AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.94/5 (sur 116 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1986
Biographie :

Juliette Rousseau est née en 1986 dans un petit village de Haute-Bretagne.

Autrice, éditrice, traductrice, militante féministe et écologiste, Juliette Rousseau est passée par différents terrains de lutte : du syndicalisme étudiant à l'altermondialisme, en passant par le féminisme et la justice climatique. Elle travaille maintenant pour la maison d'édition coopérative, les éditions du commun, dont elle dirige la collection de poésie, et est membre du collectif "Éditer en féministes".

Elle a choisi de revenir habiter le hameau de son enfance. Son premier roman "La Vie têtue" est le fruit de ce retour aux racines.

Source : https://www.cambourakis.com/tout/sorcieres/lutter-ensemble/
Ajouter des informations
Bibliographie de Juliette Rousseau   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Au sommaire : Mathieu Magnaudeix et Mathieu Dejean reçoivent Clémentine Autain, députée LFI en Seine-Saint-Denis. Alors qu'un accord électoral a été conclu cette nuit entre La France insoumise et Europe Écologie-Les Verts pour les élections législatives des 12 et 19 juin, il pourrait s'élargir dans les prochaines heures au Parti communiste et même au Parti socialiste. Alors à quoi cette « Nouvelle Union populaire écologique et sociale » pourrait-elle ressembler ? Tous les partis cités vont-ils s'allier ? On en discute avec notre invitée. Reportage dans le cortège de la manifestation du 1er mai, à Paris, où se sont rendus Nassim Gomri et Christophe Gueugneau. Une manifestation durant laquelle le mot d'ordre était « contre Macron » mais aussi dans la perspective attendue de l'union de la gauche pour les élections législatives. Et enfin on parle d'espoir avec des citoyen·nes engagé·es. Mathieu Magnaudeix reçoit Lauren Lolo, élue municipale à Fosses dans le Val-d'Oise et cofondatrice de la Cité des chances, Juliette Rousseau, éditrice, autrice et traductrice, et Stéphane Ravacley, boulanger, fondateur de l'association Patrons solidaires et candidat aux élections législatives dans le Doubs. Face à la crise climatique, à la montée de l'extrême droite et au règne du néolibéralisme, comment nos invités gardent-ils espoir ? #LFI #Gauches #Législatives Vous connaissez notre émission À l'air libre ? Votre avis nous intéresse https://mdpt.fr/39yQZsn Abonnez-vous à Mediapart : https://www.mediapart.fr/abonnement#at_medium=custom7&at_campaign=1050 Abonnez-vous à la chaîne YouTube de Mediapart : https://www.youtube.com/user/mediapart

