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Critiques de Joseph d` Anvers (78)
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Juste une balle perdue

Roman, jeune boxer talentueux au passé torturé raconte son idylle avec Ana, jeune fille écorchée qui vit au rythme des soirées, du sexe, de la drogue et du rock and roll.

Leur rencontre est un coup de foudre, le vrai, l’unique ou plus rien ne compte à part eux.

Roman revient sur son enfance malheureuse, son passé, ses choix qui le conduiront à l irréparable.

Sa rencontre avec Ana aussi salvatrice que dangereuse, l’amour et ses limites et les conséquences de nos actes en font un récit haletant jusqu à la dernière page.

Joseph d’Anvers raconte avec justesse cette jeunesse désabusée, ses rêves, son goût de liberté, ce besoin d’indépendance jusqu’au paradis perdu…

Deuxième livre de l’auteur, envoûtant, bouleversant, addictif. Les pages se tournent à la vitesse d’une course poursuite d’un bon film hollywoodien, avec en musique de fond l’album de l’auteur, Doppelgänger à écouter sans modération.
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Juste une balle perdue

Dans ce livre, on va parler de délinquance, d’alcool mais aussi et surtout d’amour. On rencontre cette bande de copains aussi appelés « les anges » qui ont un passé difficile et qui vont se réunir pour faire les 400 coups. 👼🏼 Roman pour qui l’enfance n’a pas été facile, va connaître une adolescence sous le signe de la bagarre, de la drogue et va parfois braver les interdits pour se faire une place. 🥊
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Juste une balle perdue

Dans les premières pages du livre, je découvre Roman. C'est lui, qui va s'exprimer à travers les chapitres. Son monde, c'est la boxe et les soirées. Se sentir invincible, être un autre : C'est la motivation de Roman. Puis, il rencontre lors d'une soirée : Ana. Joseph D'Anvers expose dans une écriture assurée : Des phrases courtes, débordantes de sensations, de maturité et d'émotions. Il alterne le présent et le passé de Roman. Où va le futur ? Personne ne le sait vraiment. On fait des plans, on fait des choix. Est-ce le bon ? Roman se pose-t-il vraiment la question ? La vie lui est offerte, l'âme vagabonde se transforme en un ange. Voler de ses propres ailes ? Pour cela, faut-il encore savoir où aller et quoi faire.





"Mieux valait partir maintenant, quitter la fête alors qu’elle battait encore son plein. J’avais vécu vite et mal, il me fallait mourir jeune et avec panache. J’avais le pouvoir d’être pour la première fois maître de mon destin. On me pleurerait, me regretterait, on se souviendrait de moi longtemps, on se demanderait ce qui m’avait amené là. Je resterais à jamais l’éternel espoir, le visage d’une belle jeunesse, l’insoumis magnifique."







Le Bad Boy selon l'auteur, c'est un mec qui ne détient rien mais qui retient tout : L'amour, l'adrénaline, le danger ou la tranquillité. Il saigne le bad boy, il a des cicatrices mal refermées et pourtant il est plus enclin à se porter vers l'autre. Pas de solitaire à l'horizon, Roman se conjugue à "Je", "Nous" et "Elle". Un ange représente-t-il l'être qui s'envole ou celui qui n'est plus présent dans un monde aussi merveilleux et pourtant tout autant cruel ?



Veiller ? On songe à préserver l'autre mais de quelle manière : Agir ou se remettre au destin ? Il y a certainement dans ce monde et dans notre imaginaire une réponse que l'on a attendu, un signe que l'on n'a pas vu dans le tourbillon de la vie.



Le paradis, c'est pour qui et ça ressemble à quoi ?



Soit à un endroit superbe, soit à une odeur agréable, soit à une chanson douce ou peut être à un rêve que l'on a fait.





"Je n’ai pas pleuré.



Je n’ai pas crié.



Je n’ai rien fait.



J’étais K.-O.



J’ai serré Ana fort contre moi. Elle sentait bon.



Les premières têtes sont apparues aux fenêtres qui s’allumaient une à une.



J’ai pris sa main, l’ai baisée, puis posée contre son cœur.



J’ai murmuré quelques mots à son oreille.



Je n’éprouvais rien.



Je ne comprenais rien.



Je n’étais plus rien.



Tout ça n’était pas réel.



Tout ça n’était pas réel.



Je me suis vu me lever et empoigner les sacs.



Je flottais.



J’ai regardé Ana.



Je m’en suis allé.



Je glissais au-dessus de l’asphalte.



Je marchais à côté de moi.



Je me sentais invisible, hors la vie.



J’étais un fantôme, hors le temps.



J’étais dans une autre histoire.



Rendez-moi la mienne.



Rendez-moi l’insouciance.



Rendez-moi Ana.



J’ai débarqué sur le port en titubant.



Et la peine est arrivée.



Et les larmes ont suivi.



Mon cœur s’est vidé.



Mon corps m’a lâché."





