Julien Neel

Ce week-end, j'ai révisé mes Lou ! Je l'attendais depuis tellement longtemps, ce tome 6, qu'il n'était pas question de l'aborder à la légère, en ayant de vagues souvenirs des épisodes précédents. Et quel plaisir de relecture !! Un concentré de pertinence, de subtilité, de tendresse, d'humour, d'émotion. Alors, le trait et les couleurs, on adhère ou pas, mais cela vaut vraiment la peine de passer outre, vu la richesse des textes, des situations, des personnages, des réflexions suscitées.



HELAS ! cruelle déception avec ce dernier opus, tellement différent des autres !!!! Même pas un petit passage à vous recopier pour vous mettre en appétit...



******** Attention, spoilers sur les précédents !

Souvenez-vous : on a quitté Lou à 15 ans, elle a beaucoup appris sur les origines de sa naissance, sur l'adolescence difficile de sa maman. Et un petit frère vient de naître. Quid de cette nouvelle vie ? et Richard dans tout ça ? va-t-il assumer son nouveau rôle de papa ? ********



Bon, quelques réponses à ces questions, mais surtout une déception de taille ! Fulgor a déjà trois ans, mais Lou parle du 'dernier été' comme celui de ses quatorze ans ? Et elle est en fac ? Son physique est plus adulte, mais Tristan et Jean-Jean ont des allures bien juvéniles, en revanche. Le récit part dans tous les sens, dans quelques "univers parallèles" auxquels je n'ai pas compris grand chose. Lou prendrait-elle 'des substances' ? Rêve-t-elle ? Ne dort-elle pas assez, donc en proie aux hallus, entre baby-sitting et nuits en boîte ?? Est-on à moitié dans un bouquin de la mère ? C'est quoi ce bazar !?!?



Un bon point pour le bébé, très expressif et vraiment à croquer. Mais des envies de secouer la mère, irresponsable toujours, mais outrageusement, cette fois : elle abuse de la bonne volonté de sa fille, promue seconde maman sans avoir le choix...



Album à relire dans quelques jours... Pour y voir plus clair ? ou y rester désespérément hermétique ?

Lou, Fulgor, son petit frère et sa maman habitent désormais dans une belle maison. Le bougre de Richard n'est toujours pas sorti de sa graoute ! La jeune fille est maintenant étudiante. Mais, elle partage essentiellement ses journées à garder son petit frère car sa maman est très occupée. En effet, son dernier livre va être adapté en spectacle de danse sur glace et elle travaille secrètement pour le gouvernement. Sinon, la jeune fille aime retrouver ses amis en boîte qu'elle fréquente jusqu'au petit matin, aller manger au Logan où elle croise Tristan, serveur là-bas, qu'elle apprécie toujours autant, se balader avec Mina, toujours en couple avec Jean-Jean même si cela semble chaotique, se rappeler les bons vieux souvenirs des vacances d'été et aller relever la fréquence des cristaux roses qui semblent émerger de terre. Seraient-ils à l'origine des voyages inter-dimensionnels de Lou ? Tout ça est bien étrange. D'autant plus que la jeune fille va croiser un bel homme qu'il lui semblera avoir déjà croisé...



Changement de cap radical pour Lou et le lecteur qui se trouve quelque peu démuni ! Entre Richard qui fait le sauvage et délaisse sa famille, les cristaux roses bonbon tout droit sortis d'un space-opéra, l'homme-raisin qui ne quitte pas d'une semelle Karine, Marie-Emilie qui est devenue hippie, la maman qui travaille avec des lapins tout bizarres et les soi-disant voyages de Lou dans le temps, on est quelque peu perdu et l'on se demande si l'on n'a pas manqué un épisode. le scénario, en rupture totale avec les 5 tomes précédents, est quelque peu alambiqué et manque de cohérence. le dessin, parfois approximatif et plus anguleux sur certaines planches, n'est pas aussi bien travaillé et manque de précision. Les couleurs sont plus vives, seules les planches bichromatiques apportent un certain charme. Neel nous offre un album déroutant et audacieux qui, hélas, ne m'aura pas autant conquis que les précédents.



