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Critiques de Jonathan Stroud (406)
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Lockwood & Co., tome 1 : L'escalier hurleur

Utilisant l’humour pour alléger l’atmosphère, Jonathan Stroud signe un roman fantastique rythmé par de nombreux rebondissements. Le premier tome de la série Lockwood&co est assez long et présente une intrigue complexe constituée de plusieurs histoires qui pourra plaire aux lecteurs intermédiaires et avancés.



Lockwood & Co est un roman divertissant grâce entre autres à ses personnages principaux. Lucy possède de nombreuses facettes et Anthony attire par son empathie, mais aussi le mystère qui l’entoure. Le troisième larron vient quant à lui balancer les forces et apporte une dose de cynisme charmante.
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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

Et bien je dirais: un sympathique mélange d'Uchronie et d'Harry Potter. L'auteur nous entraîne sur le pas de ses héros pas vraiment pour une histoire du "brave petit magicien contre les forces du mal", en effet le magicien en question n'est pas un gamin gentillet mais plutôt un adolescent tourmenté par l'ambition et la soif de reconnaissance, convaincu qu'il est de son importance. Nathaniel veut en effet se venger d'un magicien qui l'a humilié et pour se faire il choisit de lui dérober la célèbre Amulette de Samarcande. Pour mettre ce projet à exécution l'enfant invoque un djinn de puissance intermédiaire: le sarcastique et roublard Barthiméus. Outre le duo improbable entre cet apprenti magicien surdoué et imbu de lui-même et ce djinn pragmatique et à l'humour décapant, l'auteur invente un monde magique et mystérieux. Ici les magiciens n'ont d'autre pouvoir que celui d'invoquer des créatures de l'Autre Lieu: gnomes, foliots, djinns, farits et autres marids en fonction de la puissance du magicien.

Les magiciens, pour maintenir la Paix et garantir la sécurité (bien sûr!) du monde ont réduit les humains dépourvus de pouvoirs qu'ils appelent "la Plèbe" à n'être que des domestiques et ont réduit les "démons" à n'être que leurs esclaves.

Une uchronie donc où le pouvoir n'est aux mains que du plus petit nombre qui ne se gêne pas pour prendre ses aises au détriment de la multitude.

Des Héros pas nécessairement sympathiques puisque l'un est un démon malicieux et l'autre un enfant pour le moins orgueilleux qui va provoquer une avalanche de catastrophe sur son entourage. Mais des héros auxquels on s'attache sans problème tant ils nous ressemblent par leurs travers même.

Un réel plaisir de divertissement loin du manichéisme d'une certaine littérature jeunesse, une langue fluide (merci la traduction) et un humour agréable pour assaisoner cette sympathique histoire de sorciers.
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La trilogie de Bartiméus, tome 3 : La porte d..

Avec "La Porte de Ptolémée", Jonathan Stroud conclut sa trilogie. Comme dans le tome 2, on retrouve les points de vue de Nathaniel le sorcier surdoué, de Kitty la résistante et de Bartiméus le djinn malicieux. Londres est à un carrefour de son histoire. L'ordre en place est sur le point d'être chamboulé. Les magiciens qui avaient jusque-là le pouvoir doivent faire face aux mécontentements du peuple et au ras-le-bol des démons et créatures qu'ils asservissent sans aucun état-d'âmes depuis trop longtemps.

J'ai un peu moins aimé ce dernier tome, j'ai trouvé que Bartiméus était un peu trop "éteint", trop sage par rapport aux tomes précédents. Une petite déception donc face à ce djinn devenu un peu plus sérieux. Heureusement, c'était le dernier tome et plus aurait été trop. Néanmoins, j'ai dévoré cette conclusion en quelques jours seulement après sa sortie et j'ai bien apprécié découvrir le fin mot de l'histoire.



Aujourd'hui, j'hésite beaucoup à me lancer dans le prequel qui a été publié et revenant sur le passé de Bartiméus. J'ai peur de ne plus apprécier le personnage aujourd'hui, de ne plus être dans le public visé. J'ai tendance à penser qu'il y a des lectures et des films découvert durant notre jeunesse que l'on ne doit surtout pas redécouvrir avec nos yeux d'adultes mais plutôt en conserver le souvenir agréable de l'époque. Bartiméus en fait partie.
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La trilogie de Bartiméus, tome 3 : La porte d..

Trois ans après l’affaire du golem, le magicien John Mandrake, Nathaniel, est un homme puissant et craint. Ministre de l’Information, il est en charge des propagandes pour l’enrôlement des jeunes gens. Le monde est tourmenté par les conflits américains et les rebelles venus de tous les pays d’Europe.



Toujours exigeant et travailleur, le petit garçon chétif est devenu un jeune homme de dix-sept ans, beau, très élégant et bien seul dans sa grande et belle maison georgienne. Obsédé par son travail, il a cependant quelques élans transis envers Jane Farrar responsable des services de police. Tous deux essaient de maintenir l’ordre et de démanteler les réseaux des agitateurs révolutionnaires.



Dans sa quête, il est entouré de plusieurs djinns, mais un seul répond à toutes ses attentes ; Bartiméus, l’esclave de sa première invocation. Leur relation est toujours basée sur l’asservissement, l’exaspération, l’ironie mordante et des menaces. Cette dépendance se repose sur des sentiments ambigus de haine-amitié-aversion-admiration. Fréquemment pour se venger et ridiculiser Nathaniel, Bartiméus prend l’apparence de Kitty Jones. Les années ont passé et Nathaniel n’a jamais pu oublier la jeune dissidente qui lui avait sauvé la vie avant d’être tuée par le golem.



