Citations de Julien Frey (18)
Dans la vraie vie, on n'embrasse pas son amour de jeunesse après avoir tué son mari.
Mais moi, ma culture s'est faite essentiellement avec le cinéma. C'est aux films que je pense. C'est peut-être pour ça que j'ai peur qu'ils disparaissent.
Je me souviens d'un prof à la fac qui disait que les réalisateurs avaient tous leur "truc", leur obsession. Le "faux coupable" pour Hitchcock, par exemple. Pour Luntz, c'était créer du lien, faire tomber les murs. Plus je vois ses films, plus je me dis qu'il aimait profondément les gens. Ce qui ne l'a pas empêché de tomber dans l'oubli.
Oui, mais vous savez, oncle Jakob ne parlait pas du passé, même à ma mère. C'était la Shoah. La deuxième génération n'a pas posé de questions. Vous, c'est la troisième, vous ne pouvez pas comprendre. Et je souhaite de tout mon coeur que vous ne compreniez pas. (p. 269)
Nous sommes accueillis avec de la musique allemande, un truc qui fait bien peur.
A force de se murer dans le silence, ils ont oublié une partie de l'histoire de Jakob. Et ce qu'ils n'ont pas oublié, ils l'ont souvent déformé.
Le succès, c’est aller d’échec en échec… sans perdre son enthousiasme.
dans la vraie vie, on n'embrasse pas son amour de jeunesse après avoir tué son mari.
(page 97)
Je n'étais pas volontaire.
Toute route qui mène quelque part est mensongère.
Fiston ! Il fut un temps où j'étais comme toi, il viendra un jour où tu seras comme moi.
- Réussir, réussir, ça veut dire quoi d’abord ? Réussir sa vie ? Réussir dans la vie ?
- Réussir, c’est aimé longtemps.
Le lendemain matin. En route pour Bethléem. On vient à peine de passer la frontière et j’ai déjà l’impression d’être dans un autre monde. Un autre siècle aussi.
Le succès, c'est d'aller d'échec en échec...sans perdre son enthousiasme...
(page 68)
Mon père était un grand écrivain. Moi, je vends des livres.
(page 41)
Je courrais après les gonzesses. Et sans me vanter, je crois que je courrais assez vite.
(page 27)
- Julien et Michael étaient en train de s'engueuler. Ils jouent au français et à l'américain.
- Oh, vraiment ? John et Justin faisaient ça aussi. Les hommes ont toujours des trucs à prouver, hein ?
Les War Brides n'auront pas le statut d'immigrée mais le statut de "femme de GI".
Cela change quoi ?
Que le gouvernement prendra en charge ton voyage.
non ??
Si! voyage gratuit pour toi...et quelques milliers de françaises, parce que nous, les américains, nous sommes des tombeurs.