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Critiques de Jung-hyuk Kim (9)
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Les ombres du lundi

Mon premier polar coréen!

Un privé fantasque à la spécialité quasi philosophique est embarqué dans une enquête aussi périlleuse qu'invraisemblable. Ses investigations floues et peu cohérentes le situent plus du côté de chez Vian ou Echenoz que de l'inspecteur Columbo.

La Corée qui sert de cadre à cette farce picaresque, animée de personnages loufoques et attachants, m'a ravi malgré son réalisme fantasmé façon Amélie Poulain.



Je reviendrai assurément vers Jung-hyuk Kim.



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Zombies, la descente aux enfers

Un énième roman de Zombies, oui mais celui-là il vient de Corée du Sud ! Dans cette descente apocalyptique, le héro Cha Ji-Hoon va de rencontres en rencontres pendant sa drôle de quête. Ce n'est pas un roman déprimant, c'est drôle et léger, pas de prise de tête, pas de réflexion philosophique, un roman de zombies fun.
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La bibliothèque des instruments de musique

Quatre nouvelles dont le titre de la première donne également le titre à ce livre.

Quatre nouvelles qui ont toutes en commun la musique.

Dans ces nouvelles, l’auteur nous plonge dans les codes de la société sud-coréenne qu’il nous est difficile d’appréhender complétement.

Quatre nouvelles, quatre personnages dont la vie va être totalement bouleversée par des évènements liés pour l’un à un grave accident, pour un autre à une séquestration par un maniaque, et qui trouveront dans la musique un réconfort que la société ne peut plus leur apporter.

A travers ses textes l’auteur veut faire savoir aux jeunes coréens qu’il y a un autre chemin que celui tout tracé que la société a prévu pour eux.

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Les ombres du lundi



Cher Monsieur KIM Jung-Hyuk,



Que sont les secrets ? Que sont les souvenirs ? Qu’est-ce que la mémoire ? Jusqu’où s’insère le digital dans nos vies et au-delà de notre mort ? Que de sujets à aborder pour Monsieur Gou, l’« effaceur » de votre livre.



Vous avez tenté de répondre à votre manière à ces questions dans un livre qui est dit polar mais où l’enquête n’est qu’un support pour expliquer autre chose et décrire une certaine culture populaire. Le tout dans un style particulier, dans le sens positif du mot 'différent' (si vous me suivez).



Vous commencez votre livre par décrire l’odeur qui imprègne les moindres recoins du Crocodile Building. L’odeur est invisible, indescriptible et son existence plus vague encore. C’est pourquoi on peut s’en souvenir et surtout qu’on ne peut pas l’effacer.



Un « effaceur » est quelqu’un qui traque toute cyber-empreinte de ses clients pour les détruire. A l’heure où Facebook vend nos données sans nous demander notre avis, et à l’heure où on peut donner en héritage ce même compte Facebook, la tâche a son importance.



Mais peut-on vraiment programmer sa mort numérique, réécrire sa vie à sa guise ou faire de son autobiographie une fiction ?



John Irving a répondu ainsi à la question ‘Vous fiez-vous à vos souvenirs photographiques ?’ : ‘Absolument pas ! Je considère le souvenir comme une source non fiable et en tout cas pas comme une source pour moi’.



Votre livre est une chouette découverte et je ne peux que fortement en conseiller la lecture.



Un grand merci à Decrescenzo Editeurs et longue vie à leur maison d’édition et à la littérature coréenne qu’ils nous font découvrir avec tant de cœur.



또 봐요

A bientôt (en coréen)



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Les ombres du lundi

Dès les premières lignes, j'ai eu l'impression d'entrer dans un autre univers. On découvre Gou, l'effaceur, dans son bureau. Il y travaille, mais il vit aussi. Gou est un personnage singulier, il s'échappe de lui un parfum de secret, sauf qu'il n'a rien à cacher le concernant. Il protège les secrets des autres, à défaut d'en avoir lui-même. Il pourrait donner l'impression d'être assez lisse, presque vide. Il est en effet très neutre et j'ai eu l'impression qu'il essayait de tout gérer le plus objectivement possible. Pourtant, lisse et vide, il ne l'est pas. Ses nombreux questionnements, son attention aux détails, à ce qui l'entoure et aux personnes qu'il rencontre, qu'il cerne si vite : tout cela en fait un personnage complexe.



C'est amusant car la narration est telle que j'avais l'impression que c'était au travers des yeux de Gou que je suivais toujours l'histoire, alors que c'est une narration à la troisième personne, et qu'il y a des scènes dont Gou n'a jamais connaissance. Par exemple, une certaine fixation est faite sur les odeurs : le Crocodile building où vit Gou a une odeur particulière qui est longuement décrite. Quelques pages plus loin, il est dit que Gou a un odorat très développé. C'est ce genre de détail qui m'a donné l'impression que c'était au travers de sa perception que je suivais l'histoire.



Je m'aperçois que je n'ai toujours pas parlé de l'histoire. En vérité, l'intrigue n'est pas ce qui m'a le plus marquée. Assez rapidement, on comprend qui est impliqué, le fil de l'enquête se déroule de manière peu spectaculaire, ça suit son cours.



Deux choses m'ont surtout marquée :



D'abord, l'écriture. J'en ai déjà un peu parlé, mais j'ajouterai que les dialogues m'ont particulièrement intriguée. Ils sont assez nombreux, et ont un style assez particulier. Ils m'ont parus à la fois très réalistes et complètement surréalistes (limpide cette explication). Leur rythme est très vif et j'avais véritablement l'impression d'assister à la conversation. L'absence totale d'incise demande d'être très vigilant pour bien suivre qui parle, mais cela m'a donnée encore plus l'impression d'être immergée dans la scène.



