainsi en était-il de certains grands prophètes qui ont parcouru le monde et semé des religions. Cette vision assagie du monde n'est pas partagée par les tenants du pouvoir qui veulent endoctriner le peuple sous l'étau rassurant du matérialisme. Je sais : étau et rassurant ne vont pas ensemble. Et pourtant... donc qui dit matérialisme, dit consumérisme, et passer son temps sur Internet pour pré-commmander le futur produit Apple permet d'empêcher de réfléchir. Les nourritures matérielles affament les spirituelles, c'est bien connu. Ces empêcheurs de méditer en rond, on les appelle la Tabula, mais vous pouvez dans votre salon, entre vous, les appeler Wall Street ou CAC 40, on ne vous en voudra pas, on comprend même. Bref, Wall Street veut tuer Gandhi, mais un ordre ancestral, les Arlequins, ont reçu pour mission de protéger tous les Gandhi de la Terre, les Voyageurs. D'où grosses bagarres.



Critiquer un livre, c'est comme expliquer une bonne blague pendant 2 heures : c'est pas marrant et l'effet initial se perd. Ce roman n'est pas prise de tête, il est fluide et son suspense haletant. On peut, ou non, faire le parallèle avec notre monde, ou se contenter d'une TRES bonne lecture. Peu de romans d'anticipation sont de cette qualité,ne passez pas à côté !



Pour Anecdote : l'auteur est inconnu ! son nom est un pseudo, il ne correspond que par Internet de façon caché. Parano le type ? Non, lisez le livre vous comprendrez !
Lien : http://www.avoriaz-vacances...
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La Cité d'or

Bon, voilà, j'ai lu le tome 3. Et je mets pas un 5*****, c'est sans doute une des plus grandes déceptions littéraires de ces 10 dernières années. Bon, qu'on ne se méprenne pas : ce n'est pas un navet, de la mauvaise écriture, une mauvaise intrigue. C'est juste... c'est juste que les 2 premiers tomes étaient tellement exceptionnels que l'on attendait quelque chose de mieux... de différent... de moins conventionnel... de plus... enfin bref, pas ça. On se détache des protagonistes, on se sent moins concernés, moins impliqués, moins menacés aussi...Happy end ou presque, les méchants deviennent gentils, on se demande : J.T. Hawks s'est-il laissé acheter par les studios Disney ou Universal en vue du film à venir ? un gros dommage quoi, mais bon, lisez les 2 premiers tomes quoiqu'il arrive !
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