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Citations de Jules César (62)


Jules César
Demandez-vous quel serait l'état d'une maison où les jeunes gens mépriseraient les vieillards ; l'état des écoles, si les disciples ne respectaient pas les maîtres ; comment des malades pourraient recouvrer la santé, s'ils n'obéissaient pas aux médecins ; quelle sécurité pourraient avoir ceux qui naviguent, si les matelots n'écoutaient pas les pilotes. La nature a établi deux lois nécessaires au salut des hommes : les uns doivent commander, les autres obéir. Sans ces lois, il n'est rien qui puisse durer même un instant.
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Jules César
L’expérience, voilà le maître en toutes choses.
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Jules César
La guerre confère aux conquérants le droit d'imposer n'importe quelle condition aux vaincus.
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Tous les hommes ont naturellement au coeur l'amour de la liberté et la haine de la servitude.
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[...] la responsabilité des fautes se met très volontiers au compte des morts [...]
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[...] déjà l'habitude amenait la négligence, conséquence ordinaire de la routine.
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Jules César
Veni, vidi, vici : je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu.
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Jules César
Kai sy, teknon ? (Toi aussi, mon fils !)
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Début d siège d'Alésia :
Vercingétorix, avant que les Romains eussent achevé leur circonvallation, prit la résolution de renvoyer de nuit toute sa cavalerie. Avant le départ de ces cavaliers, il leur recommande "d'aller chacun dans leur pays, et d'enrôler tous ceux qui sont en âge de porter les armes ; il leur rappelle ce qu'il a fait pour eux, les conjure de veiller à sa sûreté et de ne pas l'abandonner, lui qui a bien mérité de la liberté commune, à la merci d'ennemis cruels ; leur négligence entraînerait, avec sa perte, celle de quatre-vingt mille hommes d'élite ; il n'a de compte fait, de vivres que pour trente jours au plus ; mais il pourra, en les ménageant, tenir un peu plus longtemps." Après ces recommandations, il fait partir en silence sa cavalerie ; à la seconde veille, par l'intervalle que nos lignes laissaient encore. II se fait apporter tout le blé de la ville, et établit la peine de mort contre ceux qui n'obéiront pas ; quant au bétail dont les Mandubiens avaient rassemblé une grande provision, il le distribue par tête ; le grain est mesuré avec épargne et donné en petite quantité ; il fait rentrer dans la ville toutes les troupes qui campaient sous ses murs. C'est par ces moyens qu'il se prépare à attendre les secours de la Gaule et à soutenir la guerre.
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Il n'est pas de plus grand honneur pour les peuples germains que d'avoir fait le vide autour de soi et d'être entourés d'espaces désertiques aussi vastes que possible. C'est à leurs yeux la marque même de la vertu guerrière, que leurs voisins, chassés de leurs champs, émigrent, et que personne n'ose demeurer près d'eux ; ils voient là en même temps une garantie de sécurité, puisqu'ils n'ont plus à craindre d'invasion subite.
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Les druides estiment que la religion ne permet pas de confier à l'écriture la matière de leur enseignement, alors que tout le reste en général, pour les comptes publics et privés, ils se servent de l'alphabet grec. Ils me paraissent avoir établi cet usage pour deux raisons : parce qu'ils ne veulent pas que leur doctrine soit divulguée, ni que, d'autre part, leurs élèves, se fiant à l'écriture, négligent leur mémoire ; car c'est une chose courante quand on est aidé par des textes écrits, on s'applique moins à retenir par coeur et on laisse rouiller sa mémoire. Le point essentiel de leur enseignement, c'est que les âmes ne périssent pas, mais qu'après la mort elles passent d'un corps dans un autre ; ils pensent que cette croyance est le meilleur stimumant du courage, parce qu'on n'a plus peur de la mort. En outre, ils se livrent à de nombreuses spéculations sur les astres et leurs mouvements, sur les dimensions du monde et celles de la terre, sur la nature des choses, sur la puissance des dieux et leurs attributions, et ils transmettent ces doctrines à la jeunesse.
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Tout le peuple gaulois est très religieux ; aussi voit-on ceux qui sont atteints de maladie graves, ceux qui risquent leur vie dans les combats ou autrement, immoler ou faire voeu d'immoler des victimes humaines, et se servir pour ces sacrifices du ministère des druides ; ils pensent en effet qu'on ne saurait apaiser les dieux immortels qu'en rachetant la vie d'un homme par la vie d'un autre homme, et il y a des sacrifices de ce genre qui sont d'institution publique.
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César apprendrait ce que peut la valeur des germains , nation invincible et aguerrie , qui , depuis quatorze ans , n'avait pas reposé sous un toit .
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Ne pas respecter un hôte, c'est à leurs yeux(*) commettre un sacrilège : ceux qui, pour une raison quelconque, viennent chez eux, ils les protègent, leur personne leur est sacrée ; toutes les maisons leurs sont ouvertes et ils ont place à toutes les tables.
(*toujours les Germains)
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Cum tridui viam processisset, nuntiatum est ei Ariovistum cum suis omnibus copiis ad occupandum Vesontionem, quod est oppidum maximum Sequanorum, contendere [triduique viam a suis finibus processisse]. Id ne accideret, magnopere sibi praecavendum Caesar existimabat. Namque omnium rerum quae ad bellum usui erant summa erat in eo oppido facultas, 2 idque natura loci sic muniebatur ut magnam ad ducendum bellum daret facultatem, propterea quod flumen [alduas] Dubis ut circino circumductum paene totum oppidum cingit, 3 reliquum spatium, quod est non amplius pedum MDC, qua flumen intermittit, mons continet magna altitudine, ita ut radices eius montis ex utraque parte ripae fluminis contingant, 4 hunc murus circumdatus arcem efficit et cum oppido coniungit. 5 Huc Caesar magnis nocturnis diurnisque itineribus contendit occupatoque oppido ibi praesidium conlocat.