Lou ! L'âge de cristal... m'a laissé de glace...

Cher journal,



Quelle déception ! Moi qui croyais avoir rencontré l'homme de ma vie, je suis anéantie depuis que je l'ai vu se curer le nez avec ses doigts... Monde cruel ! Mais je me suis rendue compte que je le faisais aussi, alors, finalement, ça va, je crois que je l'aime toujours...

Ma maman me dit qu'elle travaille toute la journée sur son prochain livre mais on ne me la fait pas... Elle passe ses journées scotchée devant les jeux vidéos. Son livre ne risque pas de paraître au train où vont les choses. Il faut dire que ce n'est pas toujours facile pour elle de m'élever toute seule. Papa est parti très tôt de la maison, il ne voulait pas d'enfant...

Un nouveau voisin vient de s'installer sur le même palier. Baba-cool, avec sa veste en peau de mouton, je suis sûre qu'il plairait à maman. Ça tombe bien, pour son arrivée, il offre un pot aux voisins. Il va falloir que je lui trouve une belle robe à lui mettre sur le dos parce que ses jeans tout pourris, ça fait le moyen. Ça tombe bien, je suis couturière ! Et comme la Saint Valentin approche et qu'ils n'ont pas l'air de savoir s'y prendre, je crois que je vais devoir les aider un peu. Avec mon amie Mina, on a plein d'idées en tête... Mais, il faut que je pense à moi aussi parce que mon prince charmant m'a invitée également...

Et puis, il y a mamie qui va venir passer quelques jours à l'appart'. Ça risque de mettre maman dans tous ses états...



Une panoplie de personnages tous aussi craquants les uns que les autres: une maman adulescente fan de jeux vidéos, un petit chat tout mignon, un voisin baba-cool qui ne laisse pas sa maman indifférente, une meilleure copine, Mina, avec qui elle peut tout partager et un prince charmant pour qui elle craque. Bienvenue dans le monde de Lou! Une gamine adorable comme tout, pétillante, attachante, drôle et qui fourmille d'idées. Julien Neel nous offre un album frais et tendre où nous suivons le quotidien mouvementé de Lou. Terriblement accrocheur avec ses couleurs vives et flashy, un trait minutieux et fin, ce premier opus ravira petits et grands.



Lou ! Journal infime... intime...

C'est l'été et Lou, sa maman,son petit frère et ses amies arrivent à Mortebouse pour un retour aux sources, loin de la frénésie de la ville. Accueillie par la grand-mère ronchonne qui s'est mise en ménage avec son voisin tant détesté, la petite troupe prend ses marques dans un village sans 3G, sans wifi, sans réseau. C'est l'occasion de se déconnecter, et pourquoi pas, de construire une cabane dans les arbres pour vivre au plus prche de la nature...



Après le calamiteux tome 6, on attendait de Julien Neel une reprise en main et un retour aux fondamentaux, à savoir, la poésie, la tendresse et l'humour qui caractérisaient sa BD, Lou ! Et bien non ! Même si l'on émerge enfin du flou total où il nous avait abandonnés, on ne peut pas dire qu'il ait soigné son scénario. Certes, le côté SF a disparu (pour mieux revenir en fin d'ouvrage d'ailleurs) mais quelle est l'histoire ? C'est l'été, on fait une cabane et on discute d'amour entre deux danses, même pas de la joie. Lou qui était drôle, pétillante, hors norme, est devenue une ado comme les autres, en plus d'être fade et sans intérêt. Idem pour ses compagnons de route qui n'évoluent pas et semblent comme absents. Aucune connivence, aucune complicité, aucune nouveauté. Par contre, Julien Neel se laisse aller à étaler sa vision pseudo-philosophique d'un monde meilleur sans internet ni portable, en harmonie avec la nature et où l'amooour coule de source. Et tout cela sans une once d'humour ! Oui Mina est effondrée de ne pouvoir envoyer un SMS, mais on savait déjà que Mortebouse était coupée de tout, alors le rappeler toutes les deux pages, c'est redondant et sans effet comique. Oui, Clément Fiffrelin, l'amoureux transi de la maman de Lou, s'est fait refaire le visage et porte des bandages. Mais fallait-il les lui laisser jusqu'à la fin ? Il ne peut boire qu'avec une paille, mais fallait-il qu'il oublie de s'en munir systématiquement ? Les gags s'essoufflent à la vitesse lumière avec laquelle il évoque d'ailleurs un sujet d'actualité, à savoir l'homosexualité. Ni une, ni deux, il colle Marie-Emilie dans les bras d'une majorette et le couple gay file le parfait amour. Ok, il ne s'agit pas d'en faire tout un plat. C'est normal et on doit le considérer comme tel. Mais le sujet méritait d'être un peu plus exploité, tout de même. A l'âge de l'adolescence, on ne s'improvise pas lesbienne sans se poser un minimum de questions ! Mais dans le nouveau monde de Lou, tout le monde est beau, gentil, tolérant et neuneu.