"- Fais gaffe, morveux.

– Je veux des réponses, Bartiméus ! Tu m’entends ? Sinon… Tu vois cette lance ? Je te la ferai bouffer avant d’en finir avec toi. Eructe-t-il, la bouche déformée par la colère. Ses yeux écarquillés lui donnent des airs de poisson. Il n’a vraiment pas l’air serein.

– Toi ? Mais pour que tu reconnaisses le bout pointu, il faudrait d’abord que tu t’assoies dessus."



Des grèves et des émeutes troublent le pays, les plébéiens soutiennent les révolutionnaires. Cette force venue du peuple inquiète Devereaux et divise les ministres. Lors des conseils, les divers services se toisent, se jalousent et complotent. Nathaniel pressent qu’il ne peut faire confiance à personne. Depuis son implication dans les arcanes du pouvoir, il a été le témoin de nombreuses déloyautés et de félonies dues à la concupiscence de la suprématie. Lorsqu’il propose d’utiliser le sceptre de Gladstone, arme redoutablement magique, aucun des magiciens dirigeants ne le suit dans cette idée. Nathaniel est encore trop jeune pour prétendre imposer ses choix, il s’en abstient et décide d’oeuvrer autrement.



De son côté Bartiméus s’affaiblit de jour en jour. Les missions qui lui sont confiées, sont éprouvantes et il en revient de plus en plus abîmé. Son voeu le plus cher est d’être libéré de son servage. Ne plus être sous la contrainte de ce maître pointilleux et intransigeant serait pour lui une heureuse délivrance. Il repense souvent à Ptolémée, son premier possesseur. Plus qu’un propriétaire, il était un mentor, un ami. Ce temps est ancien… c’était 120 avant JC. en Egypte.



Lyzzie Temple aide un vieux magicien dans son quotidien. Après ses tâches, elle compulse les livres et apprend quelques formules, se passionnant sur les secrets de la magie et les sortilèges qui appellent l’obéissance des démons. Son but secret est de convoquer le plus célèbre des djinns, Bartiméus. Lyzzie est sous sa véritable identité, Kitty Jones. Après avoir échappé au golem, elle s’était enfuie avec son ami d’enfance Jakob et s’était reconstruit une vie. Une existence bien morose teintée d’espoirs et d’un tout nouveau rêve… retrouver Bartiméus pour lui proposer une alliance.



Dans ce Londres confus au bord de l’abîme, ces trois personnages se rejoindront et essaieront de taire leur animosité pour combattre une dernière fois des forces démoniaques qui cherchent à s’emparer de l’Empire. Depuis des années, une entité élabore un scénario et tire les ficelles d’un théâtre de marionnettes.

Nathaniel, trouvera-t-il la sérénité ? Bartiméus, obtiendra-t-il la liberté ? et Kitty, affranchira-t-elle son peuple du joug des magiciens ?



Dernier volume de la trilogie, ce livre a répondu à mes souhaits. Nathaniel, jeune homme ambitieux, commence à éprouver de l’ennui dans son rôle et recherche le petit garçon qu’il était. Il essaie de cacher ses sentiments en gardant un comportement froid et calculateur mais il ne trompe pas le lecteur qui lit sa fragilité dans ses doutes et ses regards intimidés, ou dans sa compassion envers Bartiméus, ou sa protection pour Kitty. L’humour dans les écrits est moins présent, la place est prise par l’émotion, l’inquiétude sur le devenir des personnages et le sentiment que cette histoire ne se terminera pas comme on pourrait le penser… ou l’espérer. Captivé par l’histoire, charmé, on est attendri, bouleversé et en fermant ce livre, déchiré.

Le premier tome, Bartiméus est sans conteste le héros, dans le second, c’est Kitty, dans ce troisième, c’est Nathaniel, un petit garçon arraché à sa famille, vendu, modelé, toujours solitaire, brillant, transformé en John Mandrake… preux défenseur de l’humanité.

Un très beau livre pour les enfants, que je recommande.
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La trilogie de Bartiméus, tome 2 : L'oeil du ..

Londres, de nos jours,



Depuis l'anéantissement du magicien Simon Lovelace, dépassé par ses rêves de grandeur, deux années se sont écoulées. Nathaniel, âgé de quatorze ans, a pris des fonctions importantes dans l'administration du pays. Connu sous le nom de John Mandrake, il est sous la tutelle de Jessica Whitwell et a intégré le Bureau des Affaires Internes. Il est le bras droit de Julius Tallow, le ministre, dont son père adoptif, le magicien Underwood, en était le chef de cabinet. Nathaniel semble s'épanouir dans ces hautes sphères. Toujours studieux et consciencieux, il devient aussi mondain et motivé par l'ambition. Le peu de douceur et d'empathie qu'il avait tout jeune, ont disparu et ont laissé place à l'égocentrisme. Toutefois, avec beaucoup de calcul, sachant la jalousie et l'hypocrisie très prisées au sein du gouvernement, il amoindrit et tait volontairement ses pouvoirs et son degré de connaissance.



Comme le laissaient présager les premiers incidents terroristes, les attentats se sont multipliés. La politique des Affaires Internes essaye d'enrayer le mouvement en oppressant de plus en plus les plébéiens. Nathaniel reçoit alors la responsabilité de retrouver les délinquants devenus des insurgés virulents qui revendiquent leur action sous le nom de Résistance.