Ma conclusion : Un livre qui m' a emporté. Le voyage stagnait parfois mais les bonds du présent vers le passé étaient enrichissants. L'amour raconté par un homme : ça bouge et c'est pudique, ça bouleverse et ça macère dans l'époque. Le Bad Boy au masculin : C'est le héros perdu que l'on ne convoite pas mais que l'on affectionne.
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Juste une balle perdue

« Juste une balle perdue » de Joseph D'Anvers… un pari perdu.



Tous les bons ingrédients semblaient être réunis dans Juste une balle perdue, écrit par Joseph D'Anvers et publié aux éditions Payot et Rivages en janvier dernier. Mais ce roman s'avère être une déception. Juste une balle perdue nous raconte l'histoire de Roman. On découvre sa vie, pas toujours facile et misérable, et les raisons qui l'ont poussé à devenir boxeur et à rejoindre l'Académie. Il fait la connaissance d'Ana, dont il tombe amoureux, et rejoint les “anges” d'Igor. Ils ne sont pas réunis chez ce riche homme pour rien. Et Roman va très vite découvrir les intentions qui se cachent sous cette générosité. Roman aspire à être libre. Mais à quel prix ? Il y a une volonté de Joseph d'Anvers de nous plonger dans une atmosphère onirique. Au début du roman, Roman est comme dans une bulle. Mais les cent premières pages sont répétitives. Ce sont toujours les mêmes scènes, entre sexe, drogue, alcool et amour. Puis, enfin, cette bulle éclate et Roman fait face à la dureté des événements auxquels il est confronté et aux conséquences de ses choix. Pourtant, paradoxalement, on ressent le côté tragique et inévitable de son destin. Juste une balle perdue n'est pas une histoire originale car elle comporte de nombreux clichés, que ce soit au niveau des personnages ou du schéma narratif. L'histoire d'amour arrive trop rapidement pour être réaliste et touchante. Seul le personnage de Roman est attachant puisque le récit est écrit à la première personne. L'alternance du présent et du passé dynamise le récit. Les personnages secondaires restent des personnages secondaires et ne sont pas suffisamment développer pour qu'on s'y attarde. Seul le lyrisme de la plume de l'auteur vaut le détour. le choix des mots est percutant et les phrases sont courtes et directes. Elles s'enchaînent, notamment lors des scènes d'action et les scènes importantes. Il y a donc un rythme effréné et crescendo. La fin, quant à elle, est tragique et marquante.
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Un garçon ordinaire

En tant que pré-ado à l'époque de la mort de Kurt Cobain, je me suis dit que je devrais ne pas être trop dépaysée de l'ambiance. Et de fait, les années 90/2000 dans lesquelles se déroule ce roman ne m'ont pas dépaysé. C'est d'ailleurs bien le problème, parce qu'un monde déjà vécu, qui n'est même pas agrémenté d'une histoire stupéfiante, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.

Si on rajoute à ça le saupoudrage régulier de lieux communs, de préjugés, de facilités, qu'ai-je gagné à lire ce livre ? Pas grand chose. Mis à part peut être un rappel de la musique de l'époque... ( bon après soyons honnête, ce qui suit Nirvana dans ma culture musical ce sont les boys band, ça aurait pu faire la base d'un livre encore pire, donc on va mettre une étoile pour la base musicale !)
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Un garçon ordinaire

"Allez, le lover, sors ton cahier, c'est l'heure de intégrales."

Quelle meilleure façon de résumer l'année de Terminale ? Le passage de la friend zone aux papillons dans le ventre, les révisions du bac, sauf pour ceux qui y vont au talent. Mais ça a beau être l'histoire d'un garçon ordinaire, avec ses cinq potos, l'année l'est un peu moins: on est en 1994, et Kurt Cobain vient de mourir.

Après "une veillée funèbre grunge et désenchantée pour l'icône disparue", on retourne sur les bancs du lycée avec toute la bande (en traînant un peu les pieds quand même). On part en virée à moto "d'un coup de kick ravageur" avec le même élan et la même urgence que dans "Nous rêvions juste de liberté" d'Henri Lœvenbruck .

Et la musique, au centre de ce roman, grâce au groupe créé par la bande, les 1ers frissons créatifs de Victor qui s'autorise enfin à composer et interpréter ses propres chansons, avec l'espoir de marquer un jour l'histoire du rock.

L'ambiance, la playlist, les films, les objets, les débats politiques des adultes, tout contribue au réalisme de "ce(s) fragment(s) de vie ordinaire" et à la réussite de ce voyage dans le temps. Mais en laissant suffisamment d'espace au lecteur pour compléter le décor à sa façon.

Un roman touchant, drôle et badass !
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Un garçon ordinaire

J'ai beaucoup aimé lire ce roman que j'ai lu en très peu de temps. J'ai eu l'impression de revivre mes années lycée, mon année de terminale avec les révisions, le bac , les soirées chez les copains..

