Quand j’ai débuté la saga avec Cassius, on m’avait dit : « Tu verras, Cassius, c’est quelque chose, mais attends de découvrir Silas. » Je me suis dit que ce n’était pas possible d’être au-dessus de Cassius parce que, honnêtement, Cassius, quoi ?
Puis j’ai commencé Reckless. Silas est venu en aide le jour de la tuerie de son lycée, puis il n’a plus jamais été le même, comme son frère, comme sa sœur, et comme tous les jeunes qui ont survécu à ce jour. Cette journée de l’enfer a laissé des marques indélébiles en eux, et si Cassius s’est barré pendant dix ans en Angleterre, Silas, lui, est resté. Cependant, il n’a plus jamais été le même homme. Il a grandi trop vite, a suivi des études dont il n’avait pas envie, a tenté d’être l’aîné parfait de la fratrie. Mais dans tout ça, il s’est perdu en chemin, et la seule façon dont il peut s’en sortir, se sentir vivant, c’est en défiant le monde et ses dangers. Il a besoin de vitesse, d’adrénaline pour se sentir en vie, et même s’il ne veut pas en finir avec la vie, il en a marre que la mort ne veille pas sur lui.
Silas est ce qu’on peut considérer quelqu’un de borderline, et bon sang, il n’est pas du tout l’idée que je me faisais de lui dans le premier opus. Ici, il m’a brisé le cœur. Lui qui aime sa famille, sa sœur par-dessus tout, ne peut compter sur eux alors qu’il en a le plus besoin. Son histoire et sa façon d’être m’ont détruit et j’aurais tellement voulu rentrer dans le roman et lui dire que je l’aime et que moi, je suis là pour l’aider. Mais heureusement, grâce à un malheureux événement, il va faire la rencontre de Delia (Aaaaah ma douce et belle Delia) et on peut dire que cet incident va lui changer la vie et lui faire ouvrir les yeux sur beaucoup de choses.
« Juste… ne me quitte pas, Baby Star. Ne meurs pas. Pas avant moi. »
Delia, quant à elle, est une jeune femme (Age Gap bonjour). Nos deux protagonistes ont plus de dix ans d’écart, et j’ai aimé que Silas soit si doux, si tendre et si patient avec elle. Jamais Ô grand jamais il ne la brusque, il va à sa vitesse et fait tout pour qu’elle se sente bien. Et c’est d’ailleurs pour cela que cela coince avec sa famille, car Delia est la fille des Heart qui sont les principaux ennemis des Blackwell. Mais Silas et Delia n’en n’ont que faire de cette rivalité.
Je dois dire que si je suis tombée sous le charme de Silas, je suis tombée raide dingue de ma belle Delia, sa façon d’être, de se comporter, ses couleurs de cheveux, de vêtements. Sa façon de voir les couleurs partout. J’adore le fait qu’elle soit synesthète, ça rajoute quelque chose d’unique à leur histoire d’amour. C’est mon petit arc-en-ciel et il en est de même pour Silas.
Leur histoire n’était pas gagnée d’avance, tous deux souffrent de maux terribles et le fait qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes va mettre un coup au moral. Vraiment je le redis mais Silas m’a brisé le cœur, et j’en ai voulu à Persephone et Cassius de lui causer autant de tourment. Comme Delia, ce roman m’a fait voir mille couleurs et même quand celles-ci étaient sombres, les couleurs joyeuses annonçant le bonheur et la joie ont fait revivre mon petit cœur. J’ai tout aimé de ce roman, même si je m’attendais à quelque chose de plus « dark romance », mais c’est parfait. Le trope « Age gap » est parfaitement construit, et le plot twist était pour me faire mourir !
Chlore Smys et Juliette Pierce sont les queens incontestées du roman à quatre mains et elles m’ont fait passer par tout un tas d’émotions, j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai arrêté de respirer et j’ai hurlé pour au final aimer. Quand l’innocence rencontre l’expérience, ça fait boom boom boom. Je suis si triste de quitter une fois de plus cette famille Blackwell, et même si je suis encore un peu fâchée avec Persi, j’ai hâte de lire son histoire même si cela veut dire que je dois me préparer à leur faire mes adieux.
«Est-ce qu’elle le sait ? Que je crève pour une minute de son attention pleine et entière ? Qu’elle me tue à petit feu, quand elle se renferme dans sa coquille, se soustrayant à mes efforts pour l’atteindre ?»
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