"On sait qu'il s'agit essentiellement d'un groupe de très jeunes gens, dit-il. Tous les témoignages concordent, et les rares individus que nous avons réussi à éliminer n'étaient pas plus âgés que nous (...) La solution est donc évidente. Il faut infiltrer leur organisation. Une fois que nos agents auront gagné la confiance des traîtres, et qu'ils en auront identifié le chef... l'affaire sera vite réglée."

Cette tâche est stimulante et l'incite à se surpasser pour clore les conversations de couloirs qui se moquent de sa nomination, doutent de ses capacités et n'attendent que sa chute. Mais Nathaniel se sent seul. La dernière invocation d'un djinn s'est soldée par une apparition pathétique et décevante. Dans ses moments de solitude, les souvenirs de Bartiméus le rendent nostalgique. Jusqu'au jour, où il ne peut faire autrement que de l'appeler alors qu'il avait promis de ne plus le faire...



Un attentat est commis chez le magicien Sholto Pinn. Tous pensent et disent qu'il serait une action de la Résistance, seul Nathaniel voit des différences et envisage un autre coupable. La force et l'invincibilité de l'auteur semble surnaturelle. C'est donc avec Bartiméus qu'il part vers Prague à la recherche de cette entité, pour étayer ses preuves et enquêter sur l'éventuel retour d'un golem, créature disparue depuis la destruction de l'empire tchèque..



Entre temps, la Résistance à Londres s'organise et planifie des interventions. Kitty sous le commandement de Monsieur Pennyfeather, marchand de couleurs et instigateur du réseau, veut renverser la dictature actuelle menée par les magiciens.



Nathaniel, Bartiméus et Kitty, trois êtres opposés, qui contraints, devront faire alliance...



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Deuxième lecture avec Nahe pour ce second volume de la trilogie, et j'ai beaucoup aimé. Les personnages ont évolué, surtout celui de Nathaniel qui devient un adolescent suffisant, précieux et insupportable sous son air pointilleux, vernissé, policé. Avec Bartiméus, les bagarres verbales sont toujours des petits plaisirs de lecture. Le djinn, avec franchise, taquine et assène ses vérités à son maître. Le caractère maître-esclave est encore plus prononcé et cette situation agace prodigieusement Bartiméus qui en profite pour se venger sournoisement. Il n'y a plus l'excuse de l'apprentissage et de l'innocence que l'on retrouvait dans le premier tome. Nathaniel est responsable et ses actes sont réfléchis. Quant à Kitty, elle prend au récit une très belle part. Elle est la représentante de la rébellion, une jeune fille tenace, courageuse, loyale et idéaliste. Elle n'hésitera pas à risquer sa vie pour ses valeurs, aussi bien pour ses amis que pour ses ennemis.

Lecture très agréable que je conseille une nouvelle fois pour les jeunes car ils trouveront de l'action, de la sensibilité, de l'humour potache, de la causticité et une idéologie de fraternité et de tolérance (certes malmenée !).

Je sais que Nahe a apprécié notre lecture, ses mots étaient mes mots et il a fallu que je revois mon billet pour ne pas la plagier !!! Nous vous donnons rendez-vous pour le dernier tome très prochainement...
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La trilogie de Bartiméus, tome 2 : L'oeil du ..

Et nous revoilà plongés dans les incroyables aventures de Nathaniel, le magicien. Son fidèle compagnon Bartiméus et la jeune fille sauvage Kitty seront des plus présents également.



Dans ce deuxième livre, l'humour décalé et complètement satirique de Bartiméus remet le lecteur dans l'état d'euphorie du premier volume.

L'amitié qui naît entre nos deux héros va être soumise à très rude épreuve pour être renforcée ou détruite (à vous de la découvrir en le lisant).

Kitty aura quant à elle un rôle plus important car on apprend le mode de fonctionnement de la résistance à laquelle elle appartient.



La rencontre de Nathaniel et de Kitty dans le premier volume fait des émules car le souvenir de cette rencontre renforce les motivations de chacun en leur bon droit et la justesse de leur lutte.



Jonathan Stroud a écrit ce second volume sur la même base que le premier ce qui permet de ne pas se perdre entre les deux oeuvres.



Un récit plein de péripéties et d'héroïnes de la part de nos 3 personnages qui devront s'unir pour combattre le même mal et sauvra Londres.



Bonne lecture !!
Lien : http://homelaet.canalblog.com/
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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

Tout simplement hilarant grâce aux nombreux commentaires fait par Bartiméus. Par contre, j'avais envie de m'énerver sur le gamin qui invoque ce djiin tellement il est imbu de sa petite personne.



J'ai eu du plaisir à lire la trilogie et je l'ai quitté avec regret, les zygomatiques en mauvais état tellement j'avais eu un sourire béat en lisant.
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Bartiméus : L'anneau de Salomon

Passé les quelques pages du début, j'ai pris énormément de plaisir à retrouver Bartimeus et à vivre cette aventure avec lui. Comparé à la trilogie, il n'y a bien sûr plus le plaisir de la découverte, mais on y retrouve toute la saveur du personnage (avec toutes les notes en bas de page !:)) et on prend beaucoup de plaisir à cette lecture. Les fans de la trilogie ne seront pas déçus et les autres vont découvrir ce Djinn un peu "spécial", tellement imbu de lui -même et râleur, mais tellement drôle et courageux aussi. A ceux-là, je leur dis: jetez-vous sur la trilogie de Bartimeus, vous ne serez pas déçus.