38 - Après trois jours de marche, on lui apprit qu’Arioviste, avec toutes ses forces, se dirigeait vers Vesuntio, la ville la plus importante des Séquanes, pour s’en emparer, et qu’il était déjà à trois jours des frontières de son royaume. César pensa qu’il fallait tout faire pour éviter que la place ne fût prise. En effet, elle possédait en très grande abondance tout ce qui est nécessaire pour faire la guerre ; de plus, sa position naturelle la rendait si forte qu’elle offrait de grandes facilités pour faire durer les hostilités : le Doubs entoure presque la ville entière d’un cercle qu’on dirait tracé au compas ; l’espace que la rivière laisse libre ne mesure pas plus de seize cents pieds, et une montagne élevée le ferme si complètement que la rivière en baigne la base des deux côtés. Un mur qui fait le tour de cette montagne la transforme en citadelle et la joint à la ville. César se dirige vers cette place à marches forcées de jour et de nuit ; il s’en empare et y met garnison.

1691 - [Le Livre de poche n° 1446/1447, p. 87]
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César, instruit de ces évènements, et redoutant la pusillanimité des Gaulois, car ils changent facilement d'avis et sont presque toujours séduits par ce qui est nouveau, estima qu'il ne devait se reposer sur eux de rien.
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Les Suèves sont le peuple de beaucoup le plus grand et le plus belliqueux de toute la Germanie. On dit qu'ils forment cent clans, lesquels fournissent chacun mille hommes par an, qu'on emmène faire des guerres extérieures. Les autres, ceux qui sont restés au pays, pourvoient à leur nourriture et à celle de l'armée ; l'année suivante, ceux-ci prennent à leur tour les armes, tandis que ceux-là restent au pays. De la sorte, la culture des champs, l'instruction et l'entraînement militaires sont également assurés sans interruption.
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Il est d'usage que les druides n'aillent point à la guerre et ne paient pas d'impôt comme les autres, ils sont dispensés du service militaire et exempts de toute charge. Attirés par de si grands avantages, beaucoup viennent spontanément suivre leurs leçons, beaucoup leur sont envoyés par les familles. On dit qu'auprès d'eux, ils apprennent par coeur un nombre considérable de vers. Aussi plus d'un reste-t-il vingt ans à l'école. Ils estiment que la religion ne permet pas de confier à l'écriture la matière de leur enseignement, alors que pour tout le reste en général, pour les comptes publics et privés, ils se servent de l'alphabet grec. Ils me paraissent avoir établi cet usage pour deux raisons : parce qu'ils ne veulent pas que leur doctrine soit divulguée, ni que, d'autre part, leurs élèves, se fiant à l'écriture, négligent leur mémoire ; car c'est une chose courante quand on est aidé par des textes écrits, on s'applique moins à retenir par coeur et on laisse se rouiller la mémoire.
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Le vol n'a rien de déshonorant, lorsqu'il est commis hors des frontières de l'Etat : ils* professent que c'est un moyen d'exercer les jeunes gens et de combattre chez eux la paresse.
(* les Germains)
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Sur cet avis, César y envoie, au milieu de la nuit, plusieurs escadrons, avec ordre de se répandre dans la campagne d'une manière un peu bruyante. Au point du jour, il fait sortir du camp beaucoup d'équipages et de mulets, qu'on décharge de leurs bagages ; il donne des casques aux muletiers, pour qu'ils aient l'apparence de cavaliers, et leur recommande de faire le tour des collines. Il fait partir avec eux quelques cavaliers qui doivent affecter de se répandre au loin. Il leur assigne à tous un point de réunion qu'ils gagneront par un long circuit. De Gergovie, qui dominait le camp, on voyait tous ces mouvements, mais de trop loin pour pouvoir distinguer ce que c'était au juste. César détache une légion vers la même colline ; quand elle a fait quelque chemin, il l'arrête dans un fond et la cache dans les forêts. Les soupçons des Gaulois redoublent, et toutes leurs troupes passent de ce côté. César, voyant leur camp dégarni, fait couvrir les insignes, cacher les enseignes, et défiler les soldats du grand camp dans le petit, par pelotons pour qu'on ne les remarque pas de la ville ; il donne ses instructions aux lieutenants qui commandent chaque légion, et les avertit surtout de contenir les soldats que l'ardeur de combattre et l'espoir du butin pourraient emporter trop loin ; il leur montre le désavantage que donne l'escarpement du terrain ; la célérité seule peut le compenser ; il s'agit d'une surprise et non d'un combat. Ces mesures prises, il donne le signal, et fait en même temps monter les Héduens sur la droite par un autre chemin.
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