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Citations de Joël Dicker (2887)


Apprenez à aimer vos échecs, [...], car ce sont eux qui vous bâtiront. Ce sont vos échecs qui donneront toute leur saveur à vos victoires.
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[...] Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé.
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Joël Dicker
Au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, la vie, d'une manière générale, n'a pas de sens. Sauf si vous vous efforcez de lui en donner un ....
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Parfois, je songeais que j'étais un lâche. Mais comme tous les hommes, au fond. Si le bon Dieu nous avait donné une paire de couilles, c'était justement parce que nous n'en avions pas.
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De ces étés bénis, je me souviens de jours tous identiques où flottait le parcum de l immortalité. Ce que nous faisions là-bas ?
Nous vicions notre jeunesse triomphale. Nous allions dompter l'océan. Nous chassions les filles comme des papillons. Nous allions pêcher. Nous allions nous trouver des rochers pour saiter dans l'océan et nous mesurer à la vie.
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Dans la prononciation du lexique familial, mes grands-parents avaient fini par associer dans leurs intonations les sentiments privilégiés qu'ils éprouvaient pour la tribu des Baltimore : au sortir de leur bouche, le mot "Baltimore" semblait avoir été coulé dans de l'or, tandis que "Montclair" était dessiné avec du jus de limaces. Les compliments étaient pour les Baltimore, les blâmes pour les Montclair. Si leur téléviseur ne fonctionnait pas, c'est parce que je l'avais déréglé et si le pain n'était pas frais c'est parce que c'était mon père qui l'avait acheté. Les miches qu'Oncle Saul rapportait étaient, elles, d'une exceptionnelle qualité, et si le téléviseur fonctionnait à nouveau c'est parce qu'Hillel l'avait certainement réparé. Mêm à situation égale, les traitements ne l'étaient pas : que l'une de nos familles soit en retard pour le dîner, et mes grands-parents, si c'était les Baltimore, de décréter que les pauvres avaient été pris dans les bouchons. Mais que ce soit les Montclair, et voilà qu'ils se plaignaient de nos prétendus retards systématiques. En toutes circonstances, Baltimore était la capitale du beau, Montclair celle du peut-mieux-faire. Le plus fin caviar de Montclair ne vaudrait jamais une bouchée de choux putrides de Baltimore.
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Il y a eu une époque où les vedettes en Amérique étaient des cosmonautes et des scientifiques. Aujourd’hui, nos vedettes sont des gens qui ne font rien et passent leur temps à se photographier, eux-mêmes ou leur assiette. P 49
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Bref, il voulait à tout prix une femme et tu étais le seul candidat féminin. Alors, je t'ai prise. Mais ne viens pas fiche le bordel dans mon commissariat. Tu n'es qu'un quota, Anna. Tu n'es qu'un quota !
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Les gens ne lisent plus la presse aujourd 'hui, les annonceurs ne sont plus intéressés. (…) Aujourd'hui pourquoi liriez-vous l'Orphea Chronicle quand vous pouvez lire le New-York Times en ligne ? Et je ne vous parle même pas de ceux qui ne lisent plus rien et se contentent de s'informer sur Facebook.
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Ils étaient partis à la guerre et ils avaient mal embrassés leurs pères. Il y avait désormais un vide au plus profond de leurs âmes. Et dans la nuit anglaise, dans l'obscurité d'une petite chambre de militaires à l'odeur de moisi, Pal et Key regrettaient. Ensemble. Amèrement. Car ils avait peut-être déjà vécu les derniers jours de leurs pères.
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Vous savez ce qu'est un éditeur? C'est un écrivain raté dont le papa avait suffisamment de fric pour qu'il puisse s'approprier le talent des autres.
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En y repensant aujourd'hui,
je m'en veux de ne pas m'être laissé embrasser dix fois
à chacun de mes départs.
Je m'en veux même de l'avoir trop souvent quittée.
Je m'en veux de ne m'être pas assez rappelé combien
nos mères sont éphémères
et de ne m'être pas assez répété : aime ta mère.
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"Les livres sont comme la vie, Marcus. Ils ne se terminent jamais vraiment."
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Et je m'étais dit qu'une étoile filante, c'était une étoile qui pouvait être belle mais qui avait peur de briller et s'enfuyait le plus loin possible.
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"Des gens croient qu'ils s'aiment, alors ils se marient. Et puis, un jour, ils découvrent l'amour, sans même le vouloir, sans s'en rendre compte. Et ils se le prennent en pleine gueule. A ce moment-là, c'est comme de l'hydrogène qui entrerait au contact de l'air : ça fait une explosion phénoménale, ça ravage tout. Trente années de mariage frustré qui pètent d'un seul coup, comme si une gigantesque fosse septique portée à ébullition explosait, éclaboussant tout le monde aux alentours. La crise de la quarantaine, le démon de midi, ce sont juste des types qui comprennent la portée de l'amour trop tard, et qui en voient leur vie bouleversée".
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La vie est un jeu de pouvoir.
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"J'aimerais vous apprendre l'écriture, Marcus, non pas pour que vous sachiez écrire, mais pour que vous deveniez un écrivain. Parce qu'écrire des livres, ce n'est pas rien : tout le monde sait écrire, mais tout le monde n'est pas écrivain.
- Et comment sait-on que l'on est écrivain, Harry ?
- Personne ne sait qu'il est écrivain. Ce sont les autres qui le lui disent.
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Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé.
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Il alla ouvrir les battants supérieurs de sa grande armoire, soigneusement verrouillée. A l'intérieur, il y avait des livres. Certains étaient interdits. Il ne supportait pas que l'on ait pu brûler des livres ; il y avait les combattants ennemis, que l'on pouvait terrasser par tous les moyens. Et il y avait ce à quoi l'on ne pouvait jamais toucher : les enfants et les livres. Contemplant les volumes, il se saisit de sa vieille Bible. Il en tourna les pages, et s'arrêta soudain. Voilà, il avait trouvé. Il ferma la porte de son bureau à clé, tira les rideaux. Et le dos à la lumière voilée par le feutre, il récita :
Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous leurs habitants, jusqu'aux plantes de la terre (...)
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Apprenez à aimer vos échecs, Marcus, car ce sont eux qui vous bâtiront. Ce sont vos échecs qui donneront toute leur saveur à vos victoires.
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