Lien : http://bookenstock.blogspot...
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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

Un roman très intéressant, une vision du monde des magiciens où tout est loin d'être facile, et où les non-magiciens sont traités comme des sous-hommes. On suit à la fois l'évolution de Nathaniel, jeune magicien talentueux qui découvre ses talents et le monde dans lequel il évolue en même temps que nous, et de Bartiméus, un démon, ou plutôt un djinn, aux pouvoirs immenses et à la langue bien pendue. Très vite on s'attache à ces deux héros aux caractères diamétralement opposés. Tout comme Bartiméus, on voit un potentiel en Nathaniel, que l'on espère ne pas voir gâché par l'exemple des magiciens qui l'entourent, assoiffés de pouvoir... Mais le jeune homme est déjà bien ambitieux, et si, à son age, s'il a convoqué un puissant démon comme Bartiméus, c'est pour accomplir une quête des plus difficiles...

Un roman palpitant, bourré d'humour, complétement cohérent malgré le changement de narration à chaque chapitre. Il lance cette superbe trilogie avec panache et je le conseille vivement, ainsi que les tomes suivants !
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Scarlett et Browne, tome 2 : Récits de leurs ..

Un deuxième tome extras !



Après avoir fini le premier, je l'ai tous de suite emprunté (j'ai tous de même du attendre qu'il soit disponible). Je ne doutais pas une seconde que ce tome soit aussi bien que le premier. Je ne suis pas dessus. Je l'ai trouvé encore mieux.



On suit les deux même personnages principaux bien entendu, mais l'histoire, qui était dans le tome un, plus centré sur l'histoire d'Albert Browne, est ce coup ci, sur l'histoire de Scarlett McCain.

On apprend un peu plus sur ce personnage qui était un peu mystérieux. Son histoire est touchante !



Leurs aventures sont toujours aussi incroyable et très... mouvementée, avec des hauts et des bats, des plans qui ne se passe pas vraiment comme prévue...



C'est un livre toujours aussi rempli de suspense et de retournement de situation !

Un deuxième tome très bien et incroyable !



A lire dès que vous avez fini le premier !
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Lockwood & Co., tome 1 : L'escalier hurleur

Une ombre dans votre salle de bain, votre belle-mère qui hurle jusqu'à l’hystérie (vous allez me dire rien d’étrange) face à ectoplasme qui regrette déjà sa proie ou encore une apparition de fantômes qui refroidit votre habitation autant qu'elle glace votre sang, voilà une mission périlleuse et donc parfaite pour la modeste et peu orthodoxe agence « Lockwood&Co », spécialisée dans la chasse aux entités, spectres et autres esprits frappeurs (il n’est plus question de votre belle-mère).

Mais après une affaire qui tourne à la catastrophe, l'avenir même de l'agence est en jeu. Pour la sauver, Anthony Lockwood, à la tête de cette fine équipe, ne va pas hésiter (sous les hurlements réprobateurs de ses deux acolytes, Lucy et George) à affronter le manoir de Combe Carey, dont l'escalier hurleur et la chambre rouge sont tristement célèbres, non pas pour leur accueil chaleureux des visiteurs (qui ont la manie de disparaitre durant leur séjour) mais plutôt pour cette matière pourpre et poisseuse qui semble colorée ses murs et plafonds une fois la nuit tombée. Et que dire de son propriétaire, John Fairfax qui semble porter en lui autant de fantômes que son manoir. Enfin, quel lien avec ce collier mystérieux trouvée par Lucy au cours d'une mission précédente... L'action va être intense pour démêler le vrai du faux de cette affaire qui pourrait bien se révéler plus surprenante et dangereuse que prévue.

Un excellent roman fantastique version jeunesse. Il y a peu de temps mort (ils sont peuplés de fantômes il faut dire) et ce côté mystère et chasse aux esprits tourmente l'esprit aventurier du lecteur qui aime à se faire peur mais ne peut s'empêcher d'ouvrir les portes, avide de curiosité, pour découvrir la prochaine apparition qui va se dresser (comme ses poils) sur le chemin des trois héros.

Le côté enquête est rondement bien menée avec des révélations, des surprises et un scénario où toutes les marches finissent par se réunir pour guider les chasseurs de paranormal jusqu'aux profonds secrets que cache ce manoir ancestral. Côté écriture, c'est fluide, autant que ce fantôme qui attend tapis dans l’obscurité et le dénouement est parfaitement maitrisé avec son lot de rebondissements.

En résumé, un premier tome riche en actions entre mystères et ombres dans un Londres à l'atmosphère brumeuse propice aux phénomènes surnaturels. Tout pour passer un bon moment de lecture, évidemment sous une lampe antifantôme, une poignée de sel à portée de main (pas pour votre belle-mère le sel ;))!
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Lockwood & Co., tome 1 : L'escalier hurleur

Je me faisais une joie de le lire, mais Je n'aurais peut-être pas du la série avant de lire le livre. C'est tellement fidèle à ce que j'ai vu, que je suis totalement passé à côté de ma lecture. Pourtant c'est hyper bien écrit, innovant, mais peut-être un peu trop ciblé ados
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Scarlett et Browne, tome 1 : Récits de leurs ..

Aussitôt reçu, aussitôt lu. Et que dire à propos de ce roman – si ce n'est qu'il m'a agréablement surprise, que j'ai passé un bon moment de lecture et que j'ai dévoré ses quelques 400 pages en deux jours seulement ?



