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3.06/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) : 1824
Mort(e) : 1905
Biographie :

Né en Andalousie, ce fils de famille aristocratique, Juan Valera y Alcalá Galiano, commença par la Carrière en accompagnant à Naples le célèbre duc de Rivas, diplomate écrivain. Les obligations de sa profession le transportent en maintes capitales d'Europe, et même vers celles d'Amérique : Rio de Janeiro et Washington ; enfin à Vienne où il fut ambassadeur de 1893 à 1895. À cette dernière date, sa cécité presque totale le ramène en Espagne où il mourra aveugle et octogénaire, mais encore actif.

Quoique réputé surtout comme romancier, Valera débute en littérature par des Essais poétiques, pratique le journalisme en rédigeant de nombreux textes historiques et critiques, même polémiques (voir par exemple sa controverse modérée avec la comtesse de Pardo Balzán sur le naturalisme). Mais ce n'est que vers la cinquantaine qu'il publie son premier roman : Pepita Jiménez, récit en grande partie épistolaire.

Dans tous ses écrits, Valera use avec art d'une langue déjà un peu désuète à son époque, mais dont on peut encore, à la nôtre, apprécier l'élégante précision.
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Source : http://www.universalis.fr/encyclopedie/juan-valera/
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Lettres de mon neveu

Le 22 mars

Cher oncle et vénérable maître, me voici bien arrivé depuis quatre jours dans ce village où je suis né, et j’y ai retrouvé tout le monde en bonne santé, mon père, mon­sieur le vicaire et les amis et les parents. Le plaisir de les voir et de leur parler, après tant d’années d’absence, m’a retenu tout entier et m’a pris tout mon temps, de sorte que je n’ai pu jusqu’à maintenant vous écrire.
Vous me pardonnerez.
Comme j’ai quitté ces lieux tout petit et que j’y reviens en homme, l’impression que me font tous ces objets que je gardais en mémoire est singulière. Tout me paraît plus petit, beaucoup plus petit, mais en même temps plus beau que dans mon souvenir. La maison de mon père, qui dans mon imagination était immense, est sans doute la grande maison d’un riche cultivateur, mais elle est bien plus petite que le séminaire. En revanche, ce que je comprends mieux et que j’apprécie davantage maintenant, c’est cette campagne. Les vergers, surtout, sont délicieux. Il y passe des sentiers si charmants ! Une eau cristalline court ici et là avec un gentil murmure. La berge des petits canaux est couverte d’herbes odorantes et de fleurs de mille espèces. On peut en un instant cueillir un grand bouquet de vio­lettes. Pour donner de l’ombre à ces sentiers, il y a des noyers gigantesques et pompeux, des figuiers et d’autres arbres, et les palissades sont faites de ronces, de rosiers, de grenadiers et de chèvrefeuilles.
Une multitude prodigieuse de petits oiseaux égaient la
campagne et les allées.
Les vergers m’enchantent, et tous les après-midi, je vais
m’y promener quelques heures.
Mon père veut m’emmener voir ses oliviers, ses vignobles, ses fermes ; mais nous n’avons encore rien vu. Je ne suis pas sorti du village et du doux verger qui l’entoure.
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