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Citations de Joël Dicker (2887)


Beaucoup d'entre nous cherchons à donner un sens à nos vies, mais nos vies n'ont de sens que si nous sommes capables d'accomplir ces trois destinées : aimer, être aimer et savoir pardonner. Le reste n'est que du temps perdu.
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Joël Dicker
La littérature offre l'évasion. Vous sortez de votre corps, de votre esprit et vous devenez un autre et en même temps vous êtes vous-mêmes car la littérature vous ouvre les portes de mondes que vous avez en vous. C'est votre imagination qui vous emporte à partir de simples mots.
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Il y a eu une époque où les vedettes de l'Amérique étaient des cosmonautes et des scientifiques. Aujourd'hui, nos vedettes sont des gens qui ne font rien et passent leur temps à se photographier, eux-mêmes ou leur assiette.
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Un bon livre Marcus ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer.Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé.
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La faim, c’était le désespoir. Se laisser violer pour manger, ce n’était pas ça être collabo ; du moins ce n’était pas l’idée que lui s’en faisait. Il la dévisagea.
- Personne ne tondra cette petite, déclara-t-il après un moment de réflexion.
- Et pourquoi pas ? demanda le FFI. […]
- Parce que vous n’êtes ni des Allemands, ni des bêtes. Et puis on ne tond pas les gens, qu’est-ce que c’est que cette idée saugrenue ? Les Hommes ne font pas ça aux Hommes.
- Les Allemands ont fait bien pire.
- Peut-être. Mais ce n’est pas un concours.
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Cher Joël,

Aujourd'hui, c'est un anniversaire. Le 19 septembre 2012, Harry Quebert faisait son entrée dans toutes les librairies de France, de Belgique et de Suisse.

Je ne suis pas fou des anniversaires, mais celui-ci est amusant, parce qu'il montre bien à quel point dans la vie tout se tient, se relie, et prend une signification plus importante.

Ce jour-là, 19 septembre, je me souviens avoir été jusqu'à la librairie Fontaine, pour voir si le livre était en vitrine. Il y était. Certes, il ne devait pas être partout en vitrine, car nous avions bousculé toutes les règles et toutes les habitudes pour préparer cette mise en vente, mais dans cette librairie, ce sont des amis, prévenus par nous, il s’y trouvait.

En le regardant avec plaisir, il m’est revenu à l'esprit ce beau passage de Proust lorsqu'il raconte la mort de Bergotte :
« On l’enterra. Mais toute la nuit funèbre, aux vitrines éclairées, ses livres, disposés trois par trois, veillaient comme des anges aux ailes éployées, et semblaient, pour celui qui n'était plus, le symbole de la resurrection. »

Quelle leçon tirer de tout cela ? Que vous n'avez publié encore que deux livres et que pour pouvoir un jour les regarder, disposés trois par trois, aux vitrines d'un libraire, il faut que vous en écriviez encore beaucoup plus.

J espère que nous les regarderons ensemble et que nous nous souviendrons du très juste avertissement de Proust.

Mon cher Joël, je suis sûr que vous pensez comme moi qu'il ne faut jamais se rassurer trop vite ni s'endormir sur d'éphémères succès, mais tout de même, en pensant à I’année qui vient de s’écouler, il me semble que tout cela n’est pas mal.

Bernard
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— Sergent, comment vous avez su qu'Helen était la bonne?

Gahalowood haussa les épaules :

— Vous voulez que je vous réponde honnêtement?

— Oui.

— Je le sais depuis qu'elle n'est plus là. Bien sûr, je l'aimais plus que tout. Bien sûr, je l'ai demandée en mariage parce que je me voyais faire ma vie avec elle. Bien sûr, malgré les hauts et les bas, je n’ai jamais douté de mon amour. Mais vous savez ce que cela signifie quand on dit qu'une personne est « la bonne »? Cela signifie que, quand elle meurt, vous vous rendez compte que vous auriez voulu mourir avec elle. Votre monde s'écroule. Vous ne fonctionnez plus sans elle. Je me sens comme une machine cassée, l'écrivain. En perdant Helen, j'ai perdu mon propre mode d'emploi.

On va vous réparer, sergent.

Je ne sais pas si ça se répare, l'écrivain. Et vous savez quoi : tant mieux si ça ne se répare pas. Ça signifie qu'on a aimé vraiment. Ça fait très mal, mais ça donne tout son sens à notre courte vie.
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Être avec Nola, c'était vivre vraiment. Je ne saurais pas vous le dire autrement. Chaque seconde passée avec elle était une seconde de vie vécue pleinement. Voilà ce que signifie l'amour, je crois.
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— Ma chérie, dit-elle, je sais comment on va te sortir de là. On va organiser un meurtre parfait !