Bon. Commençons par le commencement.



L'histoire se déroule au coeur d'une Angleterre futuriste et dystopique scindée en sept royaumes et peuplée de créatures dangereuses. Ça y est, vous voulez en savoir plus ? Je m'en doutais.



Le pitch m'a immédiatement tapé dans l'oeil et le concept m'a plu, autant que la construction du monde – qui était pour moi LE point fort de l'oeuvre. En réalité, je ne me suis pas ennuyée un instant. Même si, je le sens, l'auteur a réservé bien des choses pour le deuxième tome.. En tout cas, c'est ce que j'attends. Plus de détails, de révélations, de batailles et d'aventures !



Aussi, ce récit est porté par deux protagonistes hauts en couleurs. La première se nomme Scarlett ; elle vole, braque des banques, tue, bref, c'est une hors-la-loi qui mène sa vie comme elle l'entend. Elle a un tempérament de feu, un courage sans limite et rien ne l'arrête. Enfin, presque.. Nous suivons également Albert, un jeune garçon mystérieux qui cache un bien lourd secret. Il est naïf, insouciant, curieux, incapable de se défendre ou de s'en sortir seul et, plus que tout, il ne sait rien du monde qui l'entoure. Pour autant, j'ai adoré les remarques drôles et pertinentes qu'il arrivait à placer. Certaines scènes étaient cocasses grâce à ses interventions plus ou moins subtiles.



En ce qui concerne le rythme, je n'ai rien à redire puisqu'il se passait toujours quelque chose. En même temps, quand on cherche à fuir des personnes dangereuses, nos journées ne sont pas forcément reposantes.. Et puis, je me suis beaucoup attachée à Scarlett et Albert, qui sont atypiques et forment un duo improbable, drôle et touchant.



Je ne connaissais pas les écrits de Jonathan Stroud et les incroyables retours sur lesquels je suis tombée m'ont, consciemment ou non, amenée à avoir de grandes attentes. Verdict, je n'ai pas été déçue (bien au contraire). Amateurs de romans qui mêlent aventure, action, mystère et monstres, le tout saupoudré d'une touche « western » : celui-ci est fait pour vous !



Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour l’envoi de ce livre et pour la confiance qui m’a été accordée. ♥
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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

hilarant... savoureux... Ce roman est un régal. Bartimeus est un djinn particulièrement rebelle, moqueur, odieux. En bref, une peste ! Et quand il est invoqué par un gamin de 14 ans avide de vengeance, il s'évertue à le faire enrager.

Cette première partie de la trilogie nous fait découvrir cet univers alternatif où des magie arrogants et imbus d'eux-mêmes dominent la plebe avec mepris, en s'appuyant sur le pouvoir de leurs démons.

L'histoire se passe dans un Londres alternatif, à travers lequel pointent quelques discrètes critiques de la société anglaise avec ses inégalités, le tout emballé dans un humour délicieusement mordant.
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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

Oui, oui, oui, trois fois.

Puisque vous ne l'avez pas demandé, nous vous le proposons quand même et vous ne le regretterez pas.

Le revoici!

Le génie de la lampe le plus fourbe, caustique, cynique, de l'histoire des djinns.

Celui qui aida à contrer l'anneau magique du légendaire roi Salomon pour sauver la reine de Saba ( cf. L'Anneau du roi Salomon ) est de retour.

Comment oublier la crapule magique, le génie Bartimeus?



Dans de nouvelles circonstances qui nous seront expliqués par l'auteur Jonathan Stroud, il sera invoqué dans notre époque présente pour une mission très spéciale.

Bartimeus l'orgueilleux ne cachera pas sa surprise et sa déception en constatant que son nouveau "maître" est un gamin de 12 ans.

Cela peut être drôle ou pénible, au choix selon lui. Tout dépend de la détermination et de l'expérience du jeune personnage. Et nous, lecteurs qui connaissons bien le lascar magique, savons qu'il ne lui passera aucune maladresse et profitera même de sa méconnaissance pour regagner sa liberté le moment choisi.

Mais cet ado est-il si crédile?

La mission semble importante.

Nathaniel, un apprenti magicien, somme Bartiméus de lui rapporter une amulette puissante appartenant à un magicien confirmé -oui, la magie existe et il y a même des djinns qui vous obéïssent-.

Sans trop réfléchir, cela garantit la très mauvaise idée bien que Nathaniel ne nous inspire pas d'intentions malveillantes pour le monde des hommes.



Le sentiment de représailles possibles nous installent déja dans le suspens sans être allé trop loin, avant même d'avoir posé un orteil dans la véritable aventure et c'est plutôt fûté de la part de l'auteur pour nous embarquer rapidement.

Partant de la nouvelle relation Nathaniel et Bartimeus en construction, l'auteur nous fera prendre petit à petit du recul, une forme de traveling arrière sur l'univers qu'il a imaginé.

Les règles urbaines très spéciales lui donneront du corps et définieront un peu la nouvelle société dans laquelle nous sommes parachutés.

Les magiciens existent donc et sont intégrés à la défense et au gouvernement dans ce nouveau Londres.

Si il y a de la magie de ce côté de l'administration, c'est qu'il peut y avoir bien pire, s'opposant aux lois humaines, que des crapules et des voleurs.

Les magiciens sont entièrement dévoués à cette cause, défendant et formant les sucesseurs, dès l'enfance.

Ils peuvent se marier mais ces apprentis seront le seul héritier auquel ils pourront prétendre.