Pour la petite explication, ce tome n'est pas véritablement en septième position dans la série, ce serait plutôt un tome 5,5, juste avant le grand n'importe quoi du tome 6. Heureusement, Neel renoue avec ses dessins lumineux et colorés, c'est ce qui sauve sa BD d'un naufrage dont, à ce stade, on ne peut plus douter qu'il est voulu par l'auteur.

Ce sixième tome est particulièrement troublant à la première lecture. Nous sommes plongés dans une atmosphère qui ne résonne pas du tout avec les volumes précédents (sauf avec le sentiment d’étrangeté ressenti dans le volume 5), et il est tout à fait déstabilisant. Mais en fait, c’est un vrai coup de génie de la part de Julien Neel : on est à la place de Lou avec le ce sentiment d’être ému, déstabilisé d’avoir raté une marche. C’est un livre qui pose beaucoup de questions, mais aussi composé de nombreux éléments de réponses. Ce tome mérite vraiment d’être relu, surtout après avoir lu le septième dont l’histoire est chronologiquement avant celle-ci.

L'heure des vacances a sonné. Lou déprime un peu car son petit copain a déménagé sans la prévenir. Et ce n'est pas auprès de sa maman qu'elle va se consoler puisque celle-ci se sent aussi seule depuis que Richard est parti animer une colo. De plus, les deux femmes vont passer deux semaines chez la grand-mère, dans un village tout paumé en campagne, Mortebouse, rempli d'animaux stupides et de fleurs qui sentent le fumier. Même le portable ne passe pas là-bas. Une fois les valises bouclées et, après moult efforts et stratèges pour le choper, le chat dans sa cage, les voilà toutes les deux dans le train. Et le voyage commence bien! Elles se retrouvent dans un compartiment en compagnie de militaires qui ont l'air de connaître tout un rayon de chansons paillardes. Sans surprise, l'accueil de la grand-mère n'est pas des plus chaleureux lorsqu'elle leur fait remarquer qu'elles sont, comme d'habitude, en retard. En plus, elles ont amené le chat! Un petit "pauvre crétin" au voisin et en avant les vacances!



La vie à la campagne n'est pas de tout repos pour Lou et sa maman! Entre le régime choux de Bruxelles, les prises de bec et les reproches entre la mère et sa fille, le coucher à 18h, les rendez-vous arrangés, ce n'est pas tout rose! Après un premier tome très réussi, ce deuxième est tout aussi enlevé, drôle et touchant, mention spéciale pour la grand-mère tout à fait surprenante. Avec des petites histoires qui rythment la vie à la campagne, Neel réussit le pari de nous prendre d'affection pour la petite Lou et sa maman. Son dessin est vif et ses couleurs éclatantes.



Lou! Mortebouse... c'est pas de la m***e!

Quel plaisir de retrouver Lou à l’âge adulte, dans sa vie indépendante et encore une fois, retrouver l’œuvre de Julien Neel qui est un pur plaisir pour les yeux. Son œuvre nous réchauffe le cœur. Comme dans le dernier volume de la saison précédente, Lou se cherche dans un environnement inconnu. Elle est encore plus indépendante, on traverse ses périodes de solitude et de recherche durant tout le tome.



