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Citations de Jørn Lier Horst (225)


 Ses pas dans l'herbe, le murmure du ruisseau, quelques gazouillis d'oiseaux, et le silence, un silence qui n'était pas l'absence de bruit, mais des bruits qui ne dérangeaient pas. Ce qui dérangeait, c'était la rumeur de la civilisation, créée par l'homme. Le silence d'ici affûtait les sens, clarifiait les idées. »
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Mais la cruauté existait. Elle était aussi vraie que l'amour.
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La cruauté était comme l'amour, nul ne savait d'où elle venait.
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Au départ, l'homme est libre de choisir. Nous pouvons même choisir de commettre des actes illégaux, en rupture avec les normes et règles de la société, cependant il faut alors en assumer les inévitables conséquences. ( p 168 )
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Blix n'aimait pas prendre l'avion, non qu'il eût peur mais simplement parce que, dans la cabine, il n'était plus joignable. Et l'isolation forcée était encore plus pénible lorsqu'il y avait une enquête en cours.
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Elle identifia des journalistes qu'elle ne connaissait que de nom mais qui lui inspiraient respect et sympathie. Nora Klemetsen, d'Aftenposten, était présente. Ainsi que Petter Stanghelle, de VG. Et Line Wisting, dont Emma écoutait souvent le podcast pendant qu'elle roulait à bicyclette. Ils étaient tous là.
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— Je crois que je peux faire du bon boulot ici, répondit-elle sans hésitation. En faisant ce pour quoi je suis douée.
— Et qu'est-ce que c'est ?
— Recueillir des informations, analyser des cas, élaborer des hypothèses, renverser des vérités établies et proposer des solutions différentes. En d'autres mots, enquêter, conclut-elle après avoir marqué une pause.
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Tout le monde racontait des mensonges. Rarement des mensonges directs, mais la vaste majorité des gens contournaient la vérité d'une manière ou d'une autre. On était ambigu, on taisait certains éléments, on exagérait, on arrangeait la vérité pour se rendre plus intéressant, on passait sous silence des informations nous plaçant sous un mauvais jour. De plus, il arrivait souvent que les gens se souviennent mal et, au lieu de l'admettre, ils comblaient les trous, se fondant souvent sur ce que d'autres avaient entendu ou vu; et pour démasquer ces mensonges, il fallait disposer d'autres informations, afin de pouvoir vérifier ce qui était dit.

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Bon... c'est compliqué, car j'ai aimé le précédent livre de Jørn (Les chiens de chasse), ce livre par contre est largement en dessous. Entre les erreurs, exemple une perruque de cheveux naturels qui contiennent de l'ADN (seules les racines en contiennent) et les trucs prévisibles (comme la fin), L'histoire ne contient que des interrogatoires de gens qui ne savent rien ou presque. Une suite de pages ou les personnages n'avance pas plus que l'histoire, je comprends le principe du cold case, mais ce n'est pas une raison pour ne pas avancer si ce n'est que par coups qui ont l'air faux.

Je vais lire le suivant pour voir s'il revient sur les rails du précédent, sinon je vais arrêter la et me souvenir des Chiens de chasse
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Une scène d'infraction était comme une œuvre d'art. Du moindre trait de pinceau pris isolément au tableau achevé considéré dans son ensemble, tout révélait quelque chose sur l'identité du peintre.
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Le journaliste continua de parler de l'affaire, mais Wisting n'entendait plus. Il respira. il avait l'impression que l'habitacle s'était vidé de son oxygène. C'était l'heure de la confrontation. Une douleur convulsive le saisit à la poitrine comme un début d'infarctus.
Il tourna doucement la tête. Haugen avait une expression plus dure, un air fumant de hargne.


p.428
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Ils entreprirent de fouiller la maison. Chaque fois qu'ils entraient dans une pièce Blix s'attendait à y trouver Nordstrom. Dans la salle de bains, veines tranchées. Pendue au lustre du salon. Au lit, un flacon de somnifères vide à côté d'elle. Mais elle n'était pas là. Ni au rez-de-chaussée, ni à l'étage, ni au sous- sol. (P.46)
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- Ne faites pas de bêtise, tenta Blix, cherchant à se rappeler tout ce qu'il avait appris en formation, ce qu'il fallait faire et dire dans ce genre de situation.
Maintenant qu'il y était confronté aucune stratégie ne lui venait à l'esprit. Il fallait improviser. (P.14)
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C'est dans l'idée de faire quelque chose d'utile à la société.
Mon activité ne tourne qu'autour des chiffres, de l'argent. Les gens que je fréquente sont dans le même secteur, on tient tous les mêmes discours. Etre visiteur de prison m'expose à d'autres idées, à une tout autre perspective sur la vie.
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Une impression désagréable l'étreignit. Il n'y avait rien, mais une peur irrationnelle l'incita à verrouiller ses portières et elle redémarra sur les chapeaux de roue.
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Il considérait Martin Ahlberg comme un policier fatigué. Quelqu'un qui avait rencontré trop de victimes de la criminalité. Trop de personnes auxquelles on avait ravi leur sécurité. Son travail quotidien parmi les criminels d'Europe de l'Est avait gommé les nuances. On aurait pu croire que ce serait le contraire, mais la lassitude et l'épuisement décourageaient d'absorber la complexité du monde. Il était alors plus simple de voir le monde en noir et blanc, avec des criminels et des victimes. Même su au fond l'on savait pertinemment qu'il n'était pas toujours aisé de déterminer où se situait la culpabilité morale. La culpabilité juridique, elle, était en règle générale, relativement facile à établir, mais quiconque avait travaillé un certain nombre d'années sur la criminalité savait que la question de la morale était éminemment plus complexe.
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Là où je veux en venir, c'est qu'on peut être quelqu'un de bien même si on a commis un acte très grave, reprit Wisting, se levant. A un moment ou un autre, tout le monde agit au détriment d'autrui. On ne peut pas étiqueter les gens comme gentils ou méchants, bon ou mauvais. Ce n'est pas ou l'un ou l'autre, nous sommes les deux." chapitre 58
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« La cruauté, c’est l’obscurité intérieure. Un besoin impérieux d’infliger des souffrances à autrui. »

(Gallimard, série noire, p. 237)
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L'élargissement de l'Union européenne en 2004 avait donné aux criminels accès à un grand marché et après l'entrée des pays de l'Europe de l'Est dans la coopération de Schengen en 2007, les vols avaient connu une recrudescence spectaculaire.
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(...) un Polonais sourd-muet faisait du porte-à-porte pour vendre des dessins. Entre autres.
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