Les dynasties de magiciens sont proscrites pour des raisons un peu apparentes pour le lecteur.



Nathaniel, éduqué donc loin de ses parents depuis ses 5 ans, doit prendre sur lui et se comporter en disciples dévoué avec un professeur qui n'est pas voué à se substituer à une figure paternelle.

Est-il bien traité?

L'auteur Jonathan Stroud prendra son temps pour nous révéler la personnalité du jeune Nathaniel, impatiente, imprévisible, fougueuse et réfléchie à la fois.

Ces détails nous permettrons de nous approcher au plus près du jeune personnage et de ses attentes de futur magicien.



De quoi est capable l'amulette de Samarcande?

D'un chapitre à l'autre, nous alternerons entre l'enfance de Nathaniel et le présent de Bartimeus qui aura finalement fort à faire pour lui rapporter ce qu'il lui a demandé.

Nous ne tarderons pas à découvrir ce qui motive Nathaniel.

Il y aura un adversaire de taille.

C'est croustillant, c'est palpitant et nous sommes devenus de vrais amateurs des récits fantastiques de Jonathan Stroud.

Le volume est copieux mais cela se mange sans faim.

Attention, trilogie. Il faudra laisser un peu de place dans l'estomac et du temps de lecture pour le reste.

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Lockwood & Co., tome 1 : L'escalier hurleur

Les histoires de vampires, loups-garou et autres créatures sont très répandues dans la littérature, mais j'ai comme l'impression que les chasseurs de fantômes sont mis sur le banc, pas vous ? Pour les amateurs de ce genre, tout comme je le suis, je vous invite à découvrir Lockwood &Co !



Anthony, Lucy et Georges, voilà un trio qui marque les esprits (des vivants, comme des défunts). Ils sont tous les trois membres de Lockwood & Co et donc, à leur niveau, débarassant les fantômes dans maisons qu'ils hantent. Un boulot qui paraît simple, mais qui cache pas mal de recherches, mais surtout très risqué. Les trois jeunes sont amenés dans une maison, dite hantée par son ancien propriétaire, mais qui va se révélé plus dangereuse que prévue ...



Pour ceux et celles qui me connaissent bien, je suis adepte de ce genre d'histoire, celle des fantômes ou tout esprit hantant une personne ou un lieu, donnant (ou devant donner) des frissons. Pour ce roman, je n'ai eu aucun soucis pour frissonner, sursauter lorsqu'un bruit banal survenait autour de moi lors de cette lecture (Oui, j'avoue, un miaulement m'a fait sursauter ... J'assume !) ce qui est un point très important et fait du livre un gros coup de coeur !



De plus, dans cet univers, les chasseurs de fantômes ne sont pas des huluberlus travaillant indépendament de la société, mais bien organisés et surveillées de très près par le DERCOP ( Département de recherche et de contrôle psychiques). La plupart des chasseurs sont des enfants et des adolescents car la capacité de voir les esprits se perds au fil des ans. Non seulement ils peuvent les voir, mais certains ont également des dons comme le Toucher, l'Ouïe, la Vue ... Bref, de quoi attirer l'attention de certains.

Le seul petit hic a été de situé l'époque de l'histoire. Je me suis donc mise en tête que c'était parrallèlement à notre époque, au vu des descriptions faites.



Bien entendu, le suspense ne fait pas tout, les personnages sont très important et, pour moi, très bien décrits.

Anthony Lockwood est un de ses personnages torturé, au passé triste, mais qui garde un brin d'humour parfois sarcastique. Il fait qu'on a envie d'en savoir plus et la curiosité ne touche pas que le lecteur ...

Lucy, nouvellement arrivée dans l'agence, n'a pas sa langue dans sa poche, même si elle cherche à se contrôler, et fouine là où elle peut, notamment en ce qui concerne les deux autres membres de l'équipe. Lucy n'a pas eu une vie facile non plus, ce qui lui donne cette volonté de se surpasser et qui fait d'elle mon personnage favoris ♥

Georges, dernier membre de ce trio, est plus une tête qu'une arme. J'entends par là qu'il est celui faisant les recherches sur le passé des lieux hantés afin de guider ses camarades. Tout comme Lucy, j'ai eu envie de donner quelques claques tant le personnage est par moment détestable, remettant les personnes en place avec des piques pouvant fortement énerver.





A travers ce trio et son quotidien, j'ai eu le plaisir de découvrir la plume de Jonathan Stroud, inconnu avant cela. Doué dans la description qui fait apparaitre très facilement le décor de l'histoire, ce fut un très bon moment de lecture ♥

J'ai également adoré la tournure de l'histoire, partant une mission basique à toute une aventure allant très loin ! De surprises en surprises, j'ai tourné les pages en oubliant le temps et les heures qui défilaient avec cette petite tristesse lorsque j'ai terminé le livre ... C'est donc avec impatience que la suite se fera attendre à la maison.





En résumé, Lockoow & Co a totalement été adopté et je vous le conseille vivement ! Un écrit agréable, détaillant ce qu'il faut pour faire frissonner, avec des personnages hauts en couleur ayant une personnalité bien cernée faisant de tout ceci une aventure à couper le souffle. Partez chasser du fantômes avec eux et laissez-vous guider en toute confiance ♥
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Lockwood & Co., tome 3 : Le garçon fantôme



: Anthony Lookwood est de retour pour un troisième tome et il y a de quoi de faire.