Une belle histoire sur la génération x , je le conseille

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Les jours incandescents

Jolie surprise que cet album Les Jours Incandescents dans lequel Joseph d’Anvers s’inspire de l’univers de ses chansons (on retrouve en filigrane des titres des Jours sauvages, de Rouge fer, des Matins blancs) pour proposer des nouvelles poétiques, mystérieuses et elliptiques, mises en images par Stéphane Perger. À chaque histoire, son style graphique, oscillant entre noir et blanc stylisé, bichromie sensuelle ou teintes ombrées d’une malchance qui semble coller à la peau des personnages. Malgré les rencontres charnelles ou romantiques comme des feux ardents éclairant la nuit, les vies minuscules se résolvent à s’éteindre plutôt que faire durer l’étreinte. Dans une ambiance mi-parisienne mi-américaine, conforme à l’univers littéraire et musical construit par l’auteur au fil des années, la vie brûlée, souvent la nuit, n’est qu’une suite de chutes et de perditions. “Les chants désespérés sont les chants les plus beaux…”

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Un garçon ordinaire

Un roman candide, utopique par un auteur qui est plus militant politique qu'écrivain.



En pleine inversion du réel..

Le danger dans une ville moyenne comme le Nevers des années 90 serait les fameux "Facho"...

Le lycéen maghrébin bien évidement le pauvre opprimé victime du racisme...



Des protagonistes ayant des idées, des pensées, des loisirs à l"opposé des lycéens de cette génération.



Ce roman relève plus du conte, mais un conte engagé politiquement
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Un garçon ordinaire

Nous sommes en 1994 et le roman débute sur un groupe de jeunes qui apprend la mort de Kurt Cobain. On prend le point de vue d’un des jeunes qui vit ses premiers amours, ses premières expériences à fond avec ses potes. Notamment avec son groupe de musique. Le narrateur a 17 ans et grandit dans une ville de province banale. Il voit approcher le bac sans trop s'inquiéter mais en ayant tout de même le sentiment qu'une page de sa jeunesse va bientôt se tourner. Joseph d'Anvers restitue très bien toute l'atmosphère d'une époque mais aussi les questionnements que les jeunes rencontrent lors de cette période de leur vie. "Un garçon ordinaire" sonne juste et l'auteur arrête sa focale sur les micro évènements qui changent une vie à 17 ans. Un jolie roman sur une jeunesse qui tente maladroitement un passage vers l'âge adulte sans forcément saisir tout ce qu'il se joue.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Un garçon ordinaire

Un garçon ordinaire, raconte la manière dont l’annonce de la mort du leader du groupe, Kurt Cobain, le 8 avril 1994, bouleverse la vie d’une bande de lycéens de la petite classe moyenne de province, à quelques semaines des épreuves du bac.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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Un garçon ordinaire

Après deux premiers romans plus sombres, Joseph d’Anvers, musicien et écrivain de 46 ans, signe le sensible « Un garçon ordinaire ». Inspiré de sa jeunesse à Nevers, ce récit dresse le portrait de six lycéens, représentants de la « génération X » sur le point de passer leur bac. Les « héritiers d’une époque fastueuse en pleine gueule de bois ».
Lien : https://www.marianne.net/cul..
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Un garçon ordinaire

Le chanteur Joseph d’Anvers revient avec « Un garçon ordinaire », son troisième roman. Il y évoque le basculement d’une époque, au milieu des années 90, entre deux générations, X et Y, d’un monde innocent, en fête, vers un monde en cendres, en gueule de bois. Ce moment de bascule, pour lui, c’est 1994, année de la mort de Kurt Cobain.
Lien : https://www.lesoir.be/511428..
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Un garçon ordinaire

L’écrivain-musicien revit les quelques semaines de 1994 qui précédèrent son baccalauréat, sur fond de Nirvana.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Un garçon ordinaire

Le chanteur revient sur la naissance de sa vocation de musicien dans cette histoire construite en phrases et en dialogues simples, efficaces.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Juste une balle perdue





Que feriez-vous si la vie vous offrait enfin le bonheur et la liberté qui vous fait défaut ?

Jusqu’au seriez-vous prêt à aller pour conserver cette vie idéale ?



Roman a eu une enfance bien compliquée et la boxe est son seul exutoire jusqu’au jour où il suit des amis au "Squat". Il va y faire une rencontre qui bouleversera ses plans.

La descente aux enfers est enclenchée et l’ange va se brûler les ailes.



J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman qui petit à petit nous plonge dans un univers de violence et de vengeance. Le décor est paradisiaque et pourtant le suspense est constant. Roman est torturé par son passé, par le bien et le mal, ses projets d’avenir perturbés.

Le schéma enfance/présent est bien découpé et je ne m’attendais pas à ce chapitre final qui m’a laissé pensive.

C’est un roman qui se lit rapidement et que l’on a du mal à mettre en suspens.

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Juste une balle perdue

Très bon roman très complet montrant l'impact des dépendances destructrices (amour filiale, drogue, argent, pouvoir) sur des êtres purs, rêveurs, amoureux jusqu'à la fin. J'ai aimé les retours en arrière qui permettent de mieux connaître Roman, écorché vif, et le style simple et efficace pour décrire l'ambiance des scènes. Un très bon scénario de film !
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Les jours incandescents

J'ai adoré les graphismes de ces histoires bien sombres !
Lien : http://justemechapper.over-b..
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