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Citations de Jules César (62)


incipit :
La Gaule, dans son ensemble, est divisée en trois parties, dont l'une est habitée par les Belges, l'autre par les Aquitains, la troisième par ceux qui dans leur propre langue se nomment Celtes, et, dans la nôtre, Gaulois. Tous ces peuples diffèrent entre eux par la langue, les coutumes, les lois.
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[…] les troupes de l'armée adverse enfin, qui, de leur propre initiative, ont entamé des négociations de paix, dans lesquelles elles ont considéré qu'elles devaient penser au salut de tous ceux de leur parti. Ainsi le rôle de chacun, quelle que fut sa situation, avait été un rôle d'humanité. Mais à eux, les chefs, la paix leur avait fait horreur ; ils n'avaient observé ni les règles des négociations, ni celles de la suspension d'armes ; des hommes sans défiance, abusés par les pourparlers en cours, ils les avaient massacrés avec la dernière cruauté. Il leur était donc arrivé ce qui arrive fort souvent aux hommes de trop d'opiniâtreté et d'arrogance : ils se retournent en hâte vers ce pour quoi, un instant plus tôt, ils n'avaient que dédain, et le demandent de toute leur ardeur.

(pp. 62-63)
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Les hommes, en se mariant, mettent en communauté une part de leurs biens égale, d'après estimation, à la valeur de la dot apportée par les femmes. On fait de ce capital un compte unique, et les revenus en sont mis de côté ; le conjoint survivant reçoit l'une et l'autre part, avec les revenus accumulés. Les maris ont droit de vie et de mort sur leurs femmes comme sur leurs enfants ; toutes les fois que meurt un chef de famille de haute lignée, les parents s'assemblent, et, si la mort est suspecte, on met à la question les épouses comme on fait des esclaves ; les reconnaît-on coupables, elles sont livrées au feu et aux plus cruels tourments. Les funérailles sont, relativement au degré de civilisation des Gaulois, magnifiques et somptueuses ; tout ce qu'on pense que le mort chérissait est porté au bûcher, même des êtres vivants, et, il n'y a pas longtemps encore, la règle d'une cérémonie funèbre complète voulait que les esclaves et les clients qui lui avaient été chers fussent brûlés avec lui.
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Jules César
Veni, vidi, vici.
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Arioviste (ndr : roi des Germains) répliqua que les lois de la guerre voulaient que les vainqueurs imposassent leur autorité aux vaincus comme bon leur semblait. C'est ainsi qu'il était dans les traditions de Rome de dicter la loi aux vaincus non point d'après les ordres d'un tiers, mais selon son gré. Puisque, de son côté, il s'abstenait de prescrire aux Romains l'usage qu'ils devaient faire de leur droit, il ne convenait pas qu'il fût gêné dans l'exercice du sien. Si les Héduens étaient ses tributaires, c'était pas qu'ils avaient tenté la fortune des armes, parce qu'ils avaient livré bataille et avaient eu le dessous. César lui faisait un tort grave en provoquant, par son arrivée, une diminution de ses revenus.
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L’expérience, voilà le maître en toutes choses.
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Il y avait dans cette légion deux centurions de la plus grande bravoure, qui approchaient déjà des premiers grades, Titus Pulio et Lucius Vorénus. C'étaient entre eux une perpétuelle rivalité à qui passerait avant l'autre...