Le Problème (fantôme), comme ils l'appellent à leur époque, s'amplifie sans pour autant que l'on en décèle l'origine et les différentes agences gouvernementales continuent de nettoyer les rues afin de subvenir à la sécurité des citoyens de ce Londres d'une version revisitée.



Les spectres affluent, oui, et la petite agence Lookwood & co tente toujours de percer de popularité et d'augmenter sa clientèle, une qui paie mieux et amène de plus reluisantes affaires spectrales.





Lucy "Luce" Carlyle continue de nous raconter sa cohabitation sur ses aventures de l'étrange avec Anthony et Georges.



Le passé de Lockwood était jusque là laissé en réserve.



Mystérieux, intrépide, joueur, provocateur et impénétrable, l'ado patron se permettait enfin une confidence, à la fin du tome 2. Une douleur du passé.



Mais Lockwood ne dit jamais tout, soit pris dans la douleur, soit ménageant un suspens théâtral.





Animé d'une drôle de malice et sous couvert d'un besoin de personnel urgent, il fait entrer dans l'intimité du trio une petite nouvelle, Holly Munro.



L'auteur apprécie de jouer des caractères entre Luce et Anthony, ami/amie et Patron/employée. Anthony semble mettre souvent Luce à l'épreuve des nerfs, jouant sur un brin de jalousie féminine et louant les mérites de Holly tandis qu'il met en réserve, encore une fois, des informations concernant la jeune fille sans juger que ces associés de confiance n'est le besoin d'être avertis.





Cela bouillonne à l'extérieur dans les rues qui s'enflamment de fantômes mais aussi entre les deux personnages, Luce se laissant aller à désobéir à Anthony et communiquant de plus en plus avec des fantômes de classes dangereuses.



Nous savons que cela coûta la vie de sa soeur aînée dont il conserve la chambre intacte.





Arrivé à la moitié du roman, nous attendons comment le personnage du titre puisse prendre la place de vedette qui lui revient tandis que juste avant nous pensons en avoir fini avec ce personnage juvénile criminel.



Le tome 2 nous avait aussi bien étonné, maintenu avec une intrigue qui n'était pas au titre, l'arbre qui cache la forêt.





Le fameux crâne qui murmure reste de la distribution, suggérant, servant d'interface avec l'univers spectrale et manipulant toujours un peu, on le sent, pour se libérer de sa prison en forme de bocal.



Luce, curieuse de ses pouvoirs bien différents des autres agents qui se développent, très en colère contre Anthony, se montre tantôt à la hauteur pour lui faire face, tantôt une proie facile à pousser dans ses retranchements dictée par les passions qui l'animent.



D'où vient cette Holly Munro et pourquoi Lockwood l'a t-il engagé sans consultations et contestations possibles?





L'auteur Jonathan Stroud a réussi à planter des petites graines depuis le Tome 1 dont les fils de haricot poussent adroitement et lentement, apportant des fils rouges intéressants sur lesquels nous grimpons sur la longueur, le passé Lockwood, le crâne, les pouvoirs de Luce.



George continue d'apporter par son caractère insupportablement drôle de la légèreté et de l'humour, un équilibre pour le trio.





Nous oublions parfois que tous ces agents sont des enfants et c'est une particularité de l'univers à vraiment retenir, les premiers remparts pour sauver la population de Londres sont ces enfants entraînés, seuls capables de repérer l'arrivée des fantômes.



Mais tous les enfants ne sont pas des anges et ce garçon fantôme, celui du titre, sera une incarnation bien différente de l'innocence.



La scène de l'escalier est impressionnante.



Et le pire reste à venir puisque Jonathan Stroud fait monter la tension, en puissance, tissée de nombreuses descriptions pour nous saisir et que l'on ne lâche rien.



Ceux et celles qui ont apprécié les 2 premiers tomes devraient en avoir pour leur argent et leur dose de sensations frissons.
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Lockwood & Co., tome 2 : Le crâne qui murmure

L'agence Lookwood & co reprend du service.



Ou, devrions-nous dire plutôt, qu'entre 2 tomes, le trio d'ados chasseurs de fantômes n'a pas chaûmé.



La rançon du succès officiel.







Quoi de neuf?



Un crâne qui murmure.



Le titre exploite un fil rouge tendu depuis le tome 1, cela concerne un objet mis de côté avec précaution et les compétences plus développées de l'un des héros, la narratrice Lucie "Luce" Carlisle, qui peut, à la différence des autres experts qui ne sentent que les présences et manifestations surnaturelles, communiquer avec les esprits.



Un nouvel atout très précieux qui pourrait faire gagner du temps à l'agence Lockwood (et de l'argent face à la conccurence).







L'objet.



Un crâne dans un bocal, volé par son collègue George sur son dernier lieu de travail d'expert. L'objet a commencé à lui murmurer secrets. Et ce sont des mises en gardes.



On ne sait si l'on peut se fier à l'esprit qui l'habite, il sème le doute chez l'équipe entière et exploite les zones d'ombre des uns et des autres. Il sait des choses, des vérités.







Tandis que George teste les résistances du crâne hanté sur des expériences farfelues, Lockwood et Luce cravache pour la bonne réputation de l'agence, pris au piège dans un pari orgueilleux avec la concurrence.







Le pari.



Tout débuta avec de nouveaux clients et une demande de protection .



La ville se lance dans le déplacement d'un cimetière dont les manifestations fantômatiques sauvages mettent en danger les citoyens.



Seulement, les fantômes se laisseront-ils exproprier ( techniquement excaver) sans réagir ( enfin, réagir plus que d'habitude, dirions-nous)?