Le deuxième aspect qui m'a le plus plus, c'est toute la réflexion proposée. Ou peut-être devrais-je dire les réflexions ? Gou se questionne sur beaucoup de choses différentes, beaucoup d'éléments du quotidien. La grande question reste celle concernant son travail : après tout il est payé pour "voler" des objets précis chez les défunts, afin de garantir qu'ils pourront laisser aux vivants l'image d'eux-mêmes qu'ils souhaitent leur laisser. Une fois qu'ils sont morts, ce sont les objets qu'ils laissent qui vont parler pour eux et dire ce qu'ils étaient. On pourrait dire que Gou leur offre la possibilité de construire l'image qu'il restera d'eux ?



J'ai tout de même quelques regrets : j'ai eu l'impression de croiser beaucoup de personnages secondaires, mais de simplement les croiser. J'ai l'impression qu'il y a plein de petits arcs narratifs qui n'ont pas été résolus, mais cette frustration semble aussi coller à l'ambiance générale. Comme pour dire que ce n'était pas là ce qui était important. Et puis on ne peut pas toujours tout résoudre (sauf si vous vous appelez Richard Castle et dans ce cas mon numéro de téléphone est le....).



De deux, j'ai moins retrouvé dans la deuxième moitié l'ambiance si spéciale qui m'a happée dès les premières lignes. Elle revient à la toute fin, dans une très jolie scène finale, mais il y a une partie où elle est moins présente, et j'ai trouvé un peu moins d'intérêt au livre à ce moment-là.



Pour conclure, c'est une lecture que j'ai énormément appréciée. J'ai eu l'impression d'entrer dans une bulle, celle du quartier Crocodile et ses habitants, et de découvrir le tout par les yeux de Gou, un personnage pour le moins singulier. Ce n'est pas parfait, j'ai des reproches à faire, mais je me suis étrangement attachée à ce personnage qui se questionne sur tant de choses.
Lien : http://d-encre-et-de-reves.o..
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Bus errant

C'est un recueil de nouvelles coréen. Il y en a quatre en tout. Chacune a un but différent mais toutes ont un point commun : l'élément déclencheur. Je vais vous détailler chaque nouvelle pour que vous puissiez vous faire une idée.





Bouclier de verre : Cette nouvelle est assez étrange mais pourquoi. Deux personnes sont inséparables dans absolument tout ce qu'ils font. Je n'en dis pas plus volontairement. C'est assez surprenant. Les idées étranges des personnages donnent lieu tout de même à une réflexion sur l'amitié, sa durabilité ainsi que sur l'acceptation des responsabilités. On pourrait même parler de l'âge adulte.





J'ai toujours pas écrit les premiers mots : Cette nouvelle plaira à toutes personnes exerçant un métier en rapport avec l'écrit. Ici, il s'agit d'un homme écrivant les modes d'emploi d'une manière bine particulière. C'est assez loufoque de lire l'amour que porte cet homme au mode d'emploi. Cela reste une passion comme une autre. L'élément déclencheur est le fait que cette personne n'arrive pas à écrire le mode d'emploi d'un nouveau produit. La raison est très claire.





Bus errant : Cette nouvelle est très touchante. Je ne sais pas dans quelle mesure je peux en parler. Tout ce que je peux dire, c'est que la mère du personnage centrale a disparu. Ce dernier va la chercher. Je ne dirai rien mais je l'ai trouvé pleine de douceur. Cette nouvelle permet de parler de la place de la femme et de la famille dans la société coréenne. La fin est très cohérente et subtile.





Piano mécanique : J'ai complètement craqué sur le titre. J'aime tellement la musique. Le son du piano me plaît beaucoup. Cette nouvelle ne pouvait que me plaire. On suite un pianiste très fier qui va découvrir un grand pianiste spécialisé dans les musiques de film. Ils ont tous les deux une conception du piano différentes. Je n'en dis pas plus non plus. Je l'ai trouvé sublime et surtout d'une cohérence incroyable. La réflexion qui est faite sur la musique et surtout sur les concerts est d'une justesse inouïe.





En bref, j'ai passé un très bon moment de lecture. C'est le genre de livre auquel vous penserez encore après et qui vous permettra de n'en retenir que l'essentiel.
Lien : https://lessortilegesdesmots..
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Les ombres du lundi

C'est un roman policier à la coréenne, avec le dialogue et l'ambiance propre à la culture du pays au matin calme, qu'on retrouve également dans les dramas et surtout les films.



Il regroupe les éléments de ce genre littéraire, l'intrigue, une enquête à résoudre, un méchant à faire tomber et un inspecteur chevronné

et solitaire. Aussi, les habitants du quartier, qui chacun avec sa personnalité diversifie le fil de l'histoire. La seule touche féminine notable est So Yoon, la fille d'un client de l'inspecteur Gou.

L'originalité réside dans l'activité particulière de l'inspecteur Gou qui procède à des "effacement", sorte de souscription d'assurance pour des objets ou traces qu'on souhaite détruire ou effacer après notre a mort.







Je voudrais remercier Babelio et les éditions Decrescenzo pour ce livre, et désolée pour cet avis tardif

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Les ombres du lundi

C est pas le meilleur livre que j ai lu depuis pas mal de temps...

Je le trouve brouillon ç est l histoire d un ancien policier qui est devenu détective et sa spécialité ç est l effacement.

En gros, on vient le voir pour supprimer des données que l on trouve gênant après notre mort...

A cela s ajoute un imbroglio avec un gang et un dénouement qui me semble écrit a la va vite et incompréhensible. ..

C est fini sur une note amère , je ne vais pas en garder un souvenir impérissable.
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La bibliothèque des instruments de musique

Le Salon Littéraire, critique de Glen Carrig
Lien : http://salon-litteraire.com/..
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