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Citations de Jørn Lier Horst (224)


Enquêter sur une affaire de meurtre avec un meurtrier inconnu, c'est comme ôter l'étiquette d'une bouteille de bière. Ça ne se détachait jamais d'un seul tenant, mais venait par petits bouts.
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Au final, c'est presque toujours de cela qu'il s'agit, songea Wisting. L'argent, le pouvoir et le sexe .
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Certes, c'était aux tribunaux et non à la police de juger de la culpabilité des suspects, mais il était impossible pour des enquêteurs de rester objectifs dès lors qu'ils avaient un soupçon. La suite de l'enquête ne visait finalement qu'à étayer ce qui devenait une conviction, et la question de la culpabilité était tranchée bien avant le jugement du tribunal.
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Une scène d'infraction était comme une oeuvre d'art. Du moindre trait de pinceau pris isolément au tableau achevé considéré dans son ensemble, tout révélait quelque chose sur l'identité du peintre.
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Les événements dont ils avaient été témoin ces derniers temps relevaient d'une criminalité qu'il avait à peine rencontrée auparavant. Parfaitement décomplexée, sans scrupules, cynique.
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Elle aurait voulu que quelqu'un prenne ainsi les rênes de sa vie et l'organise de façon à ce que tout trouve une solution simple , logique et heureuse.
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- Voilà ce qu'est devenu notre travail, observa-t-il en montrant l'écran de la tête. Regarder et regarder encore un ordinateur.
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Elle regardait un petit écriteau qui disait que la vie, c'était comme le vélo. Pour garder l'équilibre, il fallait aller de l'avant.
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Ce n’était pas la première fois que Wisting voyait ça. Sous la pression, on pouvait être amené à tirer des conclusions hâtives. Les enquêteurs se formaient leur propre avis dès que les premières preuves apparaissaient et ensuite, leur opinion faite, il s'instaurait un processus inconscient pour en chercher la confirmation. Ils se mettaient des œillères et ne recueillaient que les infos qui allaient dans le sens de leur hypothèse principale. Ils se transformaient en chiens de chasse qui traquaient le gibier dont ils avaient flairé la trace. Toutes les pistes secondaires et les éléments qui pouvaient les distraire de leur but étaient écartés. Ils en avaient après Rudolf Haglund, il s'agissait de l’encercler, un point c’est tout.
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(...) un Polonais sourd-muet faisait du porte-à-porte pour vendre des dessins. Entre autres.
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Wisting resta à réfléchir. Les événements dont il avait été témoin ces derniers temps relevaient d'une criminalité qu'il avait à peine rencontrée auparavant. Parfaitement décomplexée, sans scrupules, cynique.
Nous sommes à court d'idées, songea-t-il. Quand la topographie change, il faut modifier la carte. Et c'est urgent.
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En trente-deux ans, la criminalité s'était transformée. L'attitude générale aussi. Globalement, par le passé, les gens venaient toujours relater à la police ce qu'ils avaient vu et entendu. Désormais,la police se heurtait de plus en plus fréquemment à un mur de silence, même quand les renseignements qu'elle recherchait étaient largement en périphérie d'un crime. La peur avait pris le dessus. Les gens ne voulaient être mêlés à rien et craignaient de parler à la police. Ils étaient de surcroît devenus plus étrangers les uns des autres et se préoccupaient moins de ce qui se passait autour d'eux.
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Tommy était attentif et prévenant, il s'était révélé être un bon interlocuteur, qui écoutait et réfléchissait. Mais Wisting avait été naïf. Il avait pourtant des années d'expérience et aurait dû être le premier à savoir que les criminels aussi avaient des qualités.
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La surcharge permanente avait fini par aboutir à l'épuisement physique et mental.
Il n'avait pas travaillé pendant trois mois. En revenant [de son congé maladie], il avait compris qu'il n'était pas indispensable et avait réussi à déléguer plus de responsabilités et de tâches.
(p. 44)
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Il avait toujours pensé que le métier de policier était difficile et exigeant, mais il aimait justement le genre de défis qu'il avait à relever. Il connaissait des périodes de doute où il avait l'impression que tout lui échappait et où il craignait de ne pas avoir su prendre les bonnes décisions. Mais il agissait toujours par conviction intime et il n'avait jamais eu de problèmes jusqu'ici pour répondre de ses actes. A ce stade, il ne voyait pas comment il aurait pu agir autrement dans l'affaire Cecilia.
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Wisting s'assit et prit le temps d'expliquer qui il était. Le regard de l'homme en face de lui papillonna, à croire qu'il avait sur la conscience encore plus de méfaits que ceux qu'il était en train de purger, et craignait que Wisting ne soit venu lui annoncer que son passé l'avait rattrapé.
- Nous ne nous connaissons pas, poursuivit Wisting. Je n'ai aucune idée de pourquoi vous êtes là, mais ce n'est pas pour ça que je suis venu.
L'homme bougea un peu ; il sembla avoir trouvé une position plus confortable. Wisting avait compris très tôt que la qualité la plus importante d'un enquêteur était sa capacité à communiquer, à discuter avec les gens et à considérer chacun comme un individu à part entière. Son travail de policier ne lui donnait pas le droit de juger les autres. Au contraire, il devait s'efforcer d'être un homme ouvert d'esprit, même si ses positions personnelles vis-à-vis de certaines formes de criminalité réflétaient fatalement ses opinions.
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Il avait perçu la Lituanie comme un pays gris et rude. Mais Vilnius était une ville pleine de contrastes. Après la chute de la dictature soviétique, le peuple avait retrouvé beaucoup de liberté, et avec elle un peu plus de possibilités d'influer sur sa vie. L'économie du pays avait fait des progrès visibles, mais c’était néanmoins la pauvreté restante qui l'avait le plus marqué.
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C'est sans doute la plus grande solitude qui soit. De n'être présent dans les pensées de strictement personne.
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"Ce sont généralement des gens qui se sont retrouvés dans une situation extrême, à la dernière limite de ce qu'ils peuvent maîtriser et supporter, poursuivit Wisting. Ils finissent par tuer dans l'affect, par désespoir ou dans un accès de fureur".
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Il considérait Martin Ahlberg comme un policier fatigué. Quelqu'un qui avait rencontré trop de victimes de la criminalité. Trop de personnes auxquelles on avait ravi leur sécurité. Son travail quotidien parmi les criminels d'Europe de l'Est avait gommé les nuances. On aurait pu croire que ce serait le contraire, mais la lassitude et l'épuisement décourageaient d’aborder la complexité du monde. Il était alors plus simple de voir le monde en noir et blanc, avec des criminels et des victimes. Même si au fond l'on savait pertinemment qu'il n'était pas toujours aisé de déterminer où se situait la culpabilité morale. La culpabilité juridique, elle, était en règle générale relativement facile à établir, mais quiconque avait travaillé nombre d'années sur la criminalité savait que la question de la morale était éminemment plus complexe. (p. 296)
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