Les morts seront peut-être étrangement le cadet des soucis de Lockwood &co, enquêtant finalement sur une agression et des détrousseurs de tombes. Un miroir a été volé dans un cercueil.



Mais pas n'importe quelle relique.



Un effet personnel ensorcelé d'un potentiel dangereux. L'auteur du vol fuira après avoir agressé un très jeune agent chasseur asermenté.



Nous remontons le courant de l'affaire pour tenter d'en savoir plus sur l'objet et feu son propriétaire.



Jonathan Stroud nous appate avec une triste affaire de magie noire, le propriétaire n'était pas un saint.







Dans la course aux renseignements et la traque d'objets maléfiques, nous ignorons encore quel peut être le dessein du voleur et le pouvoir possible de l'objet.



Le Dercop, l'autorité des chasseurs, ne trouve mieux à faire que de mettre deux équipes en compétition sur l'enquête et elles font donc un pari entre elles pour épicer l'aventure.



La compétition entre les équipes ajoute un peu d'humour entre les temps d'action et de frisson.



Les interventions de Georges y sont pour beaucoup également, archiviste et assistant technique de l'agence Lockwood, personnage exubérant, sarcastique et grincheux.







Et en attendant, ce crâne dans le bocal qui murmure? Il crâche doucement, sournoisement son fiel et déconcentre légerement Luce qui est troublée par le développement de ses pouvoirs.



Le crâne sème la discorde sur un rythme en crescendo, se faisant source de renseignements pour gagner le pari mais peut-être l'esprit travaille t-il tout simplement pour ses propres projets, manipulant le trio un peu sous le doute.







Cela devient plus poignant à le vivre, pour nous lecteurs, lorsque reviendra à notre bon souvenir que les agents médiums chasseurs de spectres sont tous des ados et des enfants, les plus capables à se mettre en lien avec cette vague dangereuse d'esprits émergents.







C'est un bon pavé de 508 pages mais on s'accroche et l'on a envie de savoir.



Qui est l'esprit du bocal?



A t-il un vrai lien avec le pari comme il le prétend?



Jonathan Stroud m'avait passionné et fait rire avec les récits frissons de son démon génie espiègle Bartiméus, Lockwood&Co fut par la suite une excellente surprise.



Je continue de le recommander. Vraiment.
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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

De la fantasy ? Très certainement. Mais à une époque relativement inhabituelle. La nôtre.



En effet, l’histoire se déroule de nos jours . Enfin, plutôt à la toute fin du siècle dernier. Ou au tout début du XXIe. Dans ce roman, les adultes se déplacent en voiture et tous les jeunes portent des jeans.



Des sorciers ? Certes.



Mais des sorciers qui n’agissent pas réellement sur le monde. En réalité, leur « seul » pouvoir est celui d’invoquer des créatures, plus ou moins puissantes, vivant dans un autre plan de réalité. Et toutes les actions magiques sont réalisées par ces démons, forcés d’obéir aux magiciens.



Un roman d’apprentissage ? Peut-être.



On y suit effectivement un garçon en pleine évolution. Mais ici, pas de guide spirituel. Nathaniel, le personnage principal, se fait donc (presque) seul, en commettant de nombreuses erreurs.



D’ailleurs, ce Nathaniel, avec son entêtement, son ambition et sa soif de vengeance, m’a parfois un peu tapé sur les nerfs. Pas suffisamment pour gâcher mon plaisir, mais assez pour que je l’évoque.



A l’inverse, j’ai adoré le djinn Bartiméus, dont l’humour acide permet de rapidement comprendre le fonctionnement et les failles de l’univers qui nous est présenté (avec une utilisation abusive des notes de bas de page digne de Terry Pratchett et de ses Annales du Disque-Monde !).



Un univers que j'ai envie de mieux connaître.



(La révolution plébéienne aura-t-elle lieu ?)



(quelques détails supplémentaires sur le blog)
Lien : https://vaisseaulivres.wordp..
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Lockwood & Co., tome 3 : Le garçon fantôme

Le garçon fantôme est le troisième tome de la série Lockwood & Co qui met en scène un trio de jeunes chasseurs de fantômes dans une Angleterre de fiction envahie par toutes sortes de créatures, souvent malveillantes.



Les deux premiers tomes permettent de poser le décor, les personnages et l'intrigue. Ce troisième tome permet un approfondissement sur tous les plans. Au niveau de l'intrigue d'abord. Dans les deux premiers tomes, le "Problème" est surtout présenté comme un affrontement entre les agences et les fantômes mais cela se complexifie sérieusement dans ce tome.

Pour le trio ensuite : ils prennent tous les trois plus de profondeur et, avec l'arrivée d'Holly, l'équilibre est totalement bouleversé, au moins du point de vue de Lucy. Celle-ci a effectivement beaucoup de mal avec le fait que leur trio soit devenu un quatuor. Comme Lucy est narratrice on n'arrive pas bien à savoir comment est vraiment Holly... mais elle n'est sans doute pas si horrible que la présente Lucy, même si je me l'imagine quand même un peu exaspérante !

Enfin j'ai trouvé l'ambiance beaucoup plus terrifiante. Certains passages sont vraiment très bien écrits de ce point de vue là : Jonathan Stroud arrive à fait ressentir aux lecteurs combien l’atmosphère devient pesante et angoissante pour les personnages.



Un troisième tome très réussi qui annonce une suite pleine de surprises et de rebondissements !

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