— De quoi parles-tu ? (…)

— Tu sais combien j’aime les romans policiers. Le dernier que j'ai lu était vraiment pas mal. L'histoire d'un meurtre parfait. Un type qui assassine sa femme et qui oriente les policiers sur une fausse piste menant à un coupable fabriqué de toutes pièces. La fin du roman est assez cruelle d'ailleurs : le mari échappe à la prison et c'est un employé de maison qui est injustement emprisonné. Et le vrai meurtrier d'expliquer au lecteur qu'un meurtre parfait n'est pas un crime dont on ne retrouve jamais le coupable, c'est un crime au cours duquel l’assassin parvient à faire porter le chapeau à un autre.
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Pourtant on m'a dit que sa première pièce avait connu son petit succès.
- Elle a eu du succès parce que Charlotte jouait dedans. Elle a tout sublimé. La pièce en elle même était nulle. Mais Charlotte sur scène, elle vous lisait l'annuaire téléphonique et vous tombiez à la renverse tellement c'était beau.
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— Pour un véritable écrivain. Écrire c'est être libre.
Il se força à rire.
— Qui vous a mis ces sornettes en tête ? Vous êtes esclave de votre carrière, de vos idées, de vos succès. Vous êtes esclave de votre condition. Écrire, c'est être dépendant. De ceux qui vous lisent, ou ne vous lisent pas. La liberté, c'est de la foutue connerie ! Personne n'est libre.
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— Je suis passé devant votre ancienne paroisse, dis-je. C’est devenu un McDonald’s.
— Le monde entier est en train de devenir un McDonald’s, Monsieur Goldman.
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Peu importe d'où tu viens, les gens te jugeront selon où tu vas.
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Alors Pal avait dévisage fixement Calland. Dans ses yeux brillait la lumière du courage, ce courage des fils qui font le désespoir de leurs pères.

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Méfiez-vous des femmes, Goldman, elles sont comme un troupeau de bisons; si vous faites du mal à l'une d'entre elles, toutes les autres partent à la rescousse et vous piétinent jusqu'à la mort.
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– Je vous déteste, l'écrivain, tenez-vous-le pour dit. Ma femme a lu votre bouquin : elle vous trouve beau et intelligent. Votre tête, à l'arrière de votre livre, a trôné sur sa table de nuit pendant des semaines. Vous avez habité dans notre chambre à coucher ! Vous avez dormi avec nous ! Vous avez dîné avec nous ! Vous êtes parti en vacances avec nous ! Vous avez pris des bains avec ma femme ! Vous avez fait glousser toutes ses amies ! Vous avez pourri ma vie !
– Vous êtes marié, sergent ? C'est fou, vous êtes si désagréable que j'aurais juré que vous n'aviez pas de famille.
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Paris, au mois de mai. Huit mois après l’immense succès de mon second roman.

Un journaliste était venu interviewer Bernard au siège des Éditions de Fallois, 22 rue La Boétie. Bernard n'aimait pas tellement les interviews, mais il acceptait parfois de se prêter au jeu quand je le lui demandais. J'étais présent dans la pièce également.

Après quelques questions d'une affligeante banalité, le Journaliste prit un air narquois et demanda à Bernard, sous-entendant que j'allais évidemment céder aux sirènes des grands noms de Saint-Germain-des-Prés :
— Pensez-vous que vous éditerez le prochain roman de Joël ?

Je devins pourpre de rage et dus me retenir de ne pas chasser le journaliste à coups de pied dans le derrière. Bernard, lui, sourit d'un regard malicieux et répondit:
— Si le prochain roman de Joël n'est pas bon, je ne le publierai pas.

Je n'oublierai jamais cette phrase, qui résume à elle seule la relation que j'ai entretenue avec Bernard pendant toutes ces années.

Bernard me faisait un contrat par livre, sans que cela me lie à lui pour le suivant.

Un livre à la fois, m'expliquait-il. Si vous n'avez pas envie de travailler avec moi, je ne veux pas vous y forcer.

Ce à quoi je lui répondais :

— Et moi, je ne vous demande aucune avance. Vous me paierez pour ce que je vends. Si le livre a du succès, tant mieux pour nous tous, s'il n'a pas de succès, nous nous serons au moins bien amusés.

— Le succès, c'est le plaisir de travailler ensemble ! me rappelait alors Bernard, d'un ton enthousiaste.

Nos contrats étaient d'ailleurs signés à la dernière minute, souvent alors que le nouveau roman était déjà à l'impression, tant ceci n'était pas notre préoccupation.
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L'argent peut acheter un toit, mais pas la sérénité d'un chez-soi.
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- Allons, Marcus, qu'allez-vous faire de ces vieilleries ? Vous avez une maison magnifique et vous allez la transformer en brocante.
- Ce sont simplement quelques souvenirs, Leo.
- Les souvenirs, c'est dans la tête. Le reste n'est que de l'encombrement.
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Vous savez ce qu'est un éditeur ? C'est un écrivain raté dont le papa avait suffisamment de fric pour qu'il puisse s'approprier le talent des autres.
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