Comme le précédent Lou, le style de Julien Neel forme un monde à part, dans lequel je prends toujours autant de plaisir à m’immerger. Il a réussi à créer un monde protecteur, dans lequel se nicher et s'oublie). J’ai grandi avec Lou, et encore aujourd’hui je me retrouve en elle et je ressens beaucoup d’affection pour son petit monde.



L'accompagnement musical est une pépite et rajoute vraiment quelque chose à ce tome.

Comme j'envie ceux et celles qui ont grandi avec Lou!

Lou, la bande dessinée qui grandi avec vous.

Comme nous l'attendions, ce Lou! Sonata2 à la couverture couleur de fièvre!

Comme je me suis hâté d'aller le chercher au Repaire des héros

Sonata 2, c'est l'entrée de Lou dans le monde adulte et ses responsabilité.

Et là, julien Neel nous propose une sorte de guide, en s'amusant, du parfait organisateur de festival. In telligent et malin. Qu'on se le dise, Dead Dung Fest va marquer les esprits! On va y retrouver tous les personnages de la saga Lou, dans une colorisation soignée à chacune de ces cases magiques.

Et puis voilà que l'album se termine déjà... Déjà déjà, sur une matinée de révélation qui s'annonce pour Lou... La suite dans Sonata 3 qu' Horusfonck espère attendre pas trop longtemps! Je vous en prie, monsieur Neel.

Au milieu de la nuit, Julien se lève et quitte sa femme et sa fille pour se rendre au chevet de son papa. Le trajet en train n'est pas sans lui rappeler celui qu'il avait fait avec lui alors qu'il était tout gamin... Au bout de ce voyage, la promesse de vacances, rien que tous les deux. Pour cela, ils se rendent chez Publicom. Prestidigitateur, il a postulé pour un emploi mais une fois le soi-disant entretien passé, même pas le temps de faire son dernier tour de magie, l'assistante, Melle Labrune, l'oblige à enfiler le costume nounours de Butagaz. C'est tout doux et tout bleu qu'il doit aller faire la tournée des plages pendant l'été et ainsi renforcer la capital sympathie de la marque. Pour ne pas faire de la peine à son fils qui veut partir en vacances, il accepte le boulot. C'est donc en compagnie de Monsieur Pichard travaillant pour la société, de Hans qui, lui aussi, s'est fait berner par son agent et qui, pour le coup, endosse la casquette de chauffeur alors qu'il est cascadeur et de son fiston qu'il prend la route à bord d'un véhicule promotionnel tout bleu..



Qu'il est doux ce Monsieur Nounours, on aurait juste envie de lui faire un gros câlin...

Julien Neel change de registre et laisse, le temps d'un album la petite Lou. Il se livre ici avec beaucoup d'émotion, d'amour et un brin de pudeur en revenant sur un épisode de son enfance alors qu'il sillonnait les routes à bord de ce drôle de véhicule, en compagnie de son papa. Le ton plus personnel est forcément plus profond. Ce petit garçon qui voulait juste des "vacances gratuites" va vivre un été inoubliable. Cet album terriblement touchant est un très bel hommage en l'honneur de son papa. Les non-dits sont lourds de sens, les regards ne trompent pas quant à l'amour que se portent père et fils. Julien Neel nous offre un album attendrissant et poétique où les transitions entre passé et présent sont remarquables. Il quitte également ses couleurs girly pour des tons plus sombres et un trait plus épais.



Chaque chose compte...

Papa était prestidigitateur. Ouaip.

Oh il roulait pas sur l'or car il faisait plus facilement apparaître les lapins de son chapeau que les biffetons. Et puis le divorce n'avait rien arrangé. N'empêche que cet été-là passé en sa compagnie restera comme l'un de mes plus beaux souvenirs de vacances. Imaginez un gars débonnaire se présentant pour un boulot de magicien pour finir mascotte publicitaire estivale et faire la tournée des plages en amusant les gamins déjà conquis à la vue de cette énorme peluche vivante. C'est que Mr Nounours savait y faire. C'était le bon temps...