+ Lire la suite

Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Les années qui ont suivi ta mort, je les ai attendues le cœur serré. Tant qu'elles reviennent, ta mort est une absence, mais pas une rupture. Le retour des hirondelles, c'est la vie têtue. C'est toi ou moi à cinq ou six ans, qui tenons tête, ne lâchons pas. C'est toi qui n'es plus, et toi qui es encore là, différemment. Leur ballet facétieux au-dessus du petit étang, en bas du hameau, m'a ouvert le cœur comme personne d'autre. La joie des hirondelles au-dessus de l'eau, c'est toi qui ne m'as pas complètement quittée. Toi qui perdures, et toi qui gagnes, malgré la mort. Le retour des hirondelles, c'est une place au monde pour mon cœur contradictoire, la possibilité de n'avoir pas à y démêler la joie de la tristesse.
Commenter  J’apprécie          202
Faut-il encore chercher à faire justice, à réparer, dans un monde qui ne nous en laisse pas le temps ? Que valent nos histoires au regard de la détérioration des saisons ?
Commenter  J’apprécie          190
On se représente à tort la famille comme cette entité bien délimitée, immuable, soudée par un terreau biologique. Or c'est un terrain fluctuant, en partie instable, en recomposition permanente. Ou la biologie n'est que peu de chose, quoi qu'on en dise. La famille que tu as connue de ton vivant n'existe presque plus, et, aujourd'hui, d'autres nous sont venues qui ne t'ont pas connue. Ce qui fait notre commun peu à peu s'éloigne de toi.
Commenter  J’apprécie          132
Tous les jours, je vais marcher le long des surfaces nues qui abritaient les bosquets de notre enfance. Les chènes centenaires et les ruisseaux qui couraient en dessous ont disparu.
Je voudrais replanter les haies de force.
Je voudrais faire revenir les vieux arbres, et avec eux ce qu'ils ont emmené de la terre qui était la nôtre. Mais un arbre ne s'impose pas, il se laisse advenir.
La brutalité ne se conjugue qu'avec l'anéantissement, pas avec la création.
Commenter  J’apprécie          112
Peu importe que nos souvenirs divergent. Je n'écris pas pour rétablir la vérité. Faire son deuil de toi c'est, pour chacune, ancrer en nous une histoire qui apaise, aussi mensongère fût-elle. Les vivantes ne s'embarrassent pas de la vérité, ce n'est pas elle qui guérit. p. 89
Commenter  J’apprécie          100
Les années qui ont suivi ta mort, je les ai attendues le cœur serré. Tant qu'elles reviennent la mort est une absence, mais pas une rupture. Le retour des hirondelles, c'est la vie têtue. C'est toi ou moi à l'âge de cinq ou six ans, qui tenons tête, ne lâchons pas. C'est toi qui n'es plus, et toi qui es encore là, différemment. Leur ballet facétieux, au-dessus du petit étang, en as du hameau, m'a ouvert le cœur comme personne d'autre. La joie des hirondelles, au-dessus de l'eau, c'est toi qui ne m'as pas complètement quittée. Toi qui perdures, et toi qui gagnes, malgré la mort. Le retour des hirondelles, c'est une place au monde pour mon cœur contradictoire, la possibilité de n'avoir pas à y démêler la joie de la tristesse. (pages 33-34)
Commenter  J’apprécie          91
Je voudrais t'écrire un livre dont on entend les pages respirer quand on les tourne
Commenter  J’apprécie          114
Tu aimais infiniment les vieux arbres, et, pendant un temps, coller à eux ton corps meurtri, émietté, a suffi à ta survie. J’aime à penser qu’ailleurs, en d’autres temps, nous avons eu cette vie qui nous revenait, et que, quelque part, dans l’humeur délicate d’une fin de journée lumineuse, tu es encore en vie, et nous sommes réunies, toi, moi et la forêt.
Commenter  J’apprécie          70
Parler de systèmes d'oppression, de rapports de domination et de privilèges n'est pas chose facile. Quiconque tente de le faire dans son entourage prend rapidement la mesure de la virulence avec laquelle ce genre de discussion peut être accueillie. Questionner nos privilèges nous heurte. Nommer nos oppressions aussi, d'une autre façon. Lorsque quelqu'un·e pointe du doigt nos identités sociales, qu'elles soient dominantes ou dominées, nous pouvons avoir le sentiment d'être enfermé·es dans des cases de bourreaux ou de victimes. Nos réactions n'en sont que plus passionnées.
Une des questions qui se pose alors est : qui peut nommer qui ? Dominant·e, j'ai été socialisé·e pour nommer tou·tes les « autres » à l'exception de moi-même, qui suis la norme. Ce qui fait alors de moi et de mes paires le groupe social le plus inconscient de lui-même. Dominé·e, j'ai toujours été défini·e par celles et ceux qui m'oppriment, revendiquer de me nommer moi-même aux côtés de mes pair·es est une lutte en soi. Et pour avoir été contraint·e de leur ressembler sans jamais vraiment réussir à ce qu'iels m'acceptent (l'assimilation étant une fable), je connais celles et ceux qui me dominent mieux qu'elles et eux-mêmes. La question de la définition, de savoir à qui revient le pouvoir de définir, est intrinsèquement liée à celle de la domination. Défendre que ce pouvoir change de bord est un premier pas essentiel. (47)
Commenter  J’apprécie          50
Dans la langue comme dans nos histoires, nous ne sommes jamais que de passage.
Commenter  J’apprécie          71

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Juliette Rousseau (161)Voir plus

Quiz Voir plus

Céleste ma planète

De quelle forme sont les tâches qu'à Céleste sur le corps ?

en forme triangulaire
en forme de pays ou de continents
ce sont des points
ces tâches n'ont pas de forme

10 questions
958 lecteurs ont répondu
Thème : Céleste, ma planète de Timothée de FombelleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}