Livre V, chap. XLIV

NB : plus de deux mille ans plus tard ces deux centurions seront les héros de la série télévisée à succès "Rome"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rome_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)
https://www.youtube.com/watch?v=2s1RoX1OeC0
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Jules César
Mais tant qu'on vous résistera, que rien ne vous retienne, pas même la vue d'un père dans les rangs ennemis.
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César ayant atteint son but, fait sonner la retraite et faire halte à la dixième légion, qui l'accompagnait. Mais les autres n'avaient pas entendu le son de la trompette, parce qu'elles étaient au-delà d'un vallon assez large ; et bien que, pour obéir aux ordres de César, les lieutenants et tribuns s'efforçassent de les retenir, entraînées par l'espérance d'une prompte victoire, par la fuite des ennemis, par leurs anciens succès, et ne voyant rien de si difficile qu'elles n'en pussent triompher par leur courage, elles ne cessèrent leur poursuite qu'aux pieds des murs et jusqu'aux portes de la ville. Un cri s'étant alors élevé de toutes les parties de l'enceinte, ceux qui étaient les plus éloignés, effrayés de cette confusion soudaine, croient les Romains dans la ville et se précipitent des murs. Les mères jettent du haut des murailles des habits et de l'argent, et s'avançant, le sein découvert, les bras étendus, elles supplient les Romains de les épargner et de ne pas agir comme à Avaricum, où l'on n'avait fait grâce, ni aux femmes ni aux enfants. Quelques-unes, s'aidant de main en main à descendre du rempart, se livrèrent aux soldats. L. Fabius, centurion de la huitième légion, qui, ce jour même, avait dit dans les rangs, qu'excité par les récompenses d'Avaricum, il ne laisserait à personne le temps d'escalader le mur ayant lui, ayant pris trois de ses soldats, se fit soulever par eux et monta sur le mur. Il leur tendit la main à son tour, et les fit monter un à un.
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De la plaine et du pied de la colline jusqu'au mur de la ville il y avait douze cents pas en ligne droite, sans compter les sinuosités du terrain. Les détours qu'il fallait faire pour monter moins à pic augmentaient la distance. À mi-côte, les Gaulois avaient tiré en longueur, et suivant la disposition du terrain, un mur de six pieds de haut et formé de grosses pierres, pour arrêter notre attaque ; et laissant vide toute la partie basse, ils avaient entièrement garni de troupes la partie supérieure de la colline jusqu'au mur de la ville. Au signal donné, nos soldats arrivent promptement aux retranchements, les franchissent et se rendent maîtres de trois camps. Le succès de cette attaque avait été si rapide, que Teutomatos, roi des Nitiobroges, surpris dans sa tente, où il reposait au milieu du jour, s'enfuit nu jusqu'à la ceinture, eut son cheval blessé, et n'échappa qu'avec peine aux mains des pillards.
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Dans toute la Gaule, il n'y a que deux classes d'hommes qui soient comptées pour quelque chose et qui soient honorées ; car la multitude n'a guère que le rang des esclaves, n'osant rien par elle-même, et n'étant admise à aucun conseil. La plupart, accablés de dettes, d'impôts énormes, et de vexations de la part des grands, se livrent eux-mêmes en servitude à des nobles qui exercent sur eux tous les droits des maîtres sur les esclaves.Des deux classes privilégiées, l'une est celle des druides, l'autre celle des chevaliers. Les premiers, ministres des choses divines, sont chargés des sacrifices publics et particuliers, et sont les interprètes des doctrines religieuses. Le désir de l'instruction attire auprès d'eux un grand nombre de jeunes gens qui les ont en grand honneur. Les Druides connaissent de presque toutes les contestations publiques et privées. Si quelque crime a été commis, si un meurtre a eu lieu, s'il s'élève un débat sur un héritage ou sur des limites, ce sont eux qui statuent ; ils dispensent les récompenses et les peines. Si un particulier ou un homme public ne défère point à leur décision, ils lui interdisent les sacrifices ; c'est chez eux la punition la plus grave. Ceux qui encourent cette interdiction sont mis au rang des impies et des criminels, tout le monde s'éloigne d'eux, fuit leur abord et leur entretien, et craint la contagion du mal dont ils sont frappés ; tout accès en justice leur est refusé ; et ils n'ont part à aucun honneur. ( Tous ces druides n'ont qu'un seul chef dont l'autorité est sans bornes. À sa mort, le plus éminent en dignité lui succède ; ou, si plusieurs ont des titres égaux, l'élection a lieu par le suffrage des druides, et la place est quelquefois disputée par les armes. À une certaine époque de l'année, ils s'assemblent dans un lieu consacré sur la frontière du pays des Carnutes, qui passe pour le point central de toute la Gaule. Là se rendent de toutes parts ceux qui ont des différends, et ils obéissent aux jugements et aux décisions des druides. On croit que leur doctrine a pris naissance dans la Bretagne, et qu'elle fut de là transportée dans la Gaule ; et aujourd'hui ceux qui veulent en avoir une connaissance plus approfondie vont ordinairement dans cette île pour s'y instruire.
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Le [masquer] Test. [/masquer]
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De tous les peuples gaulois, les Belges sont les plus braves.
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"Il n'en est point d'assez brave pour n'être pas affolé par une situation si nouvelle."
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V. - César, instruit de ces événements, et redoutant la pusillanimité des Gaulois,
qui sont prompts à changer d'avis et d'ordinaire avides de nouveautés, ne crut pas devoir s'en remettre à eux. On a, en effet, l'habitude, en Gaule, de forcer les voyageurs à s'arrêter, même malgré eux, et de les interroger sur tout ce que chacun d'eux a appris ou connu. Dans les villes, le peuple entoure les marchands, les oblige à dire de quel pays ils viennent ce qu'ils y ont appris. C'est sous le coup de ces potins et de ces ouï-dire qu'ils décident souvent les affaires les plus importantes, pour se repentir bientôt forcément d'avoir cédé à des bruits incertains, et la plupart du temps inventés pour leur plaire.
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Profondément divisés, au niveau des grandes régions, des cités, des cantons et même des familles; ils sont instables entre eux par ces divisions mêmes et dans leurs engagements: légers, versatiles (...), impulsifs, ils aiment le changement; enthousiastes pour prendre les armes, toujours prêts à partir en guerre, ils sont non moins prompts au découragement et pour supporter les revers manquent de fermeté et de ressort.
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Après trois jours de marche, on lui apprit qu'Arioviste, avec toutes ses forces, se dirigeait vers Besançon, la ville la plus importante des Séquanes, pour s'en emparer, et qu'il était déjà à trois jours des frontières de son royaume. César pensa qu'il fallait tout faire pour éviter que la place ne fût prise. En effet, elle possédait en très grande abondance tout ce qui est nécessaire pour faire la guerre ; de plus, sa position naturelle la rendait si forte qu'elle offrait de grandes facilités pour faire durer les hostilités : le Doubs entoure presque la ville entière d'un cercle qu'on dirait tracé au compas ; l'espace que la rivière laisse libre ne mesure pas plus de seize cents pieds, et une montagne élevée le ferme si complètement que la rivière en baigne la base des deux côtés. Un mur qui fait le tour de cette montagne la transforme en citadelle et la joint à la ville.
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Ces incidents ne nous causaient que des pertes assez légères de bêtes et de valets.
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Il ordonne qu'on lui remette les armes, qu'on lui amène les chefs des cités. Il installa son siège au retranchement, devant son camp: c'est là qu'on lui amène les chefs; on lui livre Vercingétorix, on jette les armes à ses pieds.
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Jules César
Les hommes croient ce qu'ils désirent.

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