Aujourd'hui, papa est à l'hosto, gravement malade, le mauvais temps approche...



Beau et touchant, Chaque Chose se pose en récit introspectif sensible et délicat, évoquant pudiquement l'amour que se portent un père et son fils à mots couverts, comme bien souvent.



Un album fait de transitions passé / présent astucieusement travaillées et qui voit une enfance alors insouciante et heureuse faire écho à l'adulte d'aujourd'hui tétanisé à l'idée de perdre ce père aimé et aimant.



Toujours sur le fil du rasoir, Julien Neel vous caresse l'âme délicatement de par une très grande justesse de ton et de situation.



Une superbe découverte...

Ah, quel bonheur lorsque j'ai vu qu'une jeune lectrice me rapportait cet ouvrage emprunté dans une autre médiathèque que celle dans laquelle je travaille (mais vu que je suis en réseau, cela ne posait pas de problèmes), car sans elle, je n'aurais probablement jamais entendu parler de ce premier intégral de la vie de Lou adulte.



Ce qui est super, c'est que l'on n'est as obligé d'avoir tout lu pour retomber sur ses pattes (heureusement pour moi, j'en avais tout de même lu quelques-uns, sinon, je n'aurais jamais emprunté cet ouvrage d'ailleurs) et même si il y a quelques épisodes que je n'ai pas lus, cela ne change rien au charme de l'histoire. Cette fois-ci, ça y est, Lou quitte le confort douillet familial pour prendre son envol et entamer une vie d'adulte responsable (enfin, si l'on peut dire), en déménageant à Tygre où elle va entamer ses études supérieures dans on ne sais trop quelle branche (je crois que elle-même l'ignore), mais va surtout avoir un appartement rien qu'à elle.



Prise de responsabilités, prise de conscience, Lou se questionne beaucoup sur son avenir mais en aménageant seule (c qu'elle désirait plus que tout même si elle adore sa mère et son petit frère), elle va se rendre compte qu'elle a besoin de contacts humains. C'est Marie-Emilie, sa vieille amie, qui en venant passer quelques jours chez elle, va l'amener à rencontre du monde et à découvrir l'envers du décor de ce monde des études, à savoir les after ou si vous préférez les fêtes jusqu'à pas d'heure et malheureusement parfois, les conséquences qui s'ensuivent !



Un tome que j'ai vraiment beaucoup aimé, admirablement bien dessiné avec des couleurs pastel que j'adore et Julien Neel a su rester dans le thème de ses premiers albums, sans que cela soit rébarbatif...au contraire puisque l'on y voit la jeune Lou du début grandir, faire ses propres choix, évoluer et qui n'hésite pas à se remettre en question ! Bref, j'adore et je ne peux que vous recommander lecture de cet ouvrage ! Quant à moi,;, je vais veiller attentivement les ouvrages disponibles dans le réseau des médiathèques pour lequel je travaille, voir pas curiosité si ils n'auraient pas la suite par hasard !

C'est sur ce tome huit à la lumineuse couverture, que je termine cette saison une de Lou!

L'adolescente part en voyage, sac au dos... Une sorte de randonnée initiatique pour arriver, au final, à une maison blanche au bord de la mer... maison dont le maître vit reclus dans la pièce du haut... Il ne daignera même pas venir saluer cette voyageuse amenée par leur étrange chien nommé Philippe.

Un dernier opus fait de belles rencontres, et éclairé d'images superbes avant que Lou ne s'en retourne vers ses amies, sa maman et le petit Fulgor (qui a grandi) pour clore en douceur et sans stress la première saison.

Quelle belle série!

