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Citations de Joy Fielding (338)


J'ai toujours rêvé d'être une femme mystérieuse, une de ces femmes au sourire énigmatique qui parlent peu, certainement parce qu'elles n'ont pas grand chose à dire, mais dont tout le monde croit qu'elles ont des pensées profondes. De toute façon, le mystère n'a jamais été mon fort.
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C'est drôle come les choses qui nous séduisaient autrefois deviennent celles qui nous agacent le plus.
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Il y a des événements sur lesquels nous n'avons aucune prise, les actes des autres en sont l'exemple typique.
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Kim était assisse au fond de la classe, son livre de maths ouvert à la bonne page, le regard rivé sur le professeur comme si elle écoutait attentivement ce que le vieux M.Wilker racontait: une histoire ou x représentait Dieu sait quoi, comme si on pouvait résoudre les problèmes en prétendant qu'une chose en était une autre.
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Sean a passé la matinée sur Internet à faire des recherches sur les armes à feu. Il y a appris que les Etats- Unis figurent en tête de la liste des pays où l'on en trouve le plus, avec plus d'une par personne, et que, alors que les Américains représentent seulement quatre pour cent de la poulation mondiale, ils possédent quarante-six pour cent de toutes les armes à feu du monde. On estime que trois cent quatre-vingt-treize millions d'entre elles appartiennent à trois cent vingt-six millions de personnes, ce qui en laisse soixante-sept milions supplémentaires , si chaque homme, femme et enfant en détiennent une.
Vingt-neuf pour cent des propriétaires d'arme en possédent cinq ou plus.
On trouve des armes dans au moins quarante-deux pour cent des foyers américains.
Il n'y a pas de limite fédérale au nombre d'armes dont une personne peut être propriétaire.
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Ma vie ressemble à l’un de ces immenses puzzles interminables sur lesquels vous passez une éternité, pour vous apercevoir, juste à la fin, qu’il vous manque les pièces principales.
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Il est évident que tout ne se détériore pas d'un coup, à un moment précis. Quand une partie de notre vie se désagrège, les autres éléments ne restent pas bien sagement à attendre leur tour. Ils ne nous laissent ni le temps de faire face à la situation, ni le recul nécessaire pour nous y adapter.
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- On va s'en sortir, avait-il affirmé.
- Je ne suis pas du tout inquiéte, avait-elle dit.
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Matt était le maître indétrônable des démonstrations excessives, le roi incontestable pour rendre les surfaces ternes rutilantes tout en vous convainquant de fermer les yeux sur la rouille sous-jacente. Ses clients se faisaient peut- être avoir, mais Chloë commençait enfin à comprendre que, lorsque les choses étaient aussi tape à l'oeil, elles étaient rarement très honnêtes.
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Bon sang, que je suis bon, se dit-il.
Cajoler, s'éloigner. Flatter, puis disparaître. Abandonner, puis refaire surface. Tout ça fait partie de sa technique.
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C'est absolument effrayant lorsque l'image qu'on a de soi ne correspond plus à celle que vous renvoie la glace. C'est encore plus angoissant quand on s'aperçoit que les autres ne vous voient plus, que vous êtes devenue invisible.
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Cette rue est ce qu'on appelle un cul-de-sac. dérivé du latin "culus", c'était à l'origine un terme anatomique décrivant " un vaisseau ou tube ne possédant qu'une ouverture", mais ici, à Palm Beach Gardens en Floride, il désigne désormais une courte impasse au-bout de laquelle un petit rond point permet de faire demi-tour.
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Maggie sait que l'homme est là avant de le voir. Elle le sent qui marche vers son lit, l'air s’ouvrant devant lui comme une paire de rideaux. Il reste penché au-dessus d'elle pendant quelques longues secondes, ses yeux pénétrant l'obscurité comme s’il attendait qu'elle se réveille. Elle ne lui donnera pas cette satisfaction, décide-t-elle, gardant les yeux résolument fermé, même quand elle sent qu'il écarte les couvertures et se glisse dans le lit à côté d’elle.
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Ecoutez-moi, (...). Vous n'êtes pas responsable du mauvais comportement de votre mari. Rien de ce que vous dites ou faites ne peut en aucun cas justifier qu'il vous frappe. Et je me moque de savoir si neuf jours sur dix [ il ] est un putain de saint. Le seul jour qui compte, le jour qui vous montre qui il est vraiment, c'est celui où il vous frappe. Vous vous leurrez si vous pensez autrement. Et vous vous leurrez si vous croyez que les choses vont changer.
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"Je te souhaite d'avoir une fille qui te ressemble !"
J'entends encore ma mère, exaspérée, hurler cette phrase à Jo Lynn, et j'ai eu, plus d'une fois, bien du mal à ne pas la prononcer moi-même. Mais de dépit ou de peur, ma sœur est restée sans enfants malgré trois mariages, d'ailleurs ratés, et c'est moi qui ai hérité de la fille qui lui ressemble. C'est injuste. J'ai toujours respecté les règlements, et, s'il m'est arrivé de me révolter, je l'ai toujours fait dans les limites acceptables. J'ai fait des études, obtenu mes diplômes, je ne fume pas, ne bois pas, ne me drogue pas et j'ai épousé le seul homme avec qui j'aie jamais couché. A l'inverse, Jo Lynn a fait des études juste le temps de se mettre dans l'ambiance, de prendre son pied et de tout laisser tomber, et sa vie sexuelle a été aussi précoce qu'active. Je suis devenue thérapeute familiale, elle est devenue le pire cauchemar des thérapeutes familiaux.
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Y avait-il quelqu'un d'autre - n'importe qui d'autre - qu'elle devrait appeler ? Un ami peut- être ? Sauf qu'elle n'en avait pas vraiment. Plus maintenant. Son cercle d'amis avait été composé des proches de [son mari ]. Et leurs relations s'étaient pour ainsi dire dénouées dans les mois qui avait suivi le décès de Robert. La vérité était que sa fille était sa meilleure amie et ce n'était pas très juste pour Paige. C'était trop de responsabilités pour ses frêles épaules. Et la dernière chose que voulait Joan était être un fardeau .
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Qu'importe toutes les horreurs qu'on a dites ? L'autre les a entendues. Et les mots blessent plus que des coups de bâton ou qu'une volée de pierres. Ils résonnent encore au fond de la mémoire alors que les blessures physiques sont guéries depuis longtemps.
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Comprendre les choses ne les rend pas forcément plus faciles à admettre.
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Les choses sont rarement aussi simples qu'elles semblent l'être.
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Il s'était mis à pleuvoir. Du brouillard montait du lac. Octobre est une saison imprévisible, pensa-t-elle, une saison pleine d'ombres et de fantômes.
Les gens s'extasient toujours sur les couleurs éclatantes de l'automne, les rouges, les oranges et les jaunes qui commençaient à parsemer le vert omniprésent de l'été avant de le remplacer. Jess n'avait jamais partagé cet enthousiasme. Pour elle, le changement de couleurs signifiait seulement que les feuilles étaient en train de mourir, souvenir cruel de leur vigueur passée. Comme des personnes abandonnées dans des maisons de retraite, la mort étant le seul visiteur auquel elles pouvaient se fier.
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