Quel drame ! L'immeuble de Lou a pris feu dans la nuit et c'est en pyjama et chausson que toute la petite famille regarde, ébahie, son foyer et ses affaires brûler. C'est juste à ce moment-là que la maman de Lou lui apprend qu'elle est enceinte ! du coup, tout le monde s'en réjouit. Mais en attendant d'être relogés, ils sont obligés d'aller s'installer dans un hôtel. Heureusement que la maman est prévoyante: elle avait préparé un petit sac au cas où des extra-terrestres envahiraient l'espace. C'est ainsi qu'ils se retrouvent avec un paquet de chips au vinaigre, une game-boy mais surtout son journal intime. Dans son lit, Lou commence à le lire. C'est ainsi qu'elle prend connaissance de l'adolescence de sa maman, comment elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui, la petite fille pose donc un regard neuf sur elle.

Entre temps, les amies de Lou s'inquiètent de ne pas la voir en classe, les parents de Marie-Emilie ont décidé eux aussi de venir prendre des nouvelles de la petite famille. Comble de malchance, la grand-mère, ayant vu à la télévision l'incendie de l'immeuble, est venue illico de Mortebouse !



Que de changements dans cet épisode... Une nouvelle page se tourne pour la petite famille de Lou avec d'un côté la futur bébé à venir et la nouvelle maison. Alternant l'adolescence de la maman de Lou et le présent, cet album se veut plus émouvant, introspectif et, tout comme Lou, on pose un nouveau regard sur sa maman. Les relations homme-femme semblent toujours aussi compliquées, que ce soit pour Lou ou sa mère. La grand-mère de Mortebouse, elle aussi, nous épate et nous touche même si le naturel revient vite au galop. Les personnages sont plus étoffés, le scénario se veut plus travaillé, le découpage est dynamique et le dessin colle parfaitement. Les couleurs, quant à elles, se sont adoucies, allant jusqu'au ton doucereux et suranné lorsque l'auteur s'attarde sur l'enfance maternelle.



Lou, Laser Ninja...préparez-vous au combat !

Là, je dois dire que ça commence à devenir du grand-n'importe quoi, comme s'il me manquait des morceaux de l'histoire que je n'avais pas lus. Heureusement, je ne suis pas là seule à ressentir cette impression étrange car même Lou, notre héroïne, est elle aussi, comment dire...un peu paumée....comme une histoire qui se répète et qui tourne en rond.

Bon, plusieurs changements dans ce sixième et dernier tome pour le moment (à mon avis, la série est loin d'être terminée) : Lou est désormais une belle jeune femme qui...porte des lunettes et qui a un petit frère dénommé Fulgor ! Sa mère, elle, travaille pour des recherches scientifiques ultra-secrètes tout en se plongeant dans l'écriture de son nouveau bouquin et en s'occupant de l'adaptation de son premier roman pour une comédie musicale sur glace. Lou aussi travaille d'ailleurs : en plus de ses cours, elle prélève des ondes sur un cristal géant qui est arrivé là on ne sait pas trop comment ! Et puis aussi, il y a le garçon (trop canon pour reprendre les termes de Lou) qui lit. Qui est ce mystérieux inconnu et que devient Tristan, l'amour d'enfance de Lou dans tout ça ?



Pour le savoir, je vous invite à venir découvrir ce tome et, au passage, à me dire si vous avez été autant déstabilisé que moi en le lisant ou alors si c'est simplement moi qui ai raté un épisode...A découvrir et à faire découvrir !

Comme de nombreux admirateurs de l'adorable Lou et de sa maman, j'avais été complètement déroutée par le sixième volet de leurs aventures.

Au vu des critiques plutôt élogieuses sur le dernier opus, j'ai foncé. L'enthousiasme des retrouvailles avec ce petit monde sucré, coloré et doux a vite fait place à la déception. Le scénario est presque aussi bordélique et décousu que celui du précédent épisode - peut-être pas dans l'esprit de l'auteur (on l'espère), mais pour moi, si.



Alors voilà, Lou part en vacances chez la Mémé de Mortebouse avec deux de ses copines, sa mère et son petit frère, pour y vivre en harmonie avec la nature. L'amie geek va souffrir de l'absence de réseau, on s'en serait douté, mais l'auteur semble tellement surpris qu'il ne se lasse pas de le lui faire dire.

Amour vache dans un couple surprenant (et je trouve ces passages vraiment sinistres), ambiance festive par moments, comportement étrange du Tristan qui garde sa bouille de petit gamin de 10-12 ans. Et poncifs sur l'amour...



Zut alors ! J'ai attendu quatre ans pour découvrir cet album qui part dans tous les sens et qui n'a ni la profondeur ni la subtilité des cinq premiers. Quatre ans, ça laisse le temps de peaufiner un scénario, des idées, des dialogues, non ? Quitte à se faire aider...



• 2 étoiles pour le graphisme, toujours aussi délicieux...

La rentrée scolaire commence plutôt mal pour Lou. En effet, l'immeuble en face de chez elle est en cours de destruction et c'est justement là qu'habitait son amoureux, le beau Tristan. A la place se trouve maintenant le cimetière des autobus. Chez elle aussi, ça démolit à tout-va puisque sa maman et Richard, plus épris que jamais, détruisent la cloison qui séparait leurs appartements. Et comble du malheur, Mina et elle ne sont pas dans la même classe. Elle fait ainsi connaissance avec Marie-Emilie, une snobinarde très bavarde qui se prend pour une rebelle tandis que Mina sympathise avec Karine qui n'apprécie pas Lou et ses allures de bergère. Par contre, sa mère est ivre de joie puisque son livre vient d'être édité et elle va enfin pouvoir payer son loyer. Lou se sent bien seule maintenant sans son amie Mina et sans sa maman qui est occupée par son livre et Richard. Elle a beau en parler à sa psy, rien n'y fait, la pauvre broie du noir...



Lou devient une adolescente et ce n'est pas toujours un cap facile à passer. En petite forme, elle se sent délaissée et bien seule. Neel traite ici d'un sujet plus délicat à savoir le passage à l'adolescence et montre ainsi que chacun réagit différemment. L'album n'est pas triste pour autant puisque la maman de Lou est toujours aussi foldingue, ses nouvelles amies aux caractères si opposés étonnent par leur singularité et même le chat fait des siennes. Cet opus se veut malgré tout aussi léger, attendrissant et émouvant. La mise en page est toujours aussi dynamique, les couleurs éblouissantes et le surprenant "jeu de moi" qui ouvre l'album est un joli concentré des albums précédents.



Lou!, Le cimetière des autobus... en route!

Après un tome six en demi (voire tiers)-teinte, le lecteur accroc retrouve Lou au meilleur de sa forme.

C'est "retour à Mortebouse", pour tout le petit monde de Lou!

Qu'on se le dise: il y aura cabane dans un grand arbre et grosse teuf sous le signe de l'amour (deux pleines pages de toute beauté).

Mortebouse ne capte rien de rien, et ce silence va s'étendre...au monde entier,après cette étrange nuit festive et orageuse à la suite de laquelle Lou va devoir chausser des lunettes (en passant, Julien Neel gratifie le lecteur d'une page floue). C'est fou!

... Et toujours ces succulentes pages de garde en forme de journal de Lou, qui rendent hommage au plaisir d'écrire et de coller.

un bon avant-dernier opus pour la première saison de cette attachante saga!

Enfin les vacances! La maman de Lou se morfond un peu de devoir passer l'été sans sa fille... mais, heureusement, Richard est là et une tournée promotionnelle pour son livre va leur permettre de voyager un peu. Quant à Lou, elle a été invitée avec ses amies Mina et Karine à passer quelques jours chez Marie-Emilie. L'ambiance est tendue dans la voiture. En effet, Marie-Emilie et sa maman ne cessent de se chamailler et Lou pense à sa maman. Mais, bien vite, l'ambiance va changer. Une fois arrivés sur place, les jeunes filles s'extasient devant la superbe maison et la grande piscine. Dès le lendemain, elles décident de partir à la chasse aux garçons. C'est accompagnée de Marie-Emilie que Lou se dirige vers le port. Un groupe de garçons est justement là, en vespa en plus! Quelle n'est pas la surprise de la jeune fille lorsqu'elle reconnaît parmi l'un d'eux Tristan, son amour de jeunesse! N'osant pas l'approcher, son amie qui n'a pas froid aux yeux l'accoste. Rejoint par leurs amies Mina et Karine, le petit groupe compte bien profiter ensemble de ces vacances...



Lou a beaucoup grandi depuis le tome précédent. Finie la petite dépression, Lou a mûri et va mieux. Devenue une adolescente, c'est l'heure pour elle des premiers baisers, des rendez-vous sur la plage et des déceptions amoureuses. Elle reste toutefois attendrissante et conserve son petit côté enfantin. En parallèle, nous suivons les aventures de sa maman et de son compagnon, Richard. Un retour aux sources à Mortebouse des plus drôles et touchants. La grand-mère de Lou réserve encore bien des surprises. Et l'on retrouvera avec plaisir Tristan ainsi que Paul. L'album légèrement plus scénarisé se veut peut-être moins drôle même si le ton reste léger. Le trait se fait plus fin, les couleurs comme dans les précédents tomes ne manquent pas d'éclat. Seul bémol: on retrouve une Lou qui m'a semblé prendre 5 ans d'un coup.



Lou! Idylles... Divines...

Constamment entourée par sa famille et ses amis, Lou a besoin de se retrouver seule pour faire le point sur sa vie. Le temps d'un road-trip, la jeune fille va découvrir de nouvelles villes, de nouveaux visages et se confronter aux grandes questions existentielles qu'elle se pose.



Retour aux fondamentaux pour Julien Neel qui renoue avec un scénario plus cohérent et des dessins plus soignés. Si les fameux cristaux qui avaient laissé les lecteurs plus que perplexes sont évoqués, c'est juste pour signaler leur disparition (aussi inexpliquée que leur apparition d'ailleurs). Malgré cela, ce tome reste faible. Lou voyage, fait la fête, rencontre un chien, pense à sa mère, à son enfance et rentre chez elle. Rien de bien palpitant...Heureusement, Neel a soigné ses décors et on retrouve avec bonheur ses dessins pastels, soignés et précis. Après le flop des deux derniers albums, celui-ci fait du bien même si on en attendait un peu plus. Un cycle s'achève, espérons que la suite saura être à la hauteur.

Bon, vu le nombre de critiques déjà faites sur cette bande-dessinée, je crois que je vais me trouver un peu ridicule à côté mais bon tans pis, j'en rajoute une soixante-huitième !

Gros coup de coeur (depuis le temps que j'en entendais parler et vu le temps que j'ai dû attendre pour la réserver à la médiathèque, je suis un peu déçue de l'avoir lue aussi vite mais bon (de toute façon, je vais faire durer le plaisir avant de lire la série entière car le tome 3 n'est toujours pas disponible), je me suis régalée et n'est pas honte de le dire !



Lou est, à première vue, une ado comme les autres. Elle adore le théâtre, les arts en général mais plus que tout, elle kiffe son voisin d'en face dont elle ne va pas tarder à faire la connaissance et à en tomber amoureuse. Vivant seule avec sa mère et n'ayant jamais connu son père, on se demande souvent qui est l'adulte dans cette affaire, non pas que sa mère ne soit pas responsable (au contraire mais disons qu'elle a tendance à se comporter de manière qui peut parfois paraître un peu étrange). Mina, la meilleure amie de Lou, est sa confidente et ces deux-là sont inséparables. Bref, je vous le disais, Lou est une fille comme les autres mais...Elle est Lou et rien que pour cela, son histoire mérite d'être racontée (par elle-même puisque c'est avant tout elle la protagoniste puisque nous suivons des bribes de sa vie à travers le journal intime qu'elle a décidé de tenir) et surtout d'être lue par vous, amis lecteurs !



Des dessins aux couleurs pastel, bien travaillés (tout ce que j'adore mais il faut penser que cette bande-dessinée s'adresse à un public jeune) et qui donne parfois envie de retomber en enfance (je dirais même, presque tout au long de ces pages d'ailleurs). A découvrir